Le Roman policier en Amérique française, Parutions 2015
Voici un bref panorama bibliographique, aussi complet que possible, des romans policiers (incluant les thrillers, récits à suspense, d’espionnage et de politique-fiction) écrits par des auteurs canadiens de langue française et publiés au cours de l’année 2015, principalement au Québec mais aussi à l’étranger et dans le reste du Canada. Les textes de présentation entre guillemets reprennent les informations fournies par les éditeurs dans leur catalogue, sur les quatrièmes de couverture ou sur leur site internet. Comme c’est souvent le cas, plusieurs titres, déjà introuvables en librairie, n’ont eu droit à aucune recension critique ou présentation d’aucune sorte dans la presse écrite. Quelques références omises en 2014 ont été rajoutées.
Notes :
- On retrouvera dans la rubrique « Marginalia », des œuvres qui flirtent avec le genre, notamment le roman noir, sans se réclamer ouvertement de lui.
- Les polars publiés à compte d’auteurs sont listés à part (sans commentaires)
- Les polars autoédités sont aussi présentés dans une section à part (sans commentaires)
- La mention « Recommandé » que l’on trouve à la fin de certaines notices est une appréciation personnelle, très subjective, des romans que j’ai lus bien aimés. Elle n’engage que moi et cela ne signifie nullement que d’autres livres, que je n’ai pas lus, ne sont pas recommandables.
Norbert Spehner
janvier 2016
LES ROMANS ET RECUEILS POUR ADULTES
APOSTOLSKA, Aline (1961 -), L’Île noire de Marco Polo
Montréal, Édito, 2015, 376 pages.
Thriller historique. Sous-titré : une aventure de Joséphine Watson-Finn. « Archéologue et professeure à l’Université McGill, Joséphine Watson-Finn croit passer de bonnes vacances avec son amoureux sur la côte Adriatique avant de mener à bien la mission que lui a confiée l’Unesco. Mais le sort en décide autrement. Sur l’île de naissance de Marco Polo, une jeune femme lui révèle un drame intime qui transforme peu à peu le voyage de rêve en cauchemar éveillé. Le souterrain reliant la maison natale de Marco Polo à l’église attenante semble être l’épicentre d’un trafic mené par un groupe occulte. Pourquoi de jeunes vierges y sont-elles séquestrées puis violées lors de cérémonies rituelles ? »
- BÉLAIR, Michel, c. r. dans Le Devoir, du 3 octobre 2015.
- BORNAIS, Marie-France, « Histoire sombre et vestiges millénaires », dans Journal de Montréal, samedi 9 mai 2015.
- GOSSELIN, Janie, « L’Île noire de Marco Polo : thriller historique à la sauce grecque », dans La Presse, le 1ermai 2015.
- LAPLANTE, Laurent, c. r. dans Nuit blanche, le 29 septembre 2015.
AUDET, Cendrine, Les Tableaux vivants
Québec, GID, 2015, 275 pages.
« En toile de fond, Québec et Neuville. Armand ne veut déranger personne. Il tient son petit café, accueille les clients et leur sert un café qu’ils n’oublieront pas de sitôt. Qu’a-t-il de particulier ? Armand a un secret. Qu’est devenue sa sœur, pourquoi n’est-elle jamais revenue depuis plus de huit ans ? Et à quelques kilomètres de là, au centre-ville, que deviennent les sans-abri ? Un inspecteur et un journaliste voudront faire la lumière sur ces mystères. Un roman policier où les valeurs sociales et environnementales font équipe et où les chiens sont les meilleurs amis de l’homme. »
BEAUREGARD, Chantal (1959 -), Sélection fatale
Montréal, La Semaine, 2015, 230 pages.
Polar d’enquête. Deuxième dans la série du sergent-détective Jean-Paul Dumounlin : « En pleine canicule, un incendie majeur éclate dans une clinique d’un quartier affichant la plus forte densité de population et cause un décès, celui du propriétaire de l’établissement. L’enquête est confiée au sergent-détective Jean-René Dumoulin. À la veille de son départ pour les Cantons-de-l’Est, Dumoulin fera une croix sur son long congé de la Fête nationale et devra mettre les bouchées doubles pour connaître les circonstances entourant la tragédie. »
BOUCHARD, Camille (1955-), Cartel
Lévis, Alire (GF 38), 2015, 273 pages.
Thriller. « On l’appelle « El Turco » depuis qu’il a tenté d’établir une filière avec les trafiquants d’Istanbul, six ans plus tôt. Pour des raisons inconnues, le projet n’a pas vu le jour, mais le nom est resté. Même si le sobriquet ne l’incommode pas, on s’adresse à lui avec son vrai prénom : don Alfonso… Autour du célèbre narcotrafiquant mexicain, une faune hétéroclite s’active à faire régner sa loi, celle du cartel, guère difficile à retenir. Or, à Ciudad Juárez, tous ne sont pas d’accord avec cette règle et, depuis, la ville est devenue l’une des plus violentes de la planète. »
- BÉLAIR, Michel, « La machine Camille Bouchard », dans Le Devoir, 12 septembre 2015.
- LAMBERT, Simon, « Camille Bouchard : l’autre sud », dans Les Libraires 90, sept.-octobre 2015, p. 50-51.
BOUCHERY, Sébastien (1974 -), À huis clos dans un cercueil de verre
Montréal, La Semaine, 2015, 300 pages.
« Adam Héliss, directeur d’une maison d’édition, est plongé dans une profonde dépression. Dans le but de resserrer leurs liens, Adam et sa fille Alexine s’offrent un weekend père-fille. Le lendemain de leur arrivée à leur refuge, Alexine disparaît. Fugue ? Enlèvement ? La réponse tombe comme un couperet. Le ravisseur se manifeste. La rançon ? Une information capitale qui pourrait se trouver entre les lignes d’un mystérieux manuscrit qu’Adam a en sa possession. S’ensuit une vague meurtrière qui soulève une terreur sans précédent. L’étau se resserre et une course contre la montre est engagée. Adam réussira-t-il à stopper la machination ? »
BOUTHILLETTE, Benoît (1967 -), L’Heure sans ombre (La Somme du cheval -1)
Montréal, Druide, 2015, 552 pages.
Polar. « Cuba, l’inspecteur Benjamin Sioui, Amérindien d’origine et anticonformiste de son état, assiste à une cérémonie de la Santería : Yemayá, divinité du panthéon afro-cubain, lui demande d’aider Cuba à élucider les nombreuses disparitions d’enfants de l’île. Pour y parvenir, Benjamin fera appel à son ami major-divisionnaire qui lui adjoindra les services d’un capitaine de la police nationale et d’une représentante du ministère de l’Intérieur, la (sublime) sergente Maeva Corrales, dont il ne pourra faire autrement que de s’enticher. »
- BELAIR, Michel, « Les enquêtes et mythologies de Benjamin Sioui », dans Le Devoir, 7 novembre 2015.
- BELAIR, Michel, « Le retour de Benjamin Sioui », dans Le Devoir, 21 novembre 2015.
- BERGERON, Steve, « Benoît Bouthillette : vivre pour faire vivre », dans La Tribune, le 6 novembre 2015.
- FRADETTE, Marie, « Benoît Bouthillette : pourfendre l’ombre pour en faire jaillir la lumière », dans Les Libraires 92, décembre 2015-janvier 2016, p. 44.
BRIEN, Sylvie (1956 -), L’Homme de Ki : l’éveil
Shawinigan, Perro, 2015, 405 pages.
Polar ésotérique. « Sauvé de la noyade par une ravissante journaliste scientifique, un compositeur découvre un cimetière franc-maçonnique aux confins du Témiscamingue. Il trouve alors une étrange bague gravée de pictogrammes égyptiens. En déchiffrant le code, Jon Britt remonte la piste, met au jour l’un des plus grands mystères de notre époque… et devient l’homme le plus traqué de la planète. »
- PRINCE, David, « Le passé franc-maçonnique du Témiscamingue », dans Journal de Montréal, samedi 14 mars 2015.
- VELANDIA, Samantha, « Un roman de suspense sur la franc-maçonnerie au Québec », dans Métro, le 6 mai 2015.
BRISEBOIS, Robert W., Coups de feu au Forum
Montréal, Hurtubise, 2015, 244 pages.
Dans le Montréal des années cinquante, Gilles Asselin, un jeune journaliste et le policier Bill Brazeau collaborent pour résoudre un double homicide survenu au Forum.
- BÉLAIR, Michel, c. r. dans le Devoir, le 23 mai 2015.
- VILLENEUVE, Jean-François, c. r. dans La Presse, vendredi 10 juillet 2015.
BROUILLET, Chrystine (1958 -), La Mort mène le bal
Montréal, De l’Homme, 2015, 224 pages.
Polar, troisième dans la série avec Louise Desbiens. « Serial killer à ses heures, Louise n’aime rien tant que la douce routine en compagnie de ses chats. Lorsqu’elle apprend qu’une menace pèse sur le chic restaurant où elle travaille, son sang ne fait qu’un tour. S’attaquer au parrain d’une dangereuse famiglia est toutefois bien compliqué. Mais quand une jolie infirmière qui sème la mort sur son passage s’intéresse d’un peu trop près à Guido, le chef de Carte Noire, les masques tombent. »
- BELAIR, Chrystine, c. r. dans Le Devoir, le 28 février 2015.
- LAPOINTE, Josée, « Chrystine Brouillet : deux romans en six mois », dans La Presse, mardi 24 février 2015, p. A21.
BROUILLET, Chrystine (1958 -), Six minutes
Montréal, Druide (Reliefs), 2015, 344 pages.
Polar. La seizième enquête de Maud Graham. « Quand Maud Graham est appelée à éclaircir le meurtre d’un homme trouvé gisant dans son sang, seul dans son appartement, elle ne peut se douter des motifs de ce crime. Qui pouvait bien en vouloir à ce point à cet homme sans histoire ? Avec ses coéquipiers – McEwen, Joubert, Nguyen et Rouaix –, la détective avance en plein brouillard jusqu’à ce que commence à se dessiner une toile complexe. La victime a été témoin d’une violence qu’on aurait voulu garder dissimulée à tout jamais. Et si l’enquête porte d’abord sur l’assassinat d’un homme, c’est sur la maltraitance subie par des femmes qu’on lèvera le voile en cours d’investigation. »
- BÉLAIR, Michel, « Six minutes de trop », dans Le Devoir, juin 2005.
- BORNAIS, Marie-France, « Quand l’ennemi est dans le même lit », dans Journal de Montréal, dimanche 31 mai 2015.
- LAROCHELLE, Samuel, « Six Minutes, la nouvelle enquête de Maud Graham écrite par Chrystine Brouillet », dans Huffington Post, le 31 mai 2015.
- PELLETIER, Francine, « Ces Ken qui tuent leur Barbie », dans Alibis 56, automne 2015, p. 150-151.
CHABIN, Laurent (1957 -), Quand j’avais cinq ans je l’ai tué !
Montréal, Libre Expression (Expression noire), 2015, 266 pages.
Roman noir. « Quand elle avait cinq ans, Lara Crevier a tué son père, elle en convient. Mais pourquoi Serge Minski, son amant, son âme damnée, revient-il avec insistance sur cet épisode de sa jeunesse qu’elle aurait peut-être préféré oublier ? Pourquoi l’interroge-t-il sur cet homme qui a disparu en ne laissant derrière lui qu’une flaque de sang et l’instrument de sa mort ? » Recommandé
- BÉLAIR, Michel, « Un doublé convaincant », dans Le Devoir, samedi 4 et dimanche 5 avril 2015, p. E1.
- MORGANE, Marvier, « Lire pour mieux penser », dans Alibis 56, automne 2015, p. 151-152.
- SPEHNER, Norbert, « A nom du père, et de la fille… », dans La Presse+, dimanche le 1ermars 2015.
CHARTRAND, Luc (1954 -), L’Affaire Myosotis
Montréal, Québec Amérique, 2015, 472 pages.
Thriller. 2e dans la série avec Paul Carpentier. « Carpentier, un ancien journaliste, vit en Israël avec sa femme, Rachel, et leur fils, David. Alors que celui-ci découvre ses racines juives, il entre en révolte profonde contre son père, qu’il accuse de trahir son sang en frayant avec des Palestiniens. Un meurtre dans la bande de Gaza vient catalyser la crise qui couvait. Et si cette mort avait pour but d’étouffer une enquête sur un crime de guerre ? Une trépidante chasse à l’homme se met en branle. » Lauréat du Prix Saint-Pacôme du roman policier 2015. Recommandé.
- BRISSON, Cynthia, « Faire bande à part », dans Les Libraires 88, avril-mai 2015, p. 53.
- JACQUES, André, « Le grand retour de Chartrand », dans Alibis 57, été 2015, p. 144-145.
- LAPOINTE, Josée, « Luc Chartrand : seul contre tous », dans La Presse, 30 mars 2015.
- LAROCHELLE, Samuel, « L’Affaire Myosotis, le roman sans parti pris du journaliste Luc Chartrand », dans Huffington Post, 13 mars 2015.
COLLECTIF, La Disparition de Michel O’Toole
Montréal, XYZ, 2015.
Recueil de nouvelles policières de Deni Béchard, Daniel Bélanger, Chrystine Brouillet, Mathieu Laliberté, Perrine Leblanc, Stéphanie Pelletier & Patrick Senécal.
COOKE, Claire, Le Cruciverbiste
Saint-Bruno-de-Montarville, Goélette, 2015, 504 pages.
Premier polar. « Le monde immobilier de la Rive-Nord de Montréal est secoué. Joseph Dunstan, un de ses membres reconnu pour ses dettes de jeu, a été assassiné. Vedette de la Sûreté du Québec, la lieutenante-détective Emma Clarke hérite de cette affaire qui s’avère tout sauf simple. Car les cadavres ne tardent pas à s’empiler, et la policière se retrouve bien vite au centre d’un véritable casse-tête où se mêlent le latin, la religion et une mystérieuse grille de mots croisés qui lui parvient par fragments. Ce jeu ignoble, imaginé par un meurtrier des plus provocants, poussera Emma dans ses derniers retranchements. » Recommandé.
- BÉLAIR, Michel, c. r. dans Le Devoir, le 14 février 2015.
- MARVIER, Morgane, c. r. dans Les Libraires 88, avril-mai 2015, p. 56.
- SPEHNER, Norbert, « Meurtres et mots croisés », c. r. dans la Presse+, 1erfévrier 2015.
- SPEHNER, Norbert, « Mots croisés ou meurtres dans l’immobilier », dans Alibis 56, printemps 2015, p. 150-151.
CÔTÉ, Dany (1962 -), La Thompson
Québec, GID, 2015, 665 pages.
« Né dans la région du Bas-Saint-Laurent, Henri Martin devient orphelin et est recueilli par un membre de sa famille. À l’aube de l’adolescence, il décide de partir pour la ville de Québec, où il trouve rapidement du travail. Camionneur pour la Rock City, une des plus importantes usines de fabrication de cigarettes au Canada, il pratique aussi la boxe, en plus de faire partie d’un petit gang de rue. Après un séjour de deux ans en prison, il quitte Québec pour New York. La métropole étasunienne vit à l’heure de la prohibition. »
CUSSON, Pierre (1951 -), Lédo
Boisbrind, Pratiko (Polar Presse), 2015, 377 pages.
« La petite ville de Ste-Jasmine et l’inspecteur Réginald Simard sont aux prises avec une série de meurtres tous aussi horribles que mystérieux. Au grand dam d’une équipe de jeunes inspecteurs, un dangereux criminel court les rues et semble insaisissable. Pour ajouter à sa folie, ce dernier s’acharne à narguer Simard en le ridiculisant par des notes laissées sur les lieux de ses méfaits et en allant même jusqu’à le suivre dans ses déplacements. »
- BÉLAIR, Michel, c. r dans « La Vitrine », Le Devoir, samedi 27 et dimanche 28 juin 2015.
DELISLE, Roger (1942 -), Contrecoups
Lamonzie-Montastruc, Assyelle, 2014, 336 pages.
DÉSAILLIERS, François (1957 -), Asphalte City
Montréal, Druide, (Reliefs), 2015, 288 pages.
Thriller (futuriste). « Dans une ville hallucinée, en proie aux peurs de toutes sortes, s’affrontent désormais piétons et automobilistes, cyclistes et camionneurs. Claude Beausoleil, lui, cherche surtout à reprendre contact avec sa fille, victime d’un délit de fuite et plongée dans un coma profond. Combat entre la lenteur et la vitesse, la nature et le progrès, la vie et la mort, le thriller Asphalte City est aussi un roman poignant sur la responsabilité de chacun, qu’elle soit personnelle ou collective. »
- VILLENEUVE, Jean-François, c. r. dans la Presse+, dimanche 3 mai 2015.
DE VAILLY, Sylvie-Catherine (1966 -), Usage de faux
Montréal, Recto Verso, 2015, 246 pages.
Polar. 3e dans la série des enquêtes de Jeanne Laberge. « En ce début de décembre 1975, Hugues Clément est trouvé mort, assassiné dans l’atelier attenant à sa boutique d’artisan. Qui peut bien en vouloir à cet ancien faussaire, reconverti depuis plusieurs années dans l’encadrement d’œuvres d’art ? Au fur et à mesure que Jeanne Laberge se penche sur le passé de cet homme, elle découvre qu’il était peut-être loin de l’image qu’il tentait de projeter, et que les motifs possibles du crime sont aussi nombreux que les suspects : sa veuve, sa maîtresse, un ancien client, la mafia, son employé, d’autres encore. »
- BELAIR, Michel, c. r. dans Le Devoir, du 27 juin 2015.
EMOND, Richard, Double Jeu
Montréal, La Plume d’or, 2015, 278 pages.
« Pour se remettre sur pied et commencer une vie de couple bien rangée, Billy Boost, agent spécial de la CIA décide de s’installer avec Marie, sa bien-aimée, au pied du Mont Saint-Hilaire, près des vergers et loin de la ville. Mais toute cette quiétude ne durera qu’un moment, le temps qu’il faudra au puissant directeur de la CIA de le retracer et de lui laisser un message suggérant que ses services sont à nouveau requis. Non seulement Marie s’y opposera-t-elle, mais elle ira d’un ultimatum ! » [suite de Traitement de faveur].
FLEURY, Jean Louis (1946 -), L’Affaire Céline
Lévis, Alire (GF 41), 2015, 352 pages.
Polar. 5e dans la série consacrée au personnage d’Aglaé Boisjoli. « Deux jours après un passage remarqué à l’émission « Tout le monde en parle », René Kahn, professeur à la Sorbonne et spécialiste de l’œuvre du célèbre auteur Louis-Ferdinand Céline, a trouvé la mort au Crique-à-la-Roche, à une quinzaine de kilomètres de Ripon, dans l’Outaouais. De fait, c’est dans les restes calcinés d’une voiture volée au village que le cadavre de celui qui cherchait des preuves de l’accointance de Céline avec l’extrême droite québécoise pendant la Seconde Guerre mondiale a été formellement identifié. Que s’est-il donc passé pour que le professeur Kahn périsse de manière aussi tragique ? C’est Aglaé Boisjoli, docteure en psychologie et capitaine aux Projets spéciaux de la Sûreté du Québec, qui a été chargée de l’enquête ». Recommandé.
- LESSARD, Valérie, « Sur la piste québécoise de Louis-Ferdinand Céline », dans Le Droit, le 3 octobre 2015.
- SPEHNER, Norbert, « L. F. Céline et l’extrême droite québécoise », dans la Presse+, dimanche le 27 septembre 2015.
- SPEHNER, Norbert, « L’affaire Céline et autres magouilles internationales », dans Alibis 57, hiver 2016.
GAGNON, Hervé (1963 -), Jeremiah
Montréal, Libre Expression (Expression noire), 2015, 362 pages.
Polar historique, 2e de la série du journaliste Joseph Laflamme. « Avril 1865. La guerre de Sécession tire à sa fin, et les membres d’une société secrète confédérée, les Knights of the Golden Circle, sont réunis au St. Lawrence Hall Hotel, à Montréal. Leur but : planifier une éventuelle reprise des hostilités et encaisser des traites bancaires américaines d’une valeur de 2,5 millions de livres sterling. Parmi eux, John Wilkes Booth, futur assassin du président Abraham Lincoln, a en sa possession un objet encore plus précieux. Février 1892. Des Noirs montréalais sont sauvagement torturés et assassinés à la manière caractéristique du Ku Klux Klan. Le journaliste du Canadien Joseph Laflamme se lance sur l’affaire en compagnie de l’inspecteur Marcel Arcand. » Recommandé.
- BÉLAIR, Michel, « Un doublé convaincant », dans Le Devoir, 4 et 5 avril 2015, p. E1.
- BORNAIS, Marie-France, « Intrigue dans le Montréal du XIXesiècle », dans Le Journal de Montréal, le 27 avril 2015.
- SPEHNER, Norbert, « La conspiration de Montréal », dans La Presse+, dimanche 26 avril 2015.
GAGNON, Hervé (1963 -), Maria
Montréal, Libre Expression (Expression noire), 2015, 360 pages.
Polar historique, 3e de la série du journaliste Joseph Laflamme. : « Montréal, janvier 1836. Un livre bouleverse la ville : il relate de sordides histoires de fornication entre les Hospitalières de l’Hôtel-Dieu et les Sulpiciens, évoquant au passage profanation, assassinats et débauche. Montréal, septembre 1892. Un charnier d’enfants est découvert fortuitement, rue Le Royer. Puis, le corps mutilé d’un banquier est retrouvé à Griffintown et deux fillettes portant de terribles traces d’abus sexuels sont repêchées dans le fleuve, près de la rue de la Commune. Les trois affaires ne semblent pas liées, jusqu’à ce qu’un vieux prêtre remette à Joseph Laflamme un exemplaire du livre de 1836, en lui laissant entendre que l’histoire se répète. » Recommandé.
- BÉLAIR, Michel, « Joseph Laflamme persiste et signe », dans Le Devoir, du 26 septembre 2015.
- BORNAIS, Marie-France, « Thriller décapant à Griffintown », c. r. dans Journal de Montréal, 20 août 2015.
- MAROIS, Daniel, « Maria, de Hervé Gagnon : celle par qui le scandale arrive », dans Huffington Post, 1eroctobre 2015.
- SPEHNER, Norbert, « Un livre maudit et des morts en série », dans La Presse+, dimanche le 27 septembre 2015.
GAGNON, Isabelle (1970 -), Du sang sur ses lèvres
Montréal, Héliotrope (Noir), 2015, 136 pages.
Roman noir. Histoire de vengeance. « Pohénégamook, Témiscouata. C’est la Fouine qui a permis à Alix de retrouver la trace de son jumeau dans cet endroit perdu, à des milliers de kilomètres de chez eux. Ces dernières années, la relation entre Alix et Paul s’est un peu dégradée, mais son frère n’avait jamais disparu aussi longtemps. Il prépare quelque chose, elle en est sûre, et il aura besoin d’elle. » Recommandé.
- BRISSON, Cynthia, « Isabelle Gagnon : le goût des colères inassouvies », dans Les Libraires 90, sept-octobre 215, p. 49 [Entrevue]
- MAROIS, Daniel, « D’un roman à l’autre… », dans Huffington Post, 12 décembre 2015.
- SPEHNER, Norbert, « Vengeance dans le Témiscouata », dans Alibis 57, hiver 2016.
- SPEHNER, Norbert, « Polars québécois : les auteurs féminins s’affichent », dans Les Libraires 92, décembre 2015-janvier 2016, p. 45.
GAUTHIER, Stéphanie (1971 -), Une fille trop curieuse
Montréal, Triptyque (Épaulard), 2015, 300 pages.
Polar. « Une fille trop curieuse s’ouvre sur un incident banal – un accrochage automobile à première vue sans conséquence – qui s’avérera le déclencheur d’un jeu de cache-cache narratif admirablement maîtrisé… Raphaël, qui saute sur l’occasion pour subtiliser une importante somme d’argent à un moment où il en a cruellement besoin, ne soupçonne pas à quel point ce geste bouleversera sa vie, mais aussi celle de Christian, sa victime choisie au hasard. En effet, celui-ci cache derrière sa réussite sociale un passé peu reluisant, qui menace de ressurgir avec le retour d’une vieille connaissance. »
GIGNAC, Benoît (1955 -), Deux enquête du sergent-détective Leblanc
Saint-Bruno-de-Montarville, Coup d’œil, 2015, 426 pages.
[Regroupe Le Mort de l’île aux Chèvres + Pas de vacances pour Leblanc]
« Maurice Leblanc, père de famille et nouveau sergent-détective au sein du SPVM, mène sa première enquête. L’homme, que l’on surnomme le policier aux fleurs, est appelé à se rendre à l’île aux Chèvres, tout près de Montréal. Sur cette petite île presque déserte, il découvre un cadavre qui a été brutalisé et abandonné dans un vieux caveau à légumes. »
« Alors qu’il pensait se la couler douce tout l’été parmi ses plates-bandes, Maurice Leblanc est obligé de reprendre le travail pour faire la lumière sur un meurtre des plus étranges. Bien qu’il n’ait qu’une envie – retourner à ses fleurs – il devra bientôt suivre la piste d’un tueur en série. »
GOSSELIN, Louis (1956 -), Rue Wellington
Montréal, Québec Livres, 2015, 299 pages.
Premier polar. « Un meurtre sordide est commis à Saint-Jean-sur-Richelieu, une ville située sur la Rive Sud de Montréal. L’assassin rêvait depuis longtemps de connaître ce qu’on pouvait ressentir lorsqu’on enlève la vie à quelqu’un et… il a aimé ! Le lieutenant-détective Gilles Leblanc de la Sûreté du Québec, sur le point de prendre sa retraite, accepte une dernière mission : retrouver ce meurtrier. En dépit de tous ses efforts, le tueur demeure introuvable. Sa quête le mènera à Sherbrooke, dans la rue Wellington… »
- MARTIN, Laura, « Rue Wellington : l’artère sanglante », dans La Tribune, le 29 mai 2015.
- POMAR CHIQUETTE, Sarah, « Un premier polar pour l’auteur Louis Gosselin », dans Estrie Plus.com, le 2 mars 2015.
HAMEL, Yvan, L’Or, l’écarlate et le noir
Boisbriand, Pratiko, 2015, 650 pages.
« Août 1975. Le jeune Vincent Donovan fait son entrée dans le prestigieux Collège militaire royal. Cette carrière symbolise à elle seule l’ensemble des valeurs qu’il désire épouser afin d’être le digne représentant de la mémoire de feu son père, assassiné devant lui alors qu’il n’avait que six ans, et à qui il voue depuis lors un véritable culte. Une fois à l’intérieur de l’enceinte, Vincent est rapidement témoin de comportements qu’il qualifie de tout à fait inadmissibles au sein de cet établissement élitiste. Refusant catégoriquement cette situation, il se donne lui-même la mission de transformer la mentalité de ce lieu envers et contre tous en vertu de ses propres principes. Et ce, en tentant de vivre secrètement un amour défendu. »
- CORBO, Linda, « Le collège militaire, belle base pour un premier roman », dans Le Nouvelliste, le 24 février 2015.
HOUDE, Maxime (1973 -), La Misère des laissés-pour-compte
Lévis, Alire (GF37), 2015, 274 pages.
Polar, 7e dans la série des enquêtes de Stan Coveleski. « Fernand Dubois, un des indics de Coveleski, se dit suivi par deux individus louches et il craint pour sa vie. Stan file donc au Nite Cap, où ils ont convenu de se retrouver, mais Dubois y brille par son absence, contrairement aux deux individus ! L’échange de questions sans réponse qui s’ensuit – Où est Dubois ? Où est la marchandise ? – se termine par un passage à tabac. du moins pour le détective. Heureusement, Stan a quelqu’un pour panser ses blessures : Paméla, la veuve du docteur Du Sablon, rencontrée alors qu’il enquêtait sur l’assassinat de son mari. »
- BÉLAIR, Michel, c. r. dans Le Devoir, samedi 30 et dimanche 31 mai 2015.
- MAROIS, Daniel, « Polars québécois : deux bons crus », dans Huffington Post, 24 mai 2015.
- MARVIER, Morgane, « Montréal noir », dans Alibis 57, été 2015, p. 143-144.
JACQUES, André (1947 -), La Bataille de Pavie
Montréal, Druide, 2015, 448 pages.
Thriller. 4e roman de la série mettant en vedette l’antiquaire Alexandre Jobin. « Quand l’antiquaire Alexandre Jobin, ancien officier des services de renseignement de l’armée canadienne, sort d’une consultation médicale inquiétante, il sait que la mort le guette. Que faire ? Boire jusqu’à plus soif ? S’isoler jusqu’à l’heure fatale ? Deux événements l’extrairont de cette sombre spirale. D’abord, on lui propose un contrat alléchant : aller en Italie pour faire expertiser et vendre des esquisses anciennes. Puis, il y a Linda Parenteau, une ancienne maîtresse emprisonnée à Joliette pour fraude et association de malfaiteurs, qui le supplie de se rendre à Palerme afin de retrouver sa fille, Pavie, qui court un grave danger. Mais Pavie n’est pas une simple jeune femme en péril, c’est une tueuse professionnelle. » Recommandé.
- DUFRESNE, Denis, « Penser à la quête », dans La Tribune, le 16 octobre 2015.
- MAROIS, André, « La Bataille de Pavie d’André Jacques : tueuse en péril », dans Hufffington Post, 24 octobre 2015.
- SPEHNER, Norbert, « Alexandre Jobin et les liens du sang », dans la Presse+, dimanche, le 22 novembre 2015.
- SPEHNER, Norbert, « La grande quête d’Alexandre Jobin », dans Le Placoteux, édition du 25 novembre 2015, p. 28.
JOBIN, Bruno (1949 -), Les Fleurs du malheur
Gatineau, Vent d’ouest, 2015, 208 pages.
Recueil de 14 nouvelles noires. « Troublantes, scandaleuses, parfois empreintes de lyrisme, ces tranches de vie illustrent des frontières dangereuses, des états limites, des points de non-retour. »
LAMBERTO, Jo, Justice informelle
Montréal, Québec Livres (Suspense), 2015, 183 pages
Premier polar. « Un enfant a vu son père condamné injustement. Il avait servi de prête-nom à des notables. Ce papa chéri se suicide. L’enfant grandit et n’oublie pas. Plusieurs années plus tard, il choisit de le venger en éliminant ceux qu’il considère comme responsables de son malheur. Robert, notre héros, est policier. Il enquête sur une série de meurtres. Très vite, sa hiérarchie le presse d’inculper un suspect. Il se rend compte qu’on cherche à clore cette enquête. C’est alors qu’il fait un pas de trop » !
LAROCQUE, Isabelle (1970 -), Un passé gênant
Montréal, Québec Livres (Suspense), 2015, 176 pages.
« Alors qu’Anna Meier, psychologue dans un collège, est convoquée tôt le matin chez le directeur, il n’est pas là pour l’accueillir. Anna le découvre mort, assassiné, dans une position qui lui rappelle un événement douloureux. Qui connaît son passé ? Qui l’a poursuivie jusqu’en Suisse, elle qui a changé d’identité ? Alors que les meurtres s’accumulent, Anna Meier ne peut se résoudre à divulguer son passé à l’inspecteur chargé de l’enquête. A-t-elle raison ? »
LEBLANC, Jean-François (1980 -), La Sentence de juillet
Abreschville (France), La Valette-Éditeur (Haret noir), 2015, 295 pages.
[Sous-titre : une enquête de Jean Royer, sergent détective au Service de la police de la Ville de Montréal]
LEDIEN, Stéphane (1973 -), Les Phalanges d’Eddy Barcot (1) : Sur ses gardes
Montréal, À l’Étage (Noir), 2015, 286 pages.
Roman noir. « Automne 1999, en banlieue parisienne. L’ancien champion de boxe Eddy Barcot exerce sans conviction la profession d’agent de sécurité dans un grand magasin. Un soir, à l’heure où « les ennuis ne font que commencer », sa meilleure amie Malika vient lui demander de l’aide : son frère Jalil a disparu depuis quatre jours. Il est sa seule famille ; Barcot, son seul recours. Très vite, l’ex-roi des poids moyens se heurte à l’hostilité des jeunes du quartier et au mystère d’un cadavre retrouvé avec les papiers de Jalil. Dans quelle histoire douteuse ce dernier a-t-il été entraîné ? » Recommandé.
- BLAIS, Marie-Christine, « Stephane Ledien : le gentleman boxeur », [entrevue], dans La Presse, 1er juin 2015.
- SPEHNER, Norbert, « Un thriller d’une brûlante et sanglante actualité », dans Alibis 57, été 2015, p. 145-146.
LEMIEUX, Jean, Le Mauvais côté des choses
Montréal, Québec Amérique (Tous continents), 2015, 376 pages.
« Un soir d’automne, un restaurateur de la Petite-Italie est abattu alors qu’il quitte sa pizzeria. Détail troublant : son cadavre a été amputé de la main droite. S’agit-il de l’œuvre d’un psychopathe ou d’un règlement de comptes lié à la mafia sicilienne ? André Surprenant, nouvellement arrivé au sein de l’escouade des crimes majeurs du SPVM, tentera de démêler l’écheveau de cette enquête, dont les ramifications semblent s’étendre à sa propre histoire familiale. Qui était vraiment son oncle Roger, grâce auquel il a obtenu un poste à Montréal ? Pourquoi son père, dont la présence est de nouveau signalée à Los Angeles, a-t-il disparu en octobre 1970 ? » Un des meilleurs polars québécois de 2015. Recommandé
- BELAIR, Michel, « Trompe-l’œil en série », dans Le Devoir, le 21 février 2015.
- CAZELAIS, Normand, « Fausses pistes », dans Lettres québécoises 159, automne 2015, p. 32.
- SPEHNER, Norbert, « Jeux de mains, jeux de vilains », c. r. dans La Presse+, dimanche le 1ermars 2015.
LEPAGE, Monique, Tout doucement sans faire de bruit
Montréal, La Semaine, 2015, 250 pages.
Thriller sentimental. « Christine, bibliothécaire à Montréal, veut oublier et se reconstruire. Après un divorce pénible, elle débarque pour une année de rêve à Paris. Mais aux premiers émerveillements succèdent les interrogations. Que cache sa logeuse, l’irascible Maud qui l’a accueillie dans son luxueux appartement parisien, sous ses dehors de femme élégante et raffinée ? Et sa coloc Sofia, l’excentrique Romaine, pourquoi accumule-t-elle les mensonges ? Que cherche l’accordéoniste du café voisin, dont la rengaine obsédante Les feuilles mortes sonne comme une mise en garde ? Et que veulent lui dire les chattes énigmatiques de la maison qui semblent tout savoir ? »
LESSARD, Patrice (1971 -), Excellence poulet
Montréal, Héliotrope (Noir), 2015, 240 pages.
Roman noir. « Luc Touchette est assassiné dans la ruelle derrière sa garderie, qui se trouve dans le même immeuble que le Salon Spa Afrodite. Y a-tu juste une autre place que Montréal où ça se peut de mettre une garderie à côté d’un salon de massage érotique ? s’indigne Mélissa Picard, éducatrice en deuil de son patron, devant le sergent-détective Sylvain Paquet qui ne sait trop quoi répondre, ÉROTIQUE ! hurle l’éducatrice, c’est quoi le lien avec une garderie, hein ? pis après c’est le bordel pis vous vous demandez pourquoi ! » Recommandé
- BRISSON, Cynthia, « Patrice Lessard : benne à ordures, friture et écriture », dans les Libraires, le 30 avril 2015.
- DESMEULES, Christian, « Marée noire », dans Le Devoir, samedi 16 et dimanche 17 mai 2015.
- LAPOINTE, Josée, « Excellence polar », c. r. dans La Presse, le 16 mai 2015.
- MAROIS, Daniel, « Polars québécois : deux bons crus », dans Huffington Post, 24 mai 2015.
- SPEHNER, Norbert, « Une nouvelle collection de romans noir », dans Alibis 57, été 2015, p. 146-147.
MARTINEAU, Maureen, Une église pour les oiseaux
Montréal, Héliotrope (Noir), 2015, 184 pages.
Roman noir. « Ham-Sud, petit village de l’Estrie, est en proie à une contamination grave qui frappe les bêtes et les êtres humains. Loin de se douter qu’on l’a prise pour cible, la mairesse, dépassée par la catastrophe, mène l’enquête. Au fond de sa cellule, la jeune escorte Jessica Acteau tente de mettre des mots sur l’horreur des dernières vingt-quatre heures. Quelle part a-t-elle véritablement joué dans le meurtre sordide dont on l’accuse ? Pourquoi s’être acharnée sur l’un de ses clients avec une telle sauvagerie ? En le kidnappant, sait-elle qu’elle l’a empêché de commettre un crime à son tour ? Recommandé
- BELAIR, Michel, « Tours et détours », dans Le Devoir, samedi 16 et dimanche 17 mai 2015.
- LAPOINTE, Josée, c. r. dans La Presse, dimanche 31 mai 2015.
- LESSARD, Valérie, « Sombrer dans le crime avec Maureen Martineau », dans Le Droit, 30 mai 2015.
- MAROIS, Daniel, c. r. dans Le Huffington Post, 13 juin 2015.
- SPEHNER, Norbert, « Une nouvelle collection de romans noir », dans Alibis 57, été 2015, p. 146-147.
- TOUPIN, Manon, « Une nouvelle, un court polar, un roman et une nouvelle maison d’édition », dans La Nouvelle Union, 7 janvier 2015.
MARTINEAU, Maureen, L’Activiste : le jour des morts
Montréal, VLB, 2015, 320 pages.
Polar écologiste. 3e de la série mettant en vedette la sergente-détective Judith Allison. « À l’aube du 2 novembre 2013, une explosion détruit le guichet automatique de la caisse de Tingwick, au Centre-du-Québec. Qui se trouve derrière cet attentat que personne ne revendique ? Chargée de l’enquête, la sergente-détective Judith Allison, forcée de revisiter son passé familial, se verra entraînée dans un jeu de miroirs où victimes et criminels se confondent. L’homme qu’elle recherche traque sa dernière cible : l’ancien magnat québécois de l’industrie de l’amiante, Henri Roberge. Quand l’ex-cadre de la Danville Asbestos Mine disparaît, l’affaire prend une ampleur internationale et met aussi bien en cause des lobbyistes de l’amiante chrysotile que les défenseurs des droits de la personne qui les combattent. » Recommandé.
MENEY, Florence, L’Encre mauve
Montréal, Druide (Reliefs), 2015, 360 pages.
Polar & thriller judiciaire : « Qu’est-ce qui fait qu’une personne civilisée, élevée à aimer ses semblables, bascule un jour dans la manipulation, la malfaisance, le crime ? Ce roman policier de Florence Meney nous plonge dans les eaux glauques de l’âme humaine et de la tentation de nuire. Alors que le Mal brutal, évident, galvanise l’opinion publique sous les traits d’un tueur abject, d’autres figures plus subtiles de la perversité s’éveillent à leurs sombres desseins… » Recommandé.
- BORNAIS, Marie-France, « Les eaux glauques de l’âme humaine », c. r. dans Le Journal de Montréal, dimanche le 14 mai 2015.
- LAROCHELLE, Samuel, « Homicide familial au cœur du roman L’Encre mauve de l’ex-journaliste Florence Meney », dans Huffington Post, 21 avril 2015. [Entrevue]
- RODRIGUEZ, Christine, c. r. dans Journal de Montréal, 24 mars 2015.
- SPEHNER, Norbert, « La face cachée du mal », dans La Presse+, dimanche le 26 avril 2015.
MESSIH, Sandra, Le Rythme du mensonge
Montréal, Recto Verso, 2015, 368 pages.
Roman policier. « Elena Perrot se remet à peine de ses récentes aventures que la dure réalité frappe encore. Son séjour outre-mer avec son conjoint, le sergent-détective David Allard, tourne au cauchemar alors qu’ils sont mêlés aux plans machiavéliques d’un redoutable tueur à gages. Puis la vie d’Elena bascule complètement lorsque son amoureux disparaît et que la police découvre des traces de sang dans son appartement. Malgré sa tristesse incommensurable, la jeune chamane décide de s’associer à l’agent Richard Brunet afin d’élucider le lourd mystère qui menace la vie de David. »
MICHAUD, Martin (1970 -), Quand j’étais Théodore Seaborne
Saint-Bruno-de-Montarville, Goélette, 2015, 425 pages.
Thriller : « Théodore Seaborn, un jeune publicitaire de Montréal, se remet d’un épuisement professionnel après avoir été récemment congédié. Marié et père d’une petite fille, il passe ses journées à regarder des enregistrements de la commission Charbonneau et à manger des Coffee Crisp. Le jour où ses réserves de barres chocolatées s’épuisent, il sort enfin de chez lui et croise un homme qui lui ressemble de façon troublante. L’entêtement de Théodore à retracer cet inconnu et, plus tard, à croire qu’il appartient à une cellule terroriste vire bientôt à l’obsession. Mais par quel revers de fortune va-t-il se retrouver dans le fief de l’État islamique, en Syrie ? »
- BÉLAIR, Michel, « Martin Michaud, dans la peau d’un autre », dans Le Devoir, 14 novembre 2015.
- BORNAIS, Marie-France, « Espionnage et grande quête initiatique », dans Journal de Montréal, samedi le 12 décembre 2015.
- LAPOINTE, Josée, « Martin Michaud : de NDG à la Syrie », dans La Presse, 10 novembre 2015.
- LAROCHELLE, Samuel, « Martin Michaud au cœur de l’état islamique », dans Huffington Post, le 5 novembre 2015.
- LESSARD, Valérie, « Martin Michaud, la lucidité de l’humaniste », dans Le Droit, le 27 novembre 2015.
- MAROIS, André, « Quand j’étais Théodore Seaborne, de Martin Michaud : roman à l’emporte-pièce », dans Huffington Post, 21 décembre 2015.
MIGNEAULT, Richard (dir.), Crimes à la bibliothèque
Montréal, Druide, 2015, 384 pages.
Anthologie. Deuxième anthologie thématique qui réunit les textes de 17 auteurs : Anna Raymonde Gazaille, François Barcelo, Sylvie-Catherine de Vailly, François Lévesque, Jean Lemieux, Michel Jobin, André Marois, Francine Ruel, Jacqueline Landry, David Bélanger, Hervé Gagnon, Maryse Rouy, Roxane Bouchard, Laurent Chabin, Maureen Martineau, Maxime Houde & Martin Winckler. Recommandé.
- AUTHIER, Isabelle, « Crimes à la bibliothèque : la touche de Francine Ruel », dans La Voix de l’Est, 1eroctobre 2015.
- RODRIGUEZ, Christophe, c. r. Journal de Montréal, le 24 octobre 2015.
- SPEHNER, Norbert, « Silence, on tue dans la bibliothèque ! », dans La Presse+, dimanche le 25 octobre 2015.
MORIN, Florence (1988 -), Machines et machinations
Montréal, Sémaphore, 2015, 248 pages.
Polar écologique : « Le mystère entourant le meurtre brutal d’une journaliste scientifique, commandé par les dirigeants d’une pétrolière, n’a pas fini de donner des maux de tête au sergent-détective Martin Black. Pris dans une toile tissée par les intérêts de chacun, il rencontre toute une gamme de personnages : un amoureux éconduit ; une jeune femme menant sa propre enquête ; une organisation d’écologistes extrémistes ; un groupe mafieux engagé pour réaliser un coup d’éclat et, finalement, un scientifique cachant une découverte extrêmement importante : un prototype fonctionnel de la machine à énergie libre, imaginée jadis par Nikola Tesla. »
MORRISSETTE, Guillaume, L’Affaire Mélodie Cormier
Montréal, Guy Saint-Jean, 2015, 400 pages.
Premier polar. « La petite Mélodie Cormier, 10 ans, a disparu. Elle s’est volatilisée, un jeudi matin ordinaire. Ses parents l’ont vue monter dans l’autobus scolaire, mais elle ne s’est jamais rendue jusqu’à la cour d’école. Le mystère est total. Ailleurs dans la ville, Marco Genest reçoit des messages étranges. Un correspondant anonyme affirme détenir des renseignements sur la mort accidentelle de ses parents, survenue plusieurs mois plus tôt. Accidentelle, vraiment ? Alors que Marco et l’enquêteur Héroux tentent de démêler leurs intrigues respectives, les liens entre elles deviennent troublants. Mais si les parents de Marco sont décédés, la petite Mélodie, elle, est toujours vivante, au moins jusqu’à preuve du contraire… ». Lauréat du Prix St. Pacôme du meilleur premier polar et du Prix du Club de polars de la Bibliothèque Mathilde-Massé 2015. Recommandé.
- CORBO, Linda, « Un polar typiquement trifluvien signé Guillaume Morrissette », dans Le Nouvelliste, le 26 mars 2015.
- SPEHNER, Norbert, « Un polar réussi… sans meurtre, ni cadavre ! », dans La Presse+, dimanche le 23 août 2015.
- SPEHNER, Norbert, « Mystères et boules de gomme à Trois-Rivières », dans Le Placoteux, 2 septembre 2015, p. 26.
PARROT, Frédéric, Es-tu prêt à mourir pour moi ?
Québec, Michel Brûlé, 2014, 2 volumes : 312 & 300 pages.
PELLETIER, Jean-Jacques (1947 -), Machine God
Montréal, Hurtubise, 2015, 488 pages.
Thriller. « Qui avait intérêt à crucifier Mgr Ignatius Feelgood ? Et pourquoi a-t-on présenté sa crucifixion en spectacle sur tous les écrans de Times Square ? Calvin Chase, inspecteur du NYPD chargé de l’enquête, en a rapidement plein les bras. On accuse les musulmans. D’autres meurtres suivent. Des groupes radicaux, chrétiens et autres, se mobilisent. Des politiciens magouillent… Est-ce le début du djihad en terre américaine ? Un complot des services secrets ? L’amorce d’une guerre de religion ? Natalya, une tueuse recyclée dans l’humanitaire, s’infiltre dans l’enquête. »
- BÉLAIR, Michel, c. r. dans Le Devoir, 14 novembre 2014.
- LESSARD, Valérie, « Jean-Jacques Pelletier au temps des croyances », dans Le Droit, le 31 octobre 2015.
POTVIN, Hélène (1951 -), La Mort au pluriel
Montréal, La Semaine, 2015, 272 pages.
Polar. « Un richissime homme d’affaires, marié, mais collectionnant les adultères, est retrouvé pendu. Un suicide, sans l’ombre d’un doute. À la même période, une femme anonyme disparaît, sans laisser de traces, puis est découverte deux mois plus tard, noyée. Un autre suicide, hors de tout doute. Il existe un lien entre eux : ils ont été amants. Bonneau n’arrive pas se ranger à l’hypothèse privilégiée par ses collègues : celle du double suicide passionnel. »
ROUY, Maryse (1951 -), Les Chroniques de Gervais d’Anceny (2) : Voleurs d’enfants
Montréal, Druide, 2015, 303 pages.
Polar historique, 2e de la série. « Gervais d’Anceny, ancien drapier retiré dans un monastère normand, n’aura pas joui longtemps de la paix du cloître. Quelques mois à peine après le meurtre de l’hôtel Despréaux, il reçoit un appel au secours de son fils, Philippe. Ce dernier lui apprend que son petit garçon a été enlevé au marché pendant un instant d’inattention de sa mère et de sa nourrice et qu’il pourrait avoir été la cible d’un réseau de voleurs d’enfants qui sévit à Paris. Une hypothèse terrifiante, car les ravisseurs, dont les victimes sont destinées à la mendicité, sont soupçonnés de les mutiler afin qu’elles suscitent la compassion. » Recommandé.
- DESBIENS, Marie-Frédérique, « Crimes au Moyen Âge », dans Le Devoir, 7 mars 2015.
- SPEHNER, Norbert, « Polars québécois : les auteurs féminins s’affichent », dans Les Libraires 92, décembre 2015-janvier 2016, p. 45.
ROY, Zhanie, Trois fois la bête
Montréal, À l’étage (Noir), 2015, 224 pages.
Roman noir. « Été 1935, dans un village du Québec. Une bête rôde. En pleine canicule, des enfants sont retrouvés morts, éventrés près de la rivière. Le cimetière de la paroisse, plein à craquer, ne peut plus accueillir de dépouilles. Le curé souhaite établir un nouveau cimetière sur une terre inondable, mais tous ne sont pas du même avis… Les querelles se multiplient et la panique s’installe au village. Et si le loup n’était pas responsable de ces disparitions… » Recommandé.
- MAROIS, André, « D’un roman à l’autre », dans Huffington Post, le 6 décembre 2015.
- SPEHNER, Norbert, « Une fable sanglante », dans La Presse+, dimanche le 27 septembre 2015.
- SPEHNER, Norbert, « Quand rôdent les prédateurs », dans Alibis 57, hiver 2016.
- SPEHNER, Norbert, « Polars québécois : les auteurs féminins s’affichent », dans Les Libraires 92, décembre 2015-janvier 2016, p. 45.
SCOTT, Marc (1952 -), Contrebande en Thaïlande
Plantagenet (Ontario), Du Chardon bleu (Vipère), 2015, 306 pages.
Sous-titré : une aventure de Jack Delorme. « Jack Delorme est l’invité de l’émission Entre Nous, sur les ondes de TV Rogers Ottawa, pour y parler de son métier et de ses enquêtes les plus récentes. Il apprend, à cette occasion, qu’il y a à peine quelques jours un tsunami d’une ampleur jamais qui a frappé plusieurs pays d’Asie du Sud-Est : il décide donc de s’envoler vers la Thaïlande pour y faire du bénévolat et tenter d’aider, du mieux qu’il le peut, des peuples aux prises avec la pire catastrophe de tous les temps. Et ce n’est que le début de son aventure… »
SENÉCAL, Patrick (1967 -), Faims
Lévis, Alire (GF 44), 2015, 593 pages.
Roman noir. « Bienvenue à Kadpidi, une petite ville tranquille située au cœur d’une région tranquille. C’est là que vit une petite famille tranquille. Joël, le père, est policier ; Martine, sa femme, est propriétaire d’une clinique vétérinaire. En ce second samedi de juillet, la trente-deuxième édition du Bal du Chien-Chaud bat son plein au parc Woodyatt et la journée est magnifique. Or, au même moment, le « Humanus Circus » arrive en ville avec ses quatre autocaravanes et ses trois fourgons tirés par des camionnettes. Bientôt, plus rien ne sera tranquille… »
- BÉLAIR, Michel, « Petit cirque sanglant », dans le Devoir, 21 novembre 2015.
- BORNAIS, Marie-France. « Regard sans pitié sur la « bête » qui gronde », dans Journal de Montréal, samedi 31 octobre 2015.
- BOUTHILLIER, Anne-Marie, c. r. dans Clair/Obscur, le 27 octobre 2015.
- BRISSON, Cynthia, « Colère : Patrick Senécal, écrire à l’encre noire », dans Les Libraires 87, 2015.
- LESSARD, Valérie, « L’Appétit d’écrire de Patrick Senécal », dans Le Droit, le 17 octobre 2015.
- MESSIER, Kim, c. r. dans le Courrier de Saint-Hyacinthe, 3 décembre 2015.
- NAULT, Sarah-Émilie, « Faims : insatiable Patrick Senécal », dans Huffington Post, du 22 octobre 2015. [entrevue]
- PILON-LAROSE, Hugo, « L’horreur du quotidien selon Patrick Senécal », dans La Presse, le 22 octobre 2015.
SYLVESTRE, Catherine (1959 -) (Pseudo. de Francine Pelletier), La Vieille fille et la mort
Lévis, Alire (GF 36), 352 pages.
Premier Polar. Cette histoire est la première aventure de Catherine Sylvestre, une commis de bibliothèque un peu trop fouineuse qui enquête sur un double meurtre dans l’appartement voisin.
- BLOUIN, Geneviève, « les tribulations d’une voisine fouineuse », dans Alibis 57, été 2015, p. 148-149.
TASCHEREAU, Ghislain (1962 -), Étoiles tombantes
Saint-Bruno-de-Montarville, Goélette, 2015, 432 pages.
Thriller, roman noir. « Dans ce thriller des plus sombres, Ghislain Taschereau démontre encore l’absurdité caractéristique de l’humanité, cette fois à travers l’égocentrisme d’un suicidaire et la folie d’un désespéré qui résultent en une réflexion sur l’image et l’ego d’une rare pertinence. »
VERDIER, Vic (Pseudo. de Simon-Pierre Pouliot), Cochons rôtis
Montréal, XYZ, 2015, 296 pages.
Polar. « Montréal, été 2016. L’agent Vic (Vicenzo) Verdier vient d’être recalé à l’examen de sergent-détective du SPVM. Sa blonde, Mélanie, a passé le test avec brio. On la retrouve quelques jours plus tard sous l’autoroute Ville-Marie calcinée dans sa voiture de patrouille. Cette histoire d’horreur se répand dans les médias sociaux comme une traînée de cendre chaude balayée par le vent de la canicule. Dans ce genre d’affaires, l’ami de cœur est toujours le premier suspect… C’est le début d’un méchoui infernal entraînant les policiers du poste de quartier 16 au cœur d’un thriller aux multiples rebondissements. »
- BÉLAIR, Michel, « Ripoux Inc. », dans Le Devoir, 13 juin 2015.
- VILLENEUVE, Jean-François, « Cochons rôtis : polar sans prétention », dans La Presse, le 2 juin 2015.
VINCENT, Diane (1952 – ), Peaux de soie
Montréal, Triptyque (L’Épaulard), 2015, 278 pages.
Polar. 4e enquête du duo Josette Marchand et Vincent Bastianello. « Grâce à ses talents de massothérapeute, Josette Marchand entre dans le merveilleux monde de la mode. Mais pourquoi faut-il que les gens ne soient pas tout à fait ce qu’ils prétendent être ? Oui, le designer se consacre encore à la création de robes somptueuses et la top modèle défile sur les plus prestigieux podiums de la planète, mais… ensemble, ils ont délaissé la guenille de luxe pour la haute technologie, ouvrant une nouvelle – et dangereuse – route de la soie. La chair comme de la soie, la soie comme de la chair, voilà un slogan qui attirera pervers et truands. Au point où l’inspecteur Vincent Bastianello, du Service de Police de la Ville de Montréal, devra s’en mêler. »
- BÉLAIR, Michel, c. r. dans Le Devoir, du 7 mars 2015.
- CAZELAIS, Normand, « Chère soie », dans Lettres québécoises 159, automne 2015, p. 32-33.
- FONTAINE, Chantal, c. r. dans Les Libraires 88, avril-mai 2015, p. 56.
- LAPLANTE, Laurent, c. r. dans Nuit blanche 139, 2015, p. 18.
MARGINALIA
AUBRY, Suzanne (1956 -), Ma vie entre tes mains
Montréal, Libre expression, 2015, 429 pages.
La référence bibliographique de la BNQ mentionne, entre autres : enquêtes, roman à suspense. « Michel Perreault a quitté le Manitoba il y a quatorze ans, à la suite d’une tragédie qui a bouleversé à jamais une communauté paisible. Il a refait sa vie à Montréal sous une autre identité et croit avoir définitivement tourné la page sur son passé, mais tout bascule lorsqu’il découvre que sa femme et son fils ont disparu. »
CARRIER, André (1951 -), honore.com
Montréal, Lévesque (Réverbérations), 2015, 148 pages.
« À la suite d’un procès au cours duquel Xavier-Nicolas a affronté des caïds de l’industrie pharmaceutique, les policiers jugent prudent de le faire passer pour mort. On change son identité – il se nomme maintenant Honoré – et il vit dans un nouveau lieu… Des policiers cherchent à identifier les auteurs de la tentative d’assassinat qui a conduit Xavier-Nicolas à se terrer. Mais quelle autre raison l’a poussé à faire table rase de son passé ? »
- TÉOTONIA, Jean-Manuel, c. r. dans Québec Express, 7 septembre 2015
CORRIVEAU, Hugues (1948 -), Les Enfants de Liverpool
Montréal, Druide (Écarts), 2015, 263 pages.
« Ce roman, proche du roman policier ou d’enquête, est inspiré du meurtre du petit James Bulger, âgé de deux ans et demi, le 12 février 1993 à Liverpool. Il avait été kidnappé dans un centre commercial par Robert Thompson et Jon Venables, chacun alors âgé de dix ans. Ce roman est centré sur les deux enfants assassins. Il retrace leur vie, les motivations qui les ont poussés à un tel acte, et suit pas à pas le trio durant cette journée fatidique vers son issue fatale. »
DUMONT, Claudine (1973 -), La Petite fille qui aimait Stephen King
Montréal, XYZ (Romanichels), 2015, 184 pages.
« Émilie a toujours été différente, mais sa différence a changé. Il y a eu l’accident, et elle s’est transformée en quelque chose qui ne s’explique pas, qui ne se tolère pas. Et puis, elle ne semble plus avoir besoin de sa grande sœur, Julie, qui était pourtant la seule à pouvoir accéder à son monde troublé par l’autisme. Julie, dès lors, ne sait plus quoi faire pour aider Émilie, elle ne la reconnaît pas. Elle va donc tout tenter pour comprendre, pour réparer, pour « trouver une solution », pour aider ce que sa sœur est devenue. »
- LAROCHELLE, Claudia, « Claudine Dumont : la romancière qui aimait les livres d’horreur », dans les Libraires 90, sept-octobre 2015, p. 34-35 [Entrevue].
- WIESERMAN, Robert J., c. r. de Captive, la version anglaise (House of Anansi Press), in Quill and Quire, vol. 81 no 8, octobre 2015, p, 31.
JEAN, Michel (1960 -), La Belle mélancolie
Montréal, Libre Expression, 2015, 258 pages.
La référence bibliographique de la BNQ mentionne, entre autres : avocates, meurtres en série. « Une série de meurtres dans une mine du Nunavik entraîne Arnaud Delagrave, spécialiste de la gestion de crise, dans des événements dont le contrôle lui échappe bientôt. Jusqu’où devra-t-il aller pour aider le P.-D.G. de la Drago Polar Mine, à la personnalité charismatique mais implacable en affaires ? Et quel secret cache la jeune avocate un brin fantasque Amélie Roy, dont il s’éprend malgré lui ? »
- BORNAIS, Marie-France, « Action et réflexion entre Montréal et le Grand Nord », dans Journal de Montréal, 19 septembre 2015.
- LAROCHELLE, Samuel, « Trafiquants d’images, conflits intérieurs et crise au Nunavik », dans Huffington Post, 10 octobre 2015.
ROY, Patrick (1977 -), L’Homme qui a vu l’ours
Montréal, le Quartanier, 2015, 464 pages.
Roman noir. « Pendant quelques années, Tommy Madsen est le plus grand. Lutteur athlétique et sauvage, champion en titre, il galvanise les foules. Un combat aux conséquences tragiques brise sa carrière. Madsen perd sa ceinture, puis sa famille, et s’isole dans sa maison de Stowe, dans les montagnes Vertes. Mais Guillaume Fitzpatrick apparaît sur le pas de sa porte. Il est journaliste sportif, il sera son biographe officiel. Assisté par Hugo Turcotte, un collègue fin connaisseur de lutte, il est venu en Nouvelle-Angleterre interviewer Madsen. Mais une histoire en cache toujours une autre ; Turcotte et Fitzpatrick l’apprendront bien assez vite. Ils déterrent de vieilles rancunes et quelques squelettes au passage, déclenchant un jeu funeste d’attaques et d’esquives dont ils auront à payer le prix. »
- DESMEULES, Christian, « Extension du domaine de la lutte », dans Le Devoir, 27 juin 2015.
- LAPOINTE, Josée, « De muscle et de sang », c. r. dans La Presse, 25 juillet 2015.
POLARS PUBLIÉS À COMPTE D’AUTEUR
AUBIN, Marc, La Justicière
Lanoraie, Éditions de l’Apothéose, 2015, 552 pages.
Polar érotique.
CARDINAL, Mario (1932 -), L’Attentat
Montréal, Carte Blanche, 2015, 250 pages.
CHARBONNEAU, Bernard (1945 -), Un Mal pour un bien
Howick, JBC, 2014, 348 pages.
DESMARAIS, Josette (1940 -), La Main du hasard
Laval, Véritas Québec, 2015, 248 pages.
DION, Pierre (1951 -), La Masseuse
Jonquière, Publications Saguenay, 2015, 371 pages.
DROUIN-DEGORGUE, Pauline (1939 -), Le Meurtrier du couvent
Saint-Alexis-des Monts, Première chance, 2014, 309 pages.
DUFOUR, Dany (1980 -), Libération : Le Samouraï yazi
Montréal, Au Carré, 2015, 359 pages.
FLORVIL, Guepsly (1996 -), Quand le passé revient nous hanter
Saint-Alexis-des-Monts, Première Chance, 2015, 121 pages.
GAGNON, Jérôme (1975 -), La Danse des mannequins
Brossard, Éditions pour tous, 2015, 193 pages.
GIRARD, Ricky (1990 -), Heydro !
Lanoraie, Première chance, 2015, 139 pages.
GUAY, Micheline (1959 -), Papillons de nuit
Lanoraie, L’Apothéose, 2015, 244 pages.
HAMELIN, Clod (1958 -), 666 : le cauchemar devient réalité
Lanoraie, L’Apothéose, 2015, 683 pages.
LAPOINTE, Steeve (1968 -), Le Venin japonais
Laval, Véritas Québec, 2015, 510 pages.
MARTIN, Anne-Marie (1986 -), La Vie après
Saint-Alexis-des-Monts, Première Chance, 2014, 282 pages.
MAYER, Jacques (1941 – 2015), Le Retraité qui voulait écrire un polar
Montréal, Mots en toile, 2015, 220 pages.
MICHALK, Suzanne, Juphilarium (1) : Vengeance
Montréal, Carte Blanche, 2015, 256 pages
RAICHE, Bobby (1990 -), Le Loup de Fardy’s Island (1) : Les Liens du sang
Laval, Véritas, 2015, 280 pages.
RICARD, Alain (1959 -), Le Terrorisme de quartier
Saint-Alexis-des-Monts, Première Chance, 2014, 285 pages.
SIMONEAU, Ghislain (1965 -), Les Quatre Saisons d’une psychose
Lanoraie, Première Chance, 2015, 313 pages.
SURPRENANT, Denise, Flic
Paris, Société des écrivains & Montréal, Néopol, 2014, 177 pages.
TAHO, Elzia (1986 -), Comme un fauve
Rosemère, Plume libre, 2015, 450 pages.
TREMBLAY, Dominic (1961 -), Le Baiser de Sade (1) : À fleur de peau
Laval, Véritas, 2014, 400 pages.
VALÉRO, José R. (1942 -), L’Aube des vaincus
Paris/Montréal, Société des écrivains/ Néopol, 2014, 177 pages.
VASSEUR, Maryline (1964 -), À la recherche de son passé
Saint-Alexis-des-Monts, Première Chance, 2014, 226 pages.
VEILLETTE, Éric (1971 -), L’Affaire Dupont : saga judiciaire
Lanoraie, L’Apothéose, 2015, 636 pages.
POLARS AUTO-ÉDITÉS
[Sous réserve : ces volumes sont signalés dans les annonces de la Bibliothèque Nationale du Québec, mais nous ignorons s’ils ont été effectivement publiés]
ANCTIL, Charles (1936 -), Passé décomposé
Québec, Charles Anctil, 2015, 317 pages.
AUBRY, Richard (1949 -), Terreur à Pohénégamook
Gatineau, Richard Aubry, 2015, 213 pages.
BARIL, Sébastien (1980 -), E.D.N.
Québec, Nolan, 2014.
BRADLEY, Richard (1948 -), Face à la musique
Vaudreuil-Dorion, Richard Bradley, 2015, 442 pages.
CARDINAL, Arthur (1951 -), Rembeau au Brésil : opération Qué-Bra
Gatineau, Philéas, 331 pages.
CARDINAL, Arthur (1951 -), Rembeau en Éthiopie : Trésors perdus d’Abyssinie
Gatineau, Phileas, 2015, 278 pages.
CÔTÉ, Geneviève (1980 -), Les Secrets du Manoir Beaujolais
Windsor, Geneviève Côté, 2015, 400 pages.
DÉCARIE, Andrée (1960 -), Narco : le jardinier éradicateur
Blainville, Révolte (Furtive), 2015, 320 pages.
DE CARUFEL, Sylvie (1968 -), Commandant Vincent, fantômes du passé
Sylvie de Carufel, 2014, 221 pages.
DION, Lyne (1958 -), Meurtres par ricochet
Chateauguay, Café-Crime, 2014, 201 pages.
DUMONT, Jérôme, Dangerous Games
Sainte-Famille (Québec), Jérôme Dumont, 2014, 202 pages.
[Série : Rosetti & MacLane]
DUMONT, Jérôme, Un froid de loup
Sainte-Famille (Québec), Jérôme Dumont, 2014, 206 pages.
[Série : Rosetti & MacLane]
DUMONT, Jérôme, Tension à bord
Sainte-Famille (Québec), Jérôme Dumont, 2014, 206 pages.
[Série : Rosetti & MacLane]
GODIN-LECLERC, Lyzann (1969 -), Coup de théâtre
Vaudreuil-Dorion, L’Énigme, 2015.
LAFLAMME, Pierre (1946 -), Le Sang des cailloux
Pierre Laflamme Romans, 2015, 400 pages.
RIOUX, Marcel (1935 -), Le Foulard de soie
Québec, Marcel Rioux, 2015.
POLARS POUR JEUNES
BOUCHARD, Camille (1955 -), Les Forces du désordre
Montréal, Québec Amérique (Magellan), 2015, 152 pages.
« On lui offre la possibilité de servir de mule entre le Mexique et le Canada. On lui assure qu’un kilo de cocaïne caché dans son estomac lui rapportera une petite fortune. Faustina est persuadée que ce sera un jeu d’enfant. Elle se trompe lourdement. Grand-mère disait : « Juárez est une ville magnifique, aux avenues grandes et proprettes. » Mais elle ne sait pas tout de sa ville. Elle ne connaît pas la Juárez où j’ai échoué. C’est l’enfer. J’ai abouti en enfer. »
CAVEZZALI, Lucia, Sordide Complot
Saint-Sauveur-des-Monts, Marcel Broquet nouvelle édition (Caméra danger), 2015,
« Ariane 16 ans, Alex 16 ans et Ying 15 ans, font connaissance à partir de leurs échanges sur l’internet. Tous trois animés par les mêmes goûts de l’action. Ils fondent une agence de reportages qu’ils nomment Caméra Danger. Leur détermination à faire la lumière sur des sujets parfois obscurs, les entraîne vers des aventures et des enquêtes qui se déroulent dans une atmosphère où se côtoient la confiance et le désespoir, la bravoure et l’épouvante. »[pour ados]
CHABIN, Laurent (1957 -), La Momie du belvédère
Montréal, Hurtubise (Atout), 2014, 146 pages
« Une momie est découverte au XXIe siècle, à Westmount, en plein cœur de Montréal ! Que cache cette sombre histoire ? Des magouilles d’héritage ? Un crime crapuleux ? Mais voilà que d’étranges indices s’accumulent : une statuette aztèque qui orne la porte de la victime… un « ami » mexicain introuvable… et un autre, tout aussi mexicain et non moins disparu… Julien et Patricia, deux jeunes copains débrouillards et n’ayant pas froid aux yeux, ne résistent pas à leur curiosité et décident de découvrir la vérité. » [pour ados]
- DE REPENTIGNY, Myriam, c. r. dans Lurelu vol. 38 no. 1, printemps-été 2015, p. 50.
CHABIN, Laurent (1957 -), Le Canal de la peur
Montréal, Hurtubise (Atout), 2015, 176 pages.
« Au bord du canal de Lachine, un soir de juillet, un vieil itinérant s’affaisse lourdement sur le sol, un couteau planté dans le ventre. Deux témoins ont assisté à la scène, deux jeunes filles, Sara et Océane. Or, chacune est persuadée que l’autre est la meurtrière… Que s’est-il donc réellement passé ? Qui est celui que l’on a assassiné ? A-t-il vu quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir ? »
- CORNELLIER, Louis, c. r. dans Le Devoir, 17 octobre 2015.
- PROULX, Marie-Hélène, c. r. dans Lurelu vol. 38 no 3, hiver 2016, p. 46.
CHAMPAGNE, Julie (1981 -), Haute tension
Montréal, Bayard Canada (Zébre), 2015, 155 pages.
[Série : Hackerboy, 3]
« Rien ne va plus pour Alexandre Simard. Le coupable ? Un cellulaire dernier cri offert par un donateur anonyme. Depuis sa découverte, Alexandre, alias Hackerboy, est entraîné dans un cauchemar rempli de crimes qui pointent tous vers lui. Même la cellule canadienne contre le cyberterrorisme pour laquelle il travaille est à ses trousses. Les médias en font le nouvel ennemi public. Le vrai responsable doit se tordre de rire ! Heureusement, Alex peut toujours compter sur ses amis Max et Charlie pour prouver son innocence. »
D’ANTERNY, Fredrick (1967 -), Des lignes et des embrouilles
Waterloo, Michel Quintin, 2015, 166 pages.
[Série : Béa et Mia]
« L’archéologie, c’est fascinant, je vous assure. Surtout depuis que j’ai décidé de me mettre à la tâche, moi aussi, et que la chance m’a souri. Ouah ! Comme dit ma sœur, y a de quoi s’enfler la tête. Mais il faut compter avec les pillards. Ils sont partout, ceux-là, et ils cherchent sans cesse à nous voler nos trouvailles. » C’est parmi les mystérieux géoglyphes de Nazca que l’archéologue Nathaniel Thompson emmène ses deux filles. Elles auront la chance, chacune à leur tour, d’admirer du haut des airs ces immenses dessins d’une étonnante précision, que le temps n’est pas parvenu à altérer. Cependant, cela n’ira pas sans quelques surprises !] [aventures]
- CHIASSON, Pascale, c. r. dans Lurelu vol. 38 no 1, printemps-été 2015, p. 52.
DION, Johanne (1965 -), Jeux cruels
Montréal, Hurtubise (Atout), 2015, 237 pages.
« Rien ne va plus au Grand Chêne où d’étranges incidents se multiplient. De son fauteuil roulant, Jean-Luc Gélinas se sent bien impuissant lorsqu’il fait appel à Océane, une jeune bénévole, pour démasquer celui ou celle qui cherche à traumatiser les personnes âgées. Accompagnée de son jeune frère Ulrich et de Mathieu, un adolescent contraint à des travaux communautaires, Océane mène une enquête qui les conduira à découvrir de troublants indices. »
- BRAULT, Mélanie, c. r. dans Lurelu 38 no 3, hiver 2015, p. 48.
GEMME, Gilles (1942 -), Escouade 06 : Monsieur Gaston enquête
Île Bizard, Du Phoenix, 2015, 237 pages.
« Les parents de Caroline et d’Alex organisent un barbecue pour souligner les succès des deux amis mais aussi pour accueillir Monsieur Gaston au sein de l’escouade 06. Ce drôle de chien au regard singulier et indolent participera, malgré lui peut-être, à une vaste enquête impliquant différents corps policiers tant au Québec qu’en Europe. Sherbrook, Montréal, Cannes, Amsterdam, Bâle et Saint-Blaise-sur-Richelieu. Vols de bijoux, trafic d’oeuvres d’art et de drogue, pillages, espionnage, meurtre. »
KEMNER, Léolane, Trente deniers
Saint-Bruno-de-Montarville, Goélette, 2015, 379 pages.
Thriller ésotérique ? « Un enfant vient au monde pour en marquer l’histoire. La légende s’en souviendra comme étant celui qui aura osé échanger le fils de Dieu contre quelques pièces d’argent… Quelque 2000 ans plus tard. Paris. Le professeur Andrew Attridge découvre le même jour l’existence d’un évangile et la disparition du traducteur de ce texte étonnant, son ami Norbert Williams. » [pour ados]
LAFLAMME, Sonia K. (1969 -), La Main de fer
Montréal, Hurtubise (Atout), 2015, 283 pages.
« Peu de temps après avoir soumis un prototype révolutionnaire à un concours scientifique, Kristofer Gunnarsen meurt dans l’explosion de sa voiture, tandis que Philippe Mandeville, un camarade de classe avec qui il avait maille à partir, disparaît sans laisser de trace. Après s’être brillamment illustré dans Intra-Muros et Amnesia, l’inspecteur Sarto Duquette reprend le collier dans une nouvelle enquête où vengeance, trahison, économie et éthique se disputent le premier rôle. » [pour ados]
- BRISSON, Geneviève, c. r. dans Lurelu 38 no 2, automne 2015, p. 61.
- CORNELIER, Louis, c. r. dans Le Devoir, 18 juillet 2015.
LAMBERT, Karine, Le Mystère de la Cacahuète jaune
Saint-Laurent, Pierre Tisseyre (Papillon), 2015, 136 pages.
« Selon Théo, il ne se passe jamais rien à l’école des Muguets. Vraiment ? La secré-sorcière y fait pourtant régner sa loi à sa manière… qui, disons-le, est détestable. Et dès son arrivée, Gaston Dupont, nouvel élève en veston-cravate qui se proclame détective privé, flaire un mystère. Un crime odieux est en effet commis contre Théo à la cafétéria ! Qui est le coupable ? Ian Côté, son meilleur ennemi ? Gaston recrute Théo et le duo d’enquêteurs s’engage à faire toute la lumière sur cette affaire de la cacahuète jaune. »
- FILION, Carole, c. r. dans Lurelu 38 no 3, hiver 2016, p. 53
LAMBERT, Karine, Le Corridor des mauvais sorts
Saint-Laurent, Pierre Tisseyre (Papillon), 2015, 168 pages.
« Dans une école, il y a toujours un recoin inquiétant, un vieux local ou un placard à balais où il vaut mieux ne pas s’attarder. À l’école de Théo, cet endroit est un bout de couloir. Avant même que les événements de cette affaire surviennent, on appelait ce lieu le « corridor des mauvais sorts ». Dans cette espèce de triangle des Bermudes, des objets disparaissent, des disputes éclatent sans arrêt. Jusqu’ici, toutefois, personne n’y était disparu. Gaston, dont le casier donne sur l’allée diabolique, est aux premières loges pour faire ce qu’il fait le mieux : mener l’enquête avec son acolyte, Théo, qui nous raconte ici les dessous de cette affaire lugubre. »
- BRAULT, Mélanie, c. r. dans Lurelu vol, 38 no 3, 2016, p. 52.
MAROIS, André (1959 -), Les Voleurs du soir
Montréal, La Courte échelle, 2015, 266 pages.
« Québec, 2048. Tous les soirs, des milliards de moustiques assoiffés de sang envahissent le ciel, tuant les habitants qui s’aventurent à l’extérieur. À cette menace s’ajoute celle d’un gouvernement qui veut contrôler la population. Des drones armés survolent le territoire pendant le jour et un ordinateur surpuissant analyse en permanence tout sur tous. Pourtant, lorsqu’un meurtre survient, la police est incapable de démasquer le coupable. Hugo et Lolla décident alors de mener leur enquête. Aidés d’Arto, quatorze ans, ils traquent l’assassin, jusqu’à ne plus savoir qui est le chasseur et qui est le gibier… »
- ARÈS, Mathieu, c. r. dans Lurelu 38 no 2, automne 2015, p. 62
ROBERGE, Sylvie (1962 -), Yang : l’imitation
Éditions Sylva, 2015, 258 pages.
[auto-édition]
- MANTYK, Adeline, « Espionnage et basket-ball au menu du nouveau roman de Syvie Roberge », dans L’Avantage (Rimouski), 21 septembre 2016.
SOUCY, Marie-Josée, Meilleurs ennemis
Montréal, Recto-Verso, 2015, 154 pages.
[Série : Zaq et moi, 3] « Zaq et son père habitent toujours chez Vanille et sa mère, au grand désespoir de l’adolescente. Heureusement, le printemps arrive et Vanille passe plus de temps à l’extérieur. Cependant, elle devra s’unir à Zaq pour élucider un nouveau mystère : la boutique d’Oscar a été vandalisée et Annabelle, la poupée ancienne ayant appartenu à la mère de Zaq, a été volée. Cette disparition n’est pas le seul souci de Vanille qui tente de voir plus clair dans sa tête et dans son cœur. Une foule de rebondissements sont au cœur de ce troisième tome ! »
- VIGNEAULT SKELLING, Marie-Ève, c. r. dans Lurelu vol. 38 no 3, hiver 2016, p. 57.
TREMBLAY, François-Bernard (1970 -), Faux airs pour les faussaires
Île Bizard, Du Phoenix (Les Téméraires), 2015, 81 pages.
« Durant leurs vacances, trois enfants débrouillards et imaginatifs vivent des aventures inoubliables pendant que leurs parents s’occupent de leur auberge. De faux billets de banque circulent dans la localité, mais les jeunes découvrent le pot aux roses et mettent leur vie en péril pour les démasquer. »
TREMBLAY, François-Bernard (1970 -), Carton rouge sur espace vert
Île Bizard, Du Phoenix (Les Téméraires), 2015, 81 pages.
« Les joueurs des Dauphins de Saint-Lô perdent leur meilleur attaquant dès le premier match d’un tournoi, et Splash, la mascotte de l’équipe, disparaît. Quelqu’un essaierait-il d’intimider les joueurs d’une des équipes favorites du tournoi ? Adam et Nathan vont demander l’aide de leur grande sœur Angie. Ensemble, Les Téméraires vont de nouveau se lancer à la chasse aux indices, ce qui leur permettra de comprendre que les adultes peuvent parfois prendre de mauvaises décisions. »
TURGEON, Elizabeth (1951 -), La Prochaine Fois ce sera toi !
Saint-Lambert, Soulières, 2015, 280 pages.
« Le climat de violence qui prévaut à l’école René-Trahan-Lalonde atteint son apogée le jour où une étudiante de 5e secondaire est retrouvée sans vie. Sous le choc, des élèves veulent éclaircir les causes et les circonstances de la mort de leur amie. Devant une directrice plus préoccupée par la réputation de l’école que par la recherche de la vérité, les jeunes déclenchent un mouvement qui prendra des proportions inespérées. Mais ils doivent rester prudents. L’éventualité que Marie-Pier ait été victime d’un assassinat est bel et bien réelle et le meurtrier se cache peut-être parmi eux. »
- GAGNON, Nathalie, c. r. dans Lurelu vol. 38 no 3, hiver 2016, p. 57.
VACHON, Jean-Nicholas (1978 -), La Corriveau
Waterloo, Michel Quintin (Minuit 13), 2015, 284 pages.
« Un vol est perpétré au musée de la civilisation de Québec. Le gibet de Marie-Josephte Corriveau a disparu. L’inspecteur Constantin Lorrain fait appel au journaliste Félix Saint-Clair pour l’aider à élucider le mystère. Mais qui peut bien être intéressé par cet artefact ? Ce n’est certainement pas la valeur du métal tordu qui a motivé les pilleurs. De plus, la cage de la Corriveau n’est d’aucun intérêt à l’extérieur du Québec. Elle a donc bien peu de valeur sur le marché noir des antiquités. Et si c’était la charge négative qui imprègne l’instrument de torture qui suscitait la convoitise… »
- TREMBLAY, Michèle, c. r. dans Lurelu vol. 38 no 2, automne 2015, p. 68.
BANDES DESSINÉES
GOUDBOUT, Réal & Pierre FOURNIER, Red Ketchup : intégrale, volume 2
Montréal, La Pastèque, 2015, 154 pages.
GOUDBOUT, Réal & Pierre FOURNIER, Red Ketchup (7) : Échec au King
Montréal, La Pastèque, 2015, 48 pages.
LAMONTAGNE, Jacques & Sinisa RADOVIC, Van Helsing contre Jack L’éventreur (2) : La Belle de Crécy
Paris, Soleil, 2015, 48 pages.
ROCHELEAU, Julie & Olivier BOCQUET, La Colère de Fantômas (3) : À tombeau ouvert
Paris, Dargaud, 2015, 56 pages.
ARTICLES & ÉTUDES
AMYOT, Linda, « Entrevue avec Roxanne Bouchard », dams Nuit Blanche 138, printemps 2015, p. 51-52
FRADETTE, Marie, « Benoît Bouthillette : pourfendre l’ombre pour en faire jaillir la lumière », dans Les Libraires 92, décembre 2015/janvier 2016, p. 44.
JACQUES, André, « L’Année 2014 du polar québécois », dans Alibis 54, printemps 2015, p. 82-104.
MARVIER, Morgane, « Les Printemps meurtriers de Knowlton » [reportage], dans Alibis 55, été 2015, p. 88-96.
RAUD, Pascale, « Conversation avec Émile Martel », dans Alibis 56, automne 2015, p. 115-127.
SPEHNER, Norbert, « Polars québécois : les auteurs féminins s’affichent », dans Les Libraires 92, décembre 2015/janvier 2016, p. 45.
THRILLERS, FILMS NOIRS ET POLICIERS ET SÉRIES TÉLÉVISÉES
Karl et Max
Distribution : Guy Jodoin, Charles Lafortune, Hélène Florent, Benoît Gouin, Patrick Hivon, Hugues Frenette, Evelyne Rompré, Gabriel Verdier, Fabien Cloutier, Maxime-Desjardins Tremblay, Victoria Diamond et Rachel Graton.
Réalisation : Patrice Sauvé
Série TV : 10 épisodes de 60 minutes.
Karl, Max et leur ami Yvon voient leur destin à jamais bouleversé lorsqu’ils font la découverte d’un sac contenant une arme à feu et beaucoup d’argent ! Prenant la décision de conserver le butin de 2,6 millions, ils seront propulsés dans un monde auquel ils n’appartiennent pas, pris malgré eux dans une course aux millions avec le crime organisé. KARL & MAX est une série qui traite de l’amitié, de l’amour et des conséquences de nos choix. Une « dramédie » qui parle de la valeur de l’honnêteté et révèle combien les apparences sont souvent trompeuses…
Noir (Nwa)
Distribution : Salim Kechiouche, Julie Djiezion, Jade-Mariuka Robitaille.
Réalisation : Yves Christian Fournier
Thriller : Kadhafi, rappeur algérien de 26 ans, ex-membre d’un gang de rue et père d’un jeune garçon sort de prison et veut se ranger. Y arrivera-t-il ? Fleur, jeune mère haïtienne de 17 ans, qui vit une relation abusive et passionnelle avec le père de sa fille. Suzie, une danseuse blanche de 20 ans qui tombe amoureuse d’Évans, un gangster noir. Leur relation prendra un tour inattendu. Et enfin, Dickens, 16 ans. Il veut faire partie du gang contrôlé par son frère aîné, qui lui en refuse l’accès.
Sicario
Distribution : Emily Blunt, Benicio Del Toro, Josh Brolin
Réalisation : Denis Villeneuve
Thriller : la zone frontalière entre les États-Unis et le Mexique est devenue un territoire de non-droit. Kate, une jeune recrue idéaliste du FBI, y est enrôlée pour aider un groupe d’intervention d’élite dirigé par un agent du gouvernement dans la lutte contre le trafic de drogues. Menée par un consultant énigmatique, l’équipe se lance dans un périple clandestin, obligeant Kate à remettre en question ses convictions pour pouvoir survivre.
PRIX LITTÉRAIRES, FESTIVALS ET AUTRES ACTIVITÉS CRIMINELLES
Prix Alibis
Québec, le 9 avril 2015 – Le Prix ALIBIS 2015 a été attribué à Camille Bouchard pour sa nouvelle « En guise d’hebdomadaire ».
Prix Arthur Ellis
Le prix Arthur Ellis a été décerné à Andrée A. Michaud pour Bondrée (Québec Amérique).
Les autres finalistes étaient Hervé Gagnon, Jack (Libre Expression), Maryse Rouy, Meurtre à l’hôtel Despréaux (Druide), Richard Ste-Marie, Repentir(s) (Alire).
Prix Saint-Pacôme du roman policier
Le Prix Saint-Pacôme 2015 a été remporté par Luc Chartrand pour L’Affaire Myosotis (Québec Amérique).
Les deux autres finalistes étaient Anna Raymonde Gazaille, Déni, (Leméac), et Jeremiah, Hervé Gagnon (Libre Expression).
Composition du jury : Frances Caissie, Michel Dufour & Charles Milliard.
Le Prix du meilleur premier polar a été attribué à Guillaume Morrissette pour L’Affaire Mélodie Cormier (Guy Saint-Jean éditeur), qui a aussi remporté Le Prix du Club de polars de la bibliothèque Mathilde Massé.
Le Prix de la rivière Ouelle (nouvelle policière) a été remporté par Sonia Galopin dans la catégorie senior pour sa nouvelle « Le Dernier Chapitre ». Le deuxième prix est allé à Thierry de Nardin pour « Le Meilleur des hommes », et le troisième à Pierre-Antoine Bernard pour « Wilhelm l’aurait su ».
Le Prix International du meilleur polar publié dans l’année est allé à Ian Manook pour Les Temps sauvages (Albin Michel) [une collaboration de la Société du roman policier et de l’Association des Librairies Indépendantes du Québec.]
Prix Ténébris (Printemps meurtriers)
Le Prix Ténébris 2015, décerné dans le cadre des Printemps meurtriers de Knowlton, a été remporté par Emmanuel Grand avec Terminus Belz (Liana Lévi).
Les autres finalistes étaient Hervé Gagnon pour Jack (Libre Expression), Richard Ste-Marie pour Repentir(s) (Alire), Roxanne Bouchard, pour Nous étions le sel de la mer (VLB) et Franck Thilliez, pour Angor.
Le Prix du meilleur vendeur de polars québécois est allé à Martin Michaud, pour Violence à l’origine (Goélette).