Le Roman policier en Amérique Française, Parutions 2013
Voici un bref panorama bibliographique, aussi complet que possible, des romans policiers (incluant les thrillers, récits à suspense, d’espionnage et de politique-fiction) écrits par des auteurs canadiens de langue française et publiés au cours de l’année 2013, principalement au Québec mais aussi à l’étranger. Pour chaque référence, il y a une brève description de contenu, un bref aperçu critique de ceux que j’ai lus et, quand disponibles, quelques remarques critiques tirées de la presse nationale. Les textes de présentation entre guillemets reprennent les informations fournies par les éditeurs dans leur catalogue, sur les quatrièmes de couverture ou sur leur site internet. Comme c’est souvent le cas, plusieurs titres, déjà introuvables en librairie, n’ont eu droit à aucune recension critique ou présentation d’aucune sorte dans la presse écrite.
Vous êtes invités à collaborer en nous signalant les articles, entretiens, critiques ou œuvres que nous avons pu omettre.
LES ROMANS ET RECUEILS POUR ADULTES
BARCELO, François (1941 -), J’haïs les vieux
Montréal, Coups de tête, 2013, 150 pages.
« Armand Lafleur est un vieux chanteur de charme qui vit dans la solitude et l’oubli. Un beau soir, alors qu’il regarde une série policière, deux jeunes trentenaires frappent à sa porte pour l’inviter à remettre un prix dans un grand gala, le soir même. Une limousine l’attend en bas, et un tuxedo dans une loge là-bas. Armand Lafleur accepte, pour se rendre compte que non seulement il a servi de bouche-trou, mais qu’il devra remettre un prix à sa pire ennemie, une vieille folle qui habite le même immeuble que lui et qui vient de faire paraître un dernier disque de ses grands succès. Écœuré, Armand modifie le résultat et accorde le prix à une jeune artiste qui le rejoindra après la cérémonie, pour le remercier comme il se doit. Personne n’entendra la vieille chanteuse se glisser dans la chambre d’Armand… » [éditeur]
- LAPOINTE, Josée, c. r. dans La Presse, vendredi 17 mai 2013.
BARNETT, John (pseudo. de Patrick de Friberg, 1964 -), La Véritable Histoire du crash de Roswell
Paris, Publie.net (Publie Noir), 256 pages.
La Véritable Histoire de la Guerre froide
Paris, Publie.net (Publie Noir), 2013, 224 pages.
La Véritable Histoire de l’assassinat de Marilyn Monroe
Paris, Publie.net (Publie Noir), 2013, 304 pages.
Les aventures humoristico-loufoque du duo infernal composé de Jack Pasolsky, détective de son état, et de Roberto Pancrasse, agent du FBI, sans oublier leur secrétaire et amie, Joe Barnett la bombe sexuelle qui possède la plus belle plastie de la galaxie !
- SPEHNER, Norbert, « Où, juré, craché, on vous révèle la véritable histoire… », dans Alibis 48, automne 2013, p. 145-146.
BERTHELOT, Hector (1842-1895), Les Mystères de Montréal
Québec, Nota Bene (NB Poche, 34), 2013, 292 pages.
Texte établi et annoté par Micheline Cambron. Préface de Gilles Marcotte.
Réédition d’un roman d’aventures rocambolesque, ancêtre lointain du polar québécois, publié sous pseudonyme (M. La Débauche) à Montréal, en 1898, par l’Imprimerie A. P. Pigeon en format livre mais d’abord en feuilleton du 20 décembre 1879 au 31 juillet 1880, et du 13 novembre 1880 au 5 mars 1881, dans Le Vrai Canard. L’action se passe Montréal en 1879 où on complote ferme autour d’un colossal héritage. Dans la foulée des Mystères de Paris d’Eugène Sue (1842-43).
BOUDREAU, Jean-Louis (1951 -), Loto Dingo
Montréal, Mots en Toile, 2013, 305 pages.
BOUGIE, Pierre (1946 -), L’Affaire Delma
Oka, Pierre Bougie, 2013, 444 pages.
[Trilogie des Justiciers, 1].
« Un tribut à la Justice, mettant en vedette deux policiers québécois qui enquêtent sur le triple assassinat de Nadine Delma. La victime a été empoisonnée, poussée d’une mezzanine et elle a aussi reçu une balle dans la tête ! La Delma était une mégère détestable ayant profité de plusieurs hommes riches et rendu bien des femmes jalouses. Les suspects sont donc nombreux ! » [éditeur]. Une enquête de Joseph Quito et de Marco Tozzi.
BROUILLET, Chrystine (1958 -), Saccages
Montréal, La Courte échelle, 2013, 319 pages.
« Dans sa maison d’une rue paisible de Québec, un homme est retrouvé mort, poignardé. Tout le voisinage est sous le choc. Pourquoi ce comptable, si dévoué et si tranquille, a-t-il été tué ? Mais cet homme était-il si innocent ? C’est ce que la détective Maud Graham se demande. Elle ne tardera pas à découvrir que Jean-Louis Carmichaël a fait beaucoup de victimes sur son passage. Des vies brisées, saccagées, détruites. Pendant ce temps, ailleurs dans la ville, une jeune femme est bouleversée par cette mort qui réveille en elle de douloureux souvenirs. Pour elle qui se débat pour reconstruire sa vie, c’est la descente aux enfers. Mais autour d’elle, les vautours rôdent… » [éditeur] (Quinzième enquête de Maud Graham)
- LAPOINTE, Josée, « Chrystine Brouillet au sommet », dans La Presse, vendredi 14 juin 2013, Arts, p. 2.-3.
- LAURIN, Danielle, « Maud Graham en mode majeur », dans Le Devoir, 15 juin 2013.
- LÉVESQUE, François, « La Reine Chrystine », dans Le Devoir, 1er juin 2013.
CHARBONNEAU, Jean (1961 -), Tout homme rêve d’être un gangster
Montréal, Québec Amérique (Tous continents), 2013, 280 p.
À la fois, roman noir, fresque sociologique et polar historique, cette brutale saga familiale se déroule à Montréal, dans le quartier de la Main, dans les années quarante. Jérôme Ménard veut étendre le marché de la drogue dans le quartier, mais la mafia italienne déjà en place ne se laissera pas évincer sans se battre. Ma découverte de 2013.
- A remporté le premier Prix Révélation 2013 à Saint-Pacôme.
- CAZELAIS, Normand, « Qui vit par l’épée », dans Lettres québécoises 152, hiver 2013, p. 28-29.
- SPEHNER, Norbert, « Du rififi sur la Main », dans Alibis 48, automne 2013, p. 144-145. « Ce polar est certainement une de mes découvertes de l’année ».
- SPEHNER, Norbert, c. r dans La Presse, vendredi 23 août 2013.
CÔTÉ, Jacques (1961 -), Et à l’heure de votre mort(Les Cahiers noirs de l’Aliéniste -3)
Lévis, Alire (GF), 2013, 514 pages.
« La grande salle de l’hôtel Windsor est bondée de notables. Tous sont venus entendre Georges Villeneuve, médecin-expert à la morgue de Montréal, et son collègue, le docteur Wyatt Johnston, exposer les raisons qui les poussent à demander la construction d’une nouvelle morgue. Villeneuve a à peine terminé son discours quand surgit le lieutenant Bruno Lafontaine : une atrocité s’est produite dans un taudis de Griffintown et il a besoin de son expertise. Sur la scène du crime, une jeune femme gît dans son sang, littéralement éventrée à la suite d’un avortement clandestin. Villeneuve, qui tente d’inculquer aux forces de l’ordre des méthodes d’analyse modernes, découvre bien peu d’indices en raison de l’incurie des agents. L’enquête sera longue et laborieuse. » [éditeur]
DAMIEN, Dominique & Georges GAUDET, Un Cadavre dans le chalut
Cap-aux-Meules, Azélie, 2013, 305 pages
[autoédition]
DÉCARIE, Andrée (1960 -), Alice au pays des cyber criminels (Le cri de révolte des sans voix)
Blainville, Révolte (Furtif), 2013, 288 pages.
« Le jour de son arrivée à Boston, la police informe Frank du décès de son père. Il découvre alors des données plutôt embarrassantes, troublantes même, dans l’ordinateur de ce dernier. Est-il possible que sous le couvert d’un père modèle se cache un prédateur sexuel ? Troublé par ce qu’il apprend, Frank demande à son ami, Félix De L’Épée, de l’aider à découvrir la vérité. Qui est donc cet assassin mystérieux qui se déguise en personnages de contes pour enfants et qui choisit ses victimes parmi les financiers très respectés qui manipulent le système financier mondial ? » [éditeur]
DESJARDINS, Hélène (1965 -), Rira bien qui rira le dernier
Montréal, Coups de tête, 2013, 216 pages.
« Carole Landry, une romancière de polars, habituellement publiée sous le pseudonyme de Viviane Larose, nous raconte trois meurtres (réels, cette fois), depuis la prison où elle incarcérée. La réalité a dépassé la fiction et l’auteure, habituée d’imaginer des meurtres pour les bons soins de son œuvre, n’a eu aucun problème à imaginer la mort de ses trois derniers amoureux. Des meurtres parfaits ? Non, bien sûr, autrement l’auteure n’écrirait pas du fond de sa cellule… » [éditeur]
DE VAILLY, Sylvie-Anne (1966 -), La Valse des odieux
Montréal, Recto Verso, 2013, 300 pages.
Première enquête de l’inspecteur Jeanne Laberge. « Un beau jour, Bernadette attend Augustine en vain, elle qui lui avait pourtant dit qu’elle passerait la voir. Les jours se suivent sans que la vieille demoiselle réapparaisse. Sa disparition coïncide avec une série d’incendies et d’autres éléments troublants. La police accentue ses recherches lorsque la maison d’Augustine est incendiée. Dans un village aussi tranquille, cette série d’événements met rapidement les habitants en émoi, et on ne tarde pas à se méfier les uns des autres. Jeanne Laberge est chargée de l’enquête. Première femme inspecteur au Québec, elle tentera de faire ses preuves dans un monde typiquement masculin, mais une réalité bien sordide l’attend. » [éditeur]
- SPEHNER, Norbert, « Polar québécois : pléthore de fliquettes », dans Alibis 47 été 2013, p. 132-133.
- SPEHNER, Norbert, c. r. dans La Presse, vendredi 8 février 2013.
- SPEHNER, Norbert, dans La Presse, vendredi 17 mai 1013 « Polars québécois : Place aux femmes ».
DIONNE, François, Parfum de folie
Val-des-Monts, Globulia, 2013, 607 pages.
« À la recherche du partenaire idéal, une jeune femme de Gatineau use habilement de ses charmes afin d’envoûter ceux qu’elle considère comme les plus beaux spécimens. Mais, à la suite de la disparition de plusieurs hommes, l’inspecteur Lucien Grenier et la biologiste Gisèle Tremblay sont appelés à débuter une enquête dans laquelle les comportements de séduction et les hasards de la fécondation jouent un rôle de premier plan. » [éditeur] [deuxième enquête du duo Grenier & Tremblay]
DUFOUR, Danny (1980 -), Rédemption
Montréal, Noir de naphtalène, 2013, 569 pages.
Peu de renseignements sinon que les sujets énoncés dans la Biblio. Nationale indiquent : officiers de renseignements, lutte anti-drogue, meurtres en série, et roman d’espionnage. Aucun commentaire critique.
DUMAIS, Danielle (1952 -), L’Âme d’une détective
Varennes, AdA, 2013.
Vol. 1 : Mosaïque, vol. 2 : Déesses de Glace, vol. 3 : Animal
Les enquêtes de Martine Gendron.
- SPEHNER, Norbert, dans La Presse, vendredi 17 mai : « Polars québécois : place aux femmes ».
DUQUET, Sylvie (1962 -), L’Intrigue de Jade
Saint-Norbert-D’Arthabaska, Les Carnets de Dame Plume, 2013, 283 pages.
[compte d’auteur]
DURAND, Frédérick (1973 -), Le Mausolée des matins blêmes
Blainville, Andara, 2013, 95 pages.
« Chansonnier au chômage, Alain Dupont consulte en vain les offres d’emploi dans les journaux. Il est persuadé que son destin ne peut s’aggraver. Et s’il avait tort ? Si un soir, en rentrant chez lui, il faisait une découverte particulièrement désagréable ? Serait-il tenté d’oublier son sort en buvant quelques verres de trop ? Il suffit parfois d’un enchaînement de circonstances en apparence fortuites pour que la malchance s’en mêle. De là à se réfugier dans une bâtisse délabrée pour échapper à un danger soudain, il n’y a qu’un pas. Mais qu’arrive-t-il quand cet abri dissimule une menace aussi grande qu’imprévisible ? » [éditeur]
- BÉDARD, Valérie, « La modération a bien meilleur goût », dans Alibis 49, hiver 2014, p. 143-144.
FORTIN, Mathieu (1979 -), Cancer
Montréal, Coups de tête, 2013, 150 pages.
Alors que le personnage principal est soigné pour un cancer fulgurant dans un centre médical ultra-secret du Texas, des morts suspectes surviennent dans les hôpitaux de la ville de Québec. Un polar, avec une touche de science-fiction.
FORTIN, Pierre (1949 -) & Pierre K. MALOUF (1943 -), Minou : thriller
Saint-Sauveur, Marcel Broquet (Coulée noire), 2013, 277 pages.
« Deux amis d’enfance, Robert Daigneault, lutteur professionnel et Jean-Luc Dupré, comptable, se croisent le 6 décembre 1989 devant l’école Polytechnique, où leurs filles étudient. Les deux hommes ont à peine le temps de se saluer, mais Robert prononce des paroles qui rappellent à Jean-Luc une tragédie qui les a profondément marqués : la disparition en 1950 d’une petite amie qu’ils appelaient « Minou », de son vrai nom : Micheline Martucci. Troublé, Jean-Luc reprend contact avec Robert dans une lettre où il évoque ce passé douloureux. C’est ainsi que débute une correspondance qui durera deux ans. Le but avoué des deux hommes est de résoudre un mystère que la police n’est jamais parvenue à éclaircir. » [éditeur]
GAGNON, Martin, Les Effets pervers
Montréal, Le Quartanier, 2013, 160 pages.
Version remaniée d’une histoire de tueur en série fervent admirateur de Descartes et de Wittgenstein, d’abord publiée chez Lanctôt éditeur en 2000.
GAZAILLE, Anna Raymonde, Traces
Montréal, Leméac, 2013, 308 pages.
Premier polar fort réussi. « L’inspecteur Paul Morel et son équipe du Service de police de la Ville de Montréal ont sur les bras un nouveau meurtre. Celui d’une femme de carrière, célibataire, retrouvée assassinée dans son condo de L’Île-des-Sœurs, le corps exposé dans une mise en scène choquante. Seule piste : la victime était inscrite à un site de rencontres pour femmes d’âge mûr, Dare a Cougar. Les coupables potentiels sont donc aussi nombreux qu’insaisissables, des prédateurs anonymes, disséminés sur la grande Toile… Bientôt, un meurtre au modus operandi semblable aura lieu. Puis un autre. Pendant que l’enquête piétine et que l’angoisse monte, un personnage inquiétant, voyeur impénitent, se retrouve aux premières loges, témoin bien malgré lui. »
- BÉLAIR, Michel, « Cougars en danger », dans Le Devoir, 26 octobre 2013. « Disons-le clairement : ce premier roman est une réussite exemplaire. Et tout cela est de fort bon augure pour le polar québécois ».
- BLAIS, Marie-Christine, c. r. dans La Presse, vendredi 7 novembre 2013. « …ses personnages comptent de nombreux atouts pour créer une nouvelle série policière et qu’elle nous proposera vite une seconde enquête ».
- BRISSON, Cynthia, « Entrevue », dans Le Libraire 78, septembre-octobre 2013, p. 38 + [volet internet].
- CAZELAIS, Normand, « Rien n’est parfait », dans Lettres québécoises 153, printemps 2014, p. 32.
- MASBOURIAN, Camille, « Entrevue avec l’auteur Anna Raymonde Gazaille », blogue « Bible urbaine », 12 septembre 2013.
- SPEHNER, Norbert, « Encore du sang neuf pour le polar québécois », dans Alibis 49, hiver 2014, p. 140-142.
GILBERT, Jean-Paul (1943 -), Le Retour du canard meurtrier
Saint-Sauveur-des-Monts, L’Interdit, 2013, 256 pages.
Dans un petit village enchanteur de la Mauricie, l’inspecteur Carl Lambert, as de la police provinciale traque un psychopathe.
GODIN-LECLERC, Lyzann (1969-), Scène de crime
Vaudreuil-Dorion, L’Énigme (Révélations, 1).
Éd. or. : Paris, Société des écrivains, 2012, 376 pages.
Drame policier mettant en scène deux amies Deanna Murphy et Lara O’Neill qui jouent une scène de meurtre dans un studio de Vancouver.
GRAVEL, François (1951 -), Nowhere Man
Montréal, Québec Amérique (Tous Continents), 2013, 256 pages.
Seconde enquête de Chloé Perreault. « Un organisateur politique est trouvé mort dans une automobile, tout près du village gay. L’argent qu’il transportait disparaît en fumée. Des années plus tard, un cadavre est découvert sous un pylône, tout près d’un parc réputé pour ses rendez-vous clandestins dans la petite localité de Milton. Tout laisse croire à un crime homophobe. Y a-t-il un rapport entre ces deux morts ? Chloé Perreault et ses collègues devront déployer toutes leurs ressources pour éclaircir les deux volets de ce mystère. Chassé-croisé entre le passé et le présent, voici une histoire qui explore aussi la frontière ténue qui sépare le bien et le mal. » [éditeur].
- CAZELAIS, Normand, « La vie nous rattrape toujours », dans Lettres québécoises 153, printemps 2014, p. 32-33.
- SPEHNER, Norbert, « L’homme de nulle part », dans Alibis 47, été 2013, p. 131-132.
- SPEHNER, Norbert, dans La Presse, vendredi 17 mai 2013
GUAY, Micheline (1959 -), Coupable aux yeux des autres (Joannie -2)
Saint-Alexis-des-Monts, Première Chance, 2013, 180 pages.
« Claude Roy n’est pas au bout de ses peines avec cette nouvelle affaire. Le meurtre commis dans cette animalerie lui paraissait pourtant banal. Cependant, trouver le coupable tout en prouvant l’innocence de Joannie vient grandement compliquer l’équation. Coïncidences ou complot, son amie se retrouve comme principale suspecte de cette triste affaire. Pourquoi ne se confie-t-elle pas à lui ? Qu’est-ce qui la rend si méfiante ? » [éditeur]
HÉBERT, Louis-Philippe (1946 -), La Cadillac du Docteur Watson
Montréal, Lévesque (Réverbération), 2013, 162 p.
Faux pastiche mettant en scène deux types dont l’un se prend pour Watson et l’autre pour Sherlock Holmes. D’une prétention sans bornes et d’un ennui mortel ! (euphémisme).
- CRÉPEAU, Jean-François, « Un roman sans histoire et en 3D », dans Lettres québécoises 152, hiver 2013, p. 22.
JOBIN, Bruno (1949 -), Les Monstres du Paradis
Gatineau, Vents d’Ouest, 2013, 213 pages.
Un certain Georges Huguenot engage le policier Igor Petrus pour enquêter sur la disparition de l’écrivain Konrad Zollern. Cette disparition, de l’écrivain et de son dernier roman, est liée à un complot d’envergure nationale. Les choses basculent vers l’imaginaire et le fantastique quand le lecteur apprend que Pétrus est un personnage de roman créé par Zollern… Polar ? Fantastique ? Ça se discute…
JOBIN, Michel (1968 -), Projet Sao Tomé
Lévis, Alire (Romans 151), 2013, 660 pages.
Troisième thriller « géopolitique » de Jobin. La découverte d’immenses réserves d’hydrocarbures au large du petit état insulaire de Sao Tomé provoque la convoitise des grandes puissances (États-Unis et Chine) ainsi que de celle des voisins africains. S’en suivent manipulations et complots dans lesquels sont impliqués les agents de la CIA et les services secrets chinois. Intrigue basée sur des faits réels.
LABERGE, Marie (1950 -), Mauvaise foi
Montréal, Québec Amérique (Tous Continents), 2013, 304 pages.
Deuxième polar de Marie Laberge où l’on retrouve les protagonistes, l’improbable duo formé par Vicky Barbeau, de la Sûreté du Québec, et le commissaire français Patrice Durand. Pour grand public peu exigeant peut-être, pour les inconditionnels de Marie Laberge sûrement, mais certainement pas pour les vrais amateurs de romans policiers !
- LAPOINTE, Josée, « Un polar nommé Laberge », entrevue avec Marie Laberge, dans La Presse, vendredi, 18 octobre 2013.
LACHANCE, Renée (1959 -), L’Alphabet noir
Saint-Jean-sur-Richelieu, Archimèdes, 2013, 292 pages.
« Thriller policier, L’ALPHABET NOIR entraîne le lecteur dans un suspense enlevant qui se déroule dans l’une des grandes capitales du crime violent. Cœurs sensibles s’abstenir. » [éditeur]. Histoire de tueur en série.
LAMB, Jenny (1973 -), Mystérieuse protection
Brossard, Pour tous, 2013, 119 pages.
« Il se présente sous le nom de Mike. On le surnomme « le fauve » parce qu’il se bat comme un fauve apparemment. Je ne l’ai jamais rencontré. Je ne lui ai même jamais parlé. Je passe toujours par ses intermédiaires pour l’engager. Nous l’envoyons souvent pour des missions difficiles. Personne ne sait qui il est vraiment. Il protège farouchement son identité. Il travaille à son propre compte. Quand son travail est terminé, il disparaît sans laisser de trace. Il ignore ce que veut dire échouer. C’est une encyclopédie des armes à feu. Il connaît plusieurs méthodes de combat. Il sait aussi se servir des armes qui vont avec les arts martiaux. Ses préférées seraient les saïs jumeaux. Il fait aussi du tir à l’arc et de l’escrime. En résumé… vaut mieux être son ami plutôt que son ennemi… » [éditeur]
LANDRY, Jacqueline (1962 -), Terreur dans le Downtown Eastside (Le Cri du West Side Express)
Ottawa, David, 2013, 312 pages.
Premier roman policier. « Six victimes en douze mois. Des prostituées sont retrouvées sans vie sur la voie ferrée où passe le West Coast Express. Un tueur en série rôde et sème la terreur à Vancouver dans le Downtown Eastside, l’un des quartiers les plus pauvres et les plus criminalisés en Amérique… Au cœur de cette tourmente, Rachel, son mari François, policier de la GRC, et leur fille Sophie cherchent à trouver leurs repères dans leur nouvelle province d’adoption et verront leur vie transformée de façon irréversible. » [éditeur]. Du talent certes, mais l’intrigue est trop dispersée, le suspense trop dilué pour vraiment accrocher le lecteur.
- LESSARD, Valérie, « Écrire entre détresse et violence », dans Le Droit (Ottawa), 21 décembre 2013.
- SPEHNER, Norbert, « Les disparues de Vancouver », dans Alibis 50, hiver 2014.
LAROCHE, Claudie (1969 -), L’Espace d’un instant
Roberval, AlexAne, 2013, 143 pages.
« À travers son nouveau livre, l’écrivaine transporte le lecteur à Saint-Environ, où le cadavre d’un homme est découvert dans l’eau. Le chef de police de l’endroit reconnaît la victime. Il s’agit d’une personne qui a des problèmes de consommation d’alcool. Le chef de police n’achète pas la thèse que partagent plusieurs citoyens du village, qui croient que l’homme est mort de nature accidentelle. Envers et contre tous, il entame alors une vaste enquête policière. Celle-ci le mènera vers des chemins inusités et qui le surprendront. » [Isabelle Tremblay, « Claudie Laroche lance un roman policier », dans Le Quotidien(Chicoutimi), 24 avril 2013]
LATULIPPE, Martine (1971 -), Les Faits divers n’existent pas
Montréal, Druide, 2013, 144 pages.
« Le recueil Les Faits divers n’existent pas présente tous ces petits drames du quotidien qui font basculer une existence : déceptions, trahisons, attentes trompées. Derrière chacun des faits divers qui remplissent les pages de nos journaux, il y a des gens qui ont perdu un être cher, qui ont vu leur vie paisible basculer. Pour eux, l’événement vécu est bien plus qu’un simple fait divers. C’est ce que racontent ces nouvelles noires. Bien noires. » [éditeur]
- AMYOT, Linda, c. r. dans Nuit blanche 133, janvier-mars 2013, p. 20-21.
- LAURIN, Danielle, « Au-delà du fait divers », dans Le Devoir, 7 décembre 2013.
- LAPOINTE, Josée, capsule critique dans La Presse, vendredi 18 octobre 2013, p. 3 [Arts]
- LORD, Michel, « Le but est d’aligner des mots sans s’arrêter », dans Lettres québécoises 153, printemps 2014, p. 42.- 43.
- RAUD, Pascale, « Regarder les vies », dans Alibis 49, hiver 2014, p. 159-160.
LAVALLÉE, François (1963 -), L’Homme qui fuyait
Laval, Guy Saint Jean, 2013, 296 pages.
« Un soir, dans un café, il fait la connaissance de trois filles dont une l’attire vivement. Cependant, n’osant avouer sa flamme, c’est avec une autre qu’il termine la soirée. Peu après l’avoir quittée, il assistera de loin à son viol et à son meurtre sans oser intervenir. Ce crime gratuit, d’une violence inhumaine qu’il s’accuse de n’avoir pas su éviter, déclenchera chez lui un désespoir profond qui le poussera à vouloir s’enlever la vie. Il se réveille à l’hôpital après avoir été rescapé par un personnage énigmatique dont l’emprise sur lui s’intensifiera de jour en jour. Dix-huit mois plus tard, David retrouve la trace de Rachel, la fille qu’il avait remarquée au Temps perdu, et court à sa rencontre. L’amour s’installe, ce qui déclenche chez son sauveteur des pulsions possessives et manipulatrices. S’ensuit un plan machiavélique visant à replonger David dans le désespoir duquel il l’a tiré… » [éditeur]
LEBLANC, François (1969 -), Zagreb
Montréal, Triptyque, 2013, 170 pages.
« Deux hommes que tout oppose, en apparence du moins. Dans le coin gauche, Roy Berthiaume, un malabar fraîchement sorti de prison après avoir purgé sa peine pour un crime qu’il n’a cessé de nier. Dans le coin droit, Bernard Telmosse, représentant désabusé de la loi et l’ordre, qui n’est plus que l’ombre de lui-même après la tragédie qui l’a frappé de plein fouet quatre ans plus tôt. Patient comme le chasseur, le premier attend le bon moment pour se venger. » [éditeur]
LE BLANC, Jean-François (1980 -), La Sentence de juillet (Une enquête de Jean Royer, sergent-détective au Service de Police de la ville de Montréal)
Abreschviller (France), La Valette (Haret noir), 2013, 293 pages.
Prix Léopold 2013 (décerné par le Cercle littéraire Léopold, de Lunéville en France).
« En pleine canicule de juillet, Jean Royer, figure montante du SPVM, découvre le cadavre mutilé et violé de Catherine Grégoire sur le toit d’un chantier de l’arrondissement de Verdun. Les Grégoire – une dynastie d’entrepreneurs de travaux publics dont la réussite est emblématique au Québec – ne facilitent pas l’enquête. Royer est également désarçonné par l’initiative de sa femme, qui lui annonce, par ses amis le Légiste Simard et le Procureur Egan, qu’elle a eu recours à une procréation médicalement assistée parce qu’elle n’aime que lui… lui qui refuse d’avoir un enfant ! » [éditeur]
LEGO, M. L. (1963 -), Appelez-moi
Montréal, La Plume d’or, 2013, 340 pages.
Espionnage mâtiné de science-fiction. « En 2066, Marianne Phaneuf est l’agent secret le plus respecté de l’Union Européenne, dont le Québec est devenu membre à part entière. Tout va pour le mieux, donc, jusqu’au jour où la “Direction des services secrets Européen (DGSE)” lui confie une enquête qui au départ, semble plutôt banale. Mais le “dossier Poun” est tout sauf… banal. Arrivant d’on ne sait trop où, Poun est un être mystérieux, complexe et étrange. De l’être humain, il n’a que l’apparence. » [éditeur]
LEPAGE, François (1950 -), Les Abeilles
Montréal, Triptyque, 2013, 190 pages.
« Un immeuble du Plateau-Mont-Royal est soufflé par une violente explosion qui sème la panique : des matières radioactives flottent dans l’air. La surintendante principale Allison Pelletier de la GRC et le capitaine-détective Xavier Normandeau du SPVM mènent l’enquête. Plusieurs pistes s’offrent à eux, d’Al Qaïda aux Hells Angels en passant par l’Opus Dei. Pour rassembler les morceaux du casse-tête, il faudra revenir aux émeutes de la faim de Casablanca, à Annecy à la fin de la Deuxième Guerre mondiale et à Saint-Jérôme, rue Brière. » [éditeur]
LÉVESQUE, François (1978 -), Une Maison de fumée
Lévis, Alire (Romans 153), 2013, 154 pages.
Le policier Dominic Chartier apprend qu’une fillette a disparu à Malacourt, patelin de son enfance où, trente ans auparavant, deux autres gamines avaient elles aussi disparu. Avec l’aide d’un policier local, il va creuser l’affaire, quitte à remuer des souvenirs douloureux enfouis dans les cadres de sa maison incendiée. Un des très bons crus de 2013.
- BÉLAIR, Michel, « Polars ; trous noirs », dans Le Devoir, 9 novembre 2013. « On vous prévient : les 40 dernières pages sont absolument hallucinantes. Elles font partie de ce qui s’est écrit de plus fort ici dans le genre. »
- ROY, Simon, « Spellbound », dans Alibis 49, hiver 2014, p. 136-137.
- SPEHNER, Norbert, « Une relève qui promet », dans Le Libraire, hors série décembre 2013, p. 25.
- VACHON, Christian, notule très élogieuse dans Le Libraire 53, novembre-décembre 2013.
MAROIS, André (1959 -), La Fonction
Montréal, La Courte échelle, 2013, 202 pages.
Roman noir mâtiné de science-fiction (ou l’inverse) : un pouvoir extraordinaire permet à tout un chacun de reculer dans le temps d’une minute. Mais Frank, le personnage principal a déjà gaspillé sa Fonction. Dans quelles circonstances ?
- BERNATCHEZ, Ginette, c. r. dans Québec français 169, 2013, p. 131-132. « En signant un roman noir qui ne donne jamais dans le manichéisme simpliste, son auteur combat avec bonheur les clichés réducteurs qui dévaluent parfois le genre ».
- LAMBERT, Simon, « Puiser dans la noirceur », dans Le Libraire 75, février-mars 2013, p. 48-49.
- MOREAU, Annabelle, « Une minute pour changer le monde », dans Lettres québécoises 151, automne 2013, p. 26-27.
- RAUD, Pascale, c. r. dans Solaris 188, automne 2013, p. 152-153.
MAROIS, André (1959 -), 10 ans, pas méchant
Montréal, La Courte échelle, 2013, 80 pages.
Novella noire. Suite des tribulations du garnement rencontré dans 9 ans, pas peur.
MARTINEAU, Maureen, L’Enfant promis
Montréal, La Courte échelle, 2013, 373 pages.
« Tingwick, 2011. Dans une érablière de Saints-Martyrs-Canadiens, on découvre les ossements d’une femme. À qui appartiennent ces restes humains qu’aucun parent ne réclame ?? Le lendemain, Lucas Blondin, cinq ans, est porté disparu. Fugue ou enlèvement ?? En pleine canicule de juillet, Judith Allison, sergente-détective de la Police régionale d’Arthabaska, se retrouve avec deux enquêtes sur les bras. Pour suivre le mince fil auquel s’accrochent les recherches, elle infiltre la communauté Rainbow et remonte la filière des Enfants Indigos. » [éditeur]
Le 30 octobre 2013, Maureen Martineau a reçu le Prix du CALQ – Créatrice de l’année pour la région du Centre-du-Québec.
- ROY, Simon, « Nouvelle voix en polar féminin », dans Nuit blanche 133, janvier-mars 2014, p. 25. « Maureen Martineau met lentement en place un mystère captivant, dégage quelques pistes possibles qui se dessinent progressivement, donnant à ce scénario stimulant une subtile richesse de construction, et une dynamique entre les personnages tout à fait convaincante ».
- SPEHNER, Norbert, « Une relève qui promet », dans Le Libraire, hors série, décembre 2013, p. 25.
- SPEHNER, Norbert, « Meurtre et disparition en Arthabaska », dans Alibis 49, hiver 2014, p. 138-139.
- TOUPIN, Manon, « Une autre énigme policière pour Maureen Martineau », dans La Nouvelle Union, le 10 septembre 2013.
MAZZIERI, Julie (1975 -), Le Discours sur la tombe de l’idiot
Montréal, Boréal (Boréal Compact), 2013, 244 pages.
Rééd. : Paris, José Corti, 2008.
Prix du Gouverneur Général – romans & nouvelles – 2009
MENEY, Florence (1964 -), Rivages hostiles
Rosemère, Pierre Tisseyre, 2013, 328 pages.
Deuxième polar de Florence Meney. Alanna, une Bostonienne de dix-huit ans réalise son rêve de devenir journaliste, mais son premier reportage va menacer la carrière de l’attachée de presse d’un ministre. Ennuis en perspectives…
- C. r. (anonyme) dans Le Courrier du Sud, le mercredi 17 avril 2013, p. 54.
MESSIH, Sandra, Le Rythme du tambour
Montréal, Recto Verso, 2013, 240 pages.
« Riche héritière d’une entreprise spécialisée dans la gestion des déchets, Elena Perrot voit sa vie basculer le jour où l’on trouve un corps démembré dans une benne à ordures. La macabre découverte coïncide, pour la jeune femme, avec la révélation d’un don insolite qu’elle refuse obstinément de reconnaître. Le sergent-détective David Allard du SPVM est chargé de l’enquête sur ce meurtre sordide. Il établit des rapprochements avec d’autres disparitions survenues en Ontario et en Nouvelle-Écosse. Alors qu’Elena est contrainte d’assumer peu à peu sa nouvelle réalité, elle est entraînée malgré elle dans cette affaire. S’agirait-il d’un tueur en série ? » [éditeur]
Je n’ai pas été convaincu par ce polar qui flirte avec le mysticisme !
MICHAUD, Martin (1970 -), Sous la surface (On a tous quelque chose à cacher)
Saint-Bruno-de-Montarville, Goélette, 2013, 360 pages.
Excellent thriller à l’américaine. dont l’action se déroule la veille du Super Tuesday, au Massachusetts. Au moment où la campagne électorale bat son plein, un drame de jeunesse rattrape les protagonistes. Un des meilleurs crus 2013.
- BLAIS, Marie-Christine, « Le vrai et le faux », entrevue avec Martin Michaud, dans La Presse (Montréal), vendredi le 18 octobre 2013.
- MARVIER, Morgane, notule élogieuse dans Le Libraire, hors-série décembre 2013, p. 23. « Rythme rapide, récit prenant et personnages complexes : tout est réuni pour un excellent polar »
- MARVIER, Morgane, « On a tous quelque chose à cacher », dans Alibis 49, hiver 2014, p. 136.
- SPEHNER, Norbert, c. r. dans La Presse, vendredi 8 novembre 2013.
MORRISSETTE, Maurice (1944 -), Ben bon pour elle, ben bon pour vous autres
Saint-Norbert-d’Arthabaska, Les Carnets de Dame Plume, 2013, 202 pages.
« Au cœur de l’histoire, la famille Crottet. Trois frères qui décident de commettre un délit qui ne se déroule pas comme prévu. Le géant, le fanfaron et le troisième, un peu différent, auront à faire face à un policier qui ne s’en laisse pas imposer. » [Andrée-Anne Fréchette, « Un premier roman pour le prof Maurice Morrissette », dans L’Écho de Victoriaville, 7 août 2013]. [compte d’auteur]
NOËL, Lionel (1961 -), Brouillard d’automne
Lévis, Alire (GF), 2013, 608 pages.
À la fois roman historique, récit de guerre et roman d’espionnage, ce volume foisonnant et passionnant propose une reconstitution minutieuse de la bataille des Ardennes (Opération Brouillard d’automne) qui commença le 16 décembre 1944, avec, en filigrane une histoire d’espionnage : les services secrets américains veulent récupérer un collabo belge pour l’utiliser contre l’URSS après la fin de la guerre. Mais Egan O’Shea, un agent de l’OSS va tenter d’empêcher cette ignominie.
- SPEHNER, Norbert, « Du rififi dans les Ardennes », dans Alibis 49, hiver 2014, p. 142-143.
PICARD, Mathieu (1976 -), La Foire aux organes
Montréal, Coups de tête, 2013, 155 pages.
« Simon Beecher Jr n’a vraiment de chance : son père, devenu très riche grâce à de multiples magouilles dans l’industrie pharmaceutique, n’est pas du genre à être étouffé par la morale. Une nuit Simon Jr se crashe en voiture dans le bois de Boulogne à Paris. À ses côtés, une amie qui reste sur le carreau. Jr, lui, n’est plus qu’un tas de chair, mais son cœur bat. Papa organise un juteux trafique d’organes dont son fils sera le cobaye idéal. » [éditeur]
POISSON, Marc-André (1962 -), Spartakusbund
Gatineau, Papier Plume. 2013, 257 pages.
« Survivant d’une attaque terroriste en sol québécois, Claude Sanche se met en tête de débusquer l’organisation qui a perpétré ce crime odieux. Aidé par un garde-côte qui ne craint pas d’enfreindre les règles, leur enquête les mènera en Colombie-Britannique, en Allemagne et au Costa Rica. Au fil des indices et des rebondissements, les deux enquêteurs amateurs en viendront à se poser une question terrifiante : et si la police d’État de l’ancienne Allemagne communiste, la Stasi, et le Front de libération du Québec renaissaient de leurs cendres ? » [éditeur]
POULIN, Gen B. (1981 -). (Pseudonyme de Geneviève Poulin), Paradoxe
Lanoraie, L’Apothéose, 2013, 321 pages.
Le catalogue de la Bibliothèque Nationale indique aussi que le livre aurait été publié à Saint-Alexis-des-Monts, Éditions Premières chances, en 2013.
« D’une écriture franche et dynamique, on suit les aventures d’une jeune analyste qui se voit impliquée dans une enquête policière sur des meurtres en série. Alors même qu’on croit arriver au dénouement et à connaître le tueur, la jeune auteure nous entraîne dans un monde de paradoxes où le jugement est roi. » [Kassandra Martel, dans L’Écho de Repentigny, 22 août 2013].
RAYMOND, Sylvain (1980 -), Sara(h)bande
Montréal, Éditions Y, 2013, xiv, 279 pages.
Préface par Izabel Grondin. [autoédition]
« Le Lieutenant Lajeunesse, l’un des meilleurs hommes de l’Inspecteur en chef St-Onge, est envoyé à Charlevoix pour résoudre l’un des homicides les plus crapuleux jamais vus jusqu’alors : le meurtre de la jeune Chinoise et virtuose Trini Chan. Malgré ses airs douchebags et son franc-parler du Bas-St-Laurent, Lajeunesse, mi-trentaine, n’a pas froid aux yeux et c’est avec une détermination hors du commun qu’il se rend sur les lieux du crime, bien décidé à mettre la main au collet de l’assassin de la jeune adolescente » [extrait de « Le roman Sara(h)bande, de Sylvain Raymond : sonder l’âme (perverse) du genre humain », Éric Dumais, dans blogue « Bible urbaine », 13 février 2013].
- WYSOCKA, Natalia, « Avec Sara(h)bande, Sylvain Raymond signe son roman d’époque », dans Metro, 15 avril 2013.
RIVARD, Julie (1977 -), La Pieuvre
Montréal, VLB, 2013, 263 pages.
« Dans le petit village à flanc de montagne de Cap-à-Nipi, l’agent Henrik Hansen, encore hanté par son passé amoureux, se bat contre un syndrome de stress post-traumatique dont il souffre à force d’avoir repêché des cadavres. Or, une organisation criminelle d’un nouveau genre prend racine dans la paisible région : la Pieuvre. Le groupe, composé exclusivement de femmes, sévit dans toute la province. Promu à la tête de l’escouade chargée de démanteler l’organisation, Henrik commet l’erreur de prendre l’affaire un peu trop à la légère. » [éditeur]
- CAZELAIS, Normand, « Sur le mode Harlequin », c. r. très mitigé dans Lettres québécoises 153, printemps 2014, p. 33.
ROBITAILLE, Patrice (1964 -), Le Cartel des volcans
Ottawa, David (Voix narratives), 2013, 147 pages.
« San Martín (Mexique), décembre 2010. L’explosion gigantesque d’un pipeline secoue toute la ville et une marée de pétrole en feu se déverse dans les rues, emportant tout sur son passage. Les responsables de ce désastre : des narcotrafiquants. Inspiré de ce fait divers, Le cartel des volcans raconte l’histoire tragique de Juan Esteban Duarte, un jeune délinquant qui sombre dans la violence et les activités criminelles, sous la férule de Ramón qui, depuis un soir d’été de son enfance, est devenu l’homme qu’il déteste le plus au monde. Son frère cadet, Diego, assiste, impuissant, à sa descente aux enfers. » [éditeur]
- LONERGAN, Patrick, c. r. dans Nuit Blanche 133, janvier-mars 2013.
SAROYAN, Joss (1953 -), Saleté d’époque
Montréal, Mutin, 2013, 448 pages.
SAVARD, Suzanne (1962 -), L’Organisation. Vol 1 : la Quête
Saint-Alexis-des-Monts, Premières chances, 2013, 482 pages.
Polar mâtiné de science-fiction. « Se déroulant dans un futur proche, l’histoire est celle d’une humanité surveillée et contrôlée par une organisation secrète. Qui sont-ils ? Que nous veulent-ils ? Pourquoi nous contrôlent-ils ? Autant de questions qui restent sans réponses, voilà ce que tente de découvrir Sarah Saint-Pierre. La mort d’un inconnu l’entraînera dans un jeu d’énigmes conçu spécialement pour elle. Sa quête, retrouver la cachette secrète de cet inconnu qui détient toutes les réponses à ses questions. La rencontre de Sarah et de l’inspecteur Gibson réveillera en eux une passion instantanée qui provoquera d’étranges événements. » [éditeur]
SAVOIE, Jacques (1951 -), Le Fils emprunté
Montréal, Libre Expression (Expression noire), 2013, 330 pages.
Troisième de Jérôme Marceau dit « Aileron », le flic handicapé. « Jérôme Marceau est maintenant à la tête des homicides, et le quarante-sixième meurtre de l’année vient d’être commis sur le territoire du SPVM. Dans un hangar souterrain jouxtant le tunnel ferroviaire sous le mont Royal, un amas de cendres et des cerceaux d’acier ont été retrouvés. Seraient-ce les traces d’un suicide ? Jérôme croit qu’il s’agirait plutôt du supplice du collier, une sorte de vengeance populaire qui consiste à passer un pneu autour du cou de la victime, à y verser de l’essence et à y mettre le feu. À part les quelques dents retrouvées, Jérôme a bien peu d’arguments à offrir pour défendre sa thèse. Ce qui ne l’empêche pas de s’obstiner. » [éditeur]
- CAZELAIS, Normand, « Le poids du sang », dans Lettres québécoises 152, hiver 2013, p. 28.
- GUILLET, Yves, notule dans Le Libraire 79, novembre-décembre 2013, p. 53.
- LAURIN, Danielle, « Tourner le dos au passé », dans Le Devoir, 22 juin 2013.
- SPEHNER, Norbert, c. r. dans La Presse, vendredi 12 juillet 2013.
STE-MARIE, Richard (1945 -), Un Ménage rouge
Lévis, Alire (Romans 148), 2013, 242 pages.
Réédition sensiblement modifiée du roman paru chez Stanké en 2008.
- LAPLANTE, Laurent, c. r. dans Nuit blanche 131, juillet-septembre 2013, p. 20-21.
- SPEHNER, Norbert, « Vincent Morin persiste, signe et récidive… », dans Alibis 46, printemps 2013, p 152-153.
- SPEHNER, Norbert, c. r. dans La Presse, vendredi 22 mars 2013.
- VACHON, Christian, capsule critique élogieuse dans Le Libraire 77, juin-août 2013. « Du polar recherché qui se dévore ».
WATIER, Richard (1947 -), Obscurité
Saint-Georges-de-Beauce, Richard Watier, 2013, 244 pages.
Julie, une spécialiste des communications, s’éprend d’un avocat que l’on retrouve mort dans son bureau quelques mois plus tard. Les enquêteurs croient à un suicide.
Mais rien n’est moins sûr…
- HUOT, Adrienne, « Obscurité : le premier roman de Richard Watier », dans L’Éclaireur-Progrès, mercredi 17 juillet 2013.
MARGINALIA
Roman policier ? Roman noir ? Chaque année, quelques œuvres au genre indéfini se glissent dans notre palmarès des polars de l’année. À chaque lecteur de décider s’ils appartiennent ou non aux genres qui nous intéressent. Quant au livre numérique, nous lui avons réservé une niche à part.
BOURASSA, Marie-Ève (1981 -), Par le feu
Montréal, VLB, 2013, 325 pages.
« Ils sont trois. Paumés, amorphes, insomniaques, vaguement alcoolos. Ils s’aiment comme des frères, donc se haïssent un peu aussi. Croyant pouvoir échapper à leur sort, ils quittent tout (c’est-à-dire pas grand-chose) pour s’installer à Courtval, un trou perdu où ils s’improvisent croque-morts. Mais dans ce monde hostile qui se resserre autour d’eux comme la vigne autour de leur maison, sous le regard malveillant des villageois, les trois amis, incapables de se reprendre en main, suivrons inéluctablement le chemin de leur perdition. » [éditeur]
TREMBLAY, Emmanuelle (1961-), Je suis un thriller sentimental
Montréal, Boréal, 2013, 352 pages.
« Vingt-trois juin 2011. Ce jour-là se joue le destin de cinq personnages. Anthony est un poète de réputation internationale ; Amy enseigne la littérature à Miami ; Caroline est traductrice en Ontario. Les trois sont emportés dans un tango qui met la raison à rude épreuve sur le territoire commun de leurs désirs. Cuisinier mais aussi philosophe à ses heures, George est le témoin du désarroi amoureux et des hasards de l’existence dont il cherche à trouver la clé. Quant à l’inspecteur Wallerstein, il s’acharne à résoudre l’énigme entourant la disparition d’une jeune fille comme s’il y allait de l’avenir de l’humanité. » [éditeur]
- DREWITT, Lysiane, notule dans Le Libraire, hors-série décembre 2013, p, 8.
POLARS POUR JEUNES
Note : la mention [YA] indique le roman est destiné à un public d’adolescents (Young Adults)
BRIÈRE, Paule (1953 -), La Poule aux œufs d’or
Montréal, Boréal (Boréal Maboul), 2013, 56 pages.
[Série : Les Enquêtes de Joséphine La Fouine, 12 / Illustrations : Jean Morin]
CHABIN, Laurent (1957 -), 15 ans ferme
Montréal, Hurtubise (Atout), 2013, 223 pages [YA]
- LEBLANC, Sylvie, c. r. dans Lurelu, vol. 36 no 2, automne 2013, p. 48.
CHABIN, Laurent (1957 -), La Nuit sort ses dents
Montréal, Hurtubise (Atout), 2013, 196 pages. [YA]
CHABIN, Laurent (1957 -), Secrets de famille
Montréal, Hurtubise (Atout), 2013, 145 pages.
CHALLET, Olivier (1966 -), Opération Bifteck
Saint-Lambert, Dominique et Cie (Roman noir), 2013, 106 pages.
- PROULX, Marie-Hélène, c. r. dans Lurelu, vol. 36 no 2, automne 2013, p. 49.
CORBO, Linda, Laura St-Pierre : Journaliste d’enquête
Shawinigan, Perro, 2013, 240 pages. [YA]
- BERTIN, Raymond, c. r. dans Lurelu, vol. 36 no 2, automne 2013, p. 49.
CORBO, Linda, Laura St-Pierre : Trop jeune pour mourir
Shawinigan, Perro, 2013, 240 pages. [YA]
- MONTMINY, Marie Josée, « Linda Corbo, romancière », dans Le Nouvelliste, Trois-Rivières, 16 mars 2013.
- PROULX, Marie-Hélène, c. r. dans Lurelu, vol. 36 no 2, automne 2013, p. 49.
GRIMAUD, Agnès (1969 -), Lucie Wan en danger
Saint-Lambert, Dominique et Cie (Roman noir), 2013, 110 pages.
[Illustrations : Stéphane Jorisch]
KEARNEY, Muriel, La Cellule Hope
Saint-Lambert, Soulières (Graffiti +), 2013, 94 pages.
- BERTIN, Raymond, c. r. dans Lurelu, vol. 36, no 3, hiver 2014, p. 60.
LA FLAMME, Sonia K., Entre chien et loup
Montréal, Hurtubise, 2013, 362 pages. [YA]
[Série : Klondike, 3]
- LEBLANC, Sylvie, c. r. dans Lurelu, vol. 36 no 2, automne 2013.
O’NEIL, Jane (1963 -), Le Prédateur
L’Ange Gardien, La Corde Raide, 2013, 174 pages. [YA]
- LEBLANC, Sylvie, c. r. dans Lurelu, vol. 36 no 3, hiver 2014, p. 64.
PERIES, Didier, Mystère à Natagamau (Opération Clandestino)
Ottawa, David (14/18), 2013, 198 pages. [YA]
PETIT, Richard (1958 -), DEV : Duel au Far Est
Terrebonne, Andara, 2013, 226 pages. [YA]
THIBAULT, Sylviane, L’Héritage de Twister, chien détecteur
Saint-Laurent, Pierre Tisseyre (Papillon), 2013, 145 pages.
[Série : Twister / Illustrations : Claude Thivierge]
BANDES DESSINÉES
ADAM, Benjamin, Lartigues & Prévert
Montréal, La Pastèque, 2013, 134 pages.
« Lartigues et Prévert sont difficiles à séparer. Ils tiennent une épicerie, y habitent, et font des piges ensemble pour des petits contrebandiers du coin. Quand un matin neigeux, ils découvrent un type agonisant dans le coffre de la voiture d’une “livraison”, ils prennent conscience que cette fois-ci, ça y est : leur vie monotone est en train de glisser vers le polar miteux… » [éditeur]
GODBOUT, Réal (1951 -) & Pierre FOURNIER (1949 -), L’Oiseau aux sept surfaces
Montréal, La Pastèque, 2013, 48 pages.
« Du Midwest américain aux rues de Tokyo, Red Ketchup sème la panique ! Quand des volailles, des salamandres et autres moustiques surdimensionnés déferlent sur le paysage nippon, Ketchup, plus fou que jamais, fonce à son tour vers le pays du soleil levant avec toute la finesse d’un godzilla gavé aux stéroïdes. L’Oiseau aux sept surfaces est une épopée où aventure rime avec démesure. » [éditeur]
LECLERC, Simon, Xavier HARDY, Fabien DREUIL, Nevada
Montréal, Glénat Québec, 2013, 48 pages.
« Marvin regarde la télé, chez lui à Montréal, quand il reconnaît un visage lors d’un reportage sur un attentat à Nevada City. Impossible d’oublier ce regard. Il est aussitôt plongé dans son passé d’ancien béret vert. Un passé qu’il a tenté d’oublier dans la boisson et qui a démoli sa vie… C’est dit, il faut qu’il aille dans le Nevada. Il devait se rendre à San Diego pour régler sa procédure de divorce, alors autant en profiter pour faire un détour. Et cet hiver qui n’en finit pas… C’est ainsi que Marvin prend la route en quête d’une réponse, d’une rédemption… et accessoirement d’un peu d’action… » [éditeur]
VAILLANCOURT, Ami (1976 -) & Bruno ROUYERE (1965), Kissinger & nous
Montréal, Glénat Québec, 2013, 192 pages.
« Chili, 1973. Alors que la guerre du Vietnam fait toujours rage, Kissinger décide d’injecter des fonds colossaux pour saper la bonne marche de l’économie chilienne. Un coup d’état se prépare… Les partisans socialistes sont menacés de mort. Clara, Anastasia, Rosa et Mina, qui ont suivi en 1969 une formation pour faire partie de la garde rapprochée de Salvador Allende, sont directement visées. Deux semaines avant le putsch, grâce à ses contacts avec le gouvernement péruvien, Mina tente d’organiser l’exil de ses amies. Mais les militaires sont partout. Le ravitaillement est bloqué au port par la grève des camionneurs, mouvement financé par la C.I.A. La peur, puis la panique, s’installent peu à peu… » [éditeur]
- CLOUTIER, François, « Un thriller politique passionnant », dans Lettres québécoises 151, septembre 2013, p. 57.
ARTICLES & ÉTUDES
Note : un certain nombre d’entrevues avec les auteurs ont été placées avec la liste des comptes rendus critiques à la suite de chaque entrée et ne sont pas reprises ici.
1. Études, essais, collectifs, dossiers spéciaux
CHAREST, Marie-Josée (dir.), L’Influence d’un livre (Philippe Aubert de Gaspé Fils, 1814-1841)
Anjou, CEC (Grands textes), 2013, 189 pages.
Avec notes, questionnaires et synthèses + références bibliographiques.
BEAULÉ, Sophie & Amy J. RANSOM (dir.), SF, Fantastique et polar du Canada Français
dans @nalyses, printemps-été 2013.
La part consacrée au polar est presque négligeable dans ce dossier qui privilégie nettement le fantastique et la science-fiction. Pour l’amateur de polars :
GIRARD, Estelle, « Patrick Senécal (1995-2007). De la normalité à la déviance, de la lucidité à la folie, de l’inaccessible sens à l’absurde monstruosité du non-sens ».
KELLETT-BETSOS, Kathleen, « Maud Graham et l’affaire de la mauvaise mère. Le polar féministe chez Brouillet (1987-2007) »
La revue est en ligne ici :
https://uottawa.scholarsportal.info/ojs/index.php/revue-analyses/issue/view/195
GRUTMAN, Rainer & Claude LA CHARITÉ (dir) [avec la collaboration de Lou-Ann Marquis], Philippe Aubert de Gaspé père et fils en revue
Québec, Presses de l’université du Québec (De vives voix), 2013, 166 pages.
THÉRENTY, Marie-Ève (dir.), Les Mystères urbains au prisme de l’identité nationale
dans Médias 19 [revue en ligne], 21 novembre 2013.
Pour la partie québécoise :
CAMBRON, Micheline, « Mystères et variance des textes populaires : la contingence des supports »
CHARLIER, Marie-Astrid, « Mystères de papier mâché. Montréal selon Hector Berthelot »
LETOURNEUX, Matthieu, « Un genre médiatique international, des séries culturelles locales : le mystère urbain québécois »
VÉRILHAC, Yoan, « Les Mystères des mystères de Montréal d’Henri-Emile Chevalier »
GAGNON, Alex, « Crimes littéraires et transactions discursives. Les Mystères de Montréal et le récit national »
Tous les textes ci-dessus sont disponibles en ligne :
http://www.medias19.org/index.php?id=13307
2. Articles
BÉLAIR, Michel, « Le polar québécois a-t-il finalement le vent dans les voiles ? », dans Le Devoir, 12 janvier 2013.
CARON, Jean-François, « Polar québécois : une décennie d’effervescence », dans Lettres québécoises 149, printemps 2013, p. 14-17.
FORTIN, Marie-Claude, « Vivre de sa plume », entrevue avec Patrick Senécal, dans Entre les lignes, vol. 9 no 2, hiver 2013, p. 19.
JACQUES, André, « L’Année 2013 du polar québécois », dans Alibis 40, hiver 2014, p. 83-98.
LATULIPPE, Martine, « Les Prix ça ne change pas le monde, sauf que… », entrevue avec cinq récipiendaires : Jacques Côté, Maxime Houde, Sylvain Meunier, Martin Michaud, Richard Ste-Marie, dans Alibis 46, printemps 2013, p. 95-46.
NOËL-GAUDREAULT, Monique, « Comment Chrystine Brouillet a écrit certains de ses livres », dans Québec français 169, 2013, p. 23-24.
RAUD, Pascale, « Conversation avec Martin Michaud », dans Alibis 46, printemps 2013, p. 111-128.
RAUD, Pascale, « Conversation avec Jacques Savoie », dans Alibis48, été 2013, p. 102-115.
THRILLERS, FILMS NOIRS ET POLICIERS ET SÉRIES TÉLÉVISÉES
Discopath
Distribution : Jeremy Earp Lavergne (Duane), Sandrine Bisson (Francine), Ingrid Falaise (Mireille), Christian Paul, Katherine Cleland (Valérie), Mathieu Lepage (Chartrand), Pierre Lenoir (directeur collège Ste-Lucie), François Aubin (Sirois), Ivan Freud
Réalisation et scénario : Renaud Gauthier
En rentrant chez lui, Duane, jeune homme taciturne fait la connaissance de la belle Valérie qui le cruise et parvient à le traîner au Septième ciel, un club disco de la 58e rue. On retrouve le lendemain le corps de la jeune femme. Duane s’est enfui à Montréal. Quatre ans plus tard, alors qu’il travaille comme technicien audio au Collège privé Ste-Julie, Duane retrouve ses pulsions meurtrières au contact de deux jeunes étudiantes. Il les assassine sauvagement puis, il kidnappe Francine, la délurée prof de maths, et lui fait subir sévices et tortures. Les deux policiers Chartrand et Sirois, aidés de leur collègue américain, qui a reconnu l’auteur des méfaits, parviendront finalement à stopper l’hémorragie provoquée par ce dangereux discopathe. [www.filmsquebec.com]
Lac Mystère
Distribution : Maxim Gaudette (Éric L’Heureux), Laurent Lucas (Philippe Morel), Laurence Lebœuf (Kate), Benoît Gouin (sergent John Paquette), Mylène Dinh-Robic (Kim), Sylvain Marcel (Jacques Picard), Marc Beaupré (Big Jack), Gildor Roy (Max)
Réalisation : Érik Canuel
Scénario : Diane Cailhier, avec Érik Canuel, d’après le roman Mirror Lake d’Andrée A. Michaud
Après avoir vidé les caisses de sa compagnie, Éric se réfugie au lac Kaionwahere avec son chien Jules. Mais ses espoirs de couler des jours paisibles loin de la police et des siens sont rapidement réduits à néant lorsque surgit son voisin Philippe, un français envahissant, vivant de l’autre côté. Peu après, Éric fait la connaissance de la belle Kate, danseuse au bar le Black Jack et en tombe éperdument amoureux. Mais c’est à ce moment que les choses se compliquent puisqu’il doit faire face à la jalousie du sergent John Paquette, policier brutal passionnément épris de Kate. [www.filmsquebec.com]
Prisonniers
Distribution : Hugh Jackman, Jake Gyllenhaal, Viola Davis, Maria Bello, Terrence Howard, Paul Dano
Réalisation : Denis Villeneuve
Scénario : Aaron Guzikowski, d’après le roman Contraband, de Baltasar Kormakur
Dans la banlieue de Boston, deux fillettes de 6 ans, Anna et Joy, ont disparu. Le détective Loki privilégie la thèse du kidnapping suite au témoignage de Keller, le père d’Anna. Le suspect numéro 1 est rapidement arrêté mais est relâché quelques jours plus tard faute de preuve, entraînant la fureur de Keller. Aveuglé par sa douleur, le père dévasté se lance alors dans une course contre la montre pour retrouver les enfants disparus. De son côté, Loki essaie de trouver des indices pour arrêter le coupable avant que Keller ne commette l’irréparable… Les jours passent et les chances de retrouver les fillettes s’amenuisent…
[www.premiere.fr/film/Prisoners-3284916]
Roche papier ciseaux
Distribution : Roy Dupuis (Vincent), Remo Girone (Lorenzo), Samuel [Samian] Tremblay (Boucane), Roger Léger (Normand), Frédéric Chau (Muffin), Réjean Lefrançois (Jovial), Louis Champagne (Bobby), Fanny Mallette (Clara), France Pilotte (Pierrette), Hugues Frenette (Martin), Marie-Hélène Thibault (Beverley), Victoria Zinny (Rosa Maria).
Réalisation : Yan Lanouette Turgeon
Scénario : André Gulluni et Yan Lanouette Turgeon
Partant de sa réserve pour trouver un avenir meilleur, Boucane, un jeune autochtone, accepte sans poser de questions d’emmener Normand et son camion à Montréal, mais a bientôt de sérieux doutes sur la nature de la cargaison. Peu après, tandis que Norm se paye une partie de jambes en l’air avec la belle Beverley, Boucane ouvre le camion et laisse le chargement s’enfuir. Il s’agit d’un jeune inuit dont le cœur aurait dû servir de transplant pour le chef des triades chinoises, malade. Norm, qui doit absolument ramener un cœur d’origine asiatique à Montréal, séquestre Boucane et reprend la route pour rejoindre Vincent, un chirurgien radié, chargé de l’opération. [http://filmsquebec.com]
PRIX LITTÉRAIRES, FESTIVALS ET AUTRES ACTIVITÉS CRIMINELLES
Prix Alibis
Québec, le 12 avril 2013 – Le Prix ALIBIS 2013 a été attribué à Natasha Beaulieu pour sa nouvelle « Tout a une fin ». Lauréate du prix Boréal et du Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois en 2002, Natasha Beaulieu habite Montréal, ville où elle se consacre à l’écriture d’une œuvre fantastique personnelle, étrange et ambiguë.
Prix Arthur Ellis
Le Prix Arthur Ellis a été décerné à Mario Bolduc pour La Nuit des Albinos(Libre Expression).
Les autres finalistes étaient André Jacques, De pierre et de sang (Druide), Jean Lemieux, L’Homme du jeudi (Courte échelle), Martin Michaud, Je me souviens (Goélette) et Richard Ste-Marie, L’Inaveu (Alire).
Prix Saint-Pacôme du roman policier
Le 11e gala du Prix Saint-Pacôme du roman policier s’est tenu le samedi 5 octobre 2013 sous la présidence d’honneur du comédien Gildor Roy.
Sur la toile : http://www.st-pacome.ca/societe-du-roman-policier-presentation-de-la-societe/
Le Prix Saint-Pacôme 2012 a été remporté par Martin Michaud, pour Je me souviens (Goélette)
Les deux autres finalistes étaient Mario Bolduc, La Nuit des albinos (Libre Expression) et De pierres et de sang, d’André Jacques (Druide).
Geneviève Lefebvre a par a ailleurs reçu le Prix Coup de cœur décerné par le club de lecture de la bibliothèque Mathilde-Massé de Saint-Pacôme pour La Vie comme avec toi (Libre Expression).
Jean Charbonneau a pour sa part remporté le Prix Révélation (premier roman) 2013 pour Tout homme rêve d’être un gangster (Québec Amérique).
Le Prix de la rivière Ouelle (nouvelle policière) a été remporté par Chloé Barbe dans la catégorie senior pour sa nouvelle « Du danger d’être gourmand ».
Prix Ténébris
Le Prix Ténébris 2013 décerné dans le cadre des Printemps meurtriers de Knowlton, a été remporté par Caryl Férey pour Mapuche (Série noire, Gallimard).
Le Prix du meilleur vendeur de polars québécois est allé à Chrystine Brouillet pour La Chasse est ouverte (La Courte Échelle).
Les Printemps Meurtriers de Knowlton se sont déroulés du 20 au 23 mai 2013. Les invités d’honneur en étaient Karin Giebel, Jacques Saussey.
Sur la toile : http://lesprintempsmeurtriers.com/francais/index_fr.html
Festival QuébecCrime
Le festival QuébecCrime a fait relâche en 2013 et devrait reprendre en 2014.
Sur la toile : http://www.quebecrime.com/
Mise à jour: Mai 2014