Le Roman policier en Amérique française, Parutions 2016
Voici un bref panorama bibliographique, aussi complet que possible, des romans policiers (incluant les thrillers, récits à suspense, d’espionnage et de politique-fiction) écrits par des auteurs canadiens de langue française et publiés au cours de l’année 2016, principalement au Québec mais aussi à l’étranger et dans le reste du Canada. Les textes de présentation entre guillemets reprennent les informations fournies par les éditeurs dans leur catalogue, sur les quatrièmes de couverture ou sur leur site internet. Comme c’est souvent le cas, plusieurs titres, déjà introuvables en librairie, n’ont eu droit à aucune recension critique ou présentation d’aucune sorte dans la presse écrite.
On retrouvera dans la rubrique « Marginalia », des œuvres qui flirtent avec le genre, notamment le roman noir, sans se réclamer ouvertement de lui.
Les polars publiés à compte d’auteurs ou auto-édités sont listés à part (sans commentaires)
La mention « Recommandé » que l’on trouve à la fin de certaines notices est une appréciation personnelle, très subjective, des romans que j’ai lus et bien aimés. Elle n’engage que moi et cela ne signifie nullement que d’autres livres, que je n’ai pas lus, ne sont pas recommandables.
Norbert Spehner, janvier 2017
Statistiques 2016 :
- Polars adultes (excluant ceux auto-édités ou publiés à compte d’auteur) : 39
- Polars adultes auto-édités ou à compte d’auteur : 29
- Polars pour adultes « borderline » [Marginalia] : 5
- Total des polars pour adultes : 73
- Polars jeunesse : 10
- BD policières : 3 (sous réserve)
LES ROMANS ET RECUEILS POUR ADULTES
APOSTOLKA, Aline (1961 -), Les Steppes de Gengis Khan
Montréal, Édito, 2016, 320 pages.
Thriller historique. « Joséphine Watson-Finn, archéologue montréalaise intrépide, est envoyée en mission en Mongolie par l’Unesco. À peine arrive-t-elle dans la capitale du pays, Oulan-Bator, qu’une série d’événements insolites éveillent sa curiosité : des corps d’adolescents retrouvés atrocement mutilés, une ONG aux activités suspectes, des démonstrations nocturnes de pratiques chamaniques effrayantes, sans compter l’étrange mal qui l’envahit et qui la dévore de l’intérieur. » [Édito]
- BÉLAIR, Michel, « Une héroïne un peu courte », dans Le Devoir, samedi le 18 juin 2016. « L’anthropologue Joséphine Watson-Finn manque de souffle une deuxième fois ».
- BORNAIS, Marie-France, « Thriller exaltant en Mongolie », dans le Journal de Montréal, dimanche 26 juin 2016.
- LAROCHELLE, Samuel, « Les Steppes de Gengis Khan: le 2e thriller historique d’une série de… 10 », dans Huffington Post, le 17 juin 2016.
- TURGEON, Louise, [entretien avec…], dans Planète Québec, 26 mai 2016.
BERGERON, Pierre (1951 -), Né pour enquêter
Montréal, La Semaine, 2016, 344 pages.
Procédure policière. « À Longueuil, une paix fragile a été instaurée entre les diverses factions du crime organisé. Cette trêve a pu survenir en raison du départ inattendu des têtes dirigeantes russes vers leur pays d’origine. Mais voilà que les Méchants Boris sont de retour au Canada et qu’ils s’emploient à reprendre ce qu’ils considèrent comme étant leur territoire. Inévitablement, une guerre de gangs pointe à l’horizon. Pour éviter qu’elle éclate, le service de police de Longueuil fait appel à l’enquêteur Benoît Lassonde et à son équipe. » Premier polar.
BOUCHARD, Camille (1955 -), Et Dieu perd son temps
Lévis, Alire (GF), 2016, 276 pages.
Espionnage. « Amoché et ligoté dans une chambre d’hôtel, Bastien Tournier est une fois de plus en mauvaise posture. Et si quatre brutes américaines s’intéressent particulièrement à cet ex-coopérant désillusionné, reconverti en vendeur de babioles pour touristes à Djibouti, ce n’est pas pour ses souvenirs de pacotille. Il faut avouer qu’entre son travail d’enquêteur indépendant et ses contrats pour la DGSE, il se trouve pas mal de monde qui souhaite lui mettre la main au collet. Et le fait qu’il se baladait avec les diamants sierra-léonais du dictateur Ali Séré la dernière fois qu’on l’a aperçu n’est sûrement pas étranger à tout ça. » [Alire]
[Les principaux chapitres de ce roman ont paru en version pré-originale dans la revue Alibis entre 2003 et 2015]
BOURASSA, Marie-Ève (1981 -), Adieu mignonne (Red Light -1)
Montréal, VLB, 2016, 312 pages.
Roman noir, style hard-boiled. « Montréal, début des années 1920. Depuis son retour des tranchées, Eugène Duchamp, opiomane taciturne et amputé de guerre, vit reclus avec sa femme Pei-Shan dans un appartement miteux du quartier chinois. Quand une jeune prostituée frappe à sa porte pour le supplier de retrouver le bébé qui lui a été enlevé, l’ancien policier accepte de l’aider malgré ses réticences. Duchamp a beau répéter qu’il n’est pas détective privé, il sait qu’il est le seul à pouvoir élucider cette affaire dont les autorités se désintéressent. » [VLB]. Premier polar. Recommandé.
[St. Pacôme] : Prix de la relève Jacques Mayer 2016 du premier polar.
- BORNAIS, Marie-France, « Dans les cabarets enfumés de Montréal », c. r. dans Journal de Québec, dimanche 5 juin 2016.
- DUFOUR, Michel, c. r. élogieux sur le blogue Sang d’encre, 22 juin 2016.
- FORTIN, Suzanne, c. r. sur Balades entre les lignes…, 25 mai 2016.
- MAROIS, Daniel, « Polars d’été », dans Huffington Post, 10 juillet 2016. « L’auteure parvient à imposer ses protagonistes dans un cadre historique, évitant les clichés habituels, avec une aisance remarquable ».
- MIGNEAULT, Richard, c. r. sur Polar, noir et blanc, 21 juillet 2016.
- SPEHNER, Norbert, « L’infirme du Red Light » dans La Presse +, le 22 mai 2016 et version imprimée samedi le 4 juin 2016.
- SPEHNER, Norbert, « Disparitions mystérieuses dans le Red Light », dans Le Placoteux, le 11 mai 2016.
BOURASSA, Marie-Ève (1981 -), Frères d’infortune (Red Light -2)
Montréal, VLB, 2016, 376 pages.
Deuxième volet de la trilogie. « Près de deux ans après les événements d’Adieu Mignonne, Eugène Duchamp dépoussière à nouveau son costume de détective privé. Cette fois, il part à la recherche d’une adolescente de bonne famille, disparue alors qu’elle était venue faire la noce dans les quartiers chauds de Montréal. Des tripots du Red Light aux clubs noirs de la Petite-Bourgogne, Duchamp suit la piste d’un dangereux proxénète, accompagné bien malgré lui dans son enquête par la sœur de la disparue, une séduisante pimbêche. Pour ne rien arranger, un ancien collègue policier qu’il avait contribué à faire mettre derrière les barreaux vient d’être libéré. » [VLB] Recommandé.
- DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue Sang d’encre, 27 décembre 2016.
- MAROIS, Daniel, « Deux polars québécois inspirants », dans Huffington Post, 15 janvier 2017.
- MIGNAULT, Alexandra, « Montréal inspirante : entrevue avec Marie-Ève Bourassa », dans les Libraires 98, décembre 2016-janvier 2017, p. 59.
- SPEHNER, Norbert, « La disparue du Red Light », dans La Presse +, 20 novembre 2016
BROUILLET, Chrystine (1958 -), Vrai ou faux
Montréal, Druide (Reliefs), 2016, 344 pages.
Enquête policière. « Alors que la détective Maud Graham commence à réaliser que ses parents se fragilisent, elle est appelée à enquêter sur le meurtre de Lydia Francœur, la secrétaire de la résidence des Cèdres. Dans cet univers apparemment paisible, Maud et ses collègues de l’équipe d’enquêteurs du service de police de la ville de Québec font face à des obstacles inhabituels. Si ces policiers chevronnés savent composer avec la dissimulation et la manipulation, ils sont beaucoup moins familiers avec le flou, la frustration et la détresse découlant des problèmes liés au vieillissement. » [Druide] Recommandé.
- BÉLAIR, Michel, « Les couleurs de l’oubli », dans Le Devoir, samedi le 4 juin 2016. « Comme Maud Graham, Chrystine Brouillet semble prendre de plus en plus de plaisir à percer le secret de ses personnages ».
- BORNAIS, Marie-France, « Tout en ombre et en lumière », c. r. dans Le Journal de Montréal, dimanche 5 juin 2016.
- DUFOUR, Michel, c. r. sur Sang d’encre Polars, 9 septembre 2016.
- LAROCHELLE, Claudia, « Sept questions à Chrystine Brouillet », dans L’Actualité, 9 juin 2016.
- LAROCHELLE, Samuel, « Chrystine Brouillet, la reine du roman policier québécois, publie Vrai ou faux», dans Huffington Post, le 9 juillet 2016.
- PILON-LAROSE, Hugo, « La recette d’un bon roman policier », c. r. dans La Presse, le 8 juin 2016.
- SPEHNER, Norbert, « Meurtres et pertes de mémoire », dans Alibis 60, automne 2016, p. 159-160. « Un polar qui prouve hors de tout doute que Brouillet occupe toujours une des premières places dans le monde de plus en plus vaste du polar québécois ».
- SYLVESTRE, Paul-François, « L’art et la vieillesse dans un polar de Chrystine Brouillet », dans L’Express de Toronto, 5 juillet 2016.
- WYSOCKA, Natalia, « Chrystine Brouillet : l’art du polar », dans Métro, 12 juin 2016.
CHABIN, Laurent (1957 -), Embrasse ton amour sans lâcher ton couteau
Montréal, Libre Expression (noire), 2016, 296 pages.
Roman noir. « Lara Crevier est morte, vive Lara Crevier ! Mais Lara, devenue Lyne Czemely, se trouve prise au piège de cette identité qu’elle avait si habilement endossée. Pire, elle commence à recevoir des appels téléphoniques anonymes : “I know who you are. I know where you are.” Qui pourrait être à l’origine de ces appels ? Quelles sont les intentions de cette personne ? Pourquoi est-elle aux trousses de Lara ? Et quel est le rapport entre elle et l’identité véritable de Serge Minski ? » [Libre Expression]
Recommandé.
- BÉLAIR, Michel, c. r. dans Le Devoir, samedi 11 juin 2016.
- BORNAIS, Marie-France, « Conclusion troublante d’une noire trilogie », dans Le Journal de Québec, dimanche 24 avril 2016.
- DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue Sang d’encre, 17 juin 2016.
- OLLASSA, Yannick, « Chabin frappe fort pour la fin de la série mettant en vedette Lara Crevier », sur Livresquement boulimique, mercredi 16 mars 2016.
CHARLAND, Jean-Pierre (1954 -), Père et mère tu honoreras
Montréal, Hurtubise, 2016, 456 pages.
Polar historique. « Montréal, 1905. La misère et l’insalubrité des quartiers francophones côtoient le faste de Westmount. Lorsque disparaît Archibald McDougall, un entrepreneur propriétaire d’une somptueuse demeure dominant le mont Royal, sa famille doit faire appel à la police. Campeau, le chef du poste de police numéro 1, confie l’enquête à Eugène Dolan, devenu inspecteur après avoir fréquenté le Petit et le Grand Séminaire de Montréal pendant une dizaine d’années. » [Hurtubise]
- BORNAIS, Marie-France, « Une intrigue au début du XXe siècle », dans Le Journal de Québec, 10 avril 2016.
- HONIGMANN, Aline, « Un polar à l’ancienne pour Jean-Pierre Charland », dans Le Journal de Chambly, du 16 avril 2016.
- JACQUES, André, « …et autres commandements de Dieu », dans Alibis, no 60, automne 2016, p. 156-157.
- SYLVESTRE, Paul-François, « Jean-Pierre Charland crée l’inspecteur Dolan », dans L’Express (Toronto), 28 juin 2016.
CHASSÉ, Éric (1976 -), La Mort en vedette
Laval, Guy Saint-Jean, 2016, 296 pages.
Roman noir. « Un acteur imbu de lui-même, un party qui dérape à cause d’un malentendu et une mauvaise décision aux conséquences fatales : la culpabilité et la justice épargnent-elles les célébrités de ce monde ? Un fan fini prêt à tout pour voir son idole, une admiration démesurée, un cadeau empoisonné et une occasion inespérée de voler la vedette : la folie et la vénération extrême excusent-elles l’irréparable ? Qui, de Guillaume Traynor ou de Luc Fortier, causera le plus de dégâts : la vedette ou le groupie ? » [Guy Saint-Jean]. Premier polar.
Note critique : Une fâcheuse erreur de débutant, dans les premiers chapitres, vient gâcher le suspense d’un polar qui aurait pu être plus intéressant.
CORBEC, Laurent (1978 -), La Chronique exotique : une enquête à quatre mitaines
Montréal, Québec Amérique, 2016, 328 pages.
« Antoine Eyrolles, un procureur français en vacances, passe le temps des fêtes au Québec. Il rencontre Tao Bilodeau, qui couvre l’affaire de l’Eggzotique, le drame d’une restauratrice sauvagement poignardée à qui l’on s’empresse de trouver un assassin convenable. Mais ce qui convient aux uns ne suffit pas toujours aux autres. Et ce qui éblouit au premier coup d’œil n’impressionne guère celui qui prend le temps de regarder… Le procureur Eyrolles, justement, est à moitié aveugle et bourré de défauts, mais en quête de la vérité ; le journaliste Bilodeau, lui, est docile et zélé, en tout point son opposé. Pourtant, une surprenante amitié et une redoutable complémentarité vont se développer entre eux à mesure qu’ils se feront prendre dans l’engrenage de l’enquête. » [Québec Amérique]. Premier polar.
Note critique : J’ai laissé tomber au bout de quelques pages ce polar sans grand intérêt.
DE VAILLY, Sylvie-Catherine (1966 -), Les Anges sacrifiés
Montréal, Recto Verso, 2016, 224 pages.
Procédure policière. « Le corps d’un adolescent est découvert dans un conteneur, en position fœtale. Le crime se révèle encore plus crapuleux lorsque l’autopsie démontre que le cadavre est énucléé. On lui a retiré les yeux, le foie et le cœur. Comment peut-on pousser si loin l’ignominie en commettant une telle horreur ? Ce meurtre a peut-être un lien avec ceux commis en 1968 et dont l’enquête n’a jamais été résolue. Enceinte, Laberge mène cette curieuse affaire à partir des bureaux du SPCUM ; c’est la condition imposée par Claude Levasseur qui l’autorise à revenir à la suite de l’agression qu’elle a subie » [Recto Verso]
- BÉLAIR. Michel, « Quand les femmes mènent l’enquête », dans Le Devoir, samedi le 29 octobre 2016. « Sylvie Catherine De Vailly sait raconter une histoire ; ses personnages se tiennent et les enquêtes de Laberge sont bien menées, mais l’ensemble se joue dans des procédés faisant un peu trop référence aux feuilletons et aux séries pour ados ».
- BORNAIS, Marie-France, « Enquête surprenante pour Jeanne Laberge », dans Le Journal de Québec, dimanche, le 15 mai 2016.
- CAZELAIS, Normand, « Bons sentiments », dans Lettres québécoises 164, hiver 2016, p. 34 « Je le répète pour une xième fois : les bons polars ne se construisent pas sur de bons sentiments ».
- MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, le 17 juillet 2016.
DE VAILLY, Sylvie-Catherine (1966 -) & Giovanni APOLLO, Le Cinquième péché
Montréal, Recto Verso, 2016, 368 pages.
Suspense. « Claudia est auteur de livres de cuisine à succès. Un jour, elle est kidnappée et se réveille nue, enfermée dans une cage. Peu à peu, elle découvre toute l’horreur de sa situation par le biais d’écrans où son ravisseur diffuse une série d’images mettant en scène d’autres femmes ayant séjourné dans cette même cage. La captive s’interroge. Que sont-elles devenues ? À quand remontent ces séquences ? Qui est cet homme qu’elle ne parvient pas à distinguer et qui les terrorise ? Elle le voit entrer dans la cage pour étrangler ses victimes, mais relâcher aussitôt son étreinte avant qu’elles tombent inconscientes. À quel jeu joue-t-il ? Claudia échafaude un plan, mais aura-t-elle l’occasion et le temps de le mettre à exécution ? » [Recto Verso]
- BORNAIS, Marie-France, « Un thriller inspiré d’un cauchemar », dans Le Journal de Québec, du dimanche 11 septembre 2016.
- LAGACÉ, Élise, c. r. dans le blogue la Bible urbaine, 17 novembre 2016.
- MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, le 20 septembre 2016.
FLEURY, Michelle (1938 -), Triste justice
Québec, GID, 2016, 201 pages.
Thriller judiciaire. « De jeunes justiciers, inventifs mais maladroits, tentent de combler les lacunes des tribunaux. En plus de relever de nombreuses et évidentes bavures judiciaires, ils ont eux-mêmes vécu des épisodes douloureux avec la justice. Nao, Philippe, Lukas et Pierre ont déjà accumulé information et indignation sur les inepties du système. La sœur de deux d’entre d’eux, Maële, se fait violer. C’est là le déclencheur de plusieurs opérations punitives nouveau genre. Les conspirateurs prennent donc les choses en main. » [GID]
GAGNON, Hervé (1963 -), Benjamin
Montréal, Libre Expression (noire), 2016, 376 pages.
Polar historique. « Montréal, mai 1893. Le cadavre d’un homme est découvert à l’étage du château de Ramezay. Dans les jours qui suivent, d’autres assassinats surviennent. Joseph Laflamme, maintenant journaliste à La Patrie, mène son enquête en compagnie de l’inspecteur Marcel Arcand et de George McCreary. Peu à peu, il appert que tous les meurtres sont liés à un document ancien qui, s’il était révélé au grand jour, transformerait l’histoire de l’Amérique du Nord tout entière. » [Libre Expression]. Recommandé.
- BÉLAIR, Michel, « Du sang au Château Ramezay », dans Le Devoir, samedi 12 mars 2016. « L’aventure est toujours aussi palpitante ».
- CAZELAIS, Normand, « Mystère au Château Ramezay », dans Lettres québécoises, no 163, automne 2016, p. 31.
- DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue Sang d’encre, avril 2016.
- MAROIS, Daniel, « Trois polars d’ici à ne pas manquer », dans Huffington Post, le 31 juillet 2016.
- MARVIER, Morgane, mini c. r. dans Les Libraires, juin-août 2016, p. 64.
GAGNON, Hervé (1963 -), Joseph
Montréal, Libre Expression (noire), 2016, 360 pages.
Polar historique. « Montréal, 1893. Joseph Laflamme, présent près des lieux d’un meurtre, est arrêté et accusé d’avoir sauvagement massacré la victime. Il a beau clamer qu’il s’agit d’un coup monté, les circonstances l’accablent. Sa seule planche de salut réside dans l’enquête qui mène l’inspecteur Marcel Arcand vers une sinistre société secrète. » [Libre Expression]. Recommandé.
- DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, le 11 novembre 2016.
- SPEHNER, Norbert, « Le Calvaire de Joseph Laflamme », dans Le Placoteux, 13 octobre 2016.
- SPEHNER, Norbert, « Joseph Laflamme est-il un meurtrier ? », dans La Presse +, 25 septembre 2016.
GAUDET, Jonathan (1977 -), La Piscine
Montréal, Héliotrope (Noir), 2016, 244 pages.
Roman noir ? « Les Mares-Noires, Centre-du-Québec. À la fenêtre, une femme berce son bébé. Soudain, à la radio, un bulletin spécial interrompt la programmation : une violente explosion est survenue à la centrale nucléaire. L’un des bâtiments du complexe est la proie des flammes, et sept employés y sont prisonniers. Parmi eux, son mari. Le cri qu’elle pousse ébranle toute la forêt. Treize ans plus tard, il a bien fallu refaire sa vie. La femme est remariée, le bébé est devenu une adolescente rebelle. Pour l’observateur lointain, le drame est affaire du passé. Mais qu’on s’approche un peu de la scène ; on ne manquera pas de déceler une tension entre la mère et la fille. Une tension qui glisse vers la rage et qui menace d’exploser à son tour. » [Héliotrope] Premier polar.
Remarque critique : ce roman a certainement ses qualités, mais comme polar il n’a aucun intérêt.
- BÉLAIR, Michel, c. r. dans Le Devoir, 2 avril 2016. « Disons que ce n’est pas d’abord par son intrigue que le roman de Gaudet s’impose ; situer un accident nucléaire au Québec alors que la seule centrale existante est stoppée depuis des lunes, et même en cours de démantèlement, ce n’est pas la meilleure des idées. »
- CAZELAIS, Normand, « Une fuite », dans Lettres québécoises 163, automne 2016, p. 31.
- DE LEEUW, Dominique de, « Une piscine où il ne fait pas bon se baigner », dans Livresquement boulimique, mercredi 27 avril 2016.
- MAROIS, Daniel, « Plongée en eaux troubles », dans Huffington Post, le 10 avril 2016.
- PRÉVOST, Hugo, « La piscine, beaucoup d’éclaboussures et peu de résultat », sur le blogue Pieuvre.ca, 21 avril 2016.
GILBERT, Bernard (1958 -), Pygmalion tatoué
Montréal, Druide, 2016, 280 pages.
Roman noir. « Klaude Garceau, rebelle de basse-ville, s’invite dans la vie de Xavier du Moulin, rentier de l’industrie du luxe. Fantasme ? Semble bien que oui… Amour ? Pas vraiment… Vengeance ? Assurément… Cela dépend du point de vue où le lecteur se place : celui de Xavier, celui de Klaude ou celui du privé Fauvert, qui décide en bout de piste à quelle version aura droit le lecteur. La relation entre Klaude et Xavier est belle, dure, tragique. Noire, conclurons-nous, malgré quelques moments glorieux et la promesse impossible de sentiments profonds. » [Druide] Recommandé.
- BENOIT, Prisca, « Pygmalion tatoué : le mythe revisité de Bernard Gilbert », dans L’autre voix, le 7 décembre 2016.
- BORNAIS, Marie-France, « Version noire du grand mythe grec », dans Le Journal de Québec, dimanche le 12 mars 2016 [entrevue avec Bernard Gilbert].
- GAGNON, Normand, « Déroutant Pygmalion tatoué », dans bulletin de l’AMECQ, 6 mai 2016.
- LAURIN, Danielle, « Les amours noires de Pygmalion », dans Le Devoir, samedi 19 mars 2016, p. F3. « Bernard Gilbert amalgame les genres pour raconter les deux faces d’une histoire ».
- SPEHNER, Norbert, « Quand Pygmalion se recycle dans le roman noir », dans Alibis 59, vol. 15 no 3, été 2016, p. 144-145
- TURGEON, Louise, « Entretien avec Bernard Gilbert », dans Planète Québec, 12 mars 2016.
LAFRANCE, Simon (1990-), Comment j’ai appris à tuer
Saint-Bruno de Montarville, Goélette, 2016, 304 pages.
Thriller. « Éric Delacroix travaille dans une banque, habite un appartement comme les autres, paye ses taxes et contribue à la société comme on s’attend à ce qu’il le fasse. Il n’excelle en rien, n’a rien d’unique, rien de spécial. Mais, en silence, comme une menace il rêve de grandeur. Grand amateur de séries télé, Éric sait bien que ce sont les méchants qui marquent l’imaginaire. Ce sont eux dont on se souvient, eux qui passent à l’histoire. Il décide alors de devenir tueur en série pour pouvoir laisser sa trace, atteindre la postérité que son ego recherche tant. Mais, entre la police, la famille et les amours, Éric découvre bien vite les entraves à son projet. Comment s’y étaient pris Jack l’Éventreur et le Zodiaque avant lui pour survivre ? Ah oui ! C’est vrai, on ne l’a jamais su. » [Goélette]. Premier polar.
- DUMAIS, Éric, c. r. dans La Bible urbaine, le 29 avril 2016.
- CAZELAIS, Normand, « La recherche de l’art », dans Lettres québécoises 164, hiver 2016, p. 33.
LEMIEUX, Jean (1954 -), On finit toujours par payer
Montréal, Québec Amérique (Nomades), 2016, 288 pages.
Éd. or. : La Courte échelle, 2003.
Recommandé.
LEMIEUX, Jean (1954 -), La Mort du chemin des Arsènes
Montréal, Québec Amérique (Nomades), 2016, 416 pages.
Éd. or. : La Courte Échelle, 2009.
Recommandé.
LEMIEUX, Jean (1954 -), L’Homme du jeudi
Montréal, Québec Amérique (Nomades), 2016, 304 pages.
Éd. or. : La Courte Échelle, 2012.
Recommandé.
LEMIEUX, Jean (1954 -), La Lune rouge
Montréal, Québec Amérique (Nomades), 2016, 268 pages.
Éd. or. : Québec Amérique, 1991.
Recommandé.
LESSARD, Daniel (1947-), Péril sur le fleuve
Montréal, Pierre Tisseyre, 2016, 224 pages.
Thriller écologique. « Mai 2018. À l’Anse-aux-Sarcelles, entre Berthier-sur-Mer et Montmagny, le Saint-Laurent de lumière matinale. Sur sa bicyclette, la biologiste Amélie Breton file vers la rive pour commencer sa journée. La découverte qu’elle est sur le point d’y faire va plonger le Québec dans une des pires crises politiques de son histoire… » [Tisseyre]
- BÉLAIR, Michel, « Péril noir sur le Saint-Laurent », dans Le Devoir, samedi le 26 novembre 2016.
- BORNAIS, Marie-France, « Thriller écologique et politique », dans Le Journal de Québec, lundi le 7 novembre 2016.
- DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, 6 décembre 2016.
- HUOT, Andréanne, « Un sixième roman pour Daniel Lessard », dans L’Éclaireur Progrès, le 2 novembre 2016.
- LESSARD, Valérie, « Périls en la demeure » dans Le Droit, Ottawa, le 4 novembre 2016.
- PERREAULT, Matthieu, « Écoterrorisme islamiste sur le fleuve Saint-Laurent », dans La Presse +, 13 novembre 2016.
MAROIS, André (1959 -), Bienvenue à Meurtreville
Montréal, Héliotrope (Noir), 2016, 192 pages.
Roman noir. « Mandeville, Lanaudière. Il ne se passe pas grand-chose au village, et c’est très bien comme ça. Évidemment, un peu plus d’affluence ne nuirait pas. Quelques touristes ici et là, juste ce qu’il faut pour faire vivre les commerçants locaux… Mais comment les attirer ? La solution s’impose d’elle-même lorsqu’un voleur de cannabis est retrouvé mort, empalé sur son propre sécateur. Inévitablement, policiers et journalistes accourent. Mais une fois l’affaire classée, l’animation retombe. Ce qu’il faudrait, c’est que ce cadavre inopiné soit le premier d’une longue série. Voilà qui fascinerait les curieux, mystifierait les enquêteurs, ferait couler l’encre et, surtout, mettrait enfin Mandeville sur la carte ! Et c’est ainsi qu’un esprit dérangé et légèrement mégalomane décide d’inaugurer la saison de la chasse… » [Héliotrope]. Recommandé.
- BÉLAIR, Michel, c. r. hargneux dans Le Devoir, samedi le 30 avril 2016.
- CAZELAIS, Normand, « Œuvre sociale ? », dans Lettres québécoises 164, hiver 2016, p. 33.
- DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, le 7 mai 2016.
- JACQUES, André, « L’envers de la Grande Séduction », dans Alibis 59, vol. 15 no 3, été 2016, p. 142-143.
- MAROIS, Daniel, c. r. dans Huffington Post, le 29 mai 2016.
- SPEHNER, Norbert, « Aux grands maux, les grands remèdes », dans La Presse +, dimanche, le 21 avril 2016.
MEUNIER, Sylvain (1949 -), Saint-Chause
Montréal, À l’étage (Noir), 2016, 264 pages.
Roman noir satirique. « Jean-Benoît Bastarache est un jeune hippie qu’on initie progressivement au crime. D’abord envoûté par « Mamour », qui lui apprend les plaisirs de la chair, il se laisse ensuite entraîner dans le commerce illicite des stupéfiants. L’église de Saint-Chause, où il officie à titre de bedeau suppléant, devient un véritable lieu de perdition. Révélations scabreuses et gestes transgressifs se multiplient au point où notre héros ridicule, poursuivi par la police, est forcé de prendre la fuite. » [À l’étage] Recommandé.
- BORNAIS, Marie-France, « les années hippies… teintées de noir », dans Le Journal de Québec, 18 décembre 2016.
- LANOIX-MEUNIER, Philippe, « Saint-Chause: un roman noir sur une époque pas toujours rose », dans Le Courrier du Sud, le 24 décembre 2016.
- MIGNEAULT, Richard, c. r. sur Polars noir et blanc, 27 novembre 2016.
- MAROIS, Daniel, « Deux polars québécois inspirants », dans Huffington Post, 15 janvier 2017.
- SPEHNER, Norbert, « Des drôles de paroissiens », dans La Presse +, 20 novembre 2016.
MICHAUD, Andrée A. (1957 -), Bondrée
Paris, Rivages (Thriller), 2016, 366 pages.
Éd. or. : Montréal, Québec Amérique, 2014.
Recommandé.
- MALAURE, Julie, « Le Twin Peaks québécois », dans Le Point, 29 septembre 2016, p. 73.
MICHAUD, Andrée A. (1957 -), Lazy Bird
Montréal, Québec Amérique (Nomades), 2016, 488 pages.
Nouvelle édition revue par l’auteure.
Éd. or. : Québec Amérique, 2009.
Recommandé.
MORRISSETTE, Guillaume (1975 -), Terreur domestique
Laval, Guy Saint-Jean, 2016, 297 pages.
Procédure policière. « À Trois-Rivières, l’inspecteur Jean-Sébastien Héroux enquête sur une série d’explosions suspectes qui pourraient être provoquées par un groupe terroriste. Personne n’est à l’abri : tant les enfants que les personnes âgées sont pris pour cible, les attaques aussi sournoises que brutales jetant sur la ville un étouffant climat de panique. Pourquoi Trois-Rivières ? Pourquoi tant d’innocents ? Tandis que la peur étend ses horribles tentacules, une course contre la montre s’enclenche. Saura-t-on éviter le pire ? » [Guy Saint-Jean]. Recommandé.
- BORNAIS, Marie-France, « Quand la terreur est au coin de la rue », dans Le Journal de Québec, dimanche le 20 mars 2016.
- BOURGOIN-ALARIE, Marie-Ève, « Trois-Rivières sous l’emprise de la peur », dans L’Hebdo Journal.com, du 21 mars 2016.
- DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue Sang d’encre, 22 juillet 2016.
- LATULIPPE, Martine, « Rien ne va plus à Trois-Rivières », dans Alibis 59, vol. 15 no 3, été 2016, p. 145-146.
- SPEHNER, Norbert, « Terreur à Trois-Rivières », dans La Presse +, le 21 mars 2016.
- SPEHNER, Norbert, « La mort s’invite à Trois-Rivières », dans Le Placoteux, 23 mars 2016.
OUELLET, Jean-Marc (1959-), Les Griffes de l’invisible
Montréal, Triptyque, 2016, 197 pages.
Thriller médical. « Une menace rôde, invisible, perfide. Elle n’épargne personne, elle tue. Elle est partout dans notre quotidien. Il s’agit des ondes électromagnétiques. Alex Fournier est médecin. D’abord sceptique, de pénibles circonstances l’amènent à prendre conscience du danger. Il veut comprendre, se battre. Mais l’adversaire est puissant : étalant ses tentacules dans toutes les sphères de la société, repaire d’ambitieux sans scrupule, la mégacompagnie WBC est prête à tout pour préserver ses profits, pour consolider son monopole. » [Triptyque]
- BLONDEAU, Dominique, c. r. sur son blogue Ma page littéraire, le 21 avril 2016.
PELLETIER, Jean-Jacques (1947 -), Bain de sang
Montréal, Hurtubise, 2016, 488 pages.
Procédure policière. « Un bain. Du sang. Un cadavre qui baigne dans le sang… Beaucoup de sang. Beaucoup trop pour une seule personne. D’où vient tout ce sang ? Où sont les autres corps ? Pourquoi le bain est-il exposé dans une vitrine ? Au cours de son enquête, l’inspecteur Henri Dufaux croisera notamment des trafiquants d’êtres humains, un mafieux pianiste et philosophe, un ministre adepte de galipettes thaïlandaises, une psychanalyste gentiment sarcastique et un producteur porno qui veut sauver l’Occident… » [Hurtubise]. Recommandé.
- BORNAIS, Marie-France, « Crime dans une galerie d’art », dans Le Journal de Montréal, le 20 novembre 2016.
- PRÉVOST, Hugo, c. r. sur le blogue La Pieuvre.ca, le 28 novembre 2016.
- SPEHNER, Norbert, « Enquête sur un bain de sang », dans La Presse +, le 24 novembre 2016.
ROPRAZ, Gaï de (1944 -), Les Larmes d’Ormuz
Chicoutimi, JCL, 2016, 328 pages.
Thriller. « Alors même que des tueurs sont à ses trousses, Lena, une jeune Russe, survit à une terrible catastrophe… Dix ans passent dans une quiétude relative. Sous son nom d’emprunt, la rescapée se conforte tant bien que mal dans l’idée qu’elle a semé ses poursuivants, mais les enjeux internationaux qu’elle a perturbés finissent par la rattraper. »
ROUSSEAU, Simon (1993-), Les Pages perdues de Kells (Une enquête d’Oswald Taylor -1)
Varennes, AdA, 2016, 340 pages.
Thriller. « Cinq éminents experts en langues anciennes et en sciences religieuses sont enlevés. Parallèlement, la cloche d’Armagh, artefact ayant autrefois appartenu à Saint Patrick, est dérobée au musée national de Dublin. Oswald Taylor, un excentrique aux manières peu conventionnelles et héritier d’une fortune familiale douteuse, croit que les deux événements sont liés. Il décide de mener sa propre investigation et parvient à convaincre le Professeur Pierre Lemire, criminologue et collègue de l’un des savants disparus, de le suivre jusqu’au Royaume-Uni afin de l’assister. » [AdA]
ROUSSEAU, Simon (1993-), Les Sacrifiés inconnus (Une enquête d’Oswald Taylor -2)
Varennes, AdA, 2016, 294 pages.
Thriller. « Un important actionnaire pétrolier français est retrouvé dans un état pitoyable au sein de sa luxueuse résidence de Paris. La police scientifique est unanime : l’homme a été exposé à un gaz toxique réputé pour ses ravages dévastateurs lors de la Première Guerre mondiale, le gaz Moutarde. De plus, son agresseur aurait porté lors du délit un lugubre masque à gaz ressemblant en tout point à ceux utilisés à l’époque des tranchées. Sur sa tunique, un étrange symbole : un crâne humain superposé sur une croix germanique. L’excentrique Oswald Taylor et l’ex-criminologue Pierre Lemire sont justement à Paris lors de cet étrange attentat. Intrigués par l’affaire, ils découvrent que deux autres crimes extrêmement similaires ont eu lieu durant les deux semaines précédentes et que l’instigateur de ces atrocités ne s’arrêtera pas là. » [AdA]
ROUY, Maryse (1951-), L’Affaire Guillot (Les Chroniques de Gervais d’Anceny)
Montréal, Druide (Reliefs), 2016, 336 pages.
Polar historique. « Gervais d’Anceny, ancien drapier retiré dans un prieuré normand, doit à son corps défendant quitter la paix du monastère. Cette fois, c’est le prévôt de Paris, son ami Guillebert Coudrier, qui vient le chercher pour lui confier une mission secrète : convoyer une missive du roi destinée au pape d’Avignon, un document qui ne doit en aucun cas tomber entre les mains de leurs ennemis, les fidèles du pape de Rome. Alors qu’il séjourne chez un drapier avignonnais en attendant le moine qui doit le contacter, le voisin de son hôte lui demande d’enquêter sur la mort de son frère, que la police a déclaré naturelle, mais que lui soupçonne d’être d’origine criminelle. » [Druide]. Recommandé.
- BORNAIS, Marie-France, « Intrigue au XIV siècle », dans Le Journal de Québec, dimanche 17 avril 2016.
RUIZ, Agnès, Oublie la nuit
Montréal, À l’étage (Noir), 2016, 444 pages.
Suspense. « Tout sourit à Gabriel et Audrey Morin. Tout, jusqu’à cette journée de septembre où leur fils Pacôme, âgé de 6 ans, trouve la mort lors d’une balade en barque dans les Laurentides. Les mois qui suivent ce drame sont éprouvants pour le couple qui n’arrive plus à se parler. La séparation devient inévitable. Un soir d’hiver, Gabriel claque la porte du domicile et échoue au motel dragon… Des jours plus tard, une femme est retrouvée assassinée dans le parc enneigé de la Promenade-Bellerive, à Montréal. Les enquêteurs découvrent que la victime a passé sa dernière soirée au bar du motel dragon, en compagnie de Gabriel. Les soupçons pèsent sur lui, d’autant qu’il ne se souvient plus de cette nuit-là. » [À l’étage].
Note critique : Les invraisemblances et maladresses ont eu raison de ma patience !
- DUMAIS, Éric, « Tragédie, amnésie et mauvais sort », sur le blogue Bible urbaine, 24 septembre 2016.
- LESSARD, Valérie, « Meurtris par la vie », dans Le Droit, 15 mai 2016.
SENÉCAL, Patrick, L’Autre reflet
Lévis, Alire (GF), 2016, 431 pages.
Roman noir. « Il s’appelle Michaël Walec et il rêve de publier un roman noir – un bon, un vrai ! Alors depuis trois ans, le soir, après avoir donné ses cours de français aux détenues de l’Établissement Joliette pour femmes, il bûche sur son manuscrit. Et quand il visite les Salons du livre, il se dit que, un jour, lui aussi fera partie de la grande famille des écrivains. Mais depuis quelque temps, alors qu’il s’acharne à réécrire les scènes pivots de l’intrigue, force lui est d’admettre que, malgré son indéniable talent littéraire, il n’arrive pas à insuffler à son manuscrit ce « petit quelque chose » qui en ferait un bon, un vrai, un « excellent » roman noir. Or, ce petit quelque chose, Michaël le découvre un jour dans une nouvelle « très mal écrite » d’une de ses étudiantes, Wanda Moreau, qui y relate l’assassinat pour lequel elle a été condamnée. Une étrange relation s’installe aussitôt entre la meurtrière, avide des conseils littéraires de son professeur, et l’apprenti écrivain, fasciné par cette femme qui a connu la vraie noirceur. » [Alire] Recommandé
- BOUTHILLIER, Anne-Marie, « Donne-moi ta plume… », dans Clair/Obscur, le 8 novembre 2016.
- GIGUERE-MARTEL, Cynthia, « La célébrité et le processus littéraire au cœur du 18e roman de Patrick Senécal », dans L’Express (Drummondville), 3 novembre 2016.
- MAROIS, Daniel, c. r. dans Huffington Post, 12 novembre 2016. « Ce roman me semble ouvrir de nouvelles pistes à explorer pour cet auteur inclassable qu’est Senécal. Qui s’en plaindra ? Un très bon cru. »
- NAULT, Sarah-Émilie, « Écrire, mais à quel prix ? Entrevue avec Patrick Senécal », dans Huffington Post, le 26 octobre 2016.
- PILON-LAROSE, Hugo, « Patrick Senécal : Tuer pour mieux écrire », dans La Presse +, le 1er novembre 2016.
SÉVIGNY, Marie-Ève (1973 -), Sans terre
Montréal, Héliotrope (Noir), 2016, 272 pages.
Polar écolo. « Île d’Orléans, quelques années devant nous. Un incendie ravage le chalet de Gabrielle Rochefort, militante écologiste notoire, au moment même où, sur la rive d’en face, l’intéressée participe à une grande manifestation contre la pétrolière Cliffline Energy. Existe-t-il un lien entre les deux événements ? Lorsqu’on retrouve, non loin du sinistre, le cadavre d’un employé de la ferme où Gabrielle travaille, les soupçons se tournent plutôt vers le contremaître, dont le caractère violent n’est un secret pour personne. Le dénommé Chef, retraité de la SQ et ancien amant de Rochefort, cherche la vérité derrière la paranoïa. Dans l’ombre des services de police, il mène sa propre enquête. Avec ce polar à trame politique, dont le rythme s’emballe jusqu’à la collision finale, Marie-Ève Sévigny imagine un Québec rongé par la corruption où même le paysage est à vendre. » [Héliotrope]. Premier polar. Recommandé.
- BÉLAIR, Michel, « Péril noir sur le Saint-Laurent », dans Le Devoir, samedi le 26 novembre 2016.
- BOILEAU, Josée, « Un polar politique enlevant à l’île d’Orléans », dans Le Journal de Montréal, samedi 14 janvier 2017.
- DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue Sang d’Encre, 16 octobre 2016.
- MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, le 21 octobre 2016.
- SPEHNER, Norbert, « Meurtres sur l’île d’Orléans », dans La Presse +, 1er novembre 2016.
- SPEHNER, Norbert, « Meurtres sur l’île d’Orléans » dans Le Placoteux, 2 novembre 2016.
SEYMOUR, Johanne, Rinzen et l’homme perdu
Montréal, Libre Expression (noire), 2016, 288 pages.
Procédure policière. « Un enfant qui se sent disparaître, le journal d’un confesseur, un vieillard crucifié… et un étonnant duo d’enquêteurs : Rinzen Gyatso, une bouddhiste qui vit avec son fils de cinq ans et ses parents tibétains, et Luc Paradis, un athée insomniaque qui, la nuit, s’entraîne à la boxe et arpente le quartier gai. Quand le frère Samuel Clément est trouvé mort dans son appartement, Rinzen et Paradis plongent au cœur d’une enquête qui ébranle leurs convictions et les oppose. Et leur supérieur, le lieutenant Gerry Desautels, en pleine crise existentielle de la cinquantaine, ne leur est d’aucun secours. Plus les victimes s’additionnent, plus l’équipe se perd en hypothèses. » [Libre Expression]. Recommandé.
- BÉLAIR. Michel, « Quand les femmes mènent l’enquête », dans Le Devoir, samedi le 29 octobre 2016. « On attend avec impatience la prochaine aventure de cette inspectrice moins ordinaire que son partenaire. »
- BORNAIS, Marie-France, « Un slow thriller qui se passe à Montréal », dans Journal de Montréal, le 8 mai 2016.
- DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue Sang d’encre, 2016.
- LAROCHELLE, Samuel, « Meurtres, bouddhisme et mystère », dans Huffington Post, le 9 mai 2016.
- MAROIS, Daniel, « Trois polars d’ici à ne pas manquer », dans Huffington Post, le 31 juillet 2016.
- SPEHNER, Norbert, « Rinzen Gyatso et l’énigme du frère crucifié », dans Le Placoteux, 23 mai 2016.
SIMONCELLI-BOURQUE, Éloïse (1976 -), Crachin
Montréal, Fides, 2016, 282 pages.
Polar écolo. « Interpellée par Charlotte Guillemin, médecin coopérante à Mixco au Guatemala, Élisa Morinelli, journaliste d’investigation, s’envole vers ce pays d’Amérique centrale. Malgré les réticences de ses proches, elle accepte d’enquêter sur Aura del sol, une puissante entreprise d’extraction aurifère dont les activités menacent la vie des populations locales. Aussitôt descendue de l’avion, elle apprend que son associé, demeuré à Montréal, est victime d’un accident. Les policiers du poste 22 soupçonnent une tentative de meurtre. » [Fides]. Premier polar. Recommandé.
- RODI, Frank Jr., « Crachin: un premier roman pour Éloïse Simoncelli-Bourque », c. r. dans Les Versants (le Journal de Saint-Basile et de Saint-Bruno), le samedi 12 novembre 2016.
ST-PIERRE, Christine (1949 -), L’Assassin avait toujours faim
Moncton, Perce-Neige, 2016, 378 pages.
Polar humoristique. « Adepte de la musique country et des danses en ligne, l’électricien anodin qu’est Donald Grant a été abusé et traumatisé dans son enfance au point de disjoncter lorsqu’il subit un stimulus particulier. Sous le coup de la colère, il commet un acte irréparable qui déclenche en lui un appétit glouton, si bien que la serveuse du Resto Chez Jos le surnomme Arnold, en référence au petit cochon de l’émission les Arpents verts. On sait qui est l’assassin dès la première page du roman, mais on se demande si et comment l’équipe de l’inspecteure Marconi arrivera à mettre la main au collet de l’auteur des meurtres sordides qui se répètent en série. » [Perce-Neige]. Premier polar.
Remarque critique : Les premières pages ont eu raison de ma patience !
- MOUSSEAU, Sylvie, « L’assassin boulimique de Christiane St-Pierre », dans Acadie nouvelle, vendredi 7 octobre 2016.
- TURGEON, Louise, [Entretien avec…], dans Planète Québec, le 20 novembre 2016.
STE-MARIE, Richard (1945 -), Le Blues des sacrifiés
Lévis, Alire (GF), 2016, 364 pages.
Procédure policière. « Pour Francis Pagliaro, l’affaire débute quand l’un de ses proches collègues, le policier expert en informatique Nicolas Turmel, est froidement assassiné chez lui d’une balle en pleine tête. Le jeune père de famille était assis devant son ordinateur, casque d’écoute sur la tête. Motif de l’agression : inconnu. Pour Louis Collard, professeur de musique à l’Université Laval, l’affaire s’enclenche le lendemain quand il apprend que sa femme Geneviève, une décoratrice de théâtre, vient d’être tout aussi froidement tuée d’une balle en plein cœur. Motif de l’agression : inconnu. Très vite, les enquêteurs de Montréal et de Québec découvrent qu’un élément relie ces deux meurtres sordides : l’arme du crime. De fait, tout indique qu’un pistolet de fabrication russe, dont la possession est interdite au Canada, a été utilisé. »[Alire] Recommandé.
- BÉLAIR, Michel, « Une fausse piste peut en cacher une autre », dans Le Devoir, samedi le 14 mai 2016. « Mais vous verrez, vous ne pourrez que vous laisser prendre par cette histoire tordue fort bien racontée dont les paramètres les plus importants ne se laissent saisir qu’à la toute fin. »
- DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue Sang d’encre, 20 octobre 2016.
- LESSARD, Valérie, « Musique humaine », dans Le Droit, le 5 juin 2016.
- MAROIS, Daniel, « Trois polars d’ici à ne pas manquer », dans Huffington Post, le 31 juillet 2016.
- PROVENCHER, Alexandre, c. r. dans La Bible urbaine, le 11 juillet 2016.
- SPEHNER, Norbert, « L’assassin connaît la musique », dans Alibis 59, vol. 15 no 3, été 2016, p. 143-144.
- SPEHNER, Norbert, « L’Assassin connaît la musique », dans Le Placoteux, 20 avril 2016, p. 16.
SYLVESTRE, Paul-François (1947 -), Ces chers escrocs
Toronto, Du Gref (Le beau mentir), 2016, 184 pages.
TREMBLAY, Mélanie (1977 -), Le Sang des innocents
Laval, Guy Saint-Jean, 2016, 464 pages.
Thriller. « Après avoir vécu un événement tragique, la jeune journaliste québécoise Lily-Rose L’Espérance part relever de nouveaux défis au New York Today Journal. Dès ses débuts, elle se voit confier une enquête sur un crime horrible : le corps mutilé d’une femme enceinte a été retrouvé dans Central Park. Mais ce n’est pas tout… Non seulement le fœtus a disparu, mais la défunte porte un chapelet et tient un crucifix dans lequel est dissimulé un message composé de versets de la Bible. Fanatisme ? Démence ? Puisqu’il prétend agir au nom de Dieu, le meurtrier présumé, que les autorités ont baptisé « L’Avorteur », ne se contentera pas d’un seul meurtre. » [Guy Saint-Jean]. Premier polar.
Remarque critique : Tout un travail d’édition à faire pour donner un peu de rythme à ce polar au potentiel mal exploité.
- LAPOINTE, Hubert, « Secrets sanglants new yorkais révélés à Vallée », dans Beauce Média, le 13 avril 2016.
- LARIVIÈRE, Yannick, c. r. dans Alternative Rock Press, le 10 juin 2016.
VINCENT, Diane (1952 -), Le Protocole expérimental
Montréal, Triptyque, 2016, 186 pages.
Polar (?). « Vincent Bastianello (enquêtes sordides, police de Montréal) et Josette Marchand (massothérapeute de réputation internationale) ont résolu trop de cas sans la moindre égratignure, percé à jour trop de mystères sans en payer le prix. La poisse les rattrape. Vincent est hospitalisé, alité, immobile. Comment un couple atypique, qui carbure à l’indépendance, peut-il survivre à un automne sans enquête ? Et si l’enquête les rattrapait, au huitième étage du CHU de Montréal, entre les lits de grands brûlés et les chaires de recherche mystérieusement subventionnées ? » [Triptyque].
Note critique : J’ai beau me forcer, je cherche encore le moindre intérêt policier à ce récit avec son improbable duo !
- BÉLAIR, Michel, c. r. dans Le Devoir, 10 septembre 2016. « Il faut avouer que, malgré l’élégance de l’écriture de Diane Vincent, et peut-être à cause de la relative absence de Josette Marchand, le récit tourne un peu en rond. »
- HARDY, Matthieu, « Diane Vincent lance son 5e polar : Protocole expérimental », dans Le Courrier de Portneuf, le 13 novembre 2016.
- LAPLANTE, Laurent, c. r. dans Nuit blanche 145, hiver 2017, p. 48-49.
MARGINALIA
Polar ou pas polar ? Roman noir ? Telle est la question…
Où nicher ces œuvres borderline ? À chaque lecteur de se faire une idée…
BAIL, Louise (1942 -), La Fêlure
Montréal, Fides, 2016, 164 pages.
[Avec la participation de Pierre Bail pour le rapport d’Érasme]
BOUYOUCAS, Pan (1946 -), La Vengeance d’un père
Montréal, Les Allusifs (Nomades : les littératures du monde), 2016, 308 pages.
Éd. révisée. Éd or. : Libre Expression, 1997.
BEAULIEU, Alain (1962 -), L’Interrogatoire de Salim Belfakir
Montréal, Druide, 2016, 296 pages.
- DESMEULES, Christian, « Un mort sans histoire », dans Le Devoir, samedi 19 mars 2016, p. F3. « Malgré sa maîtrise des formes, Alain Beaulieu signe un suspense vite désamorcé ».
CHARBONNEAU, Jean (1961 -), Camus doit mourir
Montréal, Québec Amérique, 2016, 248 pages.
Recommandé.
GAGNON, Marie (1966 -), La Mort du pusher
Montréal, XYZ, 2016, 209 pages.
- MIGNAULT, Alexandra, « Chronique d’une mort annoncée : entrevue avec Marie Gagnon », dans Les Libraires, no 98, décembre 2016 – janvier 2017.
SZALOWSKI, Pierre (1959 -), L. était si jolie
Paris, Héloïse d’Ormesson, 2016, 137 pages.
Éd. or. : Elle était si jolie, Montréal, VLB, 2014, [série Vol 459].
Recommandé.
COMPTES D’AUTEUR ET AUTO-ÉDITION
BACON, Anick (1976 -), Kate, une vie inattendue
Lanoraie, Première chance, 2016, 411 pages.
BANNON, Judith (1974 -), Liaison.com
Marieville, Les Éditeurs réunis, 2016, 492 pages.
BANNON, Judith (1974 -), #.attraction
Marieville, les Éditeurs réunis, 2016, 492 pages.
BEAUDOUIN, Marie Pier (1990 -), Branden Thurman Hustler
Lanoraie, Première chance, 2016, 548 pages.
BERGERON, Yves (1976 -), Les Émules de Judas
Lanoraie, Première Chance, 2016, 495 pages.
BRUNEAU, André (1943 -), Sourde rancœur
Lanoraie, De l’Apothéose, 2016, 405 pages.
CASTLE, Ellyxia, Piège létal -1
Montréal, Bouquin Bec, 2016, 400 pages.
CATTARUZZA, Anne (1967 -), La Femme de Tom
Longueuil, Anne Cattaruzza, 2016, 120 pages.
CÔTÉ, Audrey (1999 -), Tendre enfance démolie
Lanoraie, Première Chance, 2016, 304 pages.
CUSSON, Pierre, Garok
Boisbriand, Pratiko, 2016, 222 pages.
DAVIAU, Christian (1963 -), Le Duel invisible
Lanoraie, Première Chance, 2016, 516 pages.
DÉCARIE, Andrée (1960 -), Meurtre au salon du livre
Montréal, Révolte (Furtive), 2016, 299 pages.
DESMARAIS, Josette (1940 -), Les Routes du hasard
Laval, Véritas Québec, 2016, 221 pages.
DROUIN, Jean-Pierre, Abel et Caïn, une tête et deux assassins
Laval, Véritas Québec, 2016, 263 pages.
DUMONT, Jérôme, Les Dessous des cartes
Sainte-Famille/Québec, Jérôme Dumont, 2016, 471 pages.
DUMONT, Jérôme, Rossetti & MacLane : l’intégrale.
Sainte-Famille/Québec, Jérôme Dumont, 2016.
Comprends les trois volumes de la trilogie : Jeux dangereux, Une enquête cannoise et Une affaire de famille.
GIGNAC, Benoît (1955 -), Deux nouvelles enquêtes du sergent-détective Leblanc
Saint-Bruno-de-Montarville, Coup d’œil, 2016, 376 pages.
Regroupe : Leblanc à l’hôpital et Vol à bord.
HAMEL, Patrick (1963 -), La Ruelle
Montréal, La Plume d’or, 2016, 186 pages.
HANSON, Elie (1965 -), L’Énigme du Caire
Saint-Cyrille-de-Wendover, L’empire Desmarais Lavigne, 2016, 295 pages.
LAROCQUE, Isabelle (1970 -), Un sixième sens maudit
Montréal, Mots en toile, 2016, 236 pages.
LECAVALIER, Raynald (1955 -), Les Symboles
Lanoraie, De l’Apothéose, 2016, 599 pages.
LEGO, M. L. (1963 -), Pleins feux sur la banque
Montréal, Plume d’or, 2016, 184 pages.
LÉONARD BENOIT, Yves (1952 -), William ou le destin de Will
Saint-Alexis-des-Monts, Première Chance, 2013-2016, 2 volumes : 1 [sans titre particulier], 2 : Prisonnier de son ombre.
PARKER, Mel (1981 -), L’Empaleur de Sudbury
Lanoraie, De l’Apothéose, 2016, 364 pages.
PARKER, Mel (1981 -), Engrenage
Lanoraie, De l’Apothéose, 2016, 344 pages.
PICARD, Guy, La Vengeance de Nicolas
Montréal, Publibook (Géopol), 2016, 83 pages.
POIRIER, Claude André (1949 -), Hors réseau
Montréal, Claude André Poirier, 2016, 344 pages.
RIELLE, La Cage
Terrebonne, Marie-Hélène David, 2016, 213 pages.
ROCH, Jacqueline, Cruel redoux
CreateSpace, 2016, 510 pages.
SIGOUIN, Ginette, Branle-bas sur le Plateau Mont-Royal
Lanoraie, De l’Apothéose, 2016, 306 pages.
SMITH, Marc L. (1957 -), Le Concierge
Saint-Jérôme, Marc L. Smith, 2016, 355 pages.
THOREZ, Greg (1975 -), Les Terroristes
Rimouski, Du Perchoir, 2016, 453 pages
VALERO, José R., Par le sang de l’ombre
Montréal, Société des écrivains, Néopol, 2016, 289 pages.
POLARS JEUNESSE
BEAULIEU, Bernard (1967 -), Les Enquêtes insolites de Camille Hudon
Rosemère, Clermont éditeur, 2016.
BOUCHARD, Camille (1955 -), Nouvelle-Orléans
Montréal, Québec Amérique (Magellan), 2016.
CHABIN, Laurent (1957 -), La Maison du silence
Montréal, Hurtubise (Atout), 2016, 130 pages.
- VIGNEAULT SKELLING, Marie-Ève, c. r. dans Lurelu, vol. 39, no 3, hiver 2017, p. 44.
COCHAUX, René (1963 -), L’Affaire Van Battle
Île Bizard, Du Phoenix, 2016, 172 pages.
DUBÉ, Pierrette (1952), La Mystérieuse affaire des casquettes
Montréal, Québec Amérique (Petit poucet), 2016.
FORAND, Claude (1954 -), Cadavres à la sauce chinoise
Ottawa, David (14-18), 2016, 195 pages.
GAUTHIER, Evelyne (1977 -), Ariel à l’école des espions : Banana split et missiles
Montréal, Guy Saint-Jean, 2016.
MAROIS, André (1959 -), Lâchez les chiens
Montréal, Bayard Canada (Zèbre), 2016, 142 pages.
- GAGNON, Nathalie, c. r. dans Lurelu, vol. 39 no 3, hiver 2017, p. 54.
PÉRIÈS, Didier, Le Secret du borgne (Mystères à Natagamau -2)
Ottawa, David (14-18), 2016, 254 pages.
- PAYETTE, Marie-Christine, c. r. dans Lurelu, vol. 39 no 2, automne 2016, p. 64.
ROY, Isabelle (1984 -), Hackers
Montréal, Hurtubise, 2016, 236 pages.
- ISABELLE, Patrick, c. r. dans Les Libraire, 2016.
- DE REPENTIGNY, Myriam, c. r. dans Lurelu, vol. 39 no 3, hiver 2017, p. 57.
BANDES DESSINÉES
EID, Jean-Paul & Claude PAIEMENT, La Femme aux cartes postales
Montréal, La Pastèque, 2016.
« 1957. Rose quitte sa Gaspésie natale en laissant derrière elle une lettre sur son oreiller. Elle n’a qu’un rêve en tête : briller sur les scènes des prestigieux cabarets de la métropole. À cette époque, Montréal est un haut lieu de la vie nocturne et l’une des escales obligées des plus grands jazzmen. Les nightclubs brillent de tous leurs feux et la mafia fait des affaires d’or. Mais l’arrivée du rock’n’roll, de la télévision du jeune maire Drapeau va sonner le glas de cet âge d’or. 2002. En Gaspésie, un étranger vient d’acquérir une maison abandonnée mise aux enchères ; photos aux murs, vieux piano désaccordé, et au fond d’un placard, un terrible secret de famille… »
GODBOUT, Réal (1951 -) & Pierre FOURNIER, Red Ketchup en enfer
Montréal, La Pastèque, 2016, 40 pages.
« Red Ketchup est mort ! Raide mort ! Il aura fallu une bombe atomique pour le neutraliser, mais cette fois, c’est la bonne. Notre défunt agent fou est aussitôt condamné aux profondeurs sulfureuses des enfers, où Lucifer lui-même l’accueille en héros. Recruté pour maintenir l’ordre, Red fait la loi aux diables, démons, incubes, succubes et autres entités méphistophéliques, non sans de graves conséquences. »
JENSEN, Skip (1967 -), Un client habituel
Montréal, Trip, 2016.
« New York, début des années quatre-vingt-dix. La drogue fait des ravages et les activités criminelles de toutes sortes affligent la ville. Profitant du chaos ambiant sévit Joel Rifkin, le tueur le plus prolifique que cet état ait jamais connu. En l’espace de quatre ans, Rifkin assassine dix-sept femmes s’adonnant à la prostitution. C’est en découvrant un lien entre le chanteur du groupe punk Reagan Youth et ce tueur en série que l’auteur Skip Jensen en est venu à raconter cette histoire. »
PRÉVOST, Amélie, Stéphanie LABBÉ & Jo MASSON, Le Fil d’Ariane
Québec, BerBer 13-13, 2016.
« Ariane termine un doctorat en génétique portant sur une maladie orpheline qui touche les femmes enceintes. Sa sœur Aurélie, de retour d’un long voyage, s’en déclare atteinte. Pour sauver sa jumelle, notre héroïne devra plonger dans l’histoire de sa famille et se réconcilier avec son passé. »
ARTICLES ET ÉTUDES
ESSAIS
HÉBERT, François (1948 -), La Littérature populaire en fascicules au Québec -2
Québec, GID, 2016, 220 pages.
Environ 116 illustrations en couleurs et 50 en noir et blanc.
Avec ce livre, François Hébert réalise l’impossible en remontant le fil d’Ariane qui permet de débroussailler un corpus de plus de 11 000 fascicules populaires québécois, publiés par 66 éditeurs entre les années 1940 et 1970. Voici le tome 2 de ce répertoire comprenant la valeur estimée des fascicules. Ce tome 2 s’intéresse à un seul éditeur, Les Éditions Police Journal.
SPEHNER, Norbert (1943 -), Le Détectionnaire : dictionnaire des personnages principaux de la littérature policière et d’espionnage
Lévis, Alire (Essais), 2016, 800 pages.
« En France, tout comme au Québec et dans l’ensemble de la francophonie, il ne s’est jamais publié autant de polars, de romans noirs et d’espionnage. Comme lecteur, nous avons littéralement l’embarras du choix. Or, pour bien choisir ses lectures, encore faut-il savoir ce qui est offert… et c’est là qu’entre en scène Le Détectionnaire qui présente, à la manière d’un dictionnaire, tous les personnages récurrents qui ont fait la réputation de la littérature policière mondiale – plus de 2600 ! Plonger dans Le Détectionnaire, c’est partir à la découverte de Sherlock HOLMES et d’Hercule POIROT (Grande-Bretagne), de Philip MARLOWE, Hieronymus BOSCH et Hannibal LECTER (États-Unis), de Kurt WALLANDER et Mikael BLOMKVIST (Suède), de Jules MAIGRET et M. WENS (Belgique), de SAN-ANTONIO et Benjamin MALAUSSÈNE (France), sans oublier Maud GRAHAM, Daniel DUVAL, Victor LESSARD (Québec) et des milliers d’autres, tous aussi passionnants… de Pat ABBOTT à Anna ZORAN.
Instructif – grâce entre autres à l’éclairante présentation de Norbert Spehner –, abondamment illustré, de consultation simple et agréable, Le Détectionnaire est l’outil indispensable qui manquait à l’amateur de littérature policière pour enfin satisfaire pleinement sa passion ! »
ARTICLES
DUFOUR, Nicolas, « Le maître québécois du suspense arrive en Europe : comment Patrick Senécal entend s’adapter au public européen », dans Le Devoir, le 4 mai 2016. [entrevue]
FERRARIS, Nathalie, « Créateurs d’ici : Sylvie Desrosiers », dans Lurelu, vol. 39 no 2, automne 2016, p. 99.
JACQUES, André, « L’Année 2015 du polar québécois », dans Alibis 58, vol. 15 no 2, printemps 2016, p. 95-111.
LAPLANTE, Laurent, « Plusieurs séductions en une : les élégances de Jean Lemieux », dans Nuit blanche 145, hiver 2007, p. 56-57.
LATULIPPE, Martine, « La Corriveau frappe encore : sept questions à l’historienne Catherine Ferland », dans Alibis 58, vol. 15 no 2, printemps 2016, p. 97-104.
MARSOLAIS, Sophie, « Créateurs d’ici : Sonia K. Laflamme », dans Lurelu, vol. 39 no 1, printemps 2016, p. 15-16.
MARVIER, Morgane, « Les Printemps meurtriers de Knowlton », dans Alibis 59, vol. 15 no 3, été 2016, p. 95-112.
RAUD, Pascale, « Conversation avec Richard Ste-Marie », dans Alibis 59, vol. 15 no 3, été 2016, p. 113-129.
RAUD, Pascale, « Conversation avec Chrystine Brouillet », dans Alibis 58, vol. 15 no 2, printemps 2016, p. 105-120.
SPEHNER, Norbert, « Le Polar québécois : bilan de santé objectif, diagnostic critique subjectif », dans Alibis 58, vol. 15 no 2, printemps 2016, p. 112-128.
TURGEON, Philippe, « Conversation avec Norbert Spehner autour du Détectionnaire », dans Alibis 60, automne 2016, p. 99-114.
THRILLERS, FILMS NOIRS ET POLICIERS
SÉRIE TÉLÉVISÉES
LA CHASSE AU COLLET
Suspense psychologique
Réalisation : Steve Kerr.
Scénario : Steve Kerr.
Distribution : Anne-Marie Cadieux, Christiam Bégin, Ève Duranceau, Julianne Côté, Julierre Gosselin, Norman Daneau et Paul Doucet.
D’ENCRE ET DE SANG
Film à suspense.
Réalisation : Alexis Fortier Gauthier, Maxim Rhéault et Francis Fortin.
Scénario : Kelly-Anne Bonieux, Ariane Louis-Seize et Rémi Dufresne.
Distribution : Martin Desgagné, Lysandre Ménard, Iannicko N’Doua et Jean Fayolle.
GENERATION WOLF
Suspense
Réalisation : Christian de la Cortina.
Scénario : Christian de la Corta, Frank Baylis.
Distribution : Christian de la Cortina, Hayley Sales & Tyler Murree.
LES MAUVAISES HERBES
Comédie noire
Réalisation : Louis Bélanger.
Scénario : Louis Bélanger et Alexis Martin.
Distribution : Alexis Martin, Gilles Renaud, Emmanuelle Lussier-Martinez & Luc Picard.
NITRO RUSH
Suspense/Action
Réalisation : Alain DesRochers.
Scénario : Martin Girard.
Distribution : Alexandre Goyette, Andreas Aspergis, Antoine Desrochers, Antoine Olivier Pilon, Guillaume Lemay-Thivierge, jean-Nicolas Verreault, Madeline Péloquin, Myriam Allard, Raymond Bouchard.
SÉQUELLES
Série TV
Réalisation : Louis Bélanger, d’après le roman Le Cri du cerf, de Johanne Seymour.
Scénario : Johanne Seymour.
Distribution : Céline Bonnier, David Boutin, Stéphane Crête, Danny Gilmore, Élise Guilbaut, Stéphane Jacques, Roger Léger, Alexis Martin et François Papineau.
Diffusion en six épisodes du 6 avril 2016 au 4 mai 2016.
L’IMPOSTEUR
Série TV
Réalisation : Yan Lanouette Turgeon.
Scénario : Annie Piérard, Bernard Dansereau, Étienne Piérard-Dansereau.
Distribution : Marc-André Grondin, Sophie Desmarais, Harry Standjofski, Denis Bouchard, Francois Chénier, Patrice Robitaille, Raymond Bouchard, et al.
Diffusion en dix épisodes – 12 septembre 2016.
MARCHE À L’OMBRE
Série TV
Réalisation : Francis Leclerc.
Scénario : Ian Lauzon.
Distribution : Laurence Leboeuf, Catherine Brunet, Éve Duranceau, Éric Robidoux, et al. Diffusion en dix épisodes – 12 octobre 2016.
LE CLAN
Série TV
Réalisation : Jim Donovan.
Scénario : Joanne Arseneau.
Distribution : Sébastien Picard, Karine Lagueux, Benoit Gouin, Luca Senay.
DISTRICT 31
Série TV
Réalisation : Danièle Méthot, Simon Barrette, Jean-Claude Lord.
Scénario : Luc Dionne, Fabienne Larouche.
Distribution : Magalie Lépine-Blondeau, Vincent-Guillaume Otis, Gildor Roy, Patrick Labbé, et al.
Diffusion : 12 septembre 2016.
PRIX LITTÉRAIRES, FESTIVALS ET AUTRES ACTIVITÉS CRIMINELLES
Prix Alibis
Le Prix Alibis 2016 a été attribué à Pierre-Luc Lafrance, pour sa nouvelle « Le Cri des fillettes mortes ».
Prix Arthur Ellis
Le Prix Arthur Ellis 2016 a été décerné à Luc Chartrand, pour son roman L’Affaire Myosotis, publié par Québec Amérique. Notons le triplé : Saint Pacôme 2015, Arthur Ellis 2016 et Tenebris 2016 : bel exploit !
Les finalistes étaient Jean-Louis Fleury, L’Affaire Céline (Alire), André Jacques, avec La Bataille de Pavie (Druide), Guillaume Morrissette, avec L’Affaire Mélodie Cormier (Guy Saint-Jean) et Jean Lemieux, Le Mauvais côté des choses (Québec Amérique).
Prix Saint-Pacôme du roman policier
Le Prix Saint-Pacôme 2016 du meilleur roman policier québécois a été remporté par André Jacques, avec La Bataille de Pavie (Druide).
Les deux autres finalistes étaient Jean-Louis Fleury, avec L’Affaire Céline (Alire) et Richard Ste-Marie, avec Le Blues des sacrifiés (Alire).
Prix Jacques Mayer du meilleur premier roman policier
Le Prix a été remporté par Marie-Ève Bourassa, avec Red Light : Adieu, mignonne (VLB).
Prix jeunesse du meilleur roman policier
Le Prix a été remporté par Laurent Chabin, avec Le Canal de la peur (Hurtubise). Ce Prix polar jeunesse a été attribué pour la première fois cette année.
Prix international du roman policier
Décerné conjointement avec les Librairies indépendantes du Québec, ce prix est allé à Jo Nesbo, pour Le Fils (Gallimard, Série noire).
Prix de la Rivière Ouelle (nouvelle policière)
Dans la catégorie Senior, le premier prix est allé à Caroline Émond, avec un texte intitulé « Conduite dangereuse ». Le deuxième prix est allé à Frédéric Laflamme pour son texte « Non réclamé ».
Prix Ténébris
Le Prix Ténébris 2016 a été remporté par Luc Chartrand avec L’Affaire Myosotis (Québec Amérique).
Les finalistes étaient : Du sang sur les lèvres d’Isabelle Gagnon (Héliotrope), Les Temps sauvages de Ian Manook (Albin Michel), La Pieuvre de Jacques Saussey (Du Toucan) et Faims de Patrick Senécal (Alire).
L’auteur Benoît Bouthillette a, quant à lui, reçu le nouveau prix du meilleur roman de littérature noire pour L’Heure sans ombre (Druide). Le Prix spécial du jury est allé à Patrick Senécal pour Faims (Alire), tandis que le roman Six minutes (Druide) de Chrystine Brouillet a été déclaré meilleur vendeur québécois, à égalité avec le polar de Patrick Senécal.
Sur la scène du polar québécois …
- La mauvaise nouvelle de l’année : après quinze ans d’existence et 60 numéro, la revue Alibis : l’anthologie permanente du polar cesse sa publication. Le dernier éditorial :
- Vendredi blues, est une œuvre collective créée à l’initiative de Maureen Martineau, avec une dizaine de participants de la Bibliothèque Carles-Édouard Mailhot de Victoriaville. Les participants : Maryse Bouchard, Marie-Ève Côté, Danielle Leblanc, Essouma Long, Maureen Martineau, Louise Marquis, Marcelle Paul, Christiane Roy et Lisette Turmel. Il s’agit d’une seule nouvelle écrite à plusieurs mains.
- En octobre 2016, les éditions La Courte échelle ont annoncé la création de la toute nouvelle collection Noire qui se décline en trois volets 7 ans +, 9 ans + et 12 ans +.
- Le polar québécois se traduit et s’exporte… Les excellents thrillers de Mario Bolduc, dont Cachemire, mettant en scène Max O’Brien seront traduits et publiés par les éditions Dundurn de Toronto. Johanne Seymour a publié Le Cri du cerf aux éditions suisses Eaux Troubles, dirigées par Mark Zellwegger, alias Nicolas Baron (ou l’inverse). Martin Michaud voit ses thrillers (re)publiés en Belgique aux éditions Kennes. Patrick Senécal fait une percée au Fleuve Noir avec Le Vide et Hell.com, alors que Bondrée d’Andrée A. Michaud, a été publié chez Rivages.
Québec en toutes lettres
L’édition 2016 de Québec en toutes lettres en a été une noire. L’événement s’est tenu du 29 septembre au 9 octobre et plusieurs journées, notamment la dernière fin de semaine, ont été consacrées au polar, avec la présence d’auteurs suisses (Corinne Jacquet, Quentin Mouron, Florian Eglin), haitiens (Gary Victor) et québécois (Chrystine Brouillet, Martin Michaud, Camille Bouchard, Maureen Martineau, Jean Lemieux, Florence Meney, Richard Ste-Marie, Jacques Côté, Johanne Seymour, Andrée A. Michaud. Hervé Gagnon, Maryse Rouy, Stéphane Ledien, Jean-Jacques Pelletier, Julie Rivard, Zhanie Roy, André Marois, et le directeur de la Série noire, Aurélien Masson). Des dizaines d’activités très variées et une participation totale évaluée à 20 000 participants. Le tout organisé par Bernard Gilbert et Isabelle Forest (avec une petite collaboration de Norbert Spehner) et toute une équipe chevronnée et efficace.
Salon du Livre de Montréal
Il a été question du roman policier au salon du livre de Montréal. Norbert Spehner faisait partie des invités d’honneur de cette année. En plus de ses séances de signature, il a participé à quelques tables rondes autour de la thématique du polar.
Galas, festivals et autres activités criminelles…
Pour ne pas manquer vos rendez-vous annuels avec les artisans et les fans du polar québécois :
- Gala de Saint-Pacôme et Société du roman policier : http://www.st-pacome.ca/societe-du-roman-policier-presentation-de-la-societe/
- Les Printemps meurtriers de Knowlton: http://www. lesprintempsmeurtriers.com
Quelques anniversaires…
- En 2016, les éditions Alire ont franchi le cap des 20 ans : l’événement a été souligné au cours du festival Québec en toutes lettres avec notamment le lancement du Détectionnaire, de Norbert Spehner et du numéro 60 de la revue Alibis.
- Le samedi 1er octobre 2016 avait lieu le 15e gala organisé par la Société du roman policier de St-Pacôme. (voir la liste des prix décernés ci-dessus).