Notes très personnelles sur la collection J’ai Lu policier
par Catherine Sylvestre
Comment je suis tombée dans le polar
Je suis née à la fin des années 1950 dans une petite municipalité qui hésitait encore entre un statut de village (alentours occupés par des fermes maraîchères) et de banlieue (alignement de tranquilles bungalows). Durant mon enfance, la seule bibliothèque publique à laquelle nous avions accès était celle de l’école primaire… une pièce à peine plus vaste que mon bureau, que ma tante et ma mère animaient bénévolement un jour par semaine durant les vacances d’été. On imagine qu’une lectrice vorace aura épuisé le choix de bouquins intéressants bien avant la fin de sa sixième année…
Pour être franche, il y avait plus de livres à ma disposition dans la bibliothèque familiale. C’est dire qu’à douze ans, lorsque j’ai débarqué à l’école secondaire, j’étais en quelque sorte une page blanche qui ne demandait qu’à s’écrire.
Ah, la bibliothèque de l’école Saint-Martin ! Heu… Je ne garde aucun souvenir des lieux. Et je n’ai développé aucune relation particulière avec la bibliothécaire. Ce que je sais, par contre, c’est que je suis tombée un jour sur une étagère emplie de petits livres à la couverture sombre dans lesquels j’allais plonger avec passion.
Jusqu’alors, les histoires que j’écrivais étaient principalement inspirées par des émissions de télé. Aucun livre de mon enfance n’avait encore marqué mon imaginaire. Cela changea du tout au tout lorsque j’ouvris un roman de la collection J’ai Lu policier.
Ces bouquins n’avaient pourtant rien de particulièrement attrayant… Un très petit format, soit 4 ½ par 6 ½ pouces (11,5 x 16,5 cm). Un papier sans douceur, mais assez épais pour subir l’épreuve du temps. Une couverture en noir et blanc divisée en quatre parties de taille inégale : le nom de l’auteur tout en haut (au début, seule l’initiale du prénom accompagnait le nom de famille) ; le titre centré en caractères colorés ; la mention « J’ai Lu policier » en milieu de page ; et, enfin, occupant plus du tiers de l’espace, le dessin stylisé d’une chouette – en fait, il s’agissait d’un hibou, puisque les chouettes n’ont pas sur la tête ces aigrettes qui évoquent des oreilles.
Quoi qu’il en soit, dans les décennies subséquentes, j’ai compulsivement collectionné ces livres. Si je suis passée plus tard à la collection Le Masque, c’est parce qu’on y rééditait des ouvrages d’auteurs que j’avais découverts dans J’ai Lu policier.
Je ne possède pas la collection complète. Aucun de mes exemplaires n’a été acheté neuf. J’ai récupéré certains titres lors d’une réédition dans d’autres maisons. En plus, c’est ma sœur qui a conservé tous les titres de la série « Le Baron », ses préférés. Et je ne sais même pas lequel des ouvrages de cette collection j’ai lu en premier, lequel m’a fait basculer dans cet état de fascination.
Mais j’aime passionnément cette collection, c’est pourquoi je souhaitais vous la présenter.
Bref historique d’un chouette hibou
D’abord, un avertissement : je ne suis pas une chercheuse émérite ; je ne suis pas diplômée en études littéraires ; je ne suis qu’une lectrice qui aime s’oublier dans de bonnes histoires.
Vous me jugerez bizarre mais jamais auparavant je n’avais cherché à en savoir plus sur l’éditeur de mes œuvres favorites. Mes sources sont le plus souvent, tout bêtement, Goodreads ou Wikipédia – lequel, pour sa part, donne pour référence principale l’ouvrage de Jacques Baudou et Jean-Jacques Schleret, Les Métamorphoses de la Chouette, paru aux Éditions Futuropolis en 19861. Si j’étais une vraie chercheure, ce bouquin-là se trouverait sur mes étagères, ce qui n’est pas le cas.
Je souligne en passant que ma bible en matière de séries policières est le monumental ouvrage de Norbert Spehner2, Le Détectionnaire. Mon exemplaire est truffé de post-it, soit pour marquer personnages favoris, soit pour signaler une série à lire éventuellement. Pour l’instant, je ne suis rendue à la lettre « O ».
Donc, j’ignorais jusqu’à ce jour que le fondateur des Éditions Ditis, Frédéric de son prénom, était franco-suisse. C’est à Genève (avant de déménager en France) qu’il a créé « Détective-Club », une première collection qui n’a d’abord pas bien décollé, jusqu’à ce que son fondateur ait l’idée de vendre les bouquins à petit prix dans des magasins de type Prisunic. Le succès fulgurant qui s’est ensuivi n’étonne guère : à la même époque, au Québec, on s’arrachait les fascicules comme Les aventures étranges de l’agent Ixe-13 de Pierre Saurel. Bref, pour rejoindre un vaste public, rien ne vaut un prix réduit!
Par la suite, Frédéric Ditis créa La Chouette, dont les bouquins furent aussi vendus dans les magasins à petit prix. Et c’est en 1958 qu’avec Jacques Gervais il donna naissance à une nouvelle collection en format de poche, J’ai Lu, alimentée par « un groupe d’éditeurs français (Flammarion, Laffont, le Mercure de France, Plon et Seuil) refusant de donner leurs titres à la collection de référence, « Le livre de Poche » », dixit l’IMEC3.
Ma très chère collection J’ai Lu policier a donc, en fait, réédité les ouvrages parus dans Détective-Club et La Chouette, ce qui explique le hibou stylisé sur la maquette de couverture, du moins dans un premier temps.
À noter que je ne possède que peu de romans de La Chouette, et encore moi de Détective-Club… parce que, tout simplement, ma recherche compulsive était verrouillée sur le visuel de J’ai Lu policier. D’ailleurs, si j’ai acheté ces bouquins, c’est parce que leur auteur faisait partie de ma collection fétiche, comme ce fut le cas de Et merci pour le chocolat, de Charlotte Armstrong.
Les Éditions Ditis ont cessé leurs activités littéraires en 1962, mais J’ai Lu allait prendre la relève.
Les premières plumes du hibou
La toute première parution de la collection J’ai Lu policier (P1) sera Le Baron et le poignard de l’écrivain anglais Anthony Morton (de son vrai nom John Creasey4). Comme c’est souvent le cas des traductions, les aventures du Baron ne seront pas publiées dans l’ordre chronologique (parlez-en à ma sœur qui essaie de les classer dans l’ordre!). D’ailleurs, Le Baron et le poignard, paru dans J’ai Lu policier en 1963, n’avait été que le 21e titre de la collection La Chouette en 19565.
Le Baron éponyme est un cambrioleur repenti, une sorte d’Arsène Lupin british devenu détective. On le présente comme un antiquaire mais, dans mon souvenir, il possédait une boutique très chic de joallerie.
Le J’ai Lu policier le plus ancien que je possède est le roman français Les Veuves (P2) de Jean-Pierre Ferrière (voir dans la section des auteurs français, ci-dessous).
Mais le premier roman de la collection qui sera vraiment marquant pour moi est le sixième de la liste, Ange de William Irish (P6), que j’ai lu et relu une bonne dizaine de fois. Il s’agit de la traduction de The Black Angel paru en anglais 1943, repris dans J’ai Lu policier en 1963. Une jeune femme d’une grande beauté (l’ange du titre) s’introduit dans un milieu criminel dans l’espoir de prouver l’innocence de l’homme qu’elle aime, injustement accusé de meurtre.
Irish (de son vrai nom Cornell Woolrich) sera l’un des grands auteurs américains que la collection fondée par Frédéric Ditis m’aura permis de connaître. Parmi mes romans favoris à vie se trouve d’ailleurs The Black Curtain – sur le thème de l’amnésie –, que j’ai réussi à dénicher dans une autre collection (NéO) sous le titre Retour à Tillary Street.
Autre grand auteur dont l’œuvre a été abondamment adaptée au cinéma : Ira Levin que j’ai rencontré dans La Couronne de cuivre (P12), qu’on pourrait voir comme une réécriture des Trois petits cochons : un assassin s’en prend successivement à un trio de sœurs qui tombent amoureuses de lui, mais la troisième sera plus coriace.
En creusant un peu les biographies des auteurs de la collection, je me suis rendu compte que nombre d’entre eux ont également publié de la science-fiction ou du fantastique. C’est le cas évidemment d’Ira Levin, mieux connu pour Rosemary’s Baby et The Stepford Wives.
Puisque j’ai évoqué les personnages récurrents à découvrir dans les pages du Détectionnaire, je mentionne le docteur Westlake, protagoniste Du sang sur les étoiles (P14), 1964. Le protagoniste est un gentil médecin (veuf) de petite ville, mais l’un des personnages importants de la série est sa fille pré-ado plutôt futée.
Sous le pseudonyme de Jonathan Stagge se cachent une multitude d’auteurs6 peut-être mieux connus sous le collectif Patrick Quentin. Pour ma part, ce sont les romans de Jonathan Stagge que je préfère.
Mes auteurs chouchou
Hillary Waugh est l’un des auteurs dont je me suis efforcée de collectionner l’œuvre. Le plus ancien titre que je possède est On recherche (P16), qui racontre une enquête sur une disparition, comme l’indique le titre. Toutefois, sous la plume de cet auteur, mes favoris sont les romans mettant en scène Fred Fellows, chef de police d’une petite ville du Connecticut, et son adjoint7. Leur relation complexe et leur humanisme me rappellent un duo britannique, celui de l’inspecteur-chef Wexford et de l’inspecteur Burden dans les romans de Ruth Rendell.
Je suis tentée de qualifier les œuvres de Waugh de romans de procédure policière, car on y suit toujours l’enquête minutieuse menée à une époque où les l’ADN ne comptait pas parmi les indices. Un de mes préférés raconte une affaire d’empoisonnement dont est victime un couple sans histoire. Or, comme le dit Fellows, On n’empoisonne pas les saints (P73). L’enquête fouille la vie de la victime (le mari), suivant la trace de sa paisible existence afin de découvrir qui a bien pu vouloir sa mort. C’est toujours agréable à lire, même si la société qui y est décrite (et les rôles liés aux genres, évidemment) est totalement désuette. Fascinant.
Un autre auteur dont j’ai collectionné l’œuvre est Frank Gruber11. Chester Erb a disparu est le dernier titre de la collection (P100). Cette série met en scène deux magouilleurs sympathiques, Johnny Fletcher et Sam Cragg, adeptes du système D. The Laughing Box a été traduit par Michel Averlant, un autre auteur de la collection. À une époque, j’appréciais suffisamment les récits de Gruber pour me procurer ses titres dans d’autres collections, entre autres aux Presses de la Cité dans une collection où le logo de la chouette est remplacé par celui d’un éléphant…
Je m’en voudrais de ne pas citer John Evans, de son vrai nom Howard Browne (encore un auteur de science-fiction !). Je n’ai pas collectionné ses titres, mais je garde de son détective Paul Pine (Payne en français) le souvenir d’un humaniste. Son roman Mortes damnées (P66) est l’un des premiers à couverture illustrée d’un dessin en couleurs, où la place dévolue au logo de la Chouette a radicalement diminué.
Enfin, dernier à nommer mais non le moindre, parmi les maîtres du roman policier, mon préféré restera sans doute à jamais John Dickson Carr dont le premier titre dans la collection est Un coup sur la tabatière (P11). Cet auteur-là occupe une si grande place dans ma collection de polars que je lui consacrerai, un jour, un article entier.
Parmi les british et les amerloques, une couple de Français
La Chouette avait fait la part belle aux auteurs français, par exemple Michel Averlant, André Héléna, Geneviève Manceron8 (La Biche, P10) et Gilles Perrault (Dynamite, P49, qui serait son meilleur roman selon Wikipédia9). Je dois avouer, hélas, qu’aucun de ces auteurs n’a figuré parmi mes favoris, sauf Jean-Pierre Ferrière10, surtout pour sa rigolote série Blanche et Berthe Bodin. D’ailleurs, l’un des titres que je possède (Cadavres en goguette) est paru dans la collection J’ai Lu J’ai Ri, c’est tout dire.
Une bonne douzaine d’œuvres de Jean-Pierre Ferrière dans ma bibliothèque relèvent toutefois plus du drame psychologique (à consonance criminelle) que du polar : ce sont les romans qui se déroulent dans le milieu du show-business, tel La Femme en néon (paru initialement chez Fleuve Noir, repris par J’ai Lu).
Les romans européens francophones qui me séduiront seront plutôt nés sous la plume des Exbrayat et Simenon, qui n’ont pas figuré dans J’ai Lu policier. Et San Antonio, bien entendu, dont je ferai la connaissance à 15 ans, quand j’aurai quitté l’école secondaire pour la polyvalente.
Mais il y a les grandes dames
Ce qu’il y a de Chouette dans le polar, c’est que les auteures y figurent en bonne place. Un de ces jours, je vous parlerai de mes « vieilles anglaises » favorites. La collection J’ai Lu policier est responsable de mon intérêt envers plusieurs écrivaines. Par exemple, j’ai découvert Joséphine Tey simplement parce que son nom se trouvait dans la liste des titres de la collection (cette liste qu’on trouvait en fin de volume, comme un extrait du catalogue, et qui faisait mes délices puisque je pouvais cocher les titres en ma possession). Les œuvres de Joséphine Tey que j’ai rassemblées sont parues chez d’autres éditeurs. Mon préféré est Le Plus Beau des Anges, mais je me demande s’il ne relève pas du drame psychologique plus que du polar.
Je dois citer Dorothy B. Hughes13, traduite par Jean Benoit, que j’ai appréciée même si J’ai Lu policier n’a publié que deux de ses romans, soit La Boule bleue (P53) et Voyage sans fin (P65). Ce dernier titre marque le changement de maquette (passage à la couleur, et logo de Chouette plus discret) dont j’ai parlé à propos du roman de John Evans.
La collection compte bien sûr d’autres auteures, mais les plus importantes à mes yeux sont Pat McGerr et Craig Rice. Concernant cette dernière, j’ai compris sur le tard qu’il s’agissait d’une écrivaine et non d’un écrivain. Pour juger de son importance, il suffit de souligner que le premier roman de la série Malone, Justus, Malone & Co. (P31) fut à l’origine le second titre publié dans Détective-Club.
Craig Rice est le pseudonyme de Georgiana Ann Randolph Walker Craig, qui a vécu une vie assez mouvementée si je me fie à sa biographie sur le site Gadetection14. J’ai lu et relu les romans mettant en scène Malone, l’avocat qui fait acquitter les pires coupables, et Justus, le meilleur imprésario du monde. Le duo devient un trio dès le premier titre, quand Justus tombe amoureux d’Hélène, une riche héritière dont la particularité est de rester fraîche et jolie en toute circonstance.
Mais mon roman favori de Craig Rice est sans conteste Maman déteste la police (P7), que j’ai pu retrouver des années plus tard grâce à sa réédition dans Le Masque. Selon Wikipédia, à la lecture de « Home Sweet Homicide (1944) [on] pourrait penser qu’elle s’était inspirée par ses propres expériences avec ses enfants ; les enfants résolvent une énigme pendant que leur mère, inconsciente de leurs pitreries et de tout ce qui se passe autour d’elle, tente de finir d’écrire un roman policier. Le roman est raconté du point de vue des enfants15 ».
Sans relever de l’humour, les romans de Craig Rice ont un côté léger pour ne pas dire farfelus. Si je raffole moins des titres de la série Malone, je trouve que Maman déteste la police se laisse lire et relire.
Enfin, Pat (Patricia) McGerr : j’ai aimé tous ses romans, dont la plupart ont la particularité de révéler au début le nom de l’assassin… et c’est l’identité de la victime que l’on doit découvrir, comme elle l’explique elle-même : « From my reading I knew that a classic mystery included a murderer, a victim, and several suspects. So I began by assembling the cast of characters. But when I began to assign roles, it was obvious that only one of them could commit murder, whereas any of the other ten might be his victim. So, reversing the formula, I named the murderer on page one and centred the mystery around the identity of the victim16. »
Le plus ancien titre d’elle que je possède dans J’ai Lu policier est Bonnes à tuer (P 19), Follow as the Night, traduit de l’américain par Maurice-Bernard Endrèbe. Mais si l’on veut découvrir sa façon de structurer une intrigue, l’exemple le plus classique est Pick Your Victim, en français Pariez sur la victime, publié chez Euredif et que j’ai déniché dans la collection… Playboy. Une édition si soignée que, sur la page frontispice, le prénom de l’auteure est orthographié « Patt ».
Celui qui a changé ma prose
Nonobstant tout ce qui précède, l’auteur qui a le plus marqué ma plume à l’adolescence est Brett Halliday (dont le vrai nom serait Davis Dresser17). À cause de lui, je me suis mise un jour à écrire des histoires de détective privé, histoires que je trouvais trop américaines mais que ma meilleure amie jugeait trop « françaises de France ». Il m’a fallu du temps avant de comprendre que la traduction était la grande responsable de mon vocabulaire argotique.
Je ne possède pas le premier titre intitulé La Mort fait vivre (P64). Ma collection commence avec Impair, passe et mort (P68), dont le titre original est The Private Practice of Michael Shayne. Mike Shayne est un archétype : têtu, fonceur, il n’hésite pas à trafiquer des preuves pour arriver à ses fins… et il se fait tabasser à répétition. Les intrigues se déroulent en Floride, dans la moiteur des bars, des casinos et de l’hippodrome, dans un univers glauque et mafieux. Shayne compte un allié dans la police, et un ennemi juré. Pendant trois ans, tout ce que j’ai écrit était directement influencé par ses aventures.
D’ailleurs, j’ai été émerveillée lorsque j’ai lu pour la première fois un roman de la série Stan Coveleski de Maxime Houde18 car, sans vraiment ressembler aux aventures de Mike Shayne, les enquêtes de mon détective québécois favori m’ont permis de retrouver quelque chose du ton et de l’atmosphère des romans de Brett Halliday.
Ainsi, le plaisir que je prends aujourd’hui à lire les polars d’auteurs qui sont mes contemporains, qui vivent sur le territoire que j’habite, des auteurs que je croise parfois en salon du livre, ce plaisir est né d’une rencontre de hasard au fond d’une bibliothèque scolaire, il y a, quoi?, plus d’un demi siècle !
2- Norbert Spehner, Le Détectionnaire, Lévis, Éditions Alire, 2016. Les libraires devaient en faire la promotion, ce serait payant pour eux, car personne ne peut le feuilleter sans ressentir l’irrésistible envie de se procurer une tonne de romans!
Voici un bref panorama bibliographique, aussi complet que possible, des romans policiers (incluant les thrillers, récits à suspense, d’espionnage et de politique-fiction) pour adultes écrits par des auteurs canadiens de langue française et publiés au cours de l’année 2021, principalement au Québec mais aussi à l’étranger et dans le reste du Canada. À cause de la prolifération des romans auto-édités et/ou à compte d’auteur trop souvent « invisibles » dans les médias et sans promotion, je ne peux pas garantir l’exhaustivité de cette liste.
Les textes de présentation reprennent des informations fournies par les éditeurs dans leur catalogue, sur les quatrièmes de couverture ou sur leur site internet. Comme c’est souvent le cas, plusieurs titres, auto-édités ou à compte d’auteur, souvent introuvables en librairie, n’ont eu droit à aucune recension critique ou présentation. Pour les autres, j’ai retenu une sélection des principaux commentaires critiques parus dans les médias écrits et quelques blogues ou sites webs sélectionnés.
La mention « Recommandé » concerne évidemment des romans que j’ai lus et appréciés. Dans le lot, il y a certainement d’autres titres « recommandables », mais je ne les ai pas tous lus. La mention « Marginalia » caractérise des œuvres qui flirtent avec le genre, notamment le roman noir, sans se réclamer ouvertement de lui. A quelques rares exceptions près, sont exclus de ce panorama, les œuvres étiquetées « horreur ».
Sont exclus les polars pour jeunes, les bandes dessinées, les films et série télé ainsi que la liste des divers prix littéraires (si un roman a été primé, je le mentionne directement).
ADDISON, Marilou (1979 -)
Post Mortem
Boucherville, Éditions de Mortagne, 2021, 352 pages.
Thriller mâtiné de fantastique.
ALLARD, Francine (1949 -)
La Mascotte
Québec, Éditions Crescendo, 2021, 206 pages.
[Montréal, les années 70.] « Un homme, qui a subi les contrecoups de sa laideur durant toute sa jeunesse, entreprend de se venger de ceux qui l’ont fait souffrir en commettant des meurtres en séries ; il revêt chaque fois ce costume de mascotte grâce auquel il reçoit désormais l’amour des enfants. » [Claude Desjardins]
DESJARDINS, Claude, « Francine Allard : sur la planche », dans L’Éveil.com, 4 février 2021.
ISENGRIMUS, c. r. sur le site Écrire, lire, penser, 21 juillet 2021. « Quelle corrélation subtile et délétère doit-on établir entre la laideur et la hideur ? Le fait d’être physiquement moche est-il, intrinsèquement et comme fatalement, chevillé au fait de tranquillement basculer dans l’horrible et le répréhensible ? »
BASTIEN, Joanne
Le Secret du marais
Québec, Éditions Crescendo, 2021, 170 pages.
À la suite de l’incendie de sa maison — réduite en cendres par une main criminelle —, Richard Ribbcroft, lieutenant-détective au Service des enquêtes criminelles du Service de police de la Ville de Montréal, se rend à son chalet situé à Montebello avec l’intention de profiter de l’air pur et frais de la campagne pour récupérer. Mais quand au hasard d’une randonnée, dans un boisé non loin de chez lui, il découvre le corps momifié d’une jeune femme dans un marais, le lieutenant est aussitôt propulsé au cœur d’une sordide affaire de meurtre survenue il y a près de cinquante ans. Recommandé.
CALVÉ, Mélanie, « Un premier roman policier pour Joanne Bastien », dans La Voix régionale (Beauharnois-Salaberry), 31 août 2021.
PITRE, Mario, « Joanne Bastien signe un premier roman policier », dans Le Courrier du Sud, 20 août 2021.
SPEHNER, Norbert, » La mort au fond du marais », page Facebook, 21 décembre 2021.
BEAUDOIN, Philippe (1963 – )
Laurier-Palace
Québec, Éditions Crescendo, 2021, 286 pages.
Mais quel mauvais vent souffle sur Montréal en cet automne 1929 ? Deux ans après la mort de 77 enfants dans l’incendie du cinéma Laurier Palace, le comédien Thomas Larivière disparaît. Au même moment, le cadavre d’un prêtre, professeur de Thomas, est repêché dans les eaux du port. Puis, c’est la débandade : acte de sabotage au Théâtre Saint-Denis, comédienne attaquée au National, incendie criminel au Loews. Événements fortuits, indépendants les uns des autres ? Recommandé.
SPEHNER, Norbert, « Artistes en péril, tueurs et prêtres dévoyés », page Facebook, 3 janvier 2022.
BÉDARD, Patrice
Détour à Guiding Light : chaque village a ses secrets
Boucherville, Béliveau éditeur, 2021, 420 pages.
BÉGIN, Bertrand (1949 -)
L’Affaire Adil Dewan
Gatineau, Bertrand Bégin, 2021, 310 pages.
[Série Max le justicier, 2]
BELLEVAL, Éric de (1950 -)
Les Jours sang
Montréal, Éditions Sémaphore, 2021, 182 pages.
Un bête accident, une balle perdue, un voyou mort. La vie prend souvent d’étranges tournants et les humains, d’étranges décisions. Lorsque Marc-André Lavigne entra dans le Walmart pour acheter des munitions pour sa nouvelle arme de collection, il ne se doutait pas qu’il tuerait Dédé, encore moins que les amis du délinquant, trois jeunes au chemin pavé de misères, prendraient toute sa famille en otage. Recommandé.
SPEHNER, Norbert, « Les jours avec et les jours sang », page Facebook, 4 juin 2021.
Le corps poignardé d’un infirmier est retrouvé dans une respectable résidence pour retraités. Il n’en faut pas plus pour que six membres de cette communauté, de 63 à 94 ans, décident de résoudre le mystère… à leur façon. Aussi savoureux qu’irrévérencieux, ce roman marie les genres – policier, humoristique, érotique.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polar, 23 mars 2021. « L’ensemble se lit aisément, un sourire aux lèvres ».
BÉRARD, Cassie (1987 -)
L’Équilibre
Montréal, La Mèche, 2021, 270 pages.
Roman dystopique – L’action se déroule dans le futur proche d’un Québec dirigé depuis une décennie par le Parti citoyen qui se veut réformateur et démocratique – avec éléments d’enquête policière. Marginalia.
BOILEAU, Josée, « Une cellule dans sa cour », dans le Journal de Montréal, 19 septembre 2021.
« Après tant de suspense, la finale apparaîtra bâclée, mais la belle originalité du récit, elle, perdurera ».
DION, Isabelle, notule brève « Les Libraires craquent », dans Les Libraires.
MIGNEAULT. Richard, c. r. sur le blogue Polar, noir & blanc, 23 septembre 2021.
PRÉVOST, Martin, « L’Équilibre, un roman aux accents orwelliens », sur le site Pieuvre.ca, 27 octobre 2021.
ROBERGE, Michel, c. r. sur son blogue Polars et romans noirs, octobre 2021. « Difficile de qualifier cette fiction de polar ».
TARDIF, Dominic, « La prison partout », dans Le Devoir, samedi, 4 décembre 2021. « Roman d’une érudition foisonnante, qui fascine moins grâce à ses personnages ou à son récit que grâce à la consistance de la réflexion qu’il porte en creux ».
VIGNEAULT, Alexandre, « L’utopie pénitentiaire », dans La Presse +, 30 octobre 2021.
BERNATCHEZ, Pierre Hugo (1993 -)
Frères contre bandits : dans la peau de Scott Bourque
Rimouski, Pierre Hugo Bernatchez, 2021, 379 pages.
BILODEAU, Evelyne (1983 -)
Le Culte des Ouroboros
Lanoraie, les Éditions de l’Apothéose, 2021, 289 pages.
[Une enquête de l’experte criminelle Sabina Cormier]
BLANCHARD, Jean-Louis (1957 -)
Le Silence des pélicans
Anjou (Québec), Fidès, 2021, 352 pages.
Quelle raison pousse un jeune enquêteur brillant mais irrévérencieux à seconder un inspecteur médiocre dont on cherche désespérément à se débarrasser ? Et par quel calcul machiavélique a-t-on voulu les réunir ? Ce duo parfaitement incongru se retrouve pourtant au milieu d’une affaire dont personne n’avait soupçonné l’importance. Au cœur d’une intrigue policière ficelée sur fond d’humour et de satire sociale, Bonneau et Lamouche mènent l’enquête, pour le meilleur et pour le pire… Recommandé.
BÉLANGER, Gaetan, c. r. dans Nuit blanche, no 163, 2021 (version web]
BOILEAU, Josée, « Le Silence des pélicans : gros sabots et délicate enquête« , dans le Journal de Montréal, 3 avril 2021.
DUMAIS, Éric, c. r. dans La Bible urbaine, juillet 2021.
NAULT, Sarah-Émilie, « J’écris avec ce que je suis et l’humour fait partie de ma vie », entrevue avec Jean-Louis Blanchard, dans Le Journal de Montréal, samedi, 12 juin 2021.
RECLY, Mathilde, « L’entrevue éclair avec… Jean-Louis Blanchard » dans La Bible Urbaine, 23 mars 2021. « Un polar ficelé sur fond d’humour et de satire sociale ».
ROBERGE, Michel, c. r. sur son blogue Polars et romans noirs, avril 2021. « Un polar « positif », intelligent, sans éclaboussures d’hémoglobine à outrance ni relations malsaines et scènes dégradantes, à des années-lumière d’un certain courant de littérature noire aux relents nauséeux qui font frissonner un certain lectorat. »
ROY, Julie, bref c.r. dans L’Actualité, 10 avril 2021. « Une lecture parfaite pour le premier apéro de la saison ».
SIMARD, Amélie, c.r. dans Les Libraires, no 125, (Les libraires craquent), juin 2021. « Les dialogues sont truculents. Ce duo éclaté apporte un vent de fraîcheur au livre policier. »
SPEHNER, Norbert, c. r. dans le Bulletin de l’AREF, juin 2021.
SPEHNER, Norbert & Isabelle RICHER, présentation dans l’émission Plus on est de fous, plus on lit : Club Polar, 13 avril 2021.
SPEHNER, Norbert, « La débandade à Bonneau, ou Quand une fine mouche s’invite dans l’enquête », page Facebook, 13 mars 2021.
SYLVESTRE, Paul-François, « Humour et satire dans le premier polar de Jean-Louis Blanchard », dans L’Express.ca, 11 juillet 2021.
BLOUIN, Guy F. (1961 -)
Covid 19. La Conspiration
Montréal, Éditions La Plume d’or, 2021, 111 pages.
Roman qui mêle une enquête du FBI et des éléments d’anticipation.
BOUCHARD, Roxanne (1972 -)
Le Murmure des hakapiks : la troisième enquête de Joaquin Moralès
Montréal, Libre Expression, 2021, 258 pages.
Cap-aux-Meules, Îles-de-la-Madeleine. Fin janvier. Alors que le nordet menace, l’agente Simone Lord monte, à titre d’observatrice, sur le Jean-Mathieu, un chalutier en partance pour la chasse au phoque. Elle n’est pas la bienvenue à bord. La météo s’annonce rude. Pour Simone, mais aussi pour Joaquin Moralès, qui retire son alliance comme on arrache un arbre. Déraciné, il embarque avec Érik Lefebvre, en vue d’une semaine de ski aux abords du Saint-Laurent. Recommandé.
Grand Prix Desjardins – Culture de Lanaudière 2021
BERNIER, André, brève notule dans Les Libraires, no 126, septembre-octobre 2021, p. 44.
BORNAIS, Marie-France, « Moralès reprend du service aux îles », dans Le Journal de Québec, samedi, 8 mai 2021. « Cette nouvelle enquête de Moralès est un plaisir de lecture total : tension soutenue, dialogues punchés, psychologie des personnages, suspense, descriptions envoûtantes, métaphores maritimes. »
DUFOUR, Michel, c. r. sur le bloguefranco-québécois Sang d’encre, Polar, 13 mai 2021.
LAPOINTE, Josée, « Polar glacé », dans La Presse +, 2 mai 2021.
MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Avenues.Ca, 30 avril 2021. « Haletant, prenant et superbement bien dosé, ce roman de Roxanne Bouchard est le meilleur de cette série ».
MORRISSETTE, Guillaume, » Guillaume Morrissette dans l’univers de Roxanne Bouchard » (article), dans Les Libraires, no 125, juin-juillet- août 2021, pp. 82-83.
RIVARD, Mathieu, « Solitude et face à face au cœur de l’hiver », sur le site de L’Action.com, 7 mai 2021.
SPEHNER, Norbert, « Du sang sur la banquise », page Facebook, 14 juillet 2021.
SPEHNER, Norbert, c. r. sur le site de la revue Alibis : polar, noir & mystère.
BOULANGER-RACINE, Éliane (1993 -)
Le Droit de tuer
Lanoraie, Essor-Livres, 2021, 204 pages.
BOULET, Gilles H. (1951 -)
L’Inconnu du Lac-Frontière
Québec, Crescendo, 2021, 231 pages.
[Série Marie-Félix et François Ouimet -1] Le corps sans vie d’un homme à la peau foncée est retrouvé flottant dans les eaux du fleuve Saint-Jean à Lac-Frontière, une municipalité située dans les Appalaches à 50 kilomètres au sud de Montmagny. Marie St-Félix et son partenaire François Ouimet seront chargés d’une enquête qui les mènera des forêts des territoires non organisés du Maine au refuge d’un groupe survivaliste basé à Notre-Dame-Auxiliatrice-de-Buckland.
Qui a tué l’oie blanche ?
Québec, éditions Crescendo, 2021, 210 pages.
[Série Marie-Félix et François Ouimet -2] Le corps d’une femme inconnue est découvert dans une crevasse de rocher en bordure du fleuve près de Berthier-sur-Mer. L’enquêtrice Marie St-Félix et son partenaire François Ouimet découvriront qu’elle était artiste peintre, qu’elle était virtuellement amoureuse de Jean- Paul Riopelle, qu’elle peignait des oies et se faisait appeler l’Oie Blanche.
BOURASSA, Marie-Eve (1981 -)
Tout écartillées
Montréal, VLB éditeur, 2021, 438 pages.
Entre deux joints, Georges Kirouac ne fait pas grand-chose, à part se morfondre sur son sort et, parfois, se mettre dans le trouble. En cet été 1976, il accepte tout de même d’enquêter pour le compte de Roxy, serveuse au bar exotique qui lui sert de quartier général. Il part alors à la recherche d’un certain film de fesses qui éveille toutes les convoitises – notamment celles du crime organisé. Pour ne rien arranger, voilà que son ancien partenaire, le lieutenant-détective Raoul Gariépy, ramène un vieux dossier sur la table : Simon St-Amour, ancien felquiste et artisan de tous leurs malheurs, serait de retour au pays.
ANONYME, notule brève dans Les Libraires, no 125, juin-août 2021.
BORNAIS, Marie-France, « Roman noir à l’ère du Québec Love », dans Le Journal de Québec, samedi, 22 mai 2021. « Marie-Ève Bourassa, écrivaine à la voix punchée, audacieuse, s’est lâchée lousse dans cette histoire se déroulant dans ces années qu’elle n’a pas connues ».
DUFOUR, Michel, c.r. mitigé sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polar, 5 mai 2021. « Difficile de croire au sérieux de l’intrigue. On dirait une bande dessinée ».
FONTAINE, Chantal, « Marie-Ève Bourassa, l’écrivaine au long cours », dans Les Libraires, no 125, juin-août 2021, p. 97.
GAGNON-PARADIS, Iris, « Pour l’amour du roman noir », dans La Presse +, dimanche, 2 mai 2021.
MIGNAULT, Alexandra, « 10 auteurs de polars à lire ou à relire », dans Les Libraires, no 127, nov-décembre 2021, p. 52.
MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 10 septembre 2021.
RODRIGUEZ, Christophe, c.r. élogieux sur le blogue Polar, noir et blanc, 16 mai 2021.
BRETON, Pierre (1953 -)
Le Dragon de Saint-Hyacinthe
Montréal, Héliotrope (noir), 2021, 192 pages.
Une maison cossue en bordure du parc Dessaules a été le théâtre d’un violent incendie, et le corps calciné de son propriétaire est retrouvé à l’intérieur. Il s’agit de nul autre que Danny Dragon, célèbre chanteur des Mégavolts, le groupe yéyé de l’heure. Pour Cyrille Carignan, chef de la police de Saint-Hyacinthe, cela signifie deux choses : 1) qu’il peut dire adieu à son week-end de golf ; 2) que sa fille Sylvie, une mégafan des Mégavolts, sera inconsolable. Recommandé.
ANONYME, notule brève dans Les Libraires, no 125, juin-août 2021.
BOILEAU, Josée, « Yé, un polar yéyé », c. r. dans Le Journal de Montréal, samedi, 21 août 2021. « Car même si l’enquête de Carignan lève le voile sur les enjeux sociaux qu’on découvre dans les années 60, Le Dragon de Saint-Hyacinthe n’est pas un drame policier, plutôt un bon divertissement. »
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polars, 13 juin 2021. »Une intrigue cohérente, un bon sens de l’humour, parfois décapant, des personnages typés qui nous rappellent de joyeux souvenirs des années 60, un inspecteur sympathique, peu habitué aux drames, mais qui tire son épingle du jeu. »
NAULT, Sarah-Émilie, « Pierre Breton, l’art de se coller au réel », [entrevue] dimanche, 11 juillet 2021.
ROBERGE, Michel, c. r. sur son blogue Polars & romans noirs, juin 2021.
RODRIGUEZ, Christophe, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 29 mai 2021.
SPEHNER, Norbert, « Un dragon, un flamant rose et l’émergence du cozy québécois, page Facebook, 23 mai 2021.
SPEHNER, Norbert, « Quand un dragon meurt calciné », dans Le Placoteux, mercredi, 2 juin 2021.
BROUILLET, Chrystine (1958 -)
Sa parole contre la mienne
Montréal, Druide (Reliefs), 2021, 440 pages.
Myriam est une jeune journaliste assoiffée de justice. Déterminée à révéler au grand jour les agressions sexuelles commises par un animateur vedette dont a été victime l’une de ses amies, elle se lance à la recherche d’autres femmes ayant subi le même sort. Mais en s’intéressant d’un peu trop près au passé et à l’entourage de cet homme, elle découvre de terribles vérités qui la plongent au cœur d’une enquête d’une ampleur inimaginable.
BORNAIS, Marie-France, « Une grande soif de justice », dans le Journal de Québec, samedi, 10 juillet. « Dans ce nouveau roman, Chrystine Brouillet place ses lecteurs face au regard des agresseurs qui sévissent sans pitié ni scrupules ».
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polars, 19 juillet 2021. « Pas un polar donc, mais un roman important dans le contexte actuel ».
DUMAIS, Manon, « Oser le dire », dans Le Devoir, samedi, 17 juillet 2021. « Chrystine Brouillet signe un roman coup de poing sur la dénonciation d’agressions sexuelles ».
MAALOUF, Laila, « Le roman #moiaussi de Chrystine Brouillet », entrevue avec l’auteur, dans La Presse +, 12 juillet 2021.
MIGNAULT, Alexandra, « 10 auteurs de polars à lire ou à relire », dans Les Libraires, no 127, nov-décembre 2021, p. 52.
MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Avenues.ca, 13 juillet 2021. »Sa parole contre la mienne est un roman noir qui dépeint un problème de société réel, une excellente histoire qui passionnera ceux qui s’y plongeront. Pour les amateurs de polars, il faut lire ce roman pour ses qualités littéraires et son intrigue passionnante. »
CARDINAL, Arthur (1951 -)
La Filière italienne
Gatineau, Éditions Philéas, 2021, 241 pages.
[Marco Donato, enquêteur] Marco Donato un enquêteur qui a joint Interpol depuis peu, reprend une enquête sur le trafic d’œuvres d’art d’Éthiopie…
CHABOT, Denis-Martin (1961 -)
Métro Berri-Uqam
Québec Éditions Crescendo, 2021, 158 pages.
Un après-midi gluant, typique d’un été torride montréalais, la station de métro Berri-Uqam écrase d’humidité. Centre nerveux du réseau de métro de la Société de transport de Montréal, c’est ici que tout commence. Et que tout se termine. Une explosion. Qui et pourquoi ? Des personnages qui auraient tous les motifs du monde de perpétrer cet attentat se dévoilent dans les pages.
SHIRLEY, Noël, « Un excellent premier roman de suspense pour Denis-Martin Chabot » sur le site Les Arts Zé, 30 novembre 2021. « Naturellement, le dénouement est complètement inattendu. Tous les scénarios que l’on a échafaudés sont loin de ressembler à ce qui s’est finalement déroulé. Bien joué pour la surprise ! »
CHABOT, Marc-André (1965 -)
Dis-moi qui doit vivre
Montréal, Libre Expression, 2021, 384 pages.
[Antoine Aubin -2] Quelques mois après la disparition du caïd Sir Chuck, Antoine Aubin se trouve impliqué malgré lui dans l’histoire d’un psychopathe en phase terminale qui veut partir avant de subir son procès pour meurtre. Avec l’assistance du lieutenant-détective Donald McGraw, Antoine tente d’empêcher le monstre d’arriver à ses fins. Recommandé.
BOILEAU, Josée, « A meurtres tordus, polar efficace », dans Le Journal de Montréal, 18 juillet 2021.
BORNAIS, Marie-France, « Un polar teinté d’humour », dans Le Journal de Québec, 10 juillet 2021.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polars, 27 mai 2021.
GAGNON-PARADIS, Iris, « Quand un indigné prend la plume », dans La Presse +, dimanche, 23 mai 2021.
ROBERGE, Michel, c. r. sur son blogue Polars & romans noirs, juillet 2021. « Un récit intelligent qui porte à la réflexion du lecteur face à certaines décisions de cour parfois injustes. »
SPEHNER, Norbert, « … Lets Kill all the Lawyers », page Facebook, 24 mai 2021.
CHABOT, Sébastien (1976 -)
Noir métal
Québec, Éditions Alto, 2021, 272 pages.
Roman de cris et de chuchotements, Noir métal traduit le chant rauque des épinettes et raconte un territoire onirique, voisin de ceux de David Lynch et des seigneurs du chaos où l’antimorale pure n’épargne personne, surtout pas les saints. Marginalia.
ANONYME, notule brève dans Les Libraires, no 125, juin-août 2021.
BORNAIS, Marie-France, « Suspense grinçant en Matapédia », dans Le Journal de Québec, dimanche 9 mai. « C’est un roman policier, mais pas classique, avec un côté un peu métaphysique. »
TARDIF, Dominic, « Noir métal : désolé pour le sang », dans Le Devoir, 29 mai 2021. « Fable glauque et délirante sur la folie propre au pouvoir et sur la putréfaction que provoque le pullulement des mensonges, ce quatrième roman de l’écrivain rimouskois regorge de descriptions aussi ornementées qu’écœurantes… »
CHARLTON, Victoria et Alexandre SOUBLIÈRE (1985 -)
Et tombent les têtes
Montréal, Éditions de l’Homme, 2021, 248 pages.
[Les enquêtes de Mackenzie.] Créatrice d’un populaire podcast de true crime, Mackenzie Martin s’est donné pour mission de retrouver les têtes cachées des victimes de Robert Sinclair Peters, un tueur en série exécuté avant d’avoir livré tous ses secrets. En compagnie d’Assia, sa productrice, et soutenue financièrement par Jonathan O’Connor, un richissime avocat de Montréal dont l’épouse a été assassinée par celui que l’on surnomme « le Rob S. Pierre de la Nouvelle-Angleterre », la jeune femme se rend au New Hampshire.
Premier volet d’une saga : un grand complot la veille d’une pandémie…
CLOUTIER, Richard (1969 -)
La pluie tombait et la débâcle s’est amorcée
Montréal, Éditions Eucalyptus, 2021, 150 pages.
[Chronique noire de Maisonneuve -1] Roman noir.
L’Étreinte des naufrageurs
Montréal, Éditions Eucalyptus, 2021, 190 pages.
[Chronique noire de Maisonneuve -2] Roman noir.
CORBEIL, Émilie (1980 -)
L’Enfant du passé
Lanoraie, Les Éditions Première chance, 2021, 526 pages.
CÔTÉ, Jacques (1961 -)
Crimes à la pièce
Montréal, Leméac, 2021, 240 pages.
Recueil réunissant l’ensemble des textes brefs de l’auteur dont quelques nouvelles inédites et une novella mettant en scène ses enquêteurs fétiches, Daniel Duval et Louis Harel. Recommandé.
CORNELLIER, Louis, »Côté policier », dans le Devoir, 3 juillet 2021. « En nouvelliste, Côté brille donc de tous ses feux. Dans un style simple, efficace, ses histoires noires, toujours tendues mais non dénuées d’humour, racontent que le bien, s’il existe à coup sûr, demeure cerné par le mal. »
CÔTÉ Martine (1966 -)
L’Affaire Emma Drouin
Lanoraie, Éditions de l’Apothéose, 2021, 156 pages.
CÔTÉ, Richard (1967 -)
3 et un de plus
Longueuil, Richard Côté, 2021, 601 pages.
[Le lieutenant-détective Christian Émond et la détective Alicia Evans.]
CUSSON, Pierre (1951 -)
Jeu d’indices
Lachute, Éditions Lo-Ely, 2021, 294 pages.
Mireille Aucoin ne s’attendait pas à ce que « La journée des clowns » dédiée au divertissement des enfants, finisse en affreux drame. Il suffit à peine de quelques minutes d’inattention et sa fille Pauline disparaît sous les yeux de ses deux jeunes frères. Elle a été enlevée par un clown. Luc Genois, le père de la victime, est atterré lorsque le ravisseur le contacte pour lui fournir des pistes pouvant conduire à Pauline.
CUSSON, Stéphanie (1983 -)
Jeu paradoxal
Québec, Éditions Crescendo, 2021, 161 pages.
Ce roman, dont les deux personnages principaux tiennent la vedette simultanément, présente la vie d’Éllie fugitive et de son amie Ava, policière infiltrée, qui tente de régler la situation. Cependant demeure entre les deux un non-dit qui fera basculer la situation sans précédent.
DALLAIRE, Louis-François (1971 -)
Le Jour où mon meilleur ami fut arrêté pour le meurtre de sa femme
Boucherville, Éditions de Mortagne, 2021, 297 pages.
DÉCARIE, Andrée (1960 -)
Intelligence artificielle criminelle
Blainville, Éditions Révolte, 2021, 362 pages.
Comment un tueur en série se sert-il de l’intelligence artificielle pour traquer ses proies ?
DESBOIS, Hervé
L’Enfer sans concession
Montréal, Éditions du Cor au fond des bois, 2021, 568 pages.
DESGAGNÉ, Danny Philippe (1958 -)
Killers kill killers
Les Éditions du 38, 2021, 425 pages.
DESJARDINS, Charlène (1998 -)
Fraction
Lanoraie, Éditions Essor-Livres, 2021, 302 pages.
DOUMONT, Jean-Luc (1974 -)
Je ne suis pas mort, je dors
Québec, Éditions Crescendo, 2021, 291 pages.
[2e dans la série Clark Thompson.] À la veille du sixième débat des primaires qui a lieu à Los Angeles, le candidat Chris Lee est assassiné d’une balle dans la tête lors de son jogging matinal à Central Park. Son amie avocate Clara Lee demande à Clark Thompson d’enquêter avec elle sur l’assassinat de son frère ainsi que du conseiller aux communications, Everett Sullivan.
DUGAS, Sebastyen
La Dame en bois
Éditions Urbanium Media, 2021, 558 pages.
[Série Sergent-Détective Abygaelle Jensen -1]
FONTAINE, Lucie (1961 -)
Destination funeste
Rimouski, Éditions du Tullinois, 2021, 288 pages.
[Une enquête de la jeune policière Valérie Morin.]
FORD, André (1949 -)
Terbium : l’Eldorado de glace
Lanoraie, Éditions de l’Apothéose, 2021, 356 pages.
Thriller. Les Chinois convoitent les sous-sols de l’Arctique canadien.
FORTIN, Justine (1997 -)
Folies du cœur
Lachute, Éditions Lo-Ely, 2021, 336 pages.
GAGNON, Hervé (1963 -)
Crossroads : la dernière chanson de Robert Johnson
Paris, Hugo/Roman, 2021, 530 pages.
Lorsqu’ils reçoivent une lettre de Simone Jackson les invitant à venir la rencontrer pour prendre possession d’objets ayant appartenu au légendaire bluesman Robert Johnson, l’historien Donald Kane et l’anthropologue Virginia Craft n’ont rien de plus en tête qu’une publication universitaire qui contribuera à l’avancement des connaissances sur les origines du blues. Mais le contenu de la boîte en fer-blanc que leur remet la vieille dame change tout. Parmi les objets attendus (un pick et une slide), se trouvent un doigt momifié, une amulette de protection et un carnet dans lequel Johnson a transcrit ses chansons, en plus de notes disparates en apparence anodines. Mais lorsque Kane découvre, caché dans la reliure, le texte de la mythique trentième chanson de Johnson, la légende de son pacte avec le diable prend un nouveau sens. Recommandé.
BORNAIS, Marie-France, « Mystère autour de Robert Johnson », dans Le Journal de Québec, 18 septembre 2021. « Son roman, trempé dans le bourbon, évoque la moiteur des nuits du Sud, les notes lancinantes du blues, les nuits chargées de mystère. Et comme toujours, le surnaturel n’est jamais loin… »
CÔTÉ, Daniel, « Le fantôme de Robert Johnson hantera le Côté-Cour », dans Le Quotidien, 29 septembre 2021.
CÔTÉ, Daniel, « Nouveau roman d’Hervé Gagnon : au pays de Robert Johnson et du hoodoo », dans Le Quotidien, Chicoutimi, 10 octobre 2021.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polars, 30 octobre 2021.
JACQUES, Dany, « Hervé Gagnon passe au blues et au russe », dans Le Reflet du lac, 10 octobre 2021.
RODRIGUEZ, Christophe, « Du blues, un vrai thriller et une chanson cachée ! »,c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 27 septembre 2021. « Avec cette brique de 500 pages qui vous tiendra en haleine du début à la fin, Hervé Gagnon a cédé au plaisir coupable de nous faire partager son amour pour Robert Johnson et le blues. »
SPEHNER, Norbert, « Le bluesman et le diable », page Facebook, 27 septembre 2021.
Fin novembre 1929. À Stockholm, une mystérieuse organisation sème la terreur afin que le gouvernement suédois abandonne sa politique de neutralité à l’égard du conflit entre la Russie et la Finlande. La tension est à son comble quand l’ambassade soviétique, située au dix-sept, rue Villagatan, est touchée par un attentat. L’enquête policière piétine et le gouvernement de Per Albin Hansson, qui fait l’objet d’énormes pressions, exige des résultats rapides. Véritable thriller politique, ce roman met en scène l’une des diplomates les plus flamboyantes du XXe siècle.
GAZAILLE, Anna Raymonde
Secrets boréals
Montréal, Leméac, 2021, 296 pages.
Réédition : Marseille, Le Mot et le reste, septembre 2021, 308 pages.
Aux confins de la forêt boréale québécoise, dans un village où elle est venue se réfugier, Brigit tente de fuir un passé marqué par la violence. Mais le malheur semble la poursuivre même dans cette petite communauté repliée sur ses méfaits, lorsque, dans un ravin à la frontière de ses terres, elle découvre le cadavre d’une jeune fille récemment portée disparue. Kerouac, un inspecteur de la capitale, est chargé de l’affaire, et Brigit, tiraillée entre l’exigence de taire ses secrets et son implication dans l’enquête, voit ressurgir ses démons et les événements tragiques de son ancienne vie. Recommandé.
ANONYME, « La mort dans les bois », dans Livres-Hebdo, [avant-critiques], no 14, novembre 2021, p. 114.
BÉLAIR, Michel, « De quelques survivances attardées », dans Le Devoir, samedi, 17 juillet 2021.
LAPIERRE, France, c. r. sur le blogue Polars, noir et blanc, 20 septembre 2021.
SPEHNER, Norbert, « Les disparues du Lac Noir », dans Le Placoteux, mercredi, 16 juin 2021.
GAZAILLE, Anna Raymonde, « Meurtres et mystères au Lac Noir », page Facebook, 6 juin 2021.
GÉLINAS, Ariane (1984 -) & Maureen MARTINEAU
Criminelles
Lévis, Alire, 2021, 233 pages.
[Recueil de nouvelles] Nous avons aussi en commun, depuis nos premiers écrits, la propension à camper nos histoires en région, en milieux ruraux ou en territoires peu densément habités. Nous souhaitions, dans ce recueil, cartographier le Québec et, par-delà, proposer des escales tant en Gaspésie qu’en Mauricie, en Chaudière-Appalaches et dans le Bas-Saint-Laurent. Continuer à élaborer une toponymie du crime…(…) dans toutes les nouvelles, des femmes seraient mêlées à des méfaits de différentes manières, les « signeraient » ou en seraient parfois les témoins.
[Extrait de l’avant-propos] Recommandé.
ALARIE, Kim, « Criminelles : deux auteurs et treize lunes », dans Le Nouvelliste (Trois-Rivières), 7 novembre 2021.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue Sang d’encre, Polars, 19 novembre 2021.
LAPIERRE, France, c. r. sur le blogue Polars, noir et blanc, 19 octobre 2021.
MIGNAULT, Alexandra, « Le crime au féminin pluriel » dans Les Libraires, no 127, nov-décembre 2021, p. 65.
SPEHNER, Norbert, « Elles boivent, elles fument, elles baisent et elles tuent », page Facebook, 14 novembre 2021.
GOSSELIN, Aline
Éclipse totale
Saint-Malachie, Aline Gosselin, 2021, 203 pages.
GOUDRON, Robert
Complot inquiétant à Montréal
Québec, Éditions Crescendo, 2021, 133 pages.
[Sous-titré : mission : Laertnom, code 1783.]
Jean Dubois, agent secret d’infiltration, est chargé d’enquêter sur la complexité irrégulière d’un transporteur canadien possédant une flotte de camions et parcourant les ports internationaux. L’ordre de mission sera de débusquer les transports frauduleux de stupéfiants ou autres dans cette entreprise, surtout d’en comprendre la gestion ainsi que son processus d’opération.
GRAVELLE, Julien (1979 -)
Les Cowboys sont fatigués
Montréal, Leméac, 2021, 184 pages.
Réédition : Paris, Seuil (noir), janvier 2022, 208 pages.
« Dans la forêt boréale québécoise, Rozie vit seul dans son laboratoire clandestin entouré du froid et de ses chiens. Son job : assurer la fabrication d’amphétamines pour des trafiquants locaux pittoresques. Seulement Rozie est las, et voudrait bien passer à autre chose, se ranger. Mais les dieux semblent en avoir décidé autrement, l’assassinat d’un gros bonnet va chambouler sa petite vie tranquille de chimiste. Son passé le rattrape, lui et sa véritable identité. » Recommandé.
BOULIANNE, Cédrick, « Succès d’estime pour le plus récent roman de Julien Gravelle », dans Nouvelles Hebdo, 29 avril 2021.
DESBIENS, Shannon, « Les libraires conseillent », brève notule élogieuse dans LesLibraires, no 126, septembre-octobre 2021, p. 44.
PÉTRIN, Guillaume, « Un quatrième livre pour Julien Gravelle », dans Le Quotidien (Chicoutimi), 25 avril 2021. « L’auteur avoue avoir puisé tant dans son expérience personnelle que professionnelle pour la création de son roman et de ses personnages ».
GAGNON-PARADIS, Iris, « Un dernier rodéo », dans La Presse +, le 18 avril 2021.
PAOTRSAOUT (sic), c. r. élogieux sur le site français Nyctalopes, 21 janvier 2022.
SPEHNER, Norbert, « Le blues des illusions perdues », dans Le Placoteux, mercredi, 29 mai 2021.
SPEHNER, Norbert, « I am a poor lonesome narco, far away from home », page Facebook, 11 mai 2021.
HAVENDEAN, Cynthia (1987 -)
Dans l’ombre de Zachary, t. 1
Delson, Ediligne, 2021, 198 pages.
Dans l’ombre de Zachary, t. 2
Delson, Édiligne, 2021, 218 pages
Slasher
Delson, Édiligne, 2021, 264 pages.
Psychothrillers : histoires de psychopathes et de tueurs en série.
HERMANT, Benoît
Gatineau noir
Independently Published, 2021, 516 pages.
HOUDE, Maxime (1973 -)
L’Évaporée du Red Light
Lévis, Alire, 2021, 234 pages.
Un matin, Stan Coveleski (8e de la série), a la surprise de trouver à son bureau une fort jolie cliente. Loretta Lamour, danseuse au cabaret Full Moon, veut l’engager pour retracer son amie Gisèle ― elles logent dans la même pension ―, cigarette girl de son état, qui a mystérieusement disparu quelques jours plus tôt. Grâce à un contact dans la police et à un privé que Stan engage de temps à autre pour de petits boulots, le détective commence par interroger les personnes ayant côtoyé Gisèle. Sans grand succès.
DUFOUR, Michel, c.r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polar, 25 mars 2021. « Le travail de recherche de Houde est impeccable : c’est vraiment comme ça que ça se passait à l’époque du Red Light ».
MIGNAULT, Alexandra, « 10 auteurs de polars à lire ou à relire », dans Les Libraires, no 127, nov-décembre 2021, p. 52.
NOËL, Shirley, « L’Évaporée du Red Light, de Maxime Houde, un polar captivant, une plume affinée, des dialogues désopilants », sur le site Les ArtsZé, 18 mars 2021.
RODRIGUEZ, Christophe, » Montréal la nuit, Montréal des années 40″, sur le blogue Polar, noir et blanc, 28 mars 2021.
VACHON, Christian, brève notule dans Les Libraires, no 125. « Raffiné romancier, Maxime Houde sait restituer, dans ses séries, les riches saveurs du bouillant polar à la mode Chandler. »
JACQUES, André (1947 -)
Les Gouffres du Karst
Montréal, Druide (Reliefs), 2021, 416 pages.
[7e aventure d’Alexandre Jobin.] Lorsqu’une opération visant à démanteler un réseau de trafics d’armes et d’œuvres d’art tourne mal, le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) place ses espoirs en Alexandre Jobin, antiquaire et retraité de l’armée canadienne, pour reprendre les rênes de la mission. Celui-ci, d’abord réticent, se retrouve bien vite impliqué dans une enquête qui dépasse les frontières canadiennes, alors que tout indique que le chef de cette organisation n’est nul autre qu’un ancien ennemi auquel il a eu affaire lors d’une mission militaire menée quelques années plus tôt dans les Balkans. Recommandé.
BÉLAIR, Michel, « Un passé très présent », dans Le Devoir, samedi, 16 octobre 2021. « André Jacques est un as de l’intrigue complexe et son tout récent Les Gouffres du Karst vient encore une fois en faire la preuve ».
BERGERON, Steve, « André Jacques : les gouffres intérieurs », Sherbrooke, La Tribune, 18 septembre 2021. [Article et entrevue]
BRIÈRE, Marie-Andrée, « Les Gouffres du Karst ou les gouffres intérieur d’Alexandre », dans Le Cantonnier, 28 octobre 2021. « Un livre qui mérite qu’on s’y arrête. C’est un polar enlevant. »
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polars, 9 novembre 2021.
MIGNAULT, Alexandra, « André Jacques : les cauchemars du passé », dans Les Libraires, no 126, septembre-octobre 2021. [Entrevue]
MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 1er octobre 2021.
SAUR, Marie, « Règlements de compte dans les Balkans », dans LQ (Lettres québécoises), no 183, 2021, p. 55.
SPEHNER, Norbert, « Duel à mort en Croatie », dans Le Placoteux, mercredi, 3 novembre 2021.
SPEHNER, Norbert, « Duel à mort en Croatie », page Facebook, 20 octobre 2021.
JEAN, Maurice ( 1960 – )
Le Retour du Cabotin
Québec, Éditions Crescendo, 2021, 264 pages.
Montréal 1979. Investissements Baker et Associés, une société de placements qui connaît un essor incroyable depuis quelques années, ferme ses portes du jour au lendemain. Plus de 300 millions de dollars disparaissent, des milliers d’investisseurs perdent tout. Frustré devant l’absence de résultats, le directeur général de la police de Montréal confie les rênes de l’enquête au lieutenant-détective Henri Patenaude. Quelques jours plus tard, ce dernier découvre avec stupéfaction que plusieurs éléments sont identiques à une fraude dont son père a été victime vingt ans auparavant et qui était l’œuvre d’un criminel surnommé le Cabotin. Recommandé.
SPEHNER, Norbert, « Chasse à l’escroc », page Facebook, 7 décembre 2021.
JOHNSON, Sylvain (1973 -)
Article 810
Varennes, Éditions Corbeau [AdA], (Un roman dont vous êtes la victime), 2021.
Un groupe armé fait irruption, en pleine nuit, dans une clinique psychiatrique. Il élimine une partie du personnel, en garde une autre en otage. Ces hommes cherchent quelque chose. Ou quelqu’un. Mélissa Boisvert survit à la fusillade. Elle sait ce que les brutes recherchent. Le temps presse et elle seule peut les empêcher d’atteindre leur objectif.
JOLI, Margot (1948 -)
Tu m’appartiens
Regina (Saskatchewan), La Nouvelle Plume, 2021, 222 pages.
[Série du caporal Sylvain Trudel -2]
LACERTE, Darcie (pseudo. de Josée Bellemare)
Au-delà de la preuve
Montréal, La Plume d’or, 2021, 304 pages.
LACHAPELLE, Étienne (1962 -)
Chapitre 3: on peut ramener tout le monde à la vie
Éditions de l’Apothéose, 2021, 390 pages.
LEFEBVRE, Robert (1945 -)
Le Fils retrouvé
Québec, Éditions Crescendo, 2021, 235 pages.
Corruption, kidnapping et trafic d’organes d’enfants constituent la trame de fond de ce roman.
LAFLAMME, Steve (1974 -)
Sans la peau
Montréal, Éditions de l’Homme, 2021, 352 pages.
[Série Xavier Martel, 3] Protéger ceux qu’on aime implique parfois de faire souffrir les autres. Tandis que le détective Xavier Martel tente de camoufler l’acte terrible qu’il a commis, un ressortissant russe est trouvé mort dans un conteneur au port de Montréal. Qui est-il ? Et pourquoi la structure atomique du Krokodil, cette drogue dévastatrice surnommée l’héroïne des pauvres, est-elle tatouée sur son corps ? Forcé de reprendre du service comme freelance à la demande de la GRC, Martel mène l’enquête tel qu’il l’entend et doit se frotter à la dangereuse mafia russe montréalaise. Recommandé.
BÉLAIR, Michel, « Et encore des Russes… », c. r. dans Le Devoir, samedi, 15 mai 2021. « Comme à l’habitude, le texte de Laflamme roule sur les chapeaux de roue, tout aussi prenant que sanguinolent, même si ses personnages sont souvent si typés qu’ils frôlent la caricature ».
BÉLANGER, Gaetan, c. r. dans Nuit Blanche, no 163, été 163, p. 41. « Sans la peau est un thriller aux nombreux rebondissements et au rythme extrêmement soutenu. Il transporte les lectrices et lecteurs dans l’univers criminel de la mafia russe montréalaise ».
BORNAIS, Marie-France, « Au cœur de la mafia russe montréalaise », dans le Journal de Québec, 4 juillet 2021. « Ayant eu accès à des informations privilégiées, Steve Laflamme dévoile la face méconnue et très violente de la mafia russe montréalaise dans un polar particulièrement féroce ».
GRAVELINE, Rachel, « Entrevue : bienvenue dans l’antre de Steve Laflamme, auteur de roman noir », dans Les Rives littéraires (Magazine culturel), 18 octobre 2021.
HUDON, Denis, « Steve Laflamme prolonge le plaisir », dans L’Étoile du Lac, 29 mars 2021.
KRIEK, Christelle, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 18 juin 2021.
SPEHNER, Norbert, « Du rififi chez les Ruskoffs, ou Quand Xavier Martel s’en prend à la Bratva », page Facebook, 3 avril 2021.
Ce détective privé, de moins en moins privé, tente de faire la lumière sur un meurtre crapuleux — comment un meurtre peut-il être qualifié autrement ! — à la demande d’une famille endeuillée mais, surtout, légèrement déjantée. Ses techniques d’enquête, somme toute peu orthodoxes, s’inspirent de la psychanalyse, et elles vous entraînent dans la psyché de chacun des suspects.
LE MANER, Monique (1946 -)
L’Ankou : une enquête d’Onésime Gagnon en terre bretonne
Rimouski, Éditions du Tullinois, 2021, 204 pages.
[Série Onésime Gagnon -6]
MARMEM, Catherine
Le Chalet du rang 4
Mascouche, Les Éditions 100 façons, 2021, 302 pages.
[Série Michelle Beaudry et Mathieu Grégoire, policiers à Rimouski]
Réédition : Marseille, Le Mot et le reste, 2021, 188 pages.
[Fait suite à Bienvenue à Meurtreville, 2016.] Depuis des jours, à la même heure et au même endroit sur son terrain, le sergent-détective Mazenc trouve une canette de boisson énergisante. En bon protecteur de la bucolique région mandevilloise, Mazenc se met en tête de pincer le pollueur, s’attendant à trouver un vulgaire vandale à sermonner, sans plus. Mais la forêt abrite des criminels bien plus dangereux…
BERNIER, André, brève notule élogieuse dans Les Libraires, 12 avril 2021. »Voilà, tout est en place pour un polar décoiffant où on n’a vraiment pas le temps de s’ennuyer. »
BOILEAU, Josée, « De petits dérapages aux gros dégâts », dans Le Journal de Montréal, dimanche, 30 mai 2022.
MIGNAULT, Alexandra, « André Marois : les nuances du noir », dans Les Libraires, no 124, 12 avril 2021. « Avec Irrécupérables, André Marois propose un polar efficace et captivant qui sonde la noirceur pouvant se tapir en chacun de nous. Entretien avec le prolifique auteur. »
NAULT, Sarah-Émilie, « C’est le Québec qui m’a inspiré » [entretien avec André Marois], dans Le Journal de Montréal, dimanche, 18 avril 2021.
MARTEL, Marie-Claude (1976 -)
La Morsure : une enquête disciplinaire
Québec, Éditions Crescendo, 2021, 236 pages.
MARTINEAU, Maureen (voir Ariane Gélinas)
MEUNIER, Sylvain (1949 -)
Le Crime de Madame Moïse
Montréal, Québec Amérique, 2021, 200 pages.
Tout accuse Madame Moïse, une enseignante estimée de tous, d’avoir attaqué un jeune homme à coups de marteau. Chargé de l’enquête, le lieutenant Cipiletti convoque l’aspirante policière Lovelie D’Haïti, une ancienne élève de l’accusée. La jeune femme reconnaît en la victime son premier et unique amour, Chomsky Deshauteurs, délinquant déporté en Haïti neuf ans plus tôt. Ce polar écrit sous forme de roman choral nous plonge au cœur des défis qui confrontent la jeunesse montréalaise issue de l’immigration. Recommandé.
SPEHNER, Norbert, « Le blues de Madame Moïse », page Facebook, 19 novembre 2021.
MICHAUD, Martin (1970 -)
Jusqu’au dernier cri : une enquête de Victor Lessard
Montréal, Libre Expression, 2021, 304 pages.
[Série Victor Lessard -6] Dans une mine de Matagami, un homme retient huit otages après une transaction de drogue qui a mal tourné – trois membres d’un puissant cartel de trafiquants d’opium ont été assassinés. Seule personne à qui le preneur d’otages accepte de parler, Victor se rend sur les lieux à la demande de la GRC, mais rien ne se passe comme prévu. Avec Jacinthe Taillon, il se retrouve catapulté sur les traces de l’auteur du triple meurtre. Recommandé.
BÉLAIR, Michel, « Un peu trop », dans Le Devoir, samedi, 21 novembre 2021. « Écrite à un rythme hallucinant, cette histoire compactée livre quand même quelques personnages fort bien définis surfant sur une histoire impossible… comme on en voit dans les séries télé ».
BERT, Didier, « Un nouveau roman pour cet ancien avocat d’affaires » sur le site de Droit-inc, 29 octobre 2021.
BORNAIS, Marie-France, « Chasse à l’homme effrénée », dans le Journal de Québec, 16 octobre 2021.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polars, 21 octobre 2021. « Un thriller dans lequel les rebondissements se bousculent ».
MAALOUF, Laïla, « L’enquête nordique de Victor Lessard », dans La Presse +, 16 octobre 2021. « Même s’il ne nous réserve pas de grande surprise ou de rebondissement spectaculaire, Jusqu’au dernier cri reste un roman policier captivant où l’on se plaît, en bonne compagnie, à retrouver une forme de justice dans un monde empreint de noirceur. »
RODRIGUEZ, Christophe, « Victor dans la tourmente et le froid », sur le blogue Polar, noir et blanc, 17 octobre 2021. « Martin Michaud nous offre un roman achevé, poignant, dynamique et qui fait réfléchir ».
SPEHNER, Norbert, « Morrissette & Michaud : deux ténors du polar québécois », dans Le Placoteux, mercredi, 10 novembre 2021.
SPEHNER, Norbert, « Victor et Jacinthe dans le blizzard », page Facebook, 22 octobre 2021.
Une enquête de Stéphane Maltais, de la SQ de Montréal, et Pascale Dumoulin-Thornby, de la SQ de Lanaudière.
ANONYME, « Un auteur de Rawdon publie un polar sombre et intrigant », dans L’Action.com, 12 mai 2021.
MORRISSETTE, Guillaume (1975 -)
Conduite dangereuse
Laval, Saint-Jean éditeur, 400 pages.
[La suite de L’Affaire Mélodie Cormier.] Terrée depuis trois ans dans le quartier chinois de Toronto après s’être enfuie du Québec pour échapper à la justice et surtout à l’inspecteur Jean-Sébastien Héroux, une criminelle voit sa vie basculer lorsqu’une touriste québécoise la reconnaît. Incapable de se résigner à repartir en cavale, elle opte plutôt pour un compromis avec la justice : elle se livrera à la police, mais seulement après avoir négocié une entente avec un avocat réputé de Trois-Rivières. Recommandé.
ALARIE, Kim, « La force d’un personnage », dans Le Nouvelliste (Trois-Rivières), samedi, 20 novembre 2021.
SPEHNER, Norbert, « Morrissette & Michaud : deux ténors du polar québécois », dans Le Placoteux, mercredi, 10 novembre 2021.
SPEHNER, Norbert, « Le retour de Marie-Claude », page Facebook, 29 octobre 2021.
OUIMET, Michèle (1954 -)
L’Homme aux chats
Montréal, Boréal (noir), 2021, 349 pages.
Montréal est en état de choc. C’est la quatrième femme qu’on retrouve dans une ruelle, morte, sauvagement torturée. Manifestement, il s’agit de l’œuvre d’un tueur appliqué, minutieux, perfectionniste, qui obéit à un rituel immuable. Mais ni la police ni les journalistes n’arrivent à trouver une seule piste qui les mènerait vers l’assassin. La journaliste Marie Pinelli se voit pressée par Jean-Marc, son patron, d’obtenir un scoop. Pourquoi l’enquête policière piétine-t-elle ?
MAALOUF, Laila, « L’homme aux chats : un roman noir signé Michèle Ouimet », dans La Presse +, 30 octobre 2021.
PAQUET, William Roy
Daimon
Québec, Éditions Crescendo, 2021, 283 pages.
Un enquêteur du service de police de Montréal se fait entraîner dans une affaire qui dépasse rapidement son champ d’expertise ; une pièce à l’aura cérémoniale, emplie de cadavres, et dont l’unique indice se résume à l’étrange symbole dissimulé sur les lieux.
PINEAULT, Norman
Lumière au bout du Charon
Montréal, La Plume d’or, 2021, 317 pages.
PLOUFFE, Yves (1948 -)
Les Dessous prennent le dessus
Lanoraie, Essor-Livre éditeurs, 2021, 172 pages.
Ce roman a pour point de départ l’assassinat sordide de l’épouse du ministre des Affaires extérieures du Canada. L’enquête est confiée à l’équipe de Hercule Holmes, composée d’Agatha Pion, de Georges Larrivée et de James Bondel. [éditeur]
RIVARD, Julie (1977 -)
L’Affaire Lily X
Paris, Hugo Roman (New Romance), 2021.
[Série Léane Cohen & Henrik Hansen -3] Une jeune femme est retrouvée morte dans les eaux stagnantes d’un marais du Bayou Sauvage, à La Nouvelle-Orléans. Le lieutenant Wilcox de la Louisiana State Police sollicite aussitôt l’aide de Léane Cohen, enquêtrice à Montréal. Lily Xekarfotos, déjà incarcérée pour des délits perpétrés aux côtés des motards criminels, se trouvait au cœur d’une scabreuse affaire dont s’était occupée l’enquêtrice Cohen. Sans l’ombre d’une hésitation, celle-ci monte à bord du premier avion pour se rendre sur les lieux du crime. Henrik, confrère et amoureux de passage pour des vacances, apportera fièrement son soutien et sa nouvelle expertise en entomologie forensique, tout en faisant vivre à Léane d’autres émotions fortes… Recommandé.
GRUSON, Perrine, « L’entomologie judiciaire dans le dernier polar de Julie Rivard », dans Métro Québec, 25 octobre 2021. « L’auteure arrive maintenant avec L’affaire Lily X, un roman policier où l’enquête captive, mais où la romance n’est pas en reste, comme dans ses deux précédents romans policiers mettant en scène l’inspecteur Henrik Hansen. »
MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 17 novembre 2021.
SPEHNER, Norbert, « Meurtres et passions dans les bayous de la Louisiane », page Facebook, 14 octobre 2021. « Julie Rivard est une excellente conteuse qui manie avec dextérité l’art du suspense et les ficelles d’un bon polar. »
ROUSSEAU, Simon (1993 -)
Le Prince pourpre
Varennes, Éditions Corbeau, (Un roman dont vous êtes la victime), 2021, 200 pages.
Rive-du-Roy, en Gaspésie. Le 5 novembre 2005, Carolanne Limoges s’est volatilisée. La dernière fois qu’elle a été vue, c’était au théâtre de marionnettes où elle travaillait. Les efforts de la police n’ayant mené à rien, ses parents engagent Samuel Demers. Un an jour pour jour après la disparition de Carolanne, le détective privé assiste à la pièce Le Prince pourpre. Obscurément, l’œuvre semble monopoliser l’intérêt des locaux…
ROY, Suzanne (1975 -)
Dons & Malédictions Tome 1 – Enquêtes
Candiac, Victor et Anaïs, 2021, 188 pages.
Dons et malédictions – Tome 2 – Prédictions
Candiac, Victor & Anaïs, 2021, 188 pages
Dons et malédictions – Tome 3 : Sacrifices
Candiac, Victor & Anaïs, 2021, 188 pages.
SENÉCAL. Patrick (1967 -)
Les 7 jours du Talion
Paris, Pocket (thriller), 2021, 376 pages.
Réédition : Alire, 2002.
SOUBLIÈRE, Alexandre (voir Victoria Charlton)
ST-ANDRÉ, Geneviève
Jack : la clé anglaise
Montréal, La Plume d’or, 2021, 250 pages.
STE-MARIE, Richard (1945 -)
Stigmates
Lévis, Éditions Alire, 2021, 348 pages.
Cinquième enquête de Francis Pagliaro. Quelques jours après avoir demandé à voir le sergent-détective Francis Pagliaro, Gaétan Rivard, un détenu de la prison de Donnacona condamné à perpétuité pour avoir tué Florence Lussier et son fils Jérémie, a tenté de se suicider. Francis, déjà affairé à élucider une pénible histoire de féminicide impliquant un policier, accepte néanmoins la demande de son supérieur de découvrir ce qui a poussé l’ancien pharmacien à poser un tel geste, car, lors de leur rencontre, Rivard lui avait remis une feuille sur laquelle il avait reproduit un dessin très enfantin tout en ajoutant : « Gardez ça, ça vous sera utile à présent. » Recommandé.
BORNAIS, Marie-France, [entrevue] « Intrigue auprès d’un détenu », dans Le Journal de Québec, 16 octobre 2021. « L’écrivain à succès présente une enquête enlevante, mais aussi une exploration de la nature humaine dans tout ce qu’elle a de déconcertant ».
MIGNAULT, Alexandra, « 10 auteurs de polars à lire ou à relire », dans Les Libraires, no 127, nov-décembre 2021, p. 52.
MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 13 octobre 2021.
SPEHNER, Norbert & Isabelle RICHER, présentation dans l’émission littéraire Plus on est de fous, plus on lit, Club Polar, du 5 octobre 2021.
VACHON, Christian, notule brève, « Les Libraires craquent », dans Les Libraires.
TAGGART, Marie-Françoise (1968 -)
Elizabethville
Montréal, Éditions Mains libres, 288 pages.
Un diplomate mis sur la touche accepte le mandat de retrouver une jeune femme portée disparue dans une petite ville tranquille et fleurie de l’Ouest canadien. En échange de l’accomplissement de cette mission, on lui fait miroiter la possibilité de reprendre son poste à l’étranger. Même après deux semaines sans nouvelles, le diplomate incline à croire que la jeune femme est toujours vivante. Ne serait-elle pas partie de son plein gré ? Il n’a aucune raison de penser qu’il en serait autrement.
Elizabethville est la capitale de l’île du New Shetland. Située à l’extrémité la plus absolue, la plus éloignée, la plus fleurie, la plus conservatrice, la plus religieuse et la plus ennuyante du Canada, la ville cache, dans ses plates-bandes, plus d’un jeu de pouvoir et plus d’un mystère non résolu. Recommandé.
SPEHNER, Norbert, « L’affaire du diplomate et de la jeune femme disparue », page Facebook, 12 décembre 2021.
SPEHNER, Norbert & Isabelle RICHER, présentation dans le cadre de l’émission littéraire Plus on est de fous, plus on lit : Club Polar, du mardi 18 janvier 2021.
TREMBLAY, Dominique
L’Échiquier de la folie
Québec, Éditions Crescendo, 2021, 234 pages.
Si la vie est une partie d’échecs, celle qui s’amorce entre l’écrivain névrosé Carlos Prud’homme et l’inquiétant Damien Cyr, apiculteur de son métier et sociopathe de son état, ne sera pas sans renverser quelques pièces sur l’échiquier. Lorsque des événements étranges surviennent, Carlos se retrouve malgré lui dans le rôle de premier suspect. Les circonstances l’amènent à faire la rencontre de Bianca, une séduisante policière au flair redoutable et à la recherche d’un défi à sa mesure.
TOUCHETTE, Daniel (1967 -)
Ulla
Lanoraie, Éditions de l’Apothéose, 2021, 230 pages.
TURCOTTE, Denis
La Cache
Québec, Éditions Crescendo, 2021, 206 pages.
José Lamothe Nunes, agent infiltré au sein des Devil One sous la tutelle du SD Réjean Ducharme, apprend à la suite de nombreuses péripéties, l’existence d’une banque où le club de motards, trafiquants de drogue avec les Dominicains, cache ses millions de dollars.
VIAU, Marcel (1948 -)
Le Carcajou du Mont-Royal
Québec, Marcel Viau, 2021, 342 pages.
[Une enquête de Silas Robinon]
VILLERET, Graeme (1979 -)
Nous sommes des loups
Nimes, Éditions Nombre 7, 2021.
[Sous-titré : … et vous êtes la proie]
KRIEK, Christelle, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 21 août 2021.
VINCENT, Diane (1952 -)
Jeux d’été
Montréal, Triptyque, 2021, 290 pages.
Un meurtre sordide a été commis au parc Baldwin. Le sergent-détective Vincent Bastianello mène l’enquête, à la recherche de l’assassin de Sara Landrieau, une jeune violoniste française qui était de passage à Montréal pour une tournée.
Pour résoudre ce mystère, Vincent et sa fidèle amie, la massothérapeute Josette Marchand, retracent les dernières heures de la musicienne et remuent son passé, découvrant des secrets que sa famille pensait pourtant relégués aux oubliettes.
Recommandé.
Mention d’excellence du Prix du roman 2021 des écrivains francophones d’Amérique.
BOILEAU, Josée, « L’horreur, d’hier à aujourd’hui », dans Le Journal de Montréal, 15 mai 2021.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polars, 3 avril 2021.
MIGNAULT, Alexandra, « 10 auteurs de polars à lire ou à relire », dans Les Libraires, no 127, nov-décembre 2021, p. 52.
SAUR, Marie, « Du rififi dans la fachosphère », dans LQ, no 181, été 2021, p. 66. « Jeux d’été est un bon polar dont on tourne les pages en voulant connaître la suite, car c’est une traque, avec juste ce qu’il faut de mal et de peinture sociale ».
SPEHNER, Norbert, « Libarté !, ou alerte à la peste brune », page Facebook, 15 juillet 2021.
Voici la
liste des romans policiers (incluant le roman noir, l’espionnage, les
thrillers, le techno-thriller, etc.) canadiens-anglais, en version originale et
en traduction française, publiés en 2019 (avec quelques titres omis dans la
compilation de 2018). Sauf exception, cette
liste ne tient pas compte des rééditions en format de poche, en anglais.
Note : notre liste inclut les auteurs nés à l’étranger et devenus
canadiens (Linwood Barclay, Peter Robinson, etc.) ou les auteurs nés au Canada
mais habitant ailleurs (Katherine V. Forrest, David Morrell, etc.). Les polars
publiés uniquement en version numérique ne sont pas recensés.
Notes : Les
romans traduits en français sont présentés en couleur.
ACE,
Cathy (1960 -)
The
Wrong Boy, Four Tails
Publishing, 2019, 307 pages.
À
Rhosddraig, pittoresque village du pays de Galles, l’inspecteur Devan Glover,
qui est à la veille de partir à la retraite, enquête sur des restes humains découverts
sous un tas de pierres.
ALBERTYN, David
Undercard, Toronto, House of
Anansi Press, 2019, 366 pages.
Thriller et roman noir. Après douze ans dans
l’armée, Tyron Shaw retourne à Las Vegas pour constater que les choses ont bien
changé, et pas pour le mieux.
ARMSTRONG, Kelly (1968 -)
Watcher in the Woods : A Rockton Thriller
(City of the Lost -4), Toronto, Doubleday Canada, 2019, 416 pages.
Quand un US Marshall venu arrêter un habitant
de Rockton est assassiné, la détective Casey Duncan et son chum, le shérif
Dalton, ouvrent une enquête.
ARNOLD, Carolyn
Exercise is Murder, London (ON), Hibbert
& Stiles Publishing, 2019, 322 pages.
[Sean and Sarah McKinley
mysteries : short & sweet cozies book 12]
Procédure policière de type « cozy ». Le duo McKinley enquête
sur la mort suspecte de Katie Carpenter qui a fait une chute mortelle dans la
rivière Hudson. Accident ou meurtre ?
Shades
of justice, London (ON), Hibbert
& Stiles Publishing, 2019, 322 pages.
[Série : Madison Knight, 9]
Madison
Knight enquête sur un double meurtre : l’épouse de John Malone, grand
donateur à la caisse du Département de police, et un inconnu. Knight doit
surmonter les réticences de son sergent plus enclin à sauver des réputations
que de découvrir le coupable.
ARTHURSON, Wayne (1963 -)
The Red Chesterfield, Calgary, University of Calgary Press, 2019, 120 pages.
M. découvre
un sofa rouge sur lequel il y une espadrille contenant un pied coupé. Malgré
les obstacles qui vont surgir M. est bien décidé à découvrir la clé de ce
mystère. Un polar atypique.
ASCROFT, Dianne
A Craving for Cravings : A Century Cottage Cozy
Mysteries Short Read, Independently Published, 2019, 34 pages. [Nouvelle]
Out of Options : A Century College Cozy Mysteries
Novella,
Independently Published, 2019, 126 pages.
Novella de style cozy mettant en scène la détective
amateur Lois Stones et ses deux chats Raggs & Ribbon.
BAILEY, Samantha M.
Woman on Edge, Toronto, Simon
& Schuster, 2019, 272 pages.
Thriller
psychologique.
BARCLAY, Linwood (1955 -)
Elevator Pitch, New York, William Morrow, 2019, 400
pages.
À New York, quelqu’un sabote les ascenseurs
des gratte-ciels qui tombent comme des mouches, faisant de nombreuses victimes.
Alors que la panique gagne la population de la ville, deux enquêteurs de la
police et un journaliste se lancent sur la piste des coupables.
Vraie Folie
Paris, Belfond Noir, 2019, 480 pages.
Éd.. or. :
The Twenty-three, 2016
Après Fausses Promesses et Faux Amis, voici le final apocalyptique pour
clore la trilogie consacrée à la petite ville de Promis Falls.
BARNARD, J. E.
Where the Ice Falls (The Falls Mysteries -2), Toronto, Dundurn Press, 2019, 416 pages.
Lacey
McCrae, ex-enquêtrice de la GRC, enquête sur la mort suspecte d’un employé d’une
compagnie pétrolière de Calgary, disparu dans un blizzard depuis un mois.
BARR, John J.
And Justice for None, John J. Barr. 2019, 354 pages.
[Serie :
J. M. Walsh, 2]
En
Alberta, l’ex-policier de la GRC, devenu détective privé, enquête sur la mort
suspecte d’une jeune Amérindienne Blackfoot, qui a péri das l’incendie de sa
maison.
BASE, Ron (1948 -)
Bring me the Head of the Sanibel Sunset Detective, Toronto, West-End Books, 2019, 246
pages.
11e
aventure du détective privé Tree Callister dont quelqu’un a mis la tête à prix.
BATOR, Diane
All that Sparkles, Books We Love Publishing, 2019, 234 pages.
Polar
de type « cozy ». Laken Miller reçoit une boite contenant de vieux
articles de journaux relatant un vol de diamants avec meurtre. Elle est
déterminée à trouver le coupable.
The Painted Lady, Books We Love
Publishing, 2019, 240 pages.
[Wild
Blue Mysteries, 4]
Les
membres de l’agence Wild Blue Detecive Agency enquêtent sur le meurtre d’une
artiste locale dont les œuvres ont pris beaucoup de valeur depuis sa mort.
BENNETT, Thom
The Man with The Hemingway Face (A Cass Gentry Novel -2), Dark Porch Publishing, 2019, 412
pages.
Roman
d’espionnage mettant en scène Cass Gentry qui s’allie avec le gangster Frank
Palladino et sa fille Eleanor pour percer le mystère de l’homme qui a le visage
de Hemingway et de ses exploits à Cuba contre les nazis.
BLAIR, Rickie
The Grave Truth (The Leafy Hollow Mysteries -6), Barkley Books, 2019, 322 pages.
La
paysagiste Verity Hawkes pensait avoir échappé à son passé tumultueux mais
quand son père, qu’elle n’a pas vu depuis longtemps, réapparaît pour lui
demander de l’aide, les ennuis reprennent.
Polar
dans le registre « cozy » (pépère…) mettant en scène la détective
amateur Verity Hawkes, paysagiste de son état, qui enquête sur un double
meurtre dont le Don Juan local a été accusé. L’affaire implique une œuvre d’art
de grande valeur.
Une
troisième enquête pour Maggie Flanagan qui s’intéresse à un meurtre commis dans
la forêt avoisinante.
BOLTON, Ginger
Jealousy Filled Donuts (Deputy Donut Mystery -3), New York, Kensington, 2019, 228
pages.
Série
mettant en scène Émilie Westhill, veuve d’un officier de police et son
beau-père, chef de police retraité de la petite municipalité de Fallingbrook
(Wisconsin) où Émilie gère le Deputy Donut café.
BOSE, Rana
Fog : A Novel, Montréal, Baraka
Books, 2019, 228 pages.
Roman
noir dont l’action se passe à Montréal et qui met en scène Chuck Bhatt, Indien
d’origine qui est agressé, sévèrement battu. L’agression semble avoir un lien
avec un écrasement d’avion survenu dans le Grand Nord québécois et qui a causé
la mort de Linda St-Onge, une artiste peintre réputée.
MADDEN, Stacey, c. r. dans Quill & Quire, vol. 85, no 6. juillet-août 2019, p. 38.
BRADLEY, Alan (1938 -)
The Golden Tresses of the Dead (A Flavia de Luce Novel -10), Toronto, Doubleday Canada, 2019,
327 pages.
La
sympathique chipie surdouée, Flavia de Luce, âgée de onze ans et petit génie
scientifique a fondé une agence de détective avec Dogger, le valet de son père.
Leur premiers « cas » s’avère pour le moins insolite : analyser
un doigt humain découvert dans un gâteau d’anniversaire !
BRADLEY, Alan, « Bestselling author Alan
Bradley on how his 11-year sleuth Flavia de Luce has taken over his Life », in Globe and Mail, january 30, 2019.
BURROWS, Steve
A Dance of Cranes (A Birder Murder Mystery -6), Toronto, Dundurn Press, 2019, 329
pages.
Domenic
Lejeune, flic passionné d’ornithologie retourne au Canada quand il apprend que
son frère Damien a disparu dans un Parc National.
BUTLER, Dave (1958 -)
In Rhino We Trust : A Jenny Wilson Mystery, Toronto, Dundurn Press, 2019, 388
pages.
Troisième enquête de Jenny Wilson, gardienne
dans les parcs nationaux qui part en Namibie pour aider les autorités locales
et une collègue américain à contrer le braconnage de rhinocéros.
CALDER, Susan
To Catch a Fox,
Books We Love Publishing, 2019, 372 pages.
Thriller
psychologique. Aux prises avec de graves problèmes de santé mentale, Julie Fox
pense trouver la réponse à ses problèmes dans une secte de Californie dont les
leaders exploitent ses faiblesses.
Ten Days in Summer (A Paule Savard Mystery -1), Books We Love Publishing, 2019,
318 pages.
Paula
Savard enquête sur un incendie mystérieux et suspect à quelques jours du
Stampede de Calgary.
A Deadly Fall (A Paula Savard Mystery -2), Books We Love Publishing, 2019, 341 pages.
La
vie de Paula Savard prend une tournure dramatique quand un ami d’enfance est
assassiné à Calgary. Alors que la police semble se désintéresser de l’affaire,
Paula se lance dans une enquête pleine de risques.
CAMPBELL, Melodie (1955 -)
The Goddaughter Does Vegas, Victoria (B.C.), Orca Books, 2019, 144 pages.
[Série : Gina Gallo, 6]
Sixième aventure de la fille d’un parrain de
la mafia qui renie les codes de l’organisation et de la famille, à ses risques
et périls.
CHAPMAN, Brenda (1955 -)
Turning Secrets : A Stonechild and Rouleau
Mystery, Toronto, Dundurn Press, 2019, 408 pages.
6e polar dans cette série de procédure
policière.
CHATTERSON, Delvin
Simply the Best, Victoria (B.C.), Tellwell Talent, 2019, 302 pages.
[Série :
Dale Hunter, 2]
Thriller
financier. Jeune entrepreneur à Montréal, Dale Hunter est menacé par la mafia
locale et doit déjouer les manœuvres frauduleuses d’associés peu scrupuleux qui
flirtent avec les Triades à Taïwan.
Merger
Maniac, Victoria (B.C.), Tellwell
Talent, 2019, 302 pages.
[Série : Dale Hunter Thrillers, 3]
Thriller financier. Les aventures de Dale
Hunter, un entrepreneur dans le business informatique, qui doit lutter contre
une concurrence féroce prête à tout par tous les moyens.
CHISHOLM, Benni
Saltaire Strangler, Dallas, (OR), Black Opal Books, 2019.
[Série : Philomena & Brent
Nightingale, 3]
Le
couple Nightingale, des détectives amateurs, a déménagé dans la petite localité
maritime de Saltaire, au Canada où ils ont affaire à un double meurtre.
CLARK, Louise
Let Sleeping Cats Lies (The 9 Lives Cozy Mysteries -4), EPublishing Works, 2019, 266
pages.
Stormy
the Cat mène l’enquête ! Cozy, faut-il le rappeler !
Roman
noir mâtiné de fantastique. A Winnipeg, quand Steve Mahoney retire une carcasse
de Camaro 67 de la rivière, il découvre un cadavre menotté au volant du
véhicule. Quand il a fini de restaurer le véhicule, le spectre de la victime,
une certaine Heather Price, lui enjoint de découvrir qui l’a envoyé au fond de
l’eau.
CLAYDEN, Dwayne
Outlaw MC,
Dwayne Clayden, 2019, 356 pages.
[Série :
Brad Coulter, 2]
À
Calgary, en 1978, le sergent Brad Coulter et son partenaire luttent contre une
bande de motards qui tentent de prendre le contrôle du trafic de drogue et de
la prostitution.
Wolfman is Back, Dwayne Clayden, 2019, 366 pages.
[Série :
Brad Coulter, 3]
À
Calgary, Brad Coulter, promu au grade de détective, est aux prises avec Jeter
Wolfe, ex-chef de gang, récemment sorti de prison et qui cherche à se venger.
COFFIN, Gary
Passage into Darkness : A Tale of Murder and Betrayal in Montréal,
Independently Published, 2019, 475
pages.
[Série : Eliot & Rivka, 3]
Eliot
et Rivka, de l’agence JFK Investigations enquêtent sur un double meurtre de
jeunes femmes asiatiques dont les organes ont été prélevés.
CORNISH, Michelle
Auditing Jane Doe : A Cynthia Weber Novel, Michelle Cornish, 2019, 194 pages.
COUPAL, Denis
Blindshot,
Montréal, Linda Leith Editions, 2019, 400 pages.
[Séries : Union Street Mysteries]
À
Beauport (Québec), le chef de police Tom « Brooder » Doran est aux
prises avec une affaire de meurtre, suivie d’une prise d’otages, affaire
impliquant un financier et des élus locaux.
DOSTIE, Alie, « Rêver en 24 images seconde »,
dans Le Courrier du Sud, le 26 juillet
2019.
JAMES, « The
Denis Coupal Interview », in The
Miramichi Reader, July 26, 2019.
CRANIDGE, Kathleen
Christmas on Union Street, Austin (TX), White Bird Publications, 2019, 292 pages.
CSORGO, Lilla
The Janus Affair, Independtly Published, 2019, 307 pages.
Noir
domestique et thriller domestique. Deux femmes rivales enquêtent sur la
disparition de Ric Hawthorne dont elles découvrent les secrets.
DAGNINO, Arianna
The Afrikaner,
Toronto, Guernica Editions, 2019, 285 pages.
Un
roman d’aventure, d’amour, de haine et de rédemption sous le ciel de l’Afrique
du Sud et de la Namibie, et mettant en scène la paléontologiste Zoe du Plessis.
DAHEIM, Mary
A Case of Bier (A Bed-and Breakfast Mystery -31), New York, William Morrow, 2019,
339 pages.
Une
aventure de la détective amateur Judith McMonigle, propriétaire d’un auberge.
DAKIN. Emma
Pseudo de Marion Crook
Hazards in Hampshire, Kenmore (WA), Epicenter Press, 2019, 120 pages.
[Série : The British Book Tour
Mysteries, 1]
DAMS, Jeanne M.
Crisis at the Cathedral : A Dorothy Martin Mystery, London (UK), Severn House
Publisher, 2018, 224 pages.
Dorothy
Martin, une Américaine anglophile, et son mari Alan, enquêtent sur la
disparition, après un concert dans la cathédrale de Shaftesbury, d’un couple d’Irakiens
riches.
A Dagger Before Me : A Dorothy Malone, London (UK), Severn House, 2019, 224 pages.
Dorothy
et Alan Malone et son mari, invités dans le Suffolk, enquêtent sur le meurtre d’un
étranger assassiné à l’aide d’une dague de cérémonie qui avait été subtilisée.
DAVIDSON, Hilary
One Small Sacrifice (Shadows of New York -1), Seattle (WA), Thomas & Mercer, 2019, 366
pages.
À
New York, la détective du NYPD Sheryn Sterling est persuadée qu’Alex Trevor est
responsable de la mort de son amie Cori décédée accidentellement une année
auparavant. Elle réfute la thèse de la chute accidentelle.
WIERSEMA, Robert J., c. r. dans Quill & Quire, vol. 85, no 6,
july-august 2019, p. 34.
DELACOURT, John (1964-)
Butterfly : A Novel, Montreal, Linda Leith Publishing, 2019, 226 pages.
Roman
noir dans lequel il est question de faussaires dans le monde de l’art, de la
guerre en Bosnie et de Natasa originaire de Sarajewo qui cherche à fuir son
passé alors que son employeur de Toronto est assassiné.
McCONWEY, J. R.,
« John Delacourt’s thriller explores the ideas of memory and revenge in
the digital age », in Globe and Mail,
April 29, 2014.
SHAW, Ian Thomas,
c. r. dans The Ottawa Review of
Books, March 2, 2019. « What struck me about Butterfly was
the elegance, with which the author unravelled a crime mystery plot, deepening
with every chapter the personalities of the main characters. »
DELANY, Vicki (1951 -)
Silent Night, Deadly Night, New York & Toronto, Penguin Randon House, 2019, 304 pages. [A
Year-Round Christmas Mystery, 4]
La
semaine avant Thanksgiving, Merry Wilkinson, propriétaire d’une boutique d’articles
de Noël, doit enquêter sur la mort d’une cliente qui a été empoisonnée.
AGNEW, Robin, c. r.
dans Mystery Scene, no 161,
2019, p. 48.
DE NIKOLITIS, Lisa (1966 -)
The Occult Persuasion and the American
Solution, Toronto, Innana Publications, 2019, 302 pages.
Un
thriller à suspense comique relatant les mésaventures d’un couple âgé.
À l’Ouest
des Montagnes Rocheuses, l’ex-policier de la Gendarmerie Royale du Canada
Hunter Rayne arrête un cheval fou, sans cavalier, qui galope sur l’autoroute
avec une selle ensanglantée. Il découvre vite qu’un riche rancher a été
assassiné.
DRISCOLL, Sara
Pseudo. de Jen J. Danna
No Man’s land,
New York, Kensington Publishing, 2019, 304 pages.
[Série :
FBI -K9]
Quatrième enquête de l’agente du FBI Meg
Jennings et de son labrador Hawk qui s’intéresse à la mort suspecte de
plusieurs personnes âgées dont les corps ont été retrouvés dans des immeubles
abandonnés.
DUBÉ, Marcelle
Epidemic : An A’lle Chronicles Mystery, Falcon Ridge Publishing, 2019, 312 pages. [Série :
An A’lle Chronicles Mystery]
Mélange
de polar historique et de science-fiction qui met en scène Constance A’lle,
enquêtrice d’origine extraterrestre et l’inspecteur en chef Desautel qui
enquêtent sur le meurtre et l’enlèvement de nombreux extraterrestres.
DUNCAN, Elizabeth J.
Remembering the Dead (A Penny Brannigan Mystery -10), Crooked Lane Books, 2019, 296
pages.
Dans
le Nord du Pays de Galles, Penny Brannigan enquête sur la disparition d’une
chaise de grande valeur historique et sur la mort d’un serviteur.
EASTON, Don
The Grey Zone (A Jack Taggart Mystery -13), Toronto, Dundurn Press, 2019, 416 pages.
À l’aide
d’Alicia Munday, une nouvelle recrue, Jack Taggart infiltre un puissant gang
qui se spécialise dans les enlèvements.
EDWARDS, Caterina (1948 -)
L’Épouse sicilienne
Westmount, Linda Leith
Éditions, 2019, 410 pages.
Éd.. or. : Sicilian
Wife, 2015.
Ce roman est autant un roman
policier qu’une sorte de roman de mœurs et de récit psychologique. Le
personnage central en est Fulvia Arcuri, fille d’un mafieux notoire, élevée
dans le très strict code familial sicilien, véritable prison à laquelle la
jeune Fulvia, éprise de liberté va tenter d’échapper tout au long de sa vie.
Toute une partie du roman est consacrée au récit de cette conquête de liberté
qui doit se faire, non sans risques, en évitant de causer le déshonneur de sa
famille. L’histoire devient « policière » quand Sam, le mari italien
de Fulvia meurt assassiné dans un accident de la route provoqué et que Fulvia
est obligée d’affronter son oncle, le parrain des parrains ! En parallèle,
Marisa De Luca, depuis peu chef du commissariat d’une petite ville de Sicile
est chargée de l’enquête sur la mort brutale de Sam, enquête qui la mènera
jusqu’au Canada où Fulvia a refait sa vie.
Pas un thriller haletant,
mais de beaux portraits de femmes fortes, l’une qui refuse le carcan du clan
familial pour vivre comme elle l’entend, et l’autre, qui doit lutter contre le
sexisme crasse du mâle sicilien dans un milieu (la police) traditionnellement
réservé aux hommes, aux prises avec les démons de son passé. [N.S.]
Saying Hello to the Hangman, Victoria (B.C.), Ekstasis Editions, 2019, 202 pages.
EVERTS, Nikki
Evidence of Uncertain Origin, Guelph Ontario, Arboterum Press, 2019.
Thriller
historique dont l’action se passe à Montréal pendant la crise d’octobre 1970.
FIELDING, Joy (1945 -)
All The Wrong Places, Toronto, Doubleday Canada, 2019, 356 pages.
Blind Date
Paris, Michel Lafon, 2019, 352 pages.
Éd.. or. : All the Wrong Places, 2019.
Thriller psychologique et roman de serial killer. Quatre femmes inscrites sur un site de rencontres
font connaissance avec Monsieur Maintenant ou Jamais, au physique irrésistible,
à la voix sensuelle… et aux pulsions mortelles !
LATULIPPE, Martine « Méfiez-vous des inconnus »,
sur le blogue de la revue Alibis, 27 novembre
2019.
FINLAY, Barry
Never So Alone : A Nathan Harris Thriller, Keep on Climbing
Publishing, 2019, 270 pages.
Nathan Harris, un agent spécial du FBI jumelé
à des collègues de la GRC, échappe de peu à la mort suite à l’explosion d’une
grange dans les Prairies canadiennes. Avec ses collègues Canadiens, il est bien
décidé à découvrir la vérité sur ce qui a toutes les apparences d’un attentat.
FOX, Sarah
An Ale of Two Cities (A Literary Pub Mystery -2), New
York, Kensington, 2018, 352 pages.
À Shady Creek au Vermont, Sadie Coleman,
propriétaire d’un pub littéraire, enquête sur le meurtre d’un chef renommé. Polar de
type cozy.
FRADKIN, Barbara (1947 -)
Blood Ties, Victoria (B.C.), Orca
Book Publishers, (Rapid Reads), 2019, 160 pages.
FREELAND, Liz
Murder in Midtown (Louise Faulk -2), New
York, Kensington, 2019, 304 pages.
Louise Faulk enquête sur la mort de son
patron, tué dans un incendie qui a détruit sa maison d’édition.
Thriller gothique dont l’action – la
disparition d’une jeune fille – se passe dans le quartier français de la
Nouvelle Orléans et dans les bayous de la Louisiane en 1955.
CANNON, Margaret, « Ten
Crime Novels to add a thrill to your spring », in Globe and Mail, April 26, 2019.
GATES, Eva
Something Read, Something Dead (Lighthouse
Library Mystery -4), Crooked Lane Books, 2019, 336 pages.
Read and Buried (Lighthouse Library Mystery -5), Crooked
Lane Books, 2019, 304 pages.
GERVAIS, Simon
Hunt Them Down (A Pierce Hunt Thriller -1), Seattle (WA), Thomas & Merger, 2019, 325
pages.
Pierce
Hunt, un ancien des Rangers, veut en découdre avec les chefs des cartels de
drogue mexicains. Mais les choses se compliquent quand les trafiquants
capturent sa fille adolescente.
GREENAWAY, Rachel. M.
Flights and Falls (B.C. Blues Crime -4), Toronto, Dundurn Press, 2019, 384 pages.
Suite à une excursion en montagne, Samantha
Sheperd enquête sur la disparition d’un participant. Une affaire délicate et
dangereuse…
GROSE,
Karen
The
Dime Box, NoteBook
Publishing, 2019, 378 pages.
Greta Griffen est suspectée du meurtre de son
amant, un homme violent qui l’avait déjà agressée.
HAMILTON, Ian (1946 -)
The Mountain Master of Sha Tin : An Ava
Lee Novel (The Triad Years), Toronto, Anansi Press (Spiderline), 2019, 360
pages.
Ava Lee doit quitter Shangai pour se rendre à
Hong Kong où un conflit a éclaté entre les triades. Son vieil ennemi Sammy Wing
veut reconquérir son ancien territoire de Wunchai.
HALL, Linda
The Devil to Pay (An Em Ridge Mystery -3), Wild Sea
Press, 2019, 260 pages.
Une aventure d’Em Ridge, veuve et capitaine
de bateau en Floride.
HEWLETT, Wendy
Ailey of Skye,
Wendy Hewlett, 2019, 288 pages.
Aileen
MacEwan retourne sur l’île de Skye avec l’intention d’y refaire sa vie. Mais le
destin a d’autres plans et des secrets de famille resurgissent.
HOPKINS, Kevin
A Striking Similarity (The Ottawa Detectives Series -1), Kevin Hopkins, 2019, 238 pages.
Le
Détective Terry Millar et sa collègue Sue Penner enquêtent sur le meurtre d’une
jeune femme à Ottawa. Bientôt, il y aura d’autres victimes…
HOWELL, Niall
Only Pretty Damned, Edmonton, NeWest
Press, 2019, 256 pages.
Roman
noir dont l’action se passe dans le monde du cirque.
CANNON, Margaret, « Ten
Crime Novels to add a thrill to your spring », in Globe and Mail, April 26, 2019. « That said, this is a
gritty novel that takes noir seriously. One urinal scene in a bar ends up with
teeth in the toilet. »
JOHNSTON, Timothy S.
The Savage Deeps, Chizine Publications,
2019, 304 pages.
Techno-thriller
dans lequel il est question de la lutte pour la suprématie sur les mers du
globe et leurs inépuisables ressources.
KAHN, Ausma Zehanat
A Deadly Divide : A Mystery, New York, St. Martins, Minotaur Books, 2019,
384 pages. [Série : Esa Khattak & Rachelle Getty]
Khattak
et Getty enquêtent à Québec où une fusillade a eu lieu dans une mosquée et où
les radios d’extrême droite brouillent le message et compliquent le travail des
force de l’ordre.
ANON., c. r. dans Kirkus Review, no du 1er janvier 2019.
WEINMAN, Sarah, « Ausma
Zehanat Kahn’s Deadly Divide tells
truths that non-fiction would struggle to communicate », dans Globe and Mail, February 26, 2019.
KALTEIS, Dietrich
Call Down the Thunder : A Crime Novel, Toronto, ECW Press, 2019, 328 pages.
Polar
historique dont l’action se passe au Kansas en 1930 alors que Sonny Meyers met
au pied un plan ingénieux (mais illégal) pour sauver sa ferme des banquiers,
malgré les réticences de son épouse.
KELLN, Brad (1970 -)
The Russian : A Blake Waiter Mystery, London (ON), Insomniac Press, 2019, 368
pages.
Thriller d’espionnage mettant en scène un
psychologue, le Docteur Blake Waiter.
KENT, Winona
Notes on a Missing G-String, Blue Devil Book, 2019, 333 pages.
À
Londres, dans une boite de strip-tease de Soho, le musicien de jazz Jason Davey
enquête sur le vol de 10 000 livres sterling dans le casier d’une
danseuse.
KERR, A. D., Wayne
Dead Ringers (A Black Swann Investigation -1), Canusa Books, 2019, 206 pages.
Après
dix ans de prison pour un meurtre qu’elle n’a pas commis, la détective Reggie
Swann, de la police de Toronto, est bien décidée à retrouver le véritable
meurtrier.
A Pinot Noir to Die For (A Black Swann Investigation -2), Canusa Books, 2019,
206
pages.
Dans
la vallée de l’Okanagan, une légende du rock est retrouvée morte. Reggie Swann enquête.
Murder on the Okanagan Express (A Black Swann Investigation -3), Canusa Books, 2019, 206 pages.
Un
train d’excursion bloqué dans la neige, un meurtre… Reggie Swann enquête.
KING, John (1943 -)
A Matter of Malice (A DreadfulWater Mystery -4), Toronto,
HarperCollins, 2019, 400 pages.
Le producteur d’une série de « True
Crime » demande l’assistance de Thumps
DreadfulWater, un Cherokee et ex-policier, dans l’épisode qui s’intéresse au
cas non résolu de la mort suspecte de Trudy Samuels. Quand le producteur est
assassiné, Thumps enquête sur les deux affaires.
KINGSMILL, Peter
Nobody Drowned : An Awan Lake Mystery, Peter
Kingsmill, 2019, 320 pages.
Frank Anderson, un ancien de la Garde Côtière
du Canada, enquête sur la mort de deux étudiants tués dans une collision
maritime. Il ne croit pas à la thèse de l’accident.
KIRBY, Peter (1953 -)
La Terre promise :
une enquête de l’inspecteur Luc Vanier, Montréal,
Linda Leith, 2019, 361 pages.
Éd.. or. : Open
Season, 2015.
Troisième de la série des
enquêtes de Luc Vanier, cet excellent roman de procédure policière aborde
plusieurs thématiques d’actualité dont le trafic de personnes et l’immigration
clandestine, les magouilles immondes d’une multinationale et la corruption de
certains politiciens. L’intrigue commence par l’enlèvement d’une journaliste
guatémaltèque et le meurtre de son avocat, seule piste dont dispose Luc Vanier.
En parallèle, nous sommes témoins de l’odyssée tragique de Katya, une jeune
Ukrainienne victime de trafiquants humains qui la forcent à l’esclavage sexuel
à Montréal. Jour après jour, nous suivons les progrès de l’équipe de Vanier et,
malgré les obstacles et les dangers, l’inspecteur va remonter à la source du
kidnaping de la belle Sophia Luna, non sans employer parfois des méthodes
dignes des flics sans scrupules des romans hard-boiled américains, méthodes qui
feront hurler les pieds tendres et autres gardiens autoproclamés de la morale.
Avec en toile de fond, une ville de Montréal pas encore fagocitée par les cônes
oranges ! [N.S.] Prix Arthur Ellis
lors de sa parution originale en 2015, prix annuel décerné par les Crime
Writers of Canada.
Sharky
doit infiltrer un gang composé de dissidents islamiques lourdement armés.
KOETTING, Alexis
Encore : A Bella James Mystery, Toronto, Iguana Books, 2018, 276 pages.
Polar
de type cozy. De retour à Niagara Falls, l’actrice Bella Jones découvre des
restes humains dans le jardin de sa maison de location.
LAMBERT, Anne
The Birds That Stay (A Russell and Leduc Mystery -1), Toronto, Second Story Press, 2019,
331 pages.
Inspecteur
Chef Roméo Leduc et Marie Russell, une écrivaine locale enquêtent sur le
meurtre d’une vieille femme dont le cadavre gelé a été retrouvé dans un petit
village des Laurentides. Premier polar d’une auteure de Montréal qui enseigne
la littérature au Collège Dawson.
CANNON, Margaret, « Ten
Crime Novels to add a thrill to your spring », in Globe and Mail, April 26, 2019.
LANG, Essie
Pseudo. de Linda Wiken
Trouble on the Books, Crooked Lane Books, 2019, 336 pages.
[Série
Castle Bookshop Mystery, 1]
Première enquête (meurtre) de Shelby Cox qui
vient d’hériter d’une librairie à Alexandria Bay.
LAPENA, Shari (1960 -)
Stranger in the House, Toronto, Doubleday Canada, 2017, 320
pages.
ANON, « A Stranger
in the House has strong Plot », dans National
Post, August 14, 2017.
L’Étranger dans
la maison
Paris, Presses de la Cité, 2019, 300 pages.
Éd.. or. : A Stranger in the House, 2017.
BORNAIS, Marie-France, « Mensonges et mémoire défaillante », dans Le Journal de
Québec, dimanche 10 mars 2019.
LAUKANNEN, Owen, (1963 -)
Deception Cove,
New York, Mulholland Books, 2019, 384 pages.
Une
aventure de Jess Winslow, veuve, vétéran de la guerre d’Afghanistan, souffrant
de syndrome de stress post-traumatique, et dont le seul ami est son chien Lucy.
Elle fait la connaissance de Mason Burke, l’entraineur de Lucy, libéré de
prison.
LAURIN, Nina
What My Sister Knew, New York & Boston, Grand Central Publishing, 2918, 384 pages.
Noir
domestique et thriller psychologique par une auteure de Montréal.
The Starter Wife, New York & Boston, Grand Central Publishing, 2019, 340 pages.
Noir
domestique et thriller psychologique.
Vue pour la
dernière fois, Paris, Presses de la Cité,
2019.
Éd.. or. : Girl Last Seen, 2017.
Laine Moreno, caissière le jour et barmaid la nuit, est
marquée à vie par le calvaire qu’elle a vécu jeune fille. Séquestrée et violée
durant trois ans par un tortionnaire jamais retrouvé, relâchée un jour sur un
trottoir enceinte d’un bébé qu’elle a abandonné. Elle mène une vie effacée,
jusqu’à la découverte d’un avis de recherche d’une fillette qui est son
portrait craché. Premier roman.
LINDSEY, Erin
A Golden Grave : A Rose Gallagher Mystery, New York, St. Martin’s Press,
Minotaur Books, 2019, 400 pages.
[Série :
Rose Gallagher, 2]
Polar
historique. Devenue agente de Pinkerton, Rose Gallagher enquête sur la mort de
six délégués d’un congrès politique. La prochaine cible du tueur : le
maire de New York, Theodore Rossevelt.
MAHER, S. J.
Pseudo.
Social Misconduct, Toronto, Simon & Schuster, 2019, 336 pages.
Roman
noir qui met en scène Candace qui rêve d’un emploi dans l’industrie des médias
sociaux, mais dont le téléphone est piraté par un intrus.
BATTEN, Jack, c. r.
dans Toronto Star, Friday April 19,
2019.
MARTIN, Mike
Fire, Fog and Water, Ottawa, Ottawa Press & Publishing, 2019, 266 pages.
[Série :
Sgt Windflower, 8]
À
Grand Bank, Terre-neuve, le sergent Winston Windflower et son équipe de la GRC
enquêtent sur un homicide, une tentative de meurtre et un incendie criminel et
découvrent que les trois affaires sont reliées entre elles.
McCARTHY, A. J.
Legacy of Fear,
Castroville (TX), Black Rose Writing, 2019, 226 pages.
McCLUSKEY, K. L.
Cocktails at Five (A Kirk Lake Camp Mystery -5), Musgrave (NS), An Taigh Buidhe air
on Lohan Publishing, 2019, 286 pages.
Une
enquête de Charlene Parker, ex détective de la police de Hamilton.
McKENZIE, Catherine (1973 -)
Les Liens du mensonge
Paris,
Michel Lafon (Thriller), 2019, 462 pages.
Éd.. or. : The
Good Liar, 2018.
« Une question qui m’intéresse
toujours est la suivante : si vous deviez mourir aujourd’hui, quelle est
la seule chose que vous ne voudriez pas que les gens trouvent parmi vos
affaires ? Ce que j’examine dans le livre c’est la mesure dans laquelle
ces personnes sont prêtes à aller pour garder leurs secrets » [l’auteure
en entrevue]
McKINNON, Hannah Mary
Her Secret Son,
Toronto, Mira Books, 2019, 378 pages.
Thriller
psychologique de type « domestique noir ».
McLACHLIN, Beverly (1943 -)
L’Affaire
Trussardi
Montréal, Guy Saint-Jean, 2019, 390 pages.
Éd.. or. : Full Disclosure, 2019.
Premier polar. Thriller judiciaire ou roman de prétoire dont l’intrigue
tourne autour du meurtre de la belle Laura, élégante épouse de l’homme d’affaires
de Vancouver, Vincent Trussardi qui est le principal suspect. La jeune avocate
Jilly Truitt accepte de la défendre même si elle ne fait pas confiance à son
client.
Note : l’auteure a siégé à la Cour suprême à titre de
juge en chef du Canada.
BÉLAIR, Michel, « Effets de toge et autres »,
dans Le Devoir, les samedi 27 et
dimanche 28 avril 2019. « Il y a bien quelques gros fils blancs qui
apparaissent au bon moment, ici et là, mais c’est probablement le seul petit
reproche que l’on peut faire à ce premier roman fort réussi ».
McLEOD, Susanna
In a Small Box of Chocolate : An Emmalene
Morton Cozy Mystery, Susanna McLeod, 2019, 262 pages.
McPHERSON, Lynn
The Girls Dressed for Murder : An Izzy Walsh Mystery, Parkdale (OR), Black Opal Books,
2019, 270 pages.
3e polar dans la série cozy des enquêtes de la
détective amateur Izzy Walsh dont l’action se passe en 1958 dans la petite
ville côtière de Twin Oaks.
McMILLAN, Rachel
Murder in the City of Liberty (A Hamish DeLuca & Regina Van Buren
Mystery -2),
Thorndike Press, 2019, 512 pages.
Polar
historique dont l’action se passe à Boston.
MICHAUD, Michael Paul
The Introvert Counfounds Innocence, Dallas (OR), Black Opal Books, 2019, 226
pages.
[Série :
The Introvert, 2]
L’introverti
du titre, anti-héros dont on ignore le nom, est mêlé à une affaire de meurtre.
The Waiting Hours, New York, Viking, 2019, 400 pages.
À Halifax, Tamara est dispatcher au 911 aux
petites heures de la nuit. L’histoire tourne autour de trois personnages :
un policier, une infirmière des urgences et Tamara.
LAING, Sarah, « Shanti
Mitchell’s Novel The Waiting Hours is
as suspenseful as it is introspective », in The Globe and Mail, April 29, 2019.
LAWLOR, Alison, « New
Nova Scotia Novel jumps into the lives of first responders », dans The Chronicle Herald, June 1, 2019.
MOFINA, Rick
L’Ange (en)volé : une
enquête de Kate page
Lévis, Alire (GF), 2019, 432 pages.
Éd.. or. : Whirlwind,
2014.
Caleb, le bébé de cinq mois de Jenna Cooper s’est envolé !
Littéralement, puisque la disparition de l’enfant a eu lieu pendant une tornade
d’une rare violence qui a arraché le gamin des bras de sa mère. Jenna et sa
fille Cassie ont survécu, mais le bébé, lui, n’est plus là ! Pas plus que
le jeune couple de bons samaritains qui avait aidé Jenna à trouver refuge dans
une partie couverte du marché. Dépêchée sur les lieux de la catastrophe qui a
provoqué des pertes matérielles et humaines incommensurables, Kate Page, une
jeune journaliste aguerrie, s’intéresse au cas poignant de Jenna pour constater
très vite que le bébé n’a peut-être pas été victime des éléments… Commence
alors un thriller trépidant, à l’intrigue complexe, menée tambour battant par
un auteur qui pratique à fond les bonnes ficelles du métier ! Au cœur de l’intrigue,
un personnage féminin fort et des scènes d’anthologie, notamment ce chapitre
qui décrit les ravages d’une tornade monstrueuse, ou celui de l’interrogatoire
musclé (euphémisme !) d’un psychopathe notoire par un mafieux russe. Ce
livre est un des ces polars rondement menés qui devrait ravir les amateurs d’action
et de suspense, sans descriptions lancinantes et plates considérations
domestiques ! Mini-bémol : j’aurais évité de placer une parenthèse
dans le titre ! Trop révélatrice… [N.S.]
PELLETIER, Laurence, « Chasseuse de
tornade », dans Lettres québécoises,
no 174, été 2019, p. 50. « Mofina réunit autour d’une tragédie,
comme dans un mouvement de vortex, toute une ramification d’événements
collatéraux ».
Dernière limite :
une enquête de Kate Page
Lévis, Alire (GF),
2019, 431 pages.
Éd.. or. : Full
Tilt, 2015.
Ce thriller est le deuxième d’une
trilogie mettant en scène la journaliste Kate Page, l’héroïne de l’excellent
suspense L’Ange (en)volé paru au
début de l’année. Kate est toujours obsédé par la disparition de sa jeune sœur
Vanessa lors d’un grave accident survenu dans les Rocheuses. Son corps n’a
jamais été retrouvé. Persuadée que sa sœur a échappé à la mort, Kate va tenter
coûte que coûte de la retrouver, même si l’espoir est mince. Cette quête
désespérée va prendre un nouveau tournant quand Éd. Brennan, policier dans une
ville du nord de l’État de New York prend contact avec elle. Dans les décombres
d’une grange incendiée, on a découvert le corps carbonisé d’une femme et un
pendentif semblable à celui de Kate ! C’est le début d’une enquête et d’une
aventure mouvementées qui mettent Kate et les policiers sur les traces d’un
tueur en série particulièrement retors et intelligent. Pas de temps mort ni de
niaisage descriptif avec Rick Mofina : l’action est continue et déboule
selon les codes d’un bon thriller des familles. Pas une thématique vraiment
originale, mais une histoire solide, bien racontée, et distrayante, avec un
personnage féminin courageux, débrouillard et obstiné ! [N.S.]
The
Lying House, Toronto, Mira
Books, 2019, 512 pages.
Roman à suspense dans la veine du « noir
domestique ».
Missing Daughter, Toronto, Mira
Books, 2019, 512 pages.
Roman à suspense dans la veine du « noir
domestique » dont l’intrigue tourne autour de la disparition d’une jeune
enfant de douze ans.
Hound (Rebecca Bradley Thrillers -2), London (UK), Joffe Books, 2019.
La
détective Rebecca Bradley est la cible d’un tueur en série qu’elle a contribué
à mettre en prison, mais qui a réussi à s’échapper.
PASQUELLA, A. G.
Carve the Heart : The Jack Palace Series, Toronto, Dundurn Press, 2019, 272 pages.
[Série : Jack Palace, 2]
La
femme qui a jadis brisé le cœur de Jack a besoin de son aide : elle doit
600 000 dollars à un gangster brutal. Puis, elle disparaît.
PENNY, Louise (1953 -)
A Better Man, New York, Minotaur Books,
2019, 437 pages.
Quinzième
enquête d’Armand Gamache de la Sûreté du Québec.
Au royaume des
aveugles
Montréal, Flammarion-Québec, 2019, 448 pages.
Éd.. or. : Kingdom of the Blind, 2018.
14e enquête d’Armand Gamache dans le village fictif de
Three Pines. Il a été suspendu de la SQ pour avoir laissé s’échapper une quantité
non négligeable d’opioïdes. Ce qui ne l’empêche pas d’enquêter sur un meurtre,
tout en tentant de récupérer les drogues perdues.
BÉLAIR, Michel, « Deux enquêtes pour
le prix d’une », dans Le Devoir,
le 22 juin 2019.
OUIMET, Sophie, « …Au royaume de
Louise Penny », dans La Presse +,
le 13 juin 2019.
PENZ SHELUK, Judy
A Fool’s Journey (A Marketville Mystery -3),
(auto-édition), Superior Shore Press, 2019, 244 pages.
PENZ SHELUK, Judy, (éd..)
The Best Laid Plans, (auto-édition), Superior Shore Press, 2019, 291 pages.
Recueil de 21 nouvelles policières
écrites par Tom Barlow, Susan Daly, Lisa de Nikolits, P.A. De Voe, Peter DiChellis,
Lesley A. Diehl, Mary Dutta, C.C. Guthrie, William Kamowski, V.S. Kemanis, Lisa
Lieberman, Edward Lodi, Rosemary McCracken, L.D. Masterson, Edith Maxwell, Judy
Penz Sheluk, K.M. Rockwood, Peggy Rothschild, Johanna Beate Stumpf, Vicki
Weisfeld, and Chris Wheatley.
PETRU, Maggie
The Widow Lindsay, Guelph (ON), Sun Dragon Press, 2019, 401 pages.
POTTER, A. M.
Bay of Blood,
Dallas (OR), Black Opal Press, 2019, 350 pages.
Tom
Tyler, un peintre renommé, n’avait pas d’ennemis ce qui ne l’a pas empêché d’être
assassiné. Une enquête pour la détective Eva Naslund dans la Baie Géorgienne.
POULSEN, David A. (1946 -)
None so Deadly : A Cullen & Cobb Mystery, Toronto, ECW Press, 2019, 352
pages.
Histoire d’affaire classée. Adam Cullen et Mike
Cobb enquêtent sur le meurtre non résolu d’une fillette de douze ans, meurtre
survenu 25 ans plus tôt. Un enquêteur qui avait travaillé sur le cas a été
assassiné.
PYPER, Andrew (1968 -)
The Homecoming, Toronto, Simon
& Schuster, 2019, 386 pages.
Thriller psychologique et récit à suspense
mâtiné de fantastique : une riche famille recevra un héritage de plusieurs
millions de dollars à condition de séjourner pendant 30 jours dans une cabine
au fond des bois du Pacifique Nord-Ouest sans aucun contact avec l’extérieur.
LEWIS, Carly, « Paranoia
and the Paranormal collide in Andrew Pyper’s The Homecoming », dans Globe and Mail, 26 février 2019.
RIPLEY, Nathan
Pseudo de Naben Ruthmun
Your Life is Mine, Toronto, Simon
Schuster Canada, 2019, 289 pages.
Fille d’un tueur de masse et guru de secte,
Blanche veut fuir son passé traumatisant. Mais quand elle apprend que sa mère a
été assassinée, elle comprend que la secte maudite est peut-être en train de
renaître de ses cendres.
WIESERMA, Robert, c. r. dans Quill & Quire, vol. 85, no 5, juin 2019.
ROBINSON, Peter (1950 -)
Many Rivers to Cross (An Inspector Banks Novel
-26), Toronto, McClelland & Stewart, 2019, 384 pages.
Vingt-sixième enquête de Banks et sa fine
équipe dans cette excellente série de romans de procédure policière.
ANON, c. r.
dans Kirkus Review, November 10,
2019.
ROSS, Oakland
Swimming with Horses, Toronto,
Dundurn Press, 2019, 368 pages.
À Kelson County, au Canada, le jeune Sam
Mitchell se lie d’amitié avec une jeune Sud-Africaine nommée Hillary Anson qui
l’initie à l’équitation. Un jour Hillary disparaît, suite à un meurtre
irrésolu. Quelques années plus tard, Sam se rend en Afrique pour tenter de
résoudre le mystère.
ROUND, Jeffrey
Shadow Puppet : A Dan Sharp Mystery, Toronto,
Dundurn Press, 2019, 312 pages.
À Toronto, le détective privé Dan Sharp
enquête sur les agissements meurtriers d’un tueur en série, malgré l’opposition
du chef de police.
CANNON, Margaret, « Ten
Crime Novels to add a thrill to your spring », in Globe and Mail, April 26, 2019.
RYAN, P. Desmond
Death Before Coffee, Desmond Ryan, 2019,
324 pages.
Roman d’aventures maritimes qui fait suite à Arrow’s Flight (2018) : un galion
du XVIIIe siècle coulé, une fortune en or au fond de l’océan et un navire
avec des mercenaires mal intentionnés.
SMITH, Alisa Dawn (1971 -)
Doublespeak, New York, St.
Martin’s Press, 2019, 272 pages.
Roman d’espionnage. Une mission de Lena
Stillman, experte en codes secrets à Bangkok, sur les traces d’un collègue
disparu. Deuxième roman de cette série.
SMITH, F. Nelson
Perpetual Check, Bear Hill Publishing,
2019, 280 pages.
Pour
échapper à une mère dominatrice, Dani Morden fait un voyage à Londres en
compagnie de sa tante Lucy. L’excursion touristique tourne au drame d’espionnage
quand les deux femmes sont traquées par des inconnus persuadés qu’elles
détiennent quelque chose qu’ils convoitent.
TIMMERMAN, Robin
Out of the Running, Trafford Publishing, 2019, 250 pages.
[Série :
Middle Island Mysteries]
Alors
que se prépare le marathon annuel, le chef de police Halstead et le détective Pete
Jakes enquêtent sur une série de vols de grande envergure.
TREMAIN, Jamie
Lightning Strike, Dallas (OR), Black Opal Books. 2019, 246 pages.
À
Portland, en Oregon, La détective privée Dorothy Dennehy enquête sur le meurtre
de son partenaire Paul Webster alors qu’elle est dans la mire des policiers
comme principale suspecte.
WEIR,
Ian (1956 -)
Mort et vie de Strother Purcell
Montréal, Leméac, 2019, 419 pages.
Éd.. or. : Death and Life of
Strother Purcell, 2018.
Roman noir, saga et western dont
l’action se passe en Colombie Britannique en 1876 et à San Francisco seize ans
plus tard. Disparu dans le blizzard, l’homme de loi légendaire et redouté est
retrouvé en 1892 à l’état d’épave, en prison, et raconte son odyssée à
Barrington Weaver, un journaliste raté qui veut écrire sa biographie.
WESTERMAN, Vanessa
An Excuse for Murder, The Wild Rose Press, 2019, 322 pages.
WHISAW, Iona (1948 -)
A Deceptive Devotion (A Lane Winslow Mystery -6), Victoria (BC), TouchWood Editions,
2019, 368 pages.
Intrigue
et espionnage à King’s Cove alors que Lane Winslow et l’inspecteur Darling
préparent leur mariage.
WHITE, Loreth Anne
In the Dark,
Montlake Romance, 2019, 412 pages.
Huit
invités dans un resort en pleine nature, une tempête, pas de contact avec l’extérieur…
On devine la suite !
The Dark Bones, Montlake Romance, 2019,
440 pages.
La
Détective Rebecca North retourne dans sa petite ville rurale pour enquêter sur
la mort suspecte de son père, tué dans l’incendie de son chalet.
WILLIAMS, Penelope
Lies That Bind,
Toronto, Dundurn Press, 2019, 456 pages.
Quand Tulla Murphy retourne dans la petite ville de Pamell, où
elle avait juré de ne plus jamais remettre les pieds, elle retrouve ses amis d’enfance.
Une série de morts mystérieuses la replonge en plein drame.
YI, Melissa
Graveyard Shift : A Hope Sze Medical Thriller, Portland (OR), Windtree Press, 2019,
205 pages.
7e thriller mettant en scène Hope Sze et le docteur John
Tucker.
Note à propos des critiques (c. r. = compte
rendu) : il s’agit d’une sélection de références trouvées sur internet ou
dans des revues spécialisées. La plupart d’entre elles sont consultables sur
internet.
Voici un bref panorama bibliographique, aussi complet que possible, des romans policiers (incluant les thrillers, récits à suspense, d’espionnage et de politique-fiction) écrits par des auteurs canadiens de langue française et publiés au cours de l’année 2019, principalement au Québec mais aussi à l’étranger et dans le reste du Canada. Les textes de présentation entre guillemets reprennent (dans une version parfois légèrement remaniée) les informations fournies par les éditeurs. Comme c’est souvent le cas, plusieurs titres, n’ont eu droit à aucune recension critique ou présentation d’aucune sorte dans la presse écrite. Les critiques des blogues mentionnées ici sont sélectives. Ont aussi été retenues quelques recensions parues en 2018 et omises dans la compilation annuelle précédente.
La mention « Marginalia » à la fin de certains titres signifie que ce sont des œuvres qui flirtent avec le genre, sans se réclamer ouvertement de lui.
Sauf rares exceptions, les polars publiés à compte d’auteurs ou auto-édités sont listés à part.
Les éditions numériques ne sont pas répertoriées. La mention « Recommandé » que l’on trouve à la fin de certaines notices est une appréciation personnelle des romans que j’ai lus et bien aimés. Elle n’engage que moi et cela ne signifie nullement que d’autres livres, que je n’ai pas lus, ne sont pas recommandables.
Norbert Spehner
Statistiques 2019 :
Polars adultes (excluant ceux auto-édités ou publiés à compte d’auteur) : 40
Polars adultes auto-édités ou à compte d’auteur : 23
Polars pour adultes « borderline » [Marginalia] : 6
Total des polars pour adultes : 88
Polars jeunesse : 5
ROMANS POUR ADULTES
BERGERON, Pierre (1951 -)
Le Graveur, Varennes, AdA (Corbeau), 2019, 394 pages.
« Un avocat opposé au crime organisé, un directeur de la protection de la jeunesse et un pédophile sont abattus dans diverses régions du Québec. Rien ne les relie, mis à part la signature sur leurs cadavres : les lettres T et C ont été gravées dans la chair de leurs fronts. Que signifient ces lettres ? Qui peut bien se cacher derrière ces homicides ? » [éditeur]
BIZ (pseudo. de Sébastien Fréchette, 1972 -)
Les Abysses, Montréal, Leméac, 2019, 144 pages.
« Catherine se noie. Son père, son unique parent à qui elle tient plus que tout au monde, son « père-mère », son ami, son confident… son père est enfermé dans une cellule de la prison à sécurité maximale de Port-Cartier.
Michel Métivier, surnommé le « boucher de Baie-Comeau », ne doit pas en sortir avant une dizaine d’années.
Roman policier ? Oui. Roman psychologique aussi, et roman noir, ou plutôt roman en nuances de gris foncé. » [éditeur]
BEAUCHEMIN, Gabriel, « La beauté dans les profondeurs », dans Le Journal de Montréal, mardi 29 octobre 2019.
BORNAIS, Marie-France, « Histoire de meurtre sur la Côte-Nord », dans Le Journal de Québec, 13 octobre 2019.
HÉBERT-DOLBEC, Anne-Frédérique, « C’est par les failles que jaillit la lumière », dans Le Devoir, le 23 novembre 2019.
MORAIS, Valérie, c. r. dans Les Libraires, no 116, décembre 2019 – janvier 2020.
SAINT-GERMAIN, Claudine, « Biz, du rap aux Abysses », dans L’Actualité, 9 octobre 2019.
WYSOCKA, Natalia, « Écrire en profondeur », dans La Presse +, jeudi 30 octobre 2019.
BOISJOLI, Jean
Moi, Sam, elle, Janis, Ottawa, David (Indociles), 2019, 270 pages.
Toute l’action de cet intrigant roman noir de Jean Boisjoli se déroule à huis clos, dans le cabinet du psychiatre Jean-Paul Leduc, alias Doc. Il doit déterminer si son patient, un jeune homme qui se prénomme Sam, accusé du meurtre de son beau-père adoptif, est atteint de troubles mentaux ou si au contraire, il était en mesure de juger de la nature et de la qualité de l’acte qu’il a commis. Le roman prend donc la forme d’une longue confession de Sam qui nous raconte sa jeunesse misérable passée dans un sous-sol de Vanier, avec un père violent et une mère paumée, son adoption par un couple d’universitaires guindés d’Ottawa, et sa rencontre mémorable avec Janis, une autre poquée de la vie. Originaire d’un bled perdu du Manitoba, victime d’inceste, Janis a fui son village natal pour refaire sa vie dans la région d’Ottawa, avant de périr assassinée dans des circonstances troubles dans un bois près d’Ottawa. Mais avant cette fin tragique, sa rencontre avec Sam, qui devient follement amoureux d’elle, va faire basculer la vie des deux jeunes gens, leur donner un peu d’espoir d’une vie meilleure ! [N. S.]
CÔTÉ-DUPUIS, Alice, « Jouer avec les cartes que l’on a reçues », dans Regroupement des éditeurs franco-canadiens, 4 septembre 2019 [site web]
GRATTON, Denis, « Le long détour de l’auteur Jean Boisjoli », dans Le Droit, le 30 août 2019.
SYLVESTRE, Paul-François, « Blessures à l’âme, au corps et au cœur », dans L’Express.ca, le 3 novembre 2019.
BOURQUE, Guillaume (1980 – )
Lockdown, Montréal, Leméac, 2019, 224 pages.
« Une famille québécoise se « lâche lousse » à l’occasion d’un voyage dans un tout-inclus dominicain jusqu’à ce qu’elle soit prise dans les filets d’une enquête policière à la suite d’une agression violente survenue tard dans la nuit alcoolisée. On découvre alors que presque tous ont quelque chose à cacher ; ils seront suspects jusqu’à preuve du contraire. » [éditeur]
BOILEAU, Josée, « Petits secrets et gros mensonges », dans Journal de Montréal, dimanche, 1er septembre 2019. « Sous le couvert d’une enquête policière, c’est en fait le portrait de la condition masculine qui nous est révélée. C’est à la fois cru, cynique et tendre. »
ROBINSON, Billy, c. r. dans Les Libraires, 2019. « Un roman noir remarquable dont l’intrigue qui, au début se déploie aux frontières de l’humour, berne par la suite le lecteur vers une aventure plus près du polar et ébranle nos convictions sur ce qui est bien ou mal… »
WYSOCKA, Natalia, « Au Sud, bien du nouveau », dans La Presse +, 10 octobre 2019
BROUILLET, Chrystine (1958 -)
Dans son ombre : une enquête de Maud Graham, Montréal, Druide, 2019, 368 pages.
« Alors qu’une adolescente est en fugue, deux coéquipiers de l’enquêtrice Maud Graham en rencontrent la famille. À l’issue de cet entretien, les policiers sont convaincus d’une seule chose : on ne leur a pas tout dit… Pourtant, Graham ne peut concevoir que des parents ne fassent pas absolument tout pour que leur enfant soit retrouvé au plus vite. » [éditeur].
BÉLAIR, Michel, « Des placards bien remplis », dans Le Devoir, 9 juin 2019.
BOILEAU, Josée, « Maud Graham et les liaisons dangereuses », dans le Journal de Montréal, 10 août 2019.
BORNAIS, Marie-France, « Maud Graham reprend du service », dans Le Journal de Québec, dimanche 9 juin 2019.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, juillet 2019.
GAGNON-PARADIS, Iris, « Les nouveaux défis de Maud Graham », dans La Presse +, le 17 juin 2019.
CARMAIN, Louis (1983 -)
Les Offrandes, Montréal, VLB, 2019, 470 pages.
« Maude a quitté la Côte-Nord pour le Mexique à dix-huit ans. Après des études en criminologie, elle est devenue détective privée, spécialisée dans les affaires de disparition d’animaux domestiques. Quand son ex-belle-mère l’invite dans un restaurant chic, elle présume qu’on aura kidnappé son épagneul tibétain, mais la vérité est bien plus noire. Deux jeunes femmes de ménage ont été retrouvées pendues dans la cour d’un immeuble de luxe. Voilà comment s’amorce l’implacable mécanique d’un « roman noir initiatique », plongée dans le Mexico des bas-fonds et de la haute, des artistes et des crapules, des monstres et des merveilles. » [éditeur].
DESMEULES, Christian, « Écrire contre le néant », dans Le Devoir, samedi 21 et dimanche 22 septembre 2019. « Les Offrandes, troisième roman de Louis Carmain est une plongée en apnée dans le ventre noir du Mexique ». [Entrevue]
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre Polars, le 31 octobre 2019.
MAALOUF, Leila, « Drôle d’enquête », dans La Presse +, le 26 septembre 2019.
CHABOT, Marc-André (1965 -)
Dis-moi qui doit mourir, Montréal, Libre Expression, 2019, 392 pages.
Premier polar. Antoine Aubin, jeune publicitaire sans histoire, est un homme en colère qui ne supporte plus les injustices. Il est particulièrement révolté par les dysfonctionnements de la justice qui font que parfois, les pires ordures (pédophiles assassins, batteurs de femmes, chauffards ivres, escrocs en tous genres et autres canailles) s’en sortent impunis ou avec des peines ridicules. Un jour, par hasard, il sauve la vie du plus gros caïd de Montréal. Pour rembourser sa « dette d’honneur » le mafieux fait un cadeau empoisonné à Antoine : il doit nommer cinq personnes dont il souhaiterait la mort ! Interloqué, Aubin ne veut rien savoir, mais selon la formule consacrée « c’est une offre qu’il ne peut pas refuser » ! Le voilà bien embêté, ce cher Antoine ! Jusqu’à ce qu’il se rende compte que les salauds à éliminer ne manquent pas… Il désigne alors une première victime, puis une autre… Et les tueurs à la solde du caïd passent à l’action. Au grand plaisir de la population qui applaudit un « justicier », mais au grand dam des enquêteurs de la police aux prises avec des crimes inédits ! Que se passera-t-il une fois le « contrat » terminé ? La finale est subtilement géniale ! [N. S.]
BÉLAIR, Michel, « Une lourde dette à porter », dans Le Devoir, samedi 18 – dimanche 19 mai 2019. « Un premier roman fort réussi qui joue sur la fibre de la conscience sociale ».
BERNIER, André. bref c. r. élogieux dans Les Libraires, no 115, novembre-décembre 2019.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, 7 juin 2019.
RIENDEAU, David, « Liste noire » dans Le Journal de Montréal, 28 juillet 2019.
RODRIGUEZ, Christophe, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 28 mai 2019.
SPEHNER, Norbert, « Cette offre empoisonnée qu’on ne peut refuser », dans Le Placoteux, 29 mai 2019.
CHARLAND, Jean-Pierre (1954)
Impudique point ne seras : une enquête d’Eugène Dolan, Montréal, Hurtubise, 2019.
Polar historique (Montréal, 1907) : 3e volet des enquêtes de Dolan. « Derrière de hauts murs de pierre, des prêtres voient à la formation d’adolescents âgés de douze à vingt ans. Quel curieux endroit pour trouver, un jour au petit matin, le corps d’un homme d’Église affreusement mutilé. Ce mystère permettra cependant d’en élucider un autre : pourquoi, quelques années plus tôt, le maître de l’archevêché de Montréal a-t-il placé au service de police un jeune homme devenu indésirable au Grand Séminaire ? » [éditeur]
CHARTRAND, Sébastien (1983 -)
Geist – Les Héritiers de Nikola Tesla, Lévis, Alire (GF), 2019, 452 pages.
Mélange de science-fiction et de roman policier. « À Paris, soixante-quatre ans après l’Instauration de la Régence, tous les arrondissements sont éclairés par la singulière lumière cyan des réverbères teslaïques, le temps est rigoureusement contrôlé et les autorités s’apprêtent à inaugurer la tour du Perikardia qui, entre autres prouesses technologiques, générera un dôme inviolable de particules au-dessus de la capitale afin de la protéger des attaques de la Russie trotskiste. Pourtant, le Mal du Siècle – ce que les poètes nommaient anciennement le spleen – frappe maintenant plus de dix pour cent de la population parisienne, qui sombre lentement mais sûrement dans la folie… Quand Danijel Tesla, le fils du célèbre Nikola, est assassiné, le lieutenant-Geist Georges Parent, chargé de l’enquête, constate que les indices démontrent que l’ingénieur a été tué par un séculaire, un de ces fous atteints du Mal du Siècle. » [éditeur]
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, le 14 octobre 2019.
COLLARD, Gabrielle Lisa
La Mort de Roi : roman, Montréal, Le Cheval d’Août, 2019, 132 pages.
Traumatisée par la mort de Roi, son fidèle berger allemand, Max, une jeune femme perturbée se transforme en tueuse en série. [Marginalia]
BOILEAU, Josée, « Vengeances meurtrières », dans Le Journal de Montréal, samedi 16 novembre. « C’est l’histoire d’une tueuse, un assassin au féminin, un monstre comme elle le dit d’elle-même. Mais un monstre terriblement humain. »
WYSOCKA, Natalia « Pendant que tout brûle autour », dans La Presse +, 20 octobre 2019.
CUSSON, Pierre (1951 -)
Le Copieur, Varennes, AdA, 2019, 397 pages.
Une croisière sur le Saint-Laurent est organisée pour réaliser le rêve de Martin Jutras, un vieil éditeur de roman policier. Le but : réunir un grand nombre d’écrivaines et d’écrivains pour participer à l’élaboration d’une nouvelle littéraire. Mais le Prédateur du fleuve est de retour. D’horribles meurtres sont commis. Paul Trottier, un détective aguerri, se joint aux policiers pour tenter de découvrir qui est l’énigmatique meurtrier. [éditeur]
DAVID, Sylvain (1972 -)
Requiem en punk mineur, Montréal, XYZ (Quai no 5), 2019, 400 pages.
« Günter Mensch est à l’affiche du TroubleFest. Une bonne nouvelle pour de nombreux fans qui se délectent du retour sur scène de cette figure punk à la gloire passée, mais pas pour le mystérieux Collectif Anonyme, dont les manifestes dénoncent la récupération commerciale du punk et incitent à la violence. Julie-Pier Dubois, analyste de la SQ et mère de famille récemment séparée, se voit confier le dossier. Son enquête lui fera découvrir un milieu et une musique qui la rebutent et la fascinent tout à la fois. » [éditeur]
HÉBERT-DOLBEC, Anne-Frédérique, « Le juke-box de la nostalgie », dans Le Devoir, samedi 2 et dimanche 3 mars 2019. « Sylvain David offre un polar autour de l’univers fascinant du mouvement punk ».
DESROCHERS, Jean-Simon (1976 -)
Les Limbes, Montréal, Les Herbes rouges, 2019, 328 pages. [Marginalia]
« Né dans les toilettes d’un bordel en plein âge d’or du Red Light, Michel Best, dit Ti-Best, était promis à un avenir radieux. […] Montréal change vite ces années-là, et à l’orée de l’âge adulte, désorienté, Best assistera à la destruction du quartier de son enfance… L’enquêteur Best poursuit désormais une chimère, une tueuse en série qui le connaît si bien qu’elle semble destinée à lui échapper. » [éditeur]
DESMEULES, Christian, « L’enfance d’un chef », dans Le Devoir, samedi 8 – dimanche 9 septembre 2019.
ROBINSON, Billy, bref c. r. dans Les Libraires, no 115, novembre-décembre 2019. « Une autre œuvre marquante dans le sillage quasi parfait de cet écrivain ».
DIONNE, Bernard (1951 -)
Les Grandes Noirceurs, Anjou, Fidès, 2019, 242 pages.
« 1942 : en pleine crise de la conscription, Esther et David, deux jeunes Juifs montréalais, s’enrôlent dans le mystérieux Special Operations Executive (SOE) pour aider la Résistance en France. Leurs destins croiseront ceux de Klaus Barbie, le « boucher de Lyon », de Noor Inayat Khan, princesse et opératrice radio pourchassée par la Gestapo, et de Guy d’Artois, officier du Royal 22e régiment parachuté dans le maquis. Montréal, Londres, Paris, Lyon, Dachau, Saint-Pacôme de Kamouraska : le théâtre des grandes noirceurs qui s’abattent sur le monde est vaste et complexe. » [éditeur].
VINCENT, Sébastien, « Entretien avec Bernard Dionne », dans Le Québec et les guerres mondiales, le 3 juillet 2019. [site web]
DIONNE, Valérie (1981 -)
À l’ombres des villages, Varennes, AdA (Corbeau), 2018, 300 pages.
Polar et fantastique. « Des disparitions insolites secouent un village en apparence sans histoire. En s’y rendant pour raviver sa carrière de journaliste, Corinne découvre les fragments d’une vérité que plus d’un cherche à étouffer ; une vérité qui l’entraînera dans un monde inconnu qui, bien qu’elle l’ignore, fait pourtant partie du quotidien de son fiancé, le détective Bergevin. » [éditeur]
Et tombent les morts, Varennes, AdA (Corbeau), 2019, 320 pages.
Polar et fantastique. « Une statuette de Kali, déesse qui aurait le pouvoir de vie et mort, est découverte sur le site de fouilles d’un temple hindou. Corinne Dulac, journaliste spécialiste de l’occulte, mène l’enquête, mais découvre que la sculpture a été volée. La progression de ses recherches est marquée par les morts qui s’accumulent sur les traces de la déité ensorcelée. Le fiancé de Corinne, le détective James Bergevin, et Alex Labonté, un ami et collègue, mènent alors une investigation, au risque d’empiéter sur les plates-bandes d’un autre enquêteur, qui ne comprend rien aux dangers semés sur son parcours. » [éditeur]
DRAPER, Michael (1942 -)
Le Retour, Lanoraie, L’Apothéose, 2019, 282 pages.
On retrouve l’ex-agente secrète Lara O’Malley (Le 489, 2017, & Colibri, 2018) et le tireur d’élite, contrebassiste de jazz, Réal Beauregard, dans Le Retour dont l’action dramatique se passe dans le Sud-Est asiatique. Les deux complices reçoivent un message de leur vieille amie madame Liang les informant que la vie de son fils adoptif, Sammy Chow, est en danger ! Cadre intermédiaire au sein d’une organisation criminelle, il est aussi indicateur de la police de Singapour. Réal et Lana décident de se lancer au secours du jeune homme et leur périple mouvementé commence à Hong Kong, bastion des plus puissantes triades chinoises. C’est aussi l’occasion pour les deux aventuriers de confronter à nouveau la mystérieuse et dangereuse, Léo, alias la Tête de Dragon qui leur a échappé de justesse dans un épisode précédent. La Tête du dragon sera-t-elle enfin coupée ? Cette fois, Réal et Lara sont bien décidés à abattre leur cible. [N. S.]
FAUCON, Benjamin (1983)
Le Code Khéops, Varennes, AdA (Corbeau), 2019, 424 pages.
« Enquêteur du NYPD puis mercenaire, Ryan Fall ne pouvait se douter que sa retraite anticipée et sa carrière naissante d’écrivain lui feraient vivre les plus obscurs moments de son existence. Pendant un braquage sanglant en plein cœur de New York, une tablette égyptienne antique est dérobée. Ryan enquête sur l’affaire en compagnie de l’intrépide et séduisante agente du FBI Kayla Lyons, avec qui il entretient une relation très ambiguë. » [éditeur]
GAGNON, Hervé (1963 -)
La légende de Jack, Paris, 10/18 (Grand détectives), 2019, 428 pages.
Réédition de Jack, Montréal, Libre Expression, 2014.
Jeremiah : une enquête de Joseph Laflamme, Paris, 10/18 (Grands détectives), 2019, 357 pages.
Réédition de Jérémiah, Montréal, Libre Expression, 2015.
Vérité 2 : La Terre promise, Paris, Hugo (Roman), 2019, 400 pages.
Thriller ésotérique. Deuxième volet des aventures de Roland Sentenac aux prises avec diverses factions (dont les Nazis et les sages de Sion) qui convoitent les Tables de la loi. Recommandé.
ARSENEAULT, Myriam, « Hervé Gagnon conclut la Terre promise », dans Le Quotidien, le 16 avril 2019.
BORNAIS, Marie-France, « À la recherche des Tables de la loi », dans Journal de Québec, dimanche, le 24 février 2019.
PELLETIER, Laurence, « Et si l’Histoire était un polar ? », dans Lettres québécoises, no 173, printemps 2019.
GILBERT-DUMAS, Mylène (1967 -)
Le Livre de Judith, Montréal, VLB, 2019, 480 pages.
Dans ce grand thriller historique, Mylène Gilbert-Dumas met en lumière l’héroïsme des jeunes femmes d’exception qui ont combattu la barbarie nazie dans un épisode méconnu de la Deuxième Guerre mondiale. Comme toujours, la force et la vérité de ses personnages vont droit au cœur. [Espionnage]
BOILEAU, Josée, « La vie haletante d’espionnes oubliées », dans Le Journal de Montréal, samedi 22 juin 2019. « Mylène Gilbert-Dumas est une formidable conteuse : même dans un roman touffu, où quatre histoires se croisent, elle nous tient en haleine. »
BORNAIS, Marie-France, « Le Livre de Judith, de Mylène Gilbert-Dumas : grand roman d’espionnage », dans Le Journal de Montréal, samedi 11 mai 2019.
PRÉCOURT, Diane, « Profession : espionne », dans Le Devoir, samedi 29 et dimanche 30 juin 2019.
GIRARD, Dominique (1964 -)
Bonheur meurtrier, Anjou, Fidès, 2019, 240 pages.
« Richard Young est un conférencier et un auteur à succès dans l’univers de la croissance personnelle. Le matin où il est attendu pour une séance de signature de son nouveau livre, Bonheur illimité, il est retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel en plein cœur de Montréal. L’enquêteuse Cathie Lebel soupçonne, dès la découverte du corps, qu’il s’agit d’une affaire criminelle. » [éditeur]
BOILEAU, Josée, « Meurtrier recherché », dans Journal de Montréal, 30 juin 2019.
MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 11 juin 2019.
RECLY, Mathilde, « Dans la peau… de Dominique Girard », dans La Bible urbaine, 28 juin 2019.
SYLVESTRE, Paul-François, « L’art de brouiller les pistes », dans L’Express.ca, 1er septembre 2019.
GRÉGOIRE, Isabelle (1957 -)
Fille de fer, Montréal, Québec Amérique, 2019, 236 pages.
L’aventure commence par le déraillement de son convoi entre Sept îles et Schefferville, un soir de tempête hivernale (l’accident a été provoqué par… un orignal blanc !). Blessée, Marie est miraculeusement sauvée par Jonas, un mystérieux ermite (d’abord perçu comme « un géant » !) qui habite un « manoir » perdu, soigneusement camouflé dans les grands espaces sauvages.
Aventures amoureuses aussi… D’abord, une relation charnelle torride avec un collègue marié, puis une véritable histoire de passion avec son mystérieux sauveur, Jonas Melville, grand lecteur de la Bête Humaine et de Moby Dick, dont elle découvre peu à peu la véritable et surprenante identité.
Dès lors, les choses se corsent et l’intrigue prend subitement des allures de thriller avec tensions entre Blancs et autochtones, préoccupations environnementales et… écoterrorisme. [N. S.] Recommandé]
BOILEAU, Josée, « Affronter le Nord », dans Le Journal de Montréal, dimanche 29 décembre 2019.
GAGNON-PARADIS, Iris, « Isabelle Grégoire : l’appel du Nord », dans La Presse +, 4 novembre 2019.
MARTIN, Éric, « Un récit de fiction à saveur nord-côtière », dans Le Nord-Côtier, le 23 novembre 2019.
MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 21 novembre 2019.
ROBINSON, Billy, « Héroine inoubliable », dans Les Libraires, 2019
HANSON, Elie (1965 -)
Disparition au Caire, Varennes, AdA (Corbeau), 2019, 394 pages.
« Pierre Dagenais, journaliste québécois, est envoyé en Égypte pour couvrir les événements du printemps arabe. Sans nouvelles de Pierre, son cousin conférencier Alain Thibault décide de partir à sa recherche. Véritable course effrénée dans les rues de la capitale égyptienne, Disparition au Caire est un thriller grisant qui nous fait revivre les révoltes de 2011. dont les répercussions sont toujours d’actualité. »
[éditeur]. (Réédition de L’Énigme du Caire, Wendover, L’Empire Desmarais Lavigne, 2016).
JOBIN, Bruno (1949 -)
Le Cri de l’enfantôme, Gatineau, Vents d’Ouest (Azimuts), 2019, 163 pages.
« Un gamin de sept ans séquestré dans une cage, une mère ado au look gothique, une copine star de cinéma, une cousine originaire de Mongolie, une sourde-muette adepte du vaudou. Au cœur du drame, un narrateur dans la vingtaine, bras rachitique, pied bot. En orbite, un trio de mousquetaires désœuvrés. Dans un bar de danseuses, une certaine Miss Nobody. Et au QG des flics, Hercule Poirot et Woody Allen sur la piste d’un tueur en série. » [éditeur]
JOHNSON, Sylvain (1973 -)
Sang de cochon, Varennes, AdA (Corbeau), 2019, 492 pages.
« Bruce Paris est policier à la Sûreté du Québec et chargé d’investiguer sur le sordide meurtre d’un agent de sécurité dans une porcherie, en Mauricie. L’enquête de routine prend une tournure inattendue. Une famille entière disparaît, des policiers sont soudainement animés d’une folie meurtrière, et un mystérieux enfant démon rôde dans la nuit… » [éditeur] Roman qui combine la science-fiction, le polar et l’horreur.
KOUDERO, Mickaïl (1982 -)
La Faim et la soif, Paris, Hugo (Thriller), 2019, 524 pages.
Raphaël Bertignac, un ancien journaliste d’investigation, enquête à Paris, à Prague et aux tréfonds de la Roumanie sur une série de meurtres atroces. Sur un des cadavres, un nom griffonné sur des liasses de feuilles froissées : Nosferatu !
LAFLAMME, Steve (1974 -)
Sous un ciel d’abîme : thriller, Montréal, de l’Homme, 2019, 342 pages.
Traumatisés psychologiquement et physiquement par les événements dramatiques qui ont marqué la traque du « Chercheur d’âme », Xavier Martel, et Zoé Savary, deux ex de la Sûreté du Québec, ont ouvert une agence de détectives privés. Leur première mission consiste à éclaircir les circonstances troubles de la mort insolite (euphémisme !) de Corine Quintal à Québec. Cette affaire les amène à enquêter sur une organisation plus que louche dirigée par un type très dangereux, un véritable monstre sans pitié aux multiples identités. Pendant ce temps, à Montréal-Nord, Donatien Deveau, un jeune Haïtien, n’a qu’une obsession : venger la mort de sa sœur, ce qui va le plonger dans une spirale meurtrière dont la finale explosive est une des scènes d’anthologie de ce roman. Selon un cas de figure éprouvé, les routes de Martel et de Donatien vont se croiser pour le meilleur et le pire ! [N. S.] Recommandé
BÉLAIR, Michel, « Qui trop embrasse… peut se casser les dents », dans Le Devoir, samedi 25 et dimanche 26 mai 2019. « Un roman ambitieux, trop sans doute, enfoui sous une écriture parfois étincelante ».
BORNAIS, Marie-France, « Sous un ciel d’abîme : mort insolite à Québec », dans Le Journal de Québec, samedi 3 août 2019.
DUMAIS, Éric, « Dans la peau de Steve Laflamme », dans Bible urbaine, le 7 juin 2019.
MIGNEAULT, Richard, c. r. sur la blogue Polar, noir et blanc, 30 avril 2019.
LAFORTUNE, Isabelle (1970 -)
Terminal Grand Nord, Montréal, XYZ, 2019, 352 pages.
Premier polar. L’action se passe à Schefferville où l’inspecteur Émile Morin est dépêché sur place depuis Montréal par le gouvernement, pour enquêter sur le meurtre brutal de deux sœurs amérindiennes. Il est accompagné par son ami, l’écrivain Giovanni Celani (narrateur du récit) qui a vécu sur place pendant plusieurs années et qui renoue avec son passé. Au cœur de cette intrigue palpitante, peuplée de nombreux personnages bien typés, l’auteure aborde (sans didactisme) de nombreux enjeux d’actualité comme le traitement abject des femmes autochtones, les intrigues politiques sordides autour de l’exploitation minière et le déclin d’un ancien eldorado minier ! Pour une fois, je suis d’accord avec le prospectus qui vante les mérites de ce récit : « un roman noir et captivant », dont le réalisateur François Bouvier a d’ores et déjà acquis les droits d’adaptation cinématographiques. [N. S.] Recommandé
Lauréat du Prix Jacques-Mayer 2019 de Saint-Pacôme pour un premier polar.
BÉLAIR, Michel, « Perdre le nord, encore », dans Le Devoir, samedi 26 et dimanche 27 janvier 2019.
BOILEAU, Josée, « Les secrets du Grand Nord », dans Le Journal de Montréal, dimanche 3 février 2019.
BORNAIS, Marie-France, « Enquête palpitante à Schefferville », dans Le Journal de Québec, dimanche 10 février 2019.
CLÉMENT, Éric, « Le roman policier de l’heure », dans La Presse +, dimanche, 10 mars 2019.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue Sang d’encre/Polars, mars 2019.
MIGNAULT, Alexandra, « Au cœur du froid : entrevue avec Isabelle Lafortune », dans Les Libraires, no 111, 2019, pp. 58-59.
MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 18 février 2019.
PICHER, Stéphane, « Printemps nordique », dans Lettres québécoises, no 173, printemps 2019. « Ce premier roman publié dans une maison d’édition littéraire qui pratique très peu le genre, est le meilleur polar qu’on a lu depuis longtemps »
SAVARD, Louise, « Schefferville au cœur d’un polar », dans le Nord-Côtier, le 24 mars 2019.
SPEHNER, Norbert, « Double meurtre dans le Grand Nord québécois », dans Le Placoteux, 6 février 2019.
LANCTOT, Jacques (1945 -)
Don Giuliano, Montréal, Libre Expression, 2019, 403 pages. [Marginalia]
« À la suite de la prise de pouvoir de Castro à Cuba, la mafia américaine se retrouve privée d’un important terrain de jeu. Lino Mandolini, tueur à gages et fils d’un chef mafieux sicilien, se voit confier une mission de la plus haute importance : assassiner Fidel Castro. Mais c’était sans compter l’intervention d’un prêtre canadien, Julien Casavant, dit Don Giuliano, qui va déjouer les plans de Mandolini et l’amener à redéfinir sa vie. » [éditeur]
BERNARD, Michèle, c. r. dans Nuit blanche, le 17 octobre 2019.
DUCHESNE, André, « En panne de constance », dans La Presse +, le 25 juin 2019.
LANCTOT, Jacques, « Une île, un livre », dans Le Journal de Montréal, le 24 mai 2019.
RIENDEAU, David, « Rédemption sous les Tropiques », dans Le Journal de Montréal, le 29 juin 2019.
RODRIGUEZ, Christophe, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, le 8 juin 2019.
PELLETIER, Laurence, « Ce que recouvre la neige », dans Lettres québécoises, no 173, printemps 2019, p. 56.
MARCHAND, Alain Bernard (1958 -)
Complot à l’Unesco, Montréal, Les Herbes Rouges, 2019, 205 pages. [Marginalia]
« Tout allait bien avant qu’Émile Hébert entre au service de l’ambassadeur à l’Unesco et que Sophie Elytis déménage à Paris. Pendant qu’Émile s’échine de longues heures à rédiger les discours de l’ambassadeur, des meurtres surviennent et l’ordre du monde vole en éclats. Sophie mène-t-elle Émile en bateau, lui qui ne demande qu’à se noyer dans ses yeux de tragédienne ? En se jouant des codes du polar, Complot à l’Unesco brosse le portrait convaincant d’un jeune idéaliste en proie à la folie de notre époque. » [éditeur]
MASSIE, François (1963 -)
Sanglante Istanbul, Varennes, AdA, 2019, 482 pages.
Paul Smet, philologue enseignant à l’Université de Montréal, est invité par l’Université d’Istanbul à prononcer une conférence. Son arrivée sur le sol turc coïncide avec une série d’attentats non revendiqués. Erkan Çelik, chef de l’unité anti-terroriste, mène l’enquête.
MAVRIKAKIS, Catherine (1961 -)
L’Annexe, Montréal, Héliotrope, 2019, 248 pages. [Marginalia]
« Quand elle n’est pas en mission à Londres, Tripoli ou Tel Aviv, Anna aime retourner à Amsterdam, dans l’annexe secrète où la famille d’Anne Frank a tenté d’échapper à l’horreur nazie. Durant un de ses pèlerinages là-bas, l’espionne se rend compte qu’elle est suivie. Promptement, l’organisation se charge de l’exfiltrer dans une maison de protection, dont on lui cache à dessein le lieu. C’est là qu’Anna fait la connaissance de Celestino, un fou de littérature. L’homme fantasque veille sur elle et sur les huit autres membres qui forment l’insolite communauté de cette, nouvelle annexe. Entre Anna et lui s’amorce alors un dangereux pas de deux. » [éditeur]
BOILEAU, Josée, « L’espionne qui aimait les livres », dans Le Journal de Montréal, samedi 14 septembre 2019.
BORNAIS, Marie-France, « L’Annexe de Catherine Mavrikakis : pèlerinage dans l’univers d’Anne Frank », dans Le Journal de Québec, samedi 7 décembre 2019.
HÉBERT-DOLBEC, Anne-Frédérique, « Le ballet littéraire remarquable de L’Annexe », dans Le Devoir, 24 août 2019.
LANIEL, Jérémie, c. r. dans Voir.ca, 28 août 2019.
ST-GERMAIN, Claudine, « Les fantômes de Catherine Mavrikakis », dans L’Actualité, 7 août 2019.
MICHAUD, Andrée A. (1957 -)
Tempêtes, Montréal, Québec Amérique, 2019, 360 pages.
« Sur les deux versants du Massif bleu, la nature se déchaîne. D’un côté, Marie Saintonge. Isolée au cœur de la forêt, dans une maison secouée par le blizzard, elle doit faire face à l’hostilité des lieux, aux voix sourdes de la peur et aux ombres inquiétantes qui viennent tour à tour frapper à sa porte. De l’autre côté, Ric Dubois. Confronté lui aussi à la fureur de la montagne lorsque les orages de juillet éclatent, il doit lutter pour sauver sa peau pendant que les morts suspectes se multiplient autour de lui. Spectres et forces telluriques s’unissent pour une danse macabre dans Tempêtes, le roman plus noir, le plus fort d’Andrée A. Michaud. » [éditeur]
BERNIER, André, bref c.r. dans Les Libraires, no 116, décembre 2019 – janvier 2020.
BOILEAU, Josée, « Monstrueuse montagne », dans Le Journal de Montréal, samedi 9 novembre 2019. « Tempêtes a l’allure d’un thriller, mais il est bien davantage une mise à nu de notre psyché collective. »
BORNAIS, Marie-France, « Mystère sur la montagne », dans Le Journal de Montréal, samedi, 12 octobre 2019.
MAALOUF, Leila, « Peurs et folie à l’ombre de la montagne », dans La Presse +, vendredi 27 septembre 2019. Suivi de « Les monstres en nous », entrevue avec l’auteur, dans La Presse +, samedi 28 septembre 2019.
MALAURE, Julie, « La montagne, ça vous gagne ! », dans Le Point, no 2472, 9 janvier 2020, p. 85.
PELLETIER, Laurence, « En des temps étranges », dans Lettres québécoises, no 175, automne 2019, p. 52. « À l’heure où Bondrée (2014) connaît le succès en France, Andrée A. Michaud nous revient avec intrigue enlevante et sophistiquée au croisement du polar, du thriller psychologique et de l’horreur ».
TARDIF, Dominique, « Au cœur de cet enfer qu’enflamme la peur », dans Le Devoir, samedi 28 – dimanche 29 septembre 2019. »
MICHAUD, Martin (1970 – )
Ghetto X : une enquête de Victor Lessard, Montréal, Libre Expression, 2019, 552 pages.
5e volet des enquêtes de Victor Lessard. Il a quitté la police, mais quand Jacinthe, son ancienne partenaire, qui ne digère pas ce départ, sollicite son avis sur la scène du meurtre d’un journaliste d’enquête, son instinct de limier reprend le dessus. Il est loin de se douter que toute cette affaire va l’obliger à plonger dans son passé pour découvrir la vérité sur le massacre de sa famille et le rôle de son père dans cette tragédie qui l’a profondément marqué. Puis, il est pris pour cible et blessé dans un attentat, en même temps que sa compagne, Nadja… L’heure de la vengeance a sonné et le lion Lessard sort ses griffes !
L’intrigue est complexe alors que Michaud y mêle des séquences de guerre en Afghanistan, une cellule djihadiste, une sombre histoire de famille, et deux sujets d’actualité : l’immigration et la montée de l’extrême droite ! [N. S.]
BÉLAIR, Michel, « Entre l’image et le mot », dans Le Devoir, samedi 31 août et dimanche 1er septembre 2019. [Entrevue]. « Figure dominante de la rentrée polar, Martin Michaud raconte le défi d’écrire à la fois des livres et des scénarios pour la télévision ».
BERNIER, André, bref c.r. dans Les Libraires, no 116, décembre 2019 – janvier 2020.
BORNAIS, Marie-France, « Victor Lessard sur les traces d’une bande d’extrémistes », dans Le Journal de Québec, 24 août 2019.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, 12 septembre 2019.
LAROCHELLE, Samuel, « De romancier à scénariste », dans La Presse +, dimanche 27 juin 2019.
MAALOUF, Leila, « Retour en force de Victor Lessard », dans La Presse +, jeudi, le 5 septembre 2019.
MIGNAULT, Alexandra, « Martin Michaud : affronter ses démons », dans Les Libraires, no 114, septembre-octobre 2019, p. 65. [entrevue]
MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 10 septembre 2019.
NAULT, Sarah-Émilie, « Le grand retour de Victor Lessard », dans Huffington Post, 5 septembre 2019.
PICHÉ, Sébastien, « Qui embrasse beaucoup étreint plus que correctement », dans Lettres québécoises, no 176, hiver 2019.
MICHEL, Sébastien (1979 -)
Du sang pour la poupée maudite : une enquête paranormale de Thierry Lande, Varennes, AdA, 2019, 224 pages.
« Dans un village isolé du Québec, une série de suicides a lancé les forces policières sur la piste d’un pacte morbide. Les villageois parlent d’une malédiction et de fantômes… Thierry Landes, chroniqueur télé et blogueur du paranormal, est appelé à enquêter sur cette affaire mystérieuse de la bourgade de Damase. Face à des forces qui le dépassent, il devra résoudre l’énigme avant que sa propre vie ne soit menacée. » [ éditeur]
MORRISSETTE, Guillaume (1975 – )
Le Tribunal de la rue Quirion, Laval, Guy Saint Jean, 2019, 400 pages.
L’auteur nous refait le coup de l’originalité avec cette cinquième enquête de l’inspecteur Héroux, son polar le plus achevé d’une série que l’on suit toujours avec plaisir. En fait, et c’est là l’originalité de cette histoire, il y a une double enquête menée à la fois par des adultes et des enfants. En jouant à la guerre dans un boisé (souvenirs, souvenirs…) des gamins trouvent un os, un péroné humain ! Les analyses en labo et les archives permettent d’identifier son légitime « propriétaire » : un jeune homme de Thetford Mines, disparu en juin 1997. Bref, un « cold case », et tout un défi pour les enquêteurs ! C’est sans compter sur l’aide inattendue du groupe de gamins qui a découvert l’os en question. Parmi ces enfants, le jeune Baptiste, un petit futé, s’improvise détective ! [N. S.] Recommandé
Prix Coup de cœur, Saint-Pacôme 2019.
ALARIE, Marie-Eve B., « Les enfants mènent (aussi) l’enquête », dans L’Hebdo Journal de Trois-Rivières, le 4 avril 2019.
BÉLAIR, Michel, « Quand on bute sur un os », dans Le Devoir, samedi 23 et dimanche 24 mars 2019.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/polar, 17 mai 2019.
HOUDE, François, « Guillaume Morrissette : les enfants s’en mêlent », dans Le Nouvelliste, dimanche 20 mars 2019.
NOËL, Lionel (1961 -)
Halifax Express, Lévis, Alire, 2019, 450 pages.
À la fois roman historique, récit de guerre et thriller d’espionnage, ce roman a une action dont une partie se déroule en 1940 : face à la menace d’une invasion nazie, Winston Churchill fait expédier au Canada la totalité du Trésor national – plus de 800 millions de livres sterling – afin de le mettre à l’abri des Allemands. Or, l’un des trains réquisitionnés pour assurer son transport en sol canadien est détourné par un bande de voleurs dirigée par Sean Finnegan, un redoutable gangster que Francis Lemay, un officier le la GRC, traque depuis des mois. L’autre partie se déroule quelques années plus tard, en 1945. Ce même Lemay est envoyé au camp de concentration libéré de Ravensbrück pour rapatrier la belle Delphine Sauvée, l’amoureuse de Finnegan et en apprendre plus sur l’attaque du Halifax Express, et sur ce qu’est devenu Finnegan. Mais cette mission en cache une autre dont il ignore tout : exfiltrer le major russe Vassilevski, celui-là même dont l’unité à évacué le corps carbonisé d’Adolf Hitler lors de la chute de Berlin. Solidement documentée, l’intrigue de ce thriller captivant est menée à train d’enfer par un auteur au sommet de sa forme. [N. S.] Recommandé
BOILEAU, Josée, « Chasse à l’or et aux transfuges », dans Le Journal de Montréal, dimanche 3 novembre 2019.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, le 9 novembre 2019.
RODRIGUEZ, Christophe, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 8 octobre 2019.
SPEHNER, Norbert, « L’or volé du Halifax Express », dans Le Placoteux, 30 octobre 2019.
OUELLET, Pierre (1950 -)
Freux, Longueuil, L’Instant même, 2019, 300 pages.
Des crimes crapuleux assombrissent la tranquille ville de Savannah en Géorgie. Meurtres ou sacrifices ? Il paraîtrait qu’une statue, qui a longtemps trôné dans le cimetière Bonaventure, insufflerait ces désirs meurtriers aux habitants de la région… vérité ou superstition ? Chester Head, détective privé, part en quête d’un coupable mais surtout de la lumière sur cette affaire plus qu’étrange. [éditeur]
PICHER, Stéphane, « La mystérieuse affaire de style », dans Lettres québécoises, no 175, automne 2019, p. 53. « Roman policier, certes ; roman littéraire, bien davantage. Lecture « tous publics » ? Certainement pas. »
SYLVESTRE, Paul-François, « Roman enivrant et déstabilisant », dans L’Express.ca, 22 décembre 2019
PARENTEAU, Julie (1978)
Femme cherche homme aimant le meurtre, Varennes, AdA, 270 pages.
« Quand les cadavres de jeunes femmes innocentes s’accumulent, on découvre que tout le monde a quelque chose à cacher, mais certains plus que d’autres. » [éditeur]
PAYNE, Susan (1967 -)
Pour toi mon amour pour toujours 2 : Valérie, Moncton, Perce-Neige (Prose), 2019, 422 pages.
Pour toi mon amour pour toujours 3 : Joëlle, Moncton, Perce-Neige (Prose), 2019, 328 pages.
Traque de tueur en série.
On Tue…, Lévis, Alire, 2019, 650 pages.
Ce thriller, l’un des meilleurs de Pelletier, clôt la trilogie commencée avec Bain de sang (Hurtubise, 2016) et Deux balles, un sourire (Hurtubise, 2017), et mettant en scène l’inspecteur Henri Dufaux (l’homme qui parle à sa défunte femme), enquêteur d’expérience, et son équipe de jeunes marginaux. L’intrigue commence par la découverte, en succession rapide, d’une série de cadavres. Les victimes ont été torturées et exécutées selon les méthodes barbares (euphémisme des euphémismes !) que l’on emploie pour tuer certains animaux d’élevage (quelques scènes éprouvantes). Derrière ces meurtres atroces qui affolent la population et que leurs auteurs qualifient de « crimes pédagogiques », il y a un groupe de militants, les Ultravéganes, sauveurs autoproclamés de la planète. Pour ajouter au suspense, il se trouve que parmi ces tueurs, il y a quelqu’un qui entretient une vendetta personnelle contre Dufaux qui devient ainsi une cible privilégiée. [N. S.] Recommandé
BÉLAIR, Michel, « On tue… » Apocalypse now » », dans Le Devoir, 16 novembre 2019.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, décembre 2019.
HOUDE, Isabelle, « Jean-Jacques Pelletier, devin malgré lui », dans Le Soleil, Québec et La Voix de l’Est., 7 décembre 2019
MAALOUF, Leila, « On tue… Des meurtres pédagogiques » dans La Presse +, jeudi 5 décembre 2019. « Jean-Jacques Pelletier a construit une fois de plus une intrigue touffue et étoffée avec ce pavé ambitieux, tissé à partir d’un enchevêtrement de meurtres ingénieusement planifiés et mis en scène. »
RAVENELLE-ARCOUETTE, Félix (1981 -)
Le Cercle de cendres, Montréal, Héliotrope (noir), 2019, 286 pages.
Premier polar. L’action de ce roman noir se déroule dans les réserves amérindiennes De Kahnawake (en Montérégie) et de Kanasatake (enclavée dans la municipalité d’Oka). Dave Lahache est un jeune délinquant, un petit criminel aux mauvaises fréquentations, qui cherche sa voie. Encouragé par sa sœur Jenny (seul personnage vraiment sympa dans ce livre), il entreprend des études de droit qu’il délaisse rapidement au profit d’activités illégale lucratives qui le mettent en contact avec une bande de motards qui contrôle divers trafics sur la réserve. Très habile, il gravit rapidement les échelons du gang. Mais Dave et ses complices ignorent qu’il, y a une taupe dans le groupe alors qu’une opération policière d’envergure se prépare. Que se passera-t-il quand les forces de l’ordre passeront à l’action ? Dave a-t-il les moyens de ses ambitions ? Le dénouement ne laisse planer aucun doute sur son destin… [N. S.] Recommandé
MAALOUF, Leila, « Dans la spirale de la violence », dans La Presse +, jeudi le 7 novembre 2019.
RIVARD, Julie (1977 -)
L’Affaire Léane Cohen, Paris, Hugo (New Romance), 2019, 338 pages.
Deuxième polar d’une série mettant en scène le sergent-détective Henrik Hansen, ce thriller propose une intrigue policière solide (la traque d’un pyromane qui sévit à Montréal en tuant des jeunes femmes) et une histoire de passion amoureuse tout aussi prenante entre le séduisant Henrik et la belle et sensuelle Léane Cohen, enquêtrice spécialisée en incendies criminels. Oubliez la mièvrerie proverbiale des défunts Harlequin : l’enquête policière est réaliste et dramatique à souhait, alors que la relation mouvementée des deux amants est épicée de quelques scènes torrides qui ne tombent ni dans la vulgarité, ni dans la porno cheap, tout en restant… croustillantes. [N. S] Recommandé.
P.-S. Le premier roman de cette série, L’Affaire Eva Beck (Hugo, 2019) est une réédition de La Pieuvre, paru à Montréal, en 2013, chez VLB.
BORNAIS, Marie-France, « Un suspense féminin au rythme enlevant », dans Le Journal de Québec, samedi 11 janvier 2020.
SARFATI, Sonia, dir. (1960 -)
On tue la une, Montréal, Druide (Reliefs), 2019, 279 pages.
Un recueil de nouvelles noires très divertissant… Sonia Sarfati a demandé à treize reporters/journalistes/chroniqueurs sévissant dans la presse locale d’écrire une histoire ayant l’univers du journalisme comme toile de fond et dans laquelle serait commis un crime assez important pour la une. Bref, du sang à la une… !
Tous les auteurs font preuve d’une imagination débordante et nous proposent toute une gamme de récits souvent jouissifs, malgré leur petit côté morbide. Aucun texte n’est ennuyeux, mais j’ai particulièrement apprécié celui de Marie Charrel assaisonné d’une petite note surnaturelle, celui de Florence Meney qui s’inspire de l’actualité de l’orang-outan orange débile qui sévit au sud de la frontière, celui de Luc Chartrand aux accents tragiques, ou celui très « intestinal » de Sonia Sarfati qui m’a bien fait rigoler ! Bref, à déguster entre deux chapitres d’un thriller angoissant ! [N. S.] Recommandé.
Avec la participation de Marc Cassivi, Pierre Cayouette, Serge Chapleau et Yvon Landry, Marie Charrel, Luc Chartrand, Michel Jean, Catherine Lafrance, Robert Lamarche, Claudia Larochelle, François-Guillaume Lorrain, Isabelle, Massé, Florence Meney, Hugo Meunier, Michèle Ouimet et Sonia Sarfati.
SAVOIE, Jacques (1951 -)
Maria, Montréal, Boréal, 2019, 325 pages.
Mathias Fort, détenteur d’une maîtrise en littérature, ancien membre du Service canadien du renseignement de sécurité se retrouve dans le milieu cinéma comme réalisateur et producteur d’un film faisant écho au sulfureux Le Dernier Tango à Paris et sa tristement célèbre scène de viol. Dans ce roman touffu, inclassable, inspiré par le mouvement #MoiAussi, l’auteur jongle avec les codes du roman d’espionnage et du polar. [Marginalia]
BOILEAU, Josée, « Comment piéger un agresseur ». dans Le Journal de Montréal, Samedi le 18 janvier 2020.
DUMAIS, Manon, « Arrangé avec le gars des vues », dans Le Devoir, samedi 4 et dimanche 5 janvier 2020.
GAGNON-PARADIS, Iris, « Fiction ou réalité ? », dans La Presse +, le 28 novembre 2019.
MOUSSEAU, Sylvie, « Vérité ou mensonge ? », dans L’Acadie nouvelle, 1er novembre 2019.
RODRIGUEZ, Christophe, c.r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 21 novembre 2019.
SPEHNER, Norbert, « En quête de la fille laide », dans La Presse +, 20 janvier 2019.
THÉRIAULT, Denis (1959 -)
Manucure, Montréal, Leméac, 2019, 248 pages.
Emma, une manucure professionnelle de Montréal offre ses services à domicile. Sa sœur Amélie (manucure, elle aussi) est décédée dans des circonstances louches, la thèse officielle étant qu’il s’agit d’un suicide. Mais Emma n’accepte pas les conclusions de la police et décide d’enquêter discrètement sur cette mort suspecte. Pour ce faire, elle prend le pseudonyme de Laetitia pour entrer en contact avec les clients de sa sœur, espérant lever le voile sur le funeste destin d’Amélie. Jour après jour, elle fait la rencontre de personnages très différents, complexes, hauts en couleurs, issus de divers milieux, dont certains sont très peu recommandables. Plus son enquête avance, plus elle est persuadée qu’Amélie a été assassinée. Mais par qui ? Telle est la question… [N. S.]
BOILEAU, Josée, « Un polar de cinéma ! », dans Journal de Montréal, samedi 27 juillet 2019.
« Dans ce livre que l’on croit prévisible, il y a pourtant une surprise : le lecteur ne voit pas venir la fin. Ce qui est quand même un atout majeur pour un roman policier, encore plus quand la conclusion se tient ! »
DESMEULES, Christian, « Le doigt dans l’engrenage », dans Le Devoir, 4 mai 2019.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, 27 mai 2019.
SAVARD, Louise, « de l’international à la Côte-Nord », dans Le Nord-Côtier, 18 avril 2019
VILLERET, Graeme (1979 -)
Les Morts sont des cons, Varennes, AdA, 2019, 496 pages.
« On écrit souvent des histoires policières du point de vue de l’enquêteur, rarement de celui du tueur. Les morts sont des cons raconte la mission complexe d’un tueur à gages. Voyage autour du monde, bonne bouffe, filles, sexe et alcool, mais aussi trahisons et meurtres violents orchestrés savamment. » [éditeur]
COMPTES D’AUTEUR ET AUTO-ÉDITION
[Avec quelques titres omis dans la recension de 2018]
ARSENAULT, Marc (1957 -)
12 h 00, Québec, Marc Arsenault, 2018, 540 pages.
L’agente spéciale Jackie Wong, du bureau des Services Secrets Spéciaux sur la piste d’un terroriste qui opère à l’échelle mondiale.
AUBERT, Jacques (1947 -)
T’ai-je dit aujourd’hui que je t’aime ?, Saint-Norbert-d’Arthabaska, Les Carnets de Dame Plume, 2018, 194 pages
BARGONE, Michel (1964 -)
L’Affaire Minerva (Mauvais rêves -1), Saint-Augustin-de-Desmaures, 2018, 198 pages.
Thriller scientifique. Des bureaux d’une multinationale pharmaceutique à Paris jusqu’à de sombres locaux dans un parc industriel à l’ouest de Québec, suivez ce suspense qui vous transportera aux limites du subconscient et aux frontières de la technologie.
BARIL, Sébastien (1980 -)
La Tentation (E.D.N. -1), Saint-Boniface, Nolan, 2014, 337 pages.
Roman policier mâtiné de science-fiction avec comme personnage principal l’inspecteur Dave Bradley.
L’Origine du mal (E.D.N. -2), Saint-Boniface, Nolan, 2018, 352 pages.
Deuxième volet de cette série dont l’action se situe en 1974.
BÉLIL, Michel (1951 -)
L’Hiver qui n’aimait pas comme les autres (Les Cinq Saisons de l’avenir -2), Lanoraie, de l’Apothéose, 2019.
BÉRUBÉ, Gaétan (1959 -)
Le Retour de Laurianne : énigme policière, Rimouski, du Tullinois, 2018, 180 pages.
Roman d’enquête dont l’action se passe à Rimouski.
BUGEAUD, Guy (1951 -)
La Nouvelle Rançon, Lanoraie, Essor-Livres, 2019, 319 pages.
Le président de la plus grande banque canadienne est interpellé et kidnappé en plein centre-ville de Montréal. Le lieutenant Vaillancourt de la Sûreté du Québec est affecté à l’enquête.
CAISSY, René
L’Aviateur irlandais, Lévis, Fondation littéraire Fleur de Lys, 2018, 257 pages.
Au cours d’un voyage aérien entre la Colombie britannique et l’île du Prince Édouard, un pilote irlandais Abraham O’Neill enquête sur une vieille affaire de meurtre.
CARTHY CORBIN, Francine (1942 -)
Les Promesses oubliées, Saint-jean-sur Richelieu, Les Éditeurs réunis, 2019, 438 pages.
Polar historique (années 60) dont l’action se passe à Limoilou.
CLÉMENT, Philippe-Daniel (1951 -)
Le Mortréalais (sic)
Saint-Narcisse, Éditions du Wampum (Roman), 2019, 251 pages. (AutoEd)
COSSETTE, Louis M. (1950 -)
L’Étonnante Constance de l’âme, Lanoraie, de l’Apothéose, 2019, 702 pages.
CÔTÉ, Réjean (1957 -)
Le Manoir de nulle part, Lanoraie, de l’Apothéose, 2018, 365 pages.
Roman noir dont l’action se déroule en 2021.
DÉCARIE, Andrée (1960 -)
L’Affaire Nostradamus, Saint-Anicet, Révolte, 2019, 330 pages.
Gatineau. Une enquête de l’inspecteur Tintin, sur la piste d’un tueur en série.
DÉLISLE, Myriam (1981 -)
On ne se lâche jamais (Itinéraire alternatif -1), Laval, Myriam Délisle, 2019.
DUCHESNE, Gratien
Le Consortium, Alma, Gratien Duchesne, 2019.
EDGAR, Marc
Le Chant des Mésanges, Librinova, 2019, 882 pages.
Roman noir. Rouyn-Noranda.
EMMANUEL, William (1999 -)
Jupons longs, Sainte-Agathe-des-Monts, William Emmanuel Doyon, 2019, 138 pages.
FILION, Diane
Quiétude perturbée, Québec, Diane Filion, 2018, 374 pages
Les mésaventures d’un couple qui vient d’emménager dans une nouvelle maison… avec un passé.
FISHER, Marc (1953 -). Pseudo. de Marc-André Poissant
Héritage suspect, Saint-Bruno-de-Montarville, Coup d’Œil, 2019, 332 pages. Réédition de Miami, Montréal, Québec-Amérique (Tous Continents), 2000.
FRÉCHETTE, Lise (1951 -)
Faux-semblants, Manseau, Les Carnets de Dame Plume, 2019, 160 pages.
G. Sylvie (1972 -)
Les Narco-chicks, Saint-Jean-sur-Richelieu, Les Éditeurs réunis, 2019, 376 pages.
Colombie. La journaliste Amélia da Costa et Ruby qui écrit des romans humoristiques, aux prises avec les cartels en guerre.
GAGNÉ, Jean-Pierre (1969 -)
Tuer pour régner, Rimouski, du Tullinois, 2019, 348 pages.
Thriller médical mettant en scène le chirurgien Jacques Poirier et son ami, Marvin Sark, un avocat peu scrupuleux.
GILBERT, Sylvain (1973 -)
Le Sauveur d’âme, Québec, Spiritus tremens, 2018, 323 pages.
Québec. Tueur en série.
GONZALEZ, J. A. (1984 -)
Le Réveil de l’assassin (Le Fils des diamants -1), Candiac, EdiLigne, 2019, 310 pages.
JEAN, Maurice (1960 -)
Mes amis Facebook, Montréal, La Plume d’or, 2019, 263 pages.
Une enquête d’Henri Patenaude.
JOLI, Margot (1948 -)
Le Fruit de la haine, Regina (Saskatchewan), La Nouvelle Plume, 2019, 288 pages.
L’action se déroule en 1968 dans le petit village manitobain de Rochelle. Une résidente du village est retrouvée morte sur le sentier qui mène à l’épicerie. Le caporal Sylvain Trudel de la GRC est appelé pour enquêter.
LAHAIE, Xavier (1965 -)
Les Damnés de la côte de sable, Montréal, Richard Lahaie, 2018.
MOREAU, Nancie (1975 -)
La Guerre des synapses (Christopher Soul -1), Saint-Augustin-de-Desmaures, Nancie Moreau, 2018, 302 pages.
Un jeune journaliste scientifique, Christopher Soul, découvrira à ses dépens la face cachée de la guerre : celle de la guerre de l’intelligence. Une rencontre avec Nikola Tesla changera sa vision et sa compréhension de l’univers.
MORRISSETTE, Maurice (1944 -)
On ne touche pas à mes dollars, Saint-Norbert d’Arthabaska, Les Carnets de Dame plume, 2018, 322 pages.
PAQUIN, Thérèse
Vague scélérate, Rimouski, du Tullinois, 2019, 424 pages.
PAULIN, Rachel (1950 -)
Sous la griffe : les enquêtes d’Astride Sanschagrin, Lanoraie, L’Apothéose, 2019, 364 pages.
Gaspésie. Accompagnez Astride Sanschagrin, détective privée tout au long de son enquête et de sa découverte des villages de Rivière-au-Renard, l’Anse-au-Griffon et Cap-aux-Os.
PLOUFFE, Yves (1948 -)
Pendant le référendum, Lanoraie, de l’Apothéose, 2019, 175 pages.
Ce roman policier non partisan apporte un volet nouveau et inédit sur une page fort plausible qui a pu se produire dans ce pays.
POIRIER, Claude André (1949 -)
Le Stagiaire : polar intimiste, Claude André Poirier (Intrigues et amitiés), 2019, 405 pages.
POIRIER, Roger (1956 -)
Le Limier, Montréal, La Plume d’or, 2019, 230 pages.
Un meurtre ; pour tout témoin, un chien disparu ; aucun indice, aucun motif… Comment rendre justice ? L’enquêteur Clark est chargé de l’affaire.
ROBERGE, Pierre (1953 -)
Nous étions trente, Lanoraie, Essor-Livres, 2018, 178 pages.
Que se passerait-il si trente cinglés atteints de maladies incurables décidaient de punir ceux qui nous gouvernent…
ROUTHIER, Marc-André (1951 -)
Les Décideurs, Lanoraie, de l’Apothéose, 2019, 350 pages.
Suspense dans un hôpital où il y a des morts inexpliquées.
SÉRANDOUR, Lucien (1932 -)
La Corrida chez le faux prêtre, Montréal, Société des écrivains, 2018, 241 pages.
Réédition de Où secte tu te crois, papa ?, Chomedey, Pen Kaled, 1999.
SNOW, Franck (1983 -)
L’Écho du mal : roman noir, Sainte-Adèle, KLEMT, 2018, 392 pages.
Fantastique et roman policier. Meurtres en série.
ST-ONGE, Roch (1949 -)
Disparition à Sainte-Ursule, Lanoraie, Essor-Livres, 2019, 308 pages.
Octave, sa chienne Belle et son épouse Finesse enquêtent sur des disparitions à Sainte-Ursule (Maskinongé).
TOCCO, Gil (1942 -)
Rêves sanglants, Lanoraie, de l’Apothéose, 2019, 218 pages.
VIGNEAULT, Alexandra (1988 -)
Méfiez-vous du R.I.S.C., Rimouski, du Tullinois, 2019, 260 pages.
POLARS JEUNESSE
(Énigmes, romans policiers et d’aventures pour jeunes lecteurs et ados)
ARCHAMBEAULT, Andrée (1987 -)
Le Théâtre hanté, Montréal, de la Bagnole, 2019, 242 pages.
MORIN, Julie, c. r. dans Lurelu, vol. 42, no 2, automne 2019, p. 39.
FORAND, Claude (1954 – )
Le pire vampire, Ottawa, David (14/18), 2019, 211 pages.
DESJARDINS POTVIN, Martine, bef c.r. dans Les Libraires, no 114, septembre-octobre 2019, p. 9
GAGNON, Natalie, c. r. dans Lurelu, volume 42, no 2, automne 2019, p. 53.
GAUTHIER, Évelyne (1977 -)
Martini et mitraillette (Ariel à l’école des espions -5), Laval, Guy Saint-Jean, 2019, 272 pages.
PÉRIÈS, Didier
Mystères à Natagamau : Sur la voie du sang
Ottawa, David (14/18), 2019, 248 pages.
ROUX, Paul (1959 -)
Le Secret enfoui, Saint-Lambert, Héritage (Frissons), 2019, 304 pages.
DAOUST LOISELLE, Kim, c. r. dans Lurelu, vol. 42, no 2, automne 2019, p. 65.
TREMBLAY, Carole (1959 -)
Sombre secret, Montréal, La Courte échelle (Noire), 2019, 240 pages.
[Suspense]. Illustrations de Delphie Cöté-Lacroix.
FRADETTE, Marie, « Au-delà du roman frisson », dans Le Devoir, samedi 15 et dimanche 16 juin 2019
BANDES DESSINÉES
ANTOINE, Frédéric & VoRo
L’Espion de trop, Montréal, Glénat Québec, 2019, 57 pages.
« Le 9 novembre 1942, vers 5 h du matin, le lieutenant de la marine allemande Von Janowski pénètre dans l’hôtel du petit village de New Carlisle dans la Baie des Chaleurs, au Québec. Il a pour mission d’enquêter sur la construction du nouveau bombardier Mosquito qui vient d’entrer en production en Gaspésie. » [éditeur]
LEMAY, François, « Le Débarquement de Gaspésie », dans Le Devoir, samedi 20 et dimanche 21 avril 2019. « Le tandem Antoine et VoRo relate un épisode local de la Seconde Guerre mondiale. »
DAIGLE, Roland
Alerte à Richibouctou, Moncton, Bouton d’or d’Acadie (Vélo de course), 2019, 44 pages.
BD d’espionnage se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale, au Nouveau Brunswick, dans un décor de glace où s’affrontent sous-marins allemands, corvettes canadiennes, marins, espions et héros locaux.
GODBOUT, Réal & Pierre FOURNIER
L’Intégrale de Red Ketchup, volume 3, Montréal, La Pastèque, 2019, 152 pages.
« La réédition intégrale d’une des œuvres majeures de la bande dessinée québécoise. Red Ketchup n’a pas pris une ride depuis ses premières aventures en 1982. Personnage phare d’un tandem légendaire de la bande dessinée québécoise, Red Ketchup casse la baraque depuis plus de 30 ans. Godbout et Fournier signent avec lui une satire percutante de l’Amérique plus-que-profonde, sur trame d’aventures de tous les excès. Ce troisième et dernier volume reprend les titres suivants : Échec au King, Red Ketchup en enfer et Élixir X. » [éditeur]
GODBOUT, Réal & Laurent CHABIN (1957 -)
Quand je serai mort, Montréal, La Pastèque, 80 pages.
« Que faire quand on sort de prison après 10 ans, victime d’une machination particulièrement sordide ? Revivre ? Difficile… Mourir, plutôt. Mais on ne voudrait pas partir seul. On voudrait entraîner avec soi l’amour, le Stade olympique ou la démocratie… Ou bien, à défaut, quelques ordures qui le méritent bien. Quand je serai mort, c’est la pitoyable revanche de ceux qui ont tout perdu et qui le savent. Et c’est Montréal, aussi, la ville merveilleuse qui craque de partout, avec son maquillage qui coule et ses dessous pas très propres… Un polar dur, campé dans Saint-Henri… » [éditeur]
CLOUTIER, François, « À trop essayer… », dans Lettres québécoises, no 175, automne 2019, p. 71.
CORMIER, Sylvain, « Le détail qui tue », dans Le Devoir, samedi 10 et dimanche 11 août 2019. « C’est le dessin magnifique de Réal Godbout qui occupe tout l’avant-plan de Quand je serai mort ».
LAMONTAGNE, Jacques (1961 -)
Billy Bowman a disparu (Shelton & Felter -3), Loverval, Kennes, 2019, 48 pages.
« Tout le monde compte sur Billy Bowman, recrue vedette du club de baseball des Red Sox de Boston, pour remettre l’équipe sur le chemin de la victoire. Mais le jeune prodige disparaît mystérieusement. Shelton et Felter mènent l’enquête pour le retrouver. » [éditeur]
MIKAEL
Bootblack, 1, Paris, Dargaud, 2019, 56 pages.
« New York City, 1935-1945. Sortir de sa condition et côtoyer les sommets de la ville, n’est-ce pas en fin de compte un rêve inaccessible pour celui qui est un simple cireur de chaussures ? Ou comme on dit dans la grande cité, un Bootblack. »
BOLDUC, Émilie, c. r. dans Les Libraires : « Excellente bande dessinée historique où le dessin et l’ambiance nous rappellent les films de gangster américains. »
SIAG, Jean, « Né pour cirer des bottines », dans La Presse +, 18 septembre 2019. « Ceux qui ont apprécié ses albums Giant seront ravis de retrouver l’esthétique de Mikaël, magicien de la lumière, qui excelle dans les pénombres et les scènes nocturnes. »
VIAU, Michel (1961 -) & Ghyslain DUGUAY (1965 -)
Opération Grande Zohra (MacGuffin et Alan Smithee -2), Shawinigan, Perro, 2019, 64 pages.
« Elle, c’est MacGuffin. Rien que MacGuffin. Lui, c’est Alan Smithee, mais ce n’est pas son vrai nom. Ensemble, ils forment un duo détonnant d’agents très spéciaux œuvrant au sein de la S6 (Section Spéciale de Sécurité et des Services Secrets Supranationaux), une organisation secrète qui veille au maintien de l’équilibre mondial. » [éditeur]
CORMIER, Sylvain, « Bagarre d’espions de Verdun à Outremont », dans Le Devoir, samedi 10 et dimanche 11 août 2019.
VIAU, Michel (1961 -) & Grégoire MABIT
L’Affaire Delorme, Montréal, Glénat Québec, 2019, 152 pages.
« La nature même de l’affaire est dramatique : le meurtre d’un jeune héritier par son demi-frère qui veut s’accaparer la fortune familiale. Mais ce qui en fait une affaire exceptionnelle est que le meurtrier est un prêtre catholique ! Et dans le Québec des années 1920, il est tout simplement inadmissible qu’un abbé puisse être accusé de fratricide. » [éditeur]
ESSAIS – ARTICLES – ENTREVUES
Essais
DUCHARME, Nathalie, Le Roman d’aventures au Québec 1837-1900, Québec, Presses de l’Université Laval (Approches), 2019, 260 pages
Articles
CHARTRAND, Sébastien, « Cadavres exquis », dans Lurelu, vol. 42, no 1, printemps-été 2019, p. 87-88 [à propos des polars pour jeunes de Robert Soulières]
FRADETTE, Marie, « Au-delà du divertissement : l’auteur André Marois explore des univers aussi hétéroclites que fascinants », dans Le Devoir, samedi 27 et dimanche 28 avril 2019 [à propos des romans jeunesse d’André Marois]
GÉLINAS, Ariane, « Noires forêts », dans Lettres québécoises, no 176, hiver 2019, p. 34-35. [le polar québécois investit la ruralité]
SÉRIE TÉLÉVISÉES
FUGUEUSE
Réalisation : Éric Tessier
Scénario : Michelle Allen
Distribution : Ludivine Reding, Claude Legault, Danielle Proulx, Jean-François Ruel, Lynda Johnson
Fanny Couture, une jeune adolescente de 16 ans, habitant la banlieue de la rive de Montréal rêve d’indépendance. Sa rencontre avec Natacha, une recruteuse et Damien Stone, un musicien, aura pour conséquence une plongée dans l’univers sordide de la prostitution, de la drogue et du trafic d’humains.
ALERTE AMBER
Réalisation : Stéphan Beaudoin
Scénario : Julie Hivon, 10 épisodes d’une heure, début : lundi 9 septembre
Distribution : Vincent Leclerc, Madeleine Péloquin, Mathieu Baron, Elijah Patrice-Baudelot, Lévi Doré
Entre drame familial et thriller policier, Alerte Amber raconte le cauchemar éveillé de Valérie (Madeleine Péloquin) et Jonathan (Vincent Leclerc), deux parents qui voient leur univers basculer quand leur fils aîné (Lévi Doré) kidnappe son petit frère autiste (Elijah Patrice-Baudelot).
EAUX TURBULENTES
Réalisation : Lyne Charlebois
Scénario : Marie-Thé Morin, 4 épisodes d’une heure
Distribution : Hélène Florent, Gabriel Sabourin, Patrick Drolet
Entièrement tournée en Ontario pendant six semaines l’été dernier (2019), la série suit l’histoire de Marianne Desbiens (Hélène Florent), une enquêteuse qui souffre d’acouphène à la suite d’une mystérieuse bavure policière. À peine a-t-elle fait connaissance avec ses nouveaux collègues qu’ils doivent faire équipe pour résoudre le meurtre d’une jeune autochtone de 19 ans, retrouvée assassinée sur le bord de la rivière Matagami, qui signifie « eaux turbulentes » en langue crie.
LA FAILLE
Réalisation : Patrice Sauvé
Scénario : Frédéric Ouellet, huit épisodes d’une heure, Début : 12 décembre
Distribution : Marie-Pier Morin, Isabel Richer, Marc Messier, Jean-Philippe Perras, Élise Guilbaut, Alexandre Landry, Patrick Hivon, Catherine Saint-Laurent
L’intrigue se déroule dans la ville minière de Fermont, reconnue pour son immense mur-écran. La découverte d’un cadavre à l’intérieur du mur amène l’enquêtrice Céline Trudeau (Isabel Richer) dans cette lointaine région en plein cœur de l’hiver. Une fois sur place, elle tombe nez à nez avec sa fille Sophie (Marie-Pier Morin) qu’elle n’a pas vue depuis des années. Jean-Philippe Perras interprète le conjoint de Sophie, mais également le fils du principal actionnaire de la mine de Fermont (Marc Messier) et de la mairesse de la municipalité (Élise Guilbault).
APPELLE-MOI SI TU MEURS
Scénario et réalisation : Pierre-Yves Bernard et Claude Legault, début : 28 février 2019
Distribution : Claude Legault, Denis Bernard, Elkhana Talbi, Louis Champagne, Paul Zinno, isabelle Vincent
« Policier de la Sûreté du Québec dépêché en Thaïlande, Jean-François est forcé de revenir au Québec pour traquer des criminels notoires. À Montréal contre son gré, les choses se corsent quand il apprend qu’il doit concentrer ses efforts sur le groupe auquel appartient Mario, un ami de longue date propriétaire d’un studio de danse devenu lieutenant de la mafia italienne. » (wikipédia)
CEREBRUM
Réalisation : Richard Blaimert & Guy Édoin
Scénario : Richard Blaimert, début : 8 août 2019
Distribution : Claude Legault, Christine Beaulieu, Évelyne de la Chenelière, Henri Picard, Marianne Verville, Olivier Gervais-Courchesne, Gabriel Sabourin, Jacynthe Renée, etc.
La nouvelle série Cerebrum vous transporte dans l’univers inexploré de la santé mentale où suspense psychologique et enquête policière sont habilement entremêlés.
LES HONORABLES
Réalisation : Louis Choquette
Scénario : Jacques Diamant, début : 10 janvier 2019.
Distribution : Patrick Huard, Macha Grenon, Mylène Mackay, Kevin Houle, Olivier Gervais-Courchesne, Sylvain Marcel.
Drame judiciaire. Gabrielle Dessureaux, fille cadette de Ludovic et de Lucie, qui sont juges de la cour supérieure du Québec, a été sauvagement assassinée. Le principal suspect du meurtre, Tristant Rabeau, un jeune homme au comportement dérangé est déclaré non-coupable à son procès, ce qui rendit la famille de la victime en furie.
Prix littéraires, festivals et autres activités criminelles
PRIX LITTÉRAIRES
PRIX ARTHUR ELLIS
(Crime Writers of Canada)
Le Prix Arthur Ellis 2019 a été décerné à Hervé Gagnon, Adolphus – Une enquête de Joseph Laflamme, Libre Expression
Les finalistes étaient :
Jean-Philippe Bernié, Un dernier baiser avant de te tuer, Libre Expression
André Jacques, Ces femmes aux yeux cernés, Druide
Guillaume Morissette, Deux coups de pied de trop, Guy Saint-Jean
Johanne Seymour, Rinzen la beauté intérieure, Expression noir
SAINT-PACÔME 2019
Président d’honneur du Gala du samedi 5 octobre 2019
Martin Michaud
Prix Saint-Pacôme du roman policier
Le Prix Saint-Pacôme 2018 du meilleur roman policier québécois a été remporté par André Jacques, Ces femmes aux yeux cernés (Druide).
Les deux autres finalistes étaient François Lévesque, Neige rouges (Alire) et Johanne Seymour, Rinzen (Libre Expression).
Le jury, présidé par Richard Migneault, se composait de Michel Bélair, journaliste à la retraite, et de Lise Audet-Lapointe, libraire à la retraite.
Prix Jacques-Mayer du meilleur premier roman policier
Le Prix a été remporté par Isabelle Lafortune, Terminal Nord (XYZ)
Prix jeunesse du meilleur roman policier
Non décerné en 2019
Prix Coup de cœur
Décerné par le grand public (vote sur internet) ce prix a été attribué à Guillaume Morrissette, Le Tribunal de la rue Quirion (Guy Saint-jean).
Prix international du roman policier
Décerné conjointement avec les Librairies indépendantes du Québec, ce prix est allé à Greg Isles, L’Arbre aux morts (Actes Sud).
Prix de la Rivière Ouelle (nouvelle policière)
Dans la catégorie Senior, le premier prix est allé à Huguette Guay, avec un texte intitulé « Du rose saumon au rouge vif ». Le deuxième prix est allé à Odette Delisle pour « Assassinat à Doyo ».
PRIX SNCF 2019
Andrée A. Michaud est la première Québécoise à remporter le Prix SNCF du polar 2019, pour son roman Bondrée, prix décerné à 100 % par le grand public.
LES AUTEURS DE POLARS QUÉBÉCOIS EN TRADUCTION
BOLDUC, Mario, The Tanzanian Conspiracy, Toronto, Dundurn, 2018, 401 pages. Traduction de La Nuit des albinos, Montréal, Libre Expression.
DIVERS
Les éditions Le Quartanier inaugurent « Parallèle » une nouvelle collection destinée aux littératures de genre à l’enseigne de laquelle paraîtra de deux ou quatre fois par an des polars, du fantastique, de la science-fiction et de l’horreur. À suivre…
Noir est une pièce qui a été présentée au Théâtre de Quat’Sous, du 22 janvier au 9 février 2019.
Québec, cœur du 20e siècle. Au fond d’une forêt, des êtres humains sont perdus dans une histoire qui les dépasse ; ils sont manifestement encombrés par un cadavre. À l’intersection hautement improbable du burlesque et de la mélancolie, Noir fouille et profane les mécanismes du polar.
Script-édition : Évelyne de la Chenelière
Scénario : Christian Bégin, Évelyne de la Chenelière, Justin Laramée et Jérémie Niel.
Mise en scène : Jérémie Niel
Avec : Christian Bégin, Évelyne de la Chenelière, Justin Laramée, Stefania Skoryna et les voix de Jeanne Chaumont-Goneau et de Loula Ospina-Kirouac
Le Club Polar est un segment mensuel de l’émission Plus on est de fous, plus on lit, présenté sur les ondes de Ici Radio Canada, avec les chroniqueur Norbert Spehner et Isabelle Richer. Deux polars québécois ont été présentés, soit Terminal Grand Nord, d’Isabelle Lafortune (XYZ), en février, et Les Offrandes, de Louis Carmain (VLB), en octobre.
Voici la liste des romans policiers (incluant le roman noir, l’espionnage, les thrillers, le techno-thriller, etc.) canadiens-anglais, en version originale et en traduction française, publiés en 2018 (avec ajouts de quelques omissions du document 2017). Sauf exception, cette liste ne tient pas compte des rééditions en format de poche, en anglais. Note : notre liste inclut les auteurs nés à l’étranger et devenus canadiens (Linwood Barclay, Peter Robinson, etc.) ou les auteurs nés au Canada mais habitant ailleurs (Katherine V. Forrest, David Morrell, etc.). Les polars publiés uniquement en version numérique ne sont pas recensés.
ACE, Cathy
(1960 -)
The Case of the Unsuitable Suitor : A Wise Agency
Murder Mystery
Sutton (UK),
Severn House, 2018, 192 pages.
ANON, C. r. dans Kirkus Review, November 1st, 2017.
Murder Knows no Season
Four Tails
Publishing, 2018, 455 pages.
Recueil de 4 novellas mettant en scène Cait Morgan, Evan
Glover et les femmes de l’agence WISE Enquiries. Thème du recueil : les
quatre saisons.
ANDERSON, David
Shadow of a Killer
BWL
Publishing Inc., 2018, 242 pages.
[thriller publié à compte d’auteur]
ANDRADE,
Maria de (1950 -)
A Patch of Black Ice
Victoria
(BC), Friesen Press, 2017, 209 pages.
ARMSTRONG,
Kelley (1968 -)
This Fallen Prey : A Rockton Novel
New York,
St. Martin’s Press (Minotaur Books), 2018, 359 pages.
Troisième volet de la série City of the Lost dont les intrigues se situent au Yukon et mettent
en scène Casey Duncan devenue la détective chargée des homicides.
ANON, c. r. dans Kirkus
Review, December 15, 2017.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, December 17, 2017.
ARTHURSON, Wayne, c. r. dans Quill
& Quire, vol. 84, no 2, March 2018, p. 32.
CANNON, Margaret, « The Best Canadian
suspense books to read at the cottage », dans Globe & Mail, April 12, 2018.
ARNOLD, Carolyn
The Secret of the
Lost Pharaoh
London (ON), Hibbert & Stiles Publishing, 2018, 322
pages.
2e aventure
danbrownesque de l’archéologue Matthew Connor en Égypte.
ARTHURSON, Wayne (1962
-)
Les Traîtres du Camp 133
Lévis, Alire, 2018,
352 pages.
Les Traîtres du Camp 133, de l’écrivain canadien Wayne Arthurson
est un polar historique dont l’action, datée de juin 1944 (quelques jours
avant le débarquement des Alliés en Normandie) se déroule dans un cadre pour le
moins original : un camp de prisonniers de guerre allemands situé dans Les
Prairies, à proximité de Lethbridge. Dans ce camp, entièrement géré par les
détenus, le sergent Neuman, chef de la Sécurité civile, représente la loi. Avec
l’aide du caporal Aachen, il enquête sur la mort mystérieuse du capitaine
Mueller qui avait la fâcheuse habitude de critiquer les stratégies militaires
du Führer. Or, parmi les prisonniers, de fervents nazis partisans du régime
éliminent les traîtres. Mueller a-t-il été exécuté à cause pour ses opinions
anti-nazies ? Les suspects ne manquent pas : un groupe de SS
fanatisés, des membres de la Légion étrangère, des officiers de la Wehrmacht ou
même quelques sous-mariniers de la Kriegsmarine qui tous, espèrent encore une
victoire de l’Allemagne. A la fois distrayant et instructif, avec ce qu’il faut
de suspense et d’action, ce huis clos singulier et bien documenté lève le voile
sur un aspect peu connu de l’histoire canadienne. [N.S.]
DUFOUR,
Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, 8 octobre 2018.
SPEHNER,
Norbert, « Qui a tué le capitaine Mueller ? », c. r. dans La Presse +, 11 novembre 2018.
SPEHNER,
Norbert, « Shakespeare, exotisme et autres variations sur le roman
noir », dans Les Libraires, no 110,
décembre 2018- janvier 2019, p. 59
BARCLAY, Linwood (1955 -)
Fausses promesses
Paris, Belfond (noir),
2018, 512 pages.
Ed. or. : Broken promise, 2015
« Il s’en passe de belles à
Promise Falls, charmante bourgade de trente-six mille âmes. Des agressions
répétées sur le campus, un nourrisson kidnappé par un ange, une femme sauvagement assassinée dans sa cuisine. Et
vingt-trois écureuils retrouvés pendus à la grille du parc. Ce coin paumé des
États-Unis serait-il devenu un lieu de rendez-vous incontournable pour les
esprits dérangés ? C’est bien ce qui affole le débonnaire inspecteur Barry
Duckworth, dont la pression artérielle ne cesse de grimper : quel genre de
psychopathe aurait pris ses quartiers en ville ? Y a-t-il seulement un
lien entre tous ces faits divers ? La chasse au crime commence. Aidé de
David Harwood, père de famille déprimé et journaliste au chômage, Duckworth se
lance dans une déroutante enquête, qui ne tarde pas à virer au
cauchemar. Qui a dit que Promise Falls était une petite ville tranquille ? »
[éditeur]
Faux amis
Paris, Belfond (noir),
2018, 496 pages.
La ville de
Promise Falls est sous le choc. L’écran du drive-in vient de s’effondrer en
pleine séance. Bilan : quatre morts. Accident ? Acte malveillant ?
L’impassible inspecteur Barry Duckworth enquête. Et un détail le perturbe :
l’heure de l’explosion, 23 h 23 ; un chiffre qui évoque d’autres
crimes non élucidés… De son côté, le privé Cal Weaver travaille sur une sombre
affaire. Une effraction a eu lieu au domicile d’Adam Chalmers, ponte local
décédé au drive-in. Le vol en question : des vidéos érotiques que le
défunt réalisait dans son sous-sol… Qui apparaissait sur ces films ? Y
a-t-il un lien entre tous ces faits divers ?
A Noise Downstairs
Toronto,
Doubleday Canada, 2018, 367 pages.
Suspense
psychologique avec des accents fantastiques : un fantôme est à l’œuvre en
ville !
CANNON, Margaret, « Six mystery novels
to pick up this fall », dans Globe & Mail, September 12, 2018.
BARNARD, J
(Jayne). E.
When the Flood Falls (The Falls Mysteries -1)
Toronto,
Dundurn Press, 2018, 424 pages.
Dans les collines
à l’Ouest de Calgary, Lacey McCrae, ex-gendarme de la GRC vient au secours
d’une de ses amies traquée par un inconnu. [Ce roman a été lauréat 2016 du
Unhanged Arthur Award pour le meilleur premier polar non publié]
ANON, c. r.
dans Kirkus Review, June First, 2018
[disponible sur le web]
ANON : longue
entrevue dans Laksa Media Groups Inc. [sur le web]
Une enquête du
détective privé sans licence, nageur de compétition, Duck Darley
ANON, c. r.
dans Publishers Weekley, August 2018
[disponible sur le web]
ANON, c. r.
dans Kirkus Review, June 15, 2018
[disponible sur le web]
BASE, Ron
(1948 -)
The Sanibel Sunset Détective Goes to London
Toronto,
West-End Books, 2017, 154 pages.
Une enquête de Tree
Callister, détective privé en voyage à Londres.
The Dame with the Sanibel Sunset Detective
Toronto,
West-End Books, 2017, 282 pages.
Une enquête de
Tree Callister, détective privé
I, The Sanibel Sunset Detective
Toronto,
West-End Books, 2018, 240 pages.
10e enquête du
détective Privé Tree Callister sur l’île de Sanibel.
The Mill Pond
Toronto, West-End
Books, 2018, 278 pages.
La deuxième
enquête de Jean Whitlock, ex-membre de la Gendarmerie du Canada qui est retournée
dans sa ville natale de Milton en Ontario.
BATTERSHILL,
Andrew (1988 -)
Marry, Bang, Kill
Fredericton
(NB), Goose Lane Editions, 2018, 324 pages.
Combinaison de
thriller et d’humour noir. dont l’action se passe à Victoria, en Colombie
Britannique et sur Quadra Island.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, March 2018. [sur le web]
MADDEN, Stacey, c. r. dans Quill
& Quire, vol. 84, no 3, April 2018, p. 31.
BENNETT, Thom
The Death Merchants : A Cass Gentry Novel
Dark Porch
Publishing, 2017, 297 pages.
BLAIR,
Rickie
Snowed Under (The Leafy Hollow Mysteries -5)
Barkley
Books, 2018, 304 pages. [cozy]
BOFFIN,
Amber
Lethaly Ripe (Maggie Flanagan Cozy Mystery -2)
Bracebridge
(ON), Avenoak, 2018, 244 pages.
Polar de style
« cozy » dont l’action se passe dans le petite village paisible de
Foxton.
BOLTON,
Ginger
Survival of the Fritters (Deputy Donut Mystery
-1)
New York,
Kensington Books, 2018, 303 pages
Goodbye Cruller World (Deputy Donut Mystery -2)
New York,
Kensington Books, 2018, 295 pages.
[2e polar de type
cozy avec Emily Westhill surnommée Deputy Donut]
BOWEN, Gail
(1942 -)
Darkness of the Heart
Toronto,
Mclelland & Stewart, 2018, 272 pages.
18e volume dans la
série Joanne Kilbourn, maintenant âgée de 60 ans.
BARFOOT, Joanna, « Gail Bowen’s Latest
Regina Mystery is all about Family Connections », dans The London Free Press,
August 17, 2018 [sur le web]
CANNON, Margaret, « Six mystery novels
to pick up this fall », dans Globe & Mail, September 12, 2018.
NAPIER, Jim, c. r. dans The
Ottawa Review of Books, September 30, 2018 [sur le web]
BRADLEY,
Alan (1938 -)
Thrice the Brinded Cat Hath Mew’d : A
Flavia de Luce Novel
Toronto,
Anchor Canada, 2017, 336 pages.
8e aventure de
Flavia de Luce, détective en herbe et férue de science.
The Grave’s is a Fine
and Private Place : A Flavia de Luce Novel
Toronto, Anchor Books, 2018, 365 pages.
9e aventure de
Flavia de Luce, à Londres, en 1952.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, January 2019 [sur le web]
ANON, c. r.
dans Kirkus Review, November 15, 2017
[sur le web]
BRINGINSHAW,
E. A.
The Third Option
Ernest A.
Bringinshaw, 2018, 262 pages.
[Auto-édition –
espionnage et terrorisme]
BUELL, John
(1827-2013)
Four Days
Montréal,
Véhicule Press, (A Ricochet Book), 2018, 213 pages.
Réédition d’un
classique du roman noir canadien, publié en 1962 et dont l’action se passe à
Montréal.
BURROWS,
Steve
A Tiding of Magpies
Toronto,
Dundurn Press, 2018, 384 pages
5e polar dans la
série du flic passionné d’ornithologie Domenic Jejeune.
BUTLER,
Dave (1958 -)
No Place for Wolverines : A Jenny Wilson
Mystery
Toronto,
Dundurn Press, 2018, 408 pages.
Une enquête de
Jenny Wilson, gardienne dans les parcs nationaux.
CAMPBELL,
Melodie (1955 -)
The B-Team : The Case of the Angry First
Wife
Victoria
(B.C.), Orca Books, 2018, 144 pages.
Les aventures d’un
Robins des bois des temps modernes devenus redresseurs de torts.
CHAPMAN,
Brenda (1955 -)
Bleeding Darkness : A Stonechild and
Rouleau Mystery
Toronto,
Dundurn Press, 2018, 392 pages.
5e opus dans la
série Kala Stonechild & Jacques Rouleau.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, June 2018
HAWKIN, Wendy, c. r. dans The
Ottawa Review of Books, September 1, 2018 [sur le web]
CLARK,
Michael J. (1969 -)
Clean Sweep : A Crime Novel
Toronto,
ECW Press, 2018, 328 pages.
Roman noir/premier
polar dont l’action se passe à Winnipeg mettant en scène le pasteur Tommy
Bosco, un ancien contrebandier.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, May 5, 2018. [sur
le web]
CORBETT, Ron (1959 -)
Cape Diamond : A Frank Yakabuski Mystery
Toronto,
ECW Press, 2018, 340 pages.
Deuxième volet des
enquêtes du détective de police Frank Yakabuski qui opère dans la ville fictive
de Springfield située à la frontière sud de la Grance Forêt Boréale.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, August 20, 2018 [sur le web]
ANON, c. r. sur Kirkus Review,
August 15, 2018 [sur le web]
BOULDEN, Benjamin, c. r. dans Mystery
Scene, no 156, 2018.
DELANY,
Vicki (1951 -)
A Scandal in Scarlett : A Sherlock Holmes
Bookshop Mystery
New York, Crooked
Lane Books, 2018, 293 pages.
4e opus de cette
série de polars cozy dont l’action se déroule à Cape Cod où Gemma Doyle est
propriétaire d’une librairie (Sherlock Holmes Bookshop).
ANON, c. r. dans Kirkus
Review, October 1, 2018 [sur le web]
ANON, Publisher’s Weekly,
March 3, 2018. [sur le web]
Blue Water Hues : An Ashley Grant Mystery
Victoria
(B.C.), Orca Books, 2018, 160 pages.
2e enquête de la
paramédic Ashley Grant installée aux Caraïbes.
STIEGLIETZ, Tara,
c. r. dans CM Magazine, volume XXIV,
no 41, June 22, 2018.
DEVLIN, A. J.
(1978 -)
Cobra Clutch : A Hammerhead Jed Mystery
Edmonton, NeWest
Press, 2018, 248 pages
Roman noir dont
l’action se passe dans les quartiers chauds de Vancouver et met en scène un
ancien lutteur devenu portier de bar et homme à tout faire pour l’agence de
détective de son père.
« Hammerhead » Jed Ounstead recherche le cobra volé d’un
ami.
HAWKIN, Wendy, c. r. dans The
Ottawa Review of Books, September 1, 2018
KNIGHT, Stephen, c. r. dans Quill
& Quire, March 2018 [sur le web]
DICKINSON,
Mary Lou (1937 -)
The White Ribbon Man
Toronto, Inanna
Publications, 2018, 350 pages
Le sergent
détective Jack Cosser enquête sur le meurtre d’une femme dont le corps a été
retrouvé à Toronto dans le sous-sol d’une église.
DRISCOLL, Sara (pseudo. de Jen J. Danna)
Storm Rising (FBI K-9 -3)
New York,
Kensington Publishing, 2018, 304 pages
Une enquête de
l’agente du FBI Me Jennings et de son labrador Hawk qui tirent une jeune femme
des griffes de trafiquants d’êtres humains en Virginie.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, January 10, 2018 [sur le web]
DUNCAN,
Elizabeth J.
The Marmalade Murders : A Penny Brannigan
Mystery
New York,
St. Martin’s (Minotaur Books), 2018, 288 pages.
9e opus de la
série « cozy » mettant en scène la détective amateur
Penny Brannigan, expatriée dans une petite ville charmante du Pays de Galles.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, February 26, 2018. [sur le web]
ANON, c.r. dans Kirkus Review,
March 1, 2018
EASTON, Don
An Element of Risk : A Jack Taggart
Mystery
Toronto,
Dundurn Press, 2018, 408 pages.
12e épisodes des
aventures de l’agent de la GRC Jack Taggart qui enquête sur un trafic d’armes
impliquant des suprémacistes blancs.
ELWOOD,
Elizabeth
After Rebecca and Other Mystery Stories
Elihu Entertainment,
2018, 398 pages.
Recueil
de nouvelles noires
ENNS,
Brandon
The Night is Cold
Scotts
Valley (CA), CreateSpace Independent Publishing Platform, 2018, 257 pages.
Jennifer Allen,
jeune recrue de la GRC sur les traces d’un tueur en série.
FIELDING, Joy (1945 -)
Si tu t’éloignes de moi
Paris, Michel Lafon,
2018, 379 pages.
Ed. or. : The Bad Daughter,
2018
Thriller
psychologique (noir domestique) : et si le pire prédateur se cachait
derrière un visage d’ange ?
LATULIPPE,
Martine, c. r. dans la revue Alibis [voir
sur le web]
The Bad Daughter
Toronto,
Penguin Random House, 2018, 352 pages.
Thriller
psychologique et noir domestique mettant en scène la thérapeute Robin Davis qui
tente de déterrer un secret de famille.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, November 13, 2017 [sur le web]
ANON, c. r, dans Kirkus
Review, Dcember 15, 2017
CANNON, Margaret, « The Best Canadian
suspense books to read at the cottage », dans Globe & Mail, April 12, 2018.
ORR, Vanessa, c. r. dans Mystery
Scene, no 153, Winter 2018.
FINLAY, Barry
Remote access
Keep on Climbing Publishing, 2018, 270 pages.
Thriller
d’espionnage avec un hacker chinois qui veut empêcher le Président américain
d’imposer des tarfis douaniers à la Chine. Série Marcie Kane, 3.
FOSTER, Peter C.
Time Lost
Scotts Valley (CA), CreateSpace Independent Publishing
Platform, 2018, 268 pages.
Une enquête du
journaliste Jamie Lapointe.
FOX, Sarah
Yeast of Eden (A
Pancake House Mystery -4)
New York, Kensington (Lyrical), 2018, 210 pages.
Polar cozy mettant
en scène Marley McKinney, proprétaire d’une crêperie.
Wine and Punishment
(A Literary Pub Mystery -1), New York, Kensington, 2018, 352 pages.
Au Vermont, Sadie
Coleman, propriétaire d’un pub littéraire, enquête sur le meurtre de son ex
compagnon. Polar de type cozy.
FRADKIN, Barbara (1947 -)
Prisoners of Hope (An
Amanda Doucette Mystery -3)
Toronto, Dundurn Press, 2018, 336 pages.
Amanda enquête sur
le meurtre d’un riche propriétaire d’un cottage au bord de la Baie Géorgienne.
ANON, c. r.
dans Kirkus Review, August 15, 2018
[sur le web]
ANON, c. r.
dans Publisher’s Weekly, october 29,
2018 [sur le web]
FREELAND, Liz
Murder in Greenwich
Village (Louise Faulk -1)
New York, Kensington, 2018, 304 pages
Polar historique
dont l’action se situe à Greenwich Village (New York) en 1913.
FRIETZE, Peter
Crook’s Hill :
An Allan Boltby Suspense Mystery
Peter Frietze, 2018 [auto-édition].
GATES, Eva
The Spook in the
Stacks (A Lighthouse Library Mystery -4)
Crooked Lane Books, 2018, 304 pages
GERVAIS, Simon
A Thick Crimson Line :
A Mike Walton Thriller
Story Plant, 2018, 320 pages.
[Thriller d’espionnage]
GIBBINS, David
Inquisition
Paris, les Escales
(noires), 2018, 363 pages.
Ed. or. : Inquisition, 2018.
10e
aventure de Jack Howard, à la recherche du Graal. Mais il n’est pas le seul…
GOSSELIN,
David
Murder at Matins
Scotts
Valley (CA), CreateSpace Independent Publishing, 2018, 230 pages.
GRAY, John
MacLachlan (1946 -)
The White Angel, Toronto, McLelland & Stewart, 2017, 296 pages.
Polar historique
dont l’action se déroule à Vancouver en 1924 : enquête sur l’assassinat
d’une nurse écossaise, sur fond de racisme antichinois. Inspiré de faits
réels.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, January 29, 2018.
CANNON, Margaret, « John McLachlan
Gray’s The White Angel turns deadly
fact into riveting thriller », dans The Globe and Mail, Novembre 3, 2017.
HARRIS, Aleesha,
c. r. dans Vancouver Sun,
November 16, 2017.
GREENAWAY,
Rachel. M.
Creep : B. C. Blues Crime Novel
Toronto,
Dundurn Press, 2018, 392 pages.
Crimes et enquêtes
à North Vancouver.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, June 18, 2018 [sur le web]
GREENWOOD,
Therese
Kill as You Go
Calgary,
Coffin Hop Press, 2018, 218 pages.
Recueil de 14
nouvelles noires.
HABERMAN, Arthur
Wild Justice : A
Mystery Novel
Toronto, Leaping
Lion Books, 2018, 500 pages.
Roman noir dont
l’action se passe à Toronto ébranlé par une série d’assassinats.
11e opus des
aventures d’Ava Lee. Elle est envoyé sur l’île de Tawi-Tawi pour y enquêter sur
un collège suspecté de former des terroristes. Elle y collabore avec un agent
de la CIA.
ANON, dans Publisher’s Weekly, Jabuary 1, 2018.
CANNON, Margaret, « Ian Hamilton’s The
Imam of Tawi-Tawi is the best of the Ava Lee Series », dans Globe & Mail, March
8 2018.
CERNY, Dory, « Double or nothing », dans Quill
& Quire, vol. 85, no 1, January-February 2019, p. 28
HARDCASTLE, Kevin
(1980 -)
Dans la cage
Paris, Albin Michel (Terres
d’Amérique), 2018, 339 pages
Ed.
or. : In the cage, 2017
Roman
noir. Daniel, un ancien boxeur a accepté de se mettre au service de Clayton, un
caïd de seconde zone qu’il a connu dans son enfance.
HARDING,
Robyn
Her Pretty Face
New York,
Gallery/Scout Press, 2018, 352 pages.
HAYWARD,
Don
Sherwood Green
Don
Hayward, 2018 [auto-édition]
[Polar écolo-écoterrorisme]
HIGDON,
Christine
The Very Marrow of Our Bones
Toronto,
ECW Press, 2018, 488 pages.
Roman noir.
Intrigue bâtie autour de la disparition de deux femmes dans la commune rurale
de Fraser Arm.
ANON, c. r. dans Kirkus
Review, February 15, 2018
WIGSTON, Nancy, « Christine’s debut
novel The Very Marrow of our Bones’a wonderful book », dans Toronto Star, April 13,
2018.
HILLIER,
Jennifer
Jar of Hearts
New York,
St. Martin’s Press (Minotaur), 2018, 336 pages.
Thriller
psychologique avec tueur en série.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, May 5, 2018.
HUANG,
Christopher
A Gentleman’s Murder
Oakland
(CA), Inkshares, 2018, 331 pages.
Eric Peterkin,
propriétaire d’un club londonien enquête sur le meurtre d’un nouveau membre.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, August 27, 2018.
HALEY, Carolyn, c. r. dans New
York, Review of Books, 2018 [sur le web]
HUANG, Christopher, « How one wieter
shook p the Golden Age detective novel », dans Washington Post, August 29, 2018.
McGILLIS, Ian, « Christopher Huang
is concerned with more than just whodunit », dans Montreal Gazette,
August 16, 2018. [Entrevue]
HUMPHREYS,
C. (Chris) C.
Chasing the Wind
Toronto,
Doubleday Canada, 2018, 320 pages.
Polar historique (1920-1930) dont l’action
tourne autour d’une peinture de Bruegel de grande valeur convoitée par des tarfiquants
et les nazis de Hermann Goering. L’héroine est l’aviatrice Roxy Loewen, grande
fumeuse, contrebandière, et une amie de la célèbre Amelia Earhart. Elle est
secondée par Jocco Zomack, un pilote idéaliste avec des sympathies communistes.
NAPIER, Jim, c. r. dans The
Ottawa Review of Books, September 1, 2018.
JANUSKA,
Michael
Prospect Avenue : Border City Blues
Toronto,
Dundurn Press, 2018, 328 pages.
JOHNSON,
Sarah L., Halli LILBURNE & Cat MacDONALD (dir.)
The Dame Was Trouble
Coffin Hop
Press, 2018, 400 pages
Recueil de nouvelles noires par les reines
du crime canadiennes : Kelley Armstrong, Gail Bowen,
Elle Wild, Hermine
Robinson, Pat Flewelling, Melodie Campbell, S. G. Wong, Darusha Wehm, R. M.
Greenaway, Natalie Vacha, Susan McGregor, Alice Bienia, Meghan Victoria, M.H.
Callway, Sandra Ruttan & Jane Barnard.
JONES,
Shilo
On the Up
Toronto,
McLelland & Stewart, 2018, 464 pages.
Polar satirique
dont l’action se situe à Vancouver.
HENLEY, Tara, c. r.
dans Quill & Quire, June 2018
[sur le web]
LEDERMAN, Marsha, « The dark side of
Vancouver’s real estate boom inspires two new novels », dans The Globe & Mail,
June 21, 2018.
MURDOCH, Sarah, « Location, location,
location : in these tow books, where you are matters », dans The Toronto Star, July 6, 2018.
KAHN, Ausma
Zehanat
A Dangerous Crossing
New York,
St, Martin Press, Minotaur Books, 2018, 352 pages.
Quatrième volet
des enquêtes de l’inspecteur Esa Khattak et du sergent Rachel Getty, membres de
la police de Toronto et affectés aux services des communautés vulnérables.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, December 17, 2017.
CANNON, Margaret, « The Best Canadian
suspense books to read at the cottage », dans Globe & Mail, April 12, 2018.
CORRIGAN, Maureen, « A Moslem detective
takes on hate crimes and other evils », dans The Washington Post, February 19, 2018.
MURDOCH, Sarah, c. r. dans The
Toronto Star, Friday, April 27, 2018.
KALTEIS,
Dietrich
Poughkeepsie Shuffle : A Crime Novel
Toronto,
ECW Press, 2018, 280 pages.
Roman noir dont l’action se passe à Toronto
dans les années quatre-vingt. Âgé dans la cinquantaine, à peine sorti de
prison, Jeff Nicholls, un voleur de voiture reprend sa vie de criminel et se
retrouve mêlé à un dangereux trafic d’armes.
BARFOOT, Joanna « Ex-con suffles
between domestic, criminal in impossible dance », dans The London Free Press,
October 5, 2018.
HAWKIN, Wendy, c. r. dans The
Ottawa Review of Books, September 30, 2018.
LITCHFIE, Nicolas, c. r. dans The
Lancaster Post, September 10, 2018.
KAMAL,
Sheena
The Lost Ones (Nora Watts -1)
New York,
William Morrow, 2017, 343 pages.
It All Falls Down (Nora Watts -2)
New York, William Morrow,
2018, 336 pages.
Les thrillers psychologiques de Sheena
Kamal sont du genre « noir domestique ». Dans le premier volume de la série, elle recherche sa
fille, qu’elle a abandonnée il y a quinze ans, et dans le deuxième, elle tente
de découvrir ce que cache le suicide de son père.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, May 14, 2018.
ANON, c. r. dans Kirkus
Review, May 15, 2018
BARR-TAYLOR, Kati,
c. r. sur blogue Crimereview.co.uk,
June 23, 2018.
CODGILL, Oline H. « A sense of sadness
permeates It All Falls Down », dans NWI. Com,
July 5, 2018 [sur le web] & National
Post, July 2, 2018.
KOEVERDE, Jane Van, « Why Sheena Kamal
ran away screaming from this Q & A », dans CBC Books, August 22, 2018. [entrevue
sur le web]
KELLN, Brad
(1970 -)
Tell Me More : A Blake Waiter Mystery
London
(ON), Insomniac Press, 2018, 344 pages.
Thriller
d’espionnage mettant en scène un psychologue, le Docteur Blake Waiter.
KEMISTER, Alan (Pseudo. de Phil Yeats)
A Body in the Sacristy (Barrettsport Mysteries -1)
Plumbaurum
Press, 2018, 190 pages.
Tilting at Windmills (Barrettsport Mysteries -2)
Plumbaurum
Press, 2018, 205 pages.
KENT, Michael
Tainted
Evidence : A Lieutenant Beaudry Novel
Mezzo Publications, 2018, 200 pages. [3e
roman de la série]
KIMURA,
Donald
The Whole Truth… and Nothing but the Truth
Victoria
(B.C.), Friesen Press, 2018, 246 pages.
Walter Asano, un
avocat fatigué accepte de défendre un journalier agricole accusé du meurtre
d’une femme dans la petite ville paisible de Caledon, en Ontario.
KING,
Thomas
Cold Skies
Toronto,
Harper Collins, 2018, 484 pages.
3e volet des
aventures de Thumps DreadfulWater, un ex-policier devenu photographe, dont
l’intrigue se déroule dans la ville de Chinook au Montana.
ARTHURSON, Wayne, C. r. dans Quill
& Quire, vol. 84, no 6, July-August 2018, p. 33.
CANNON, Margaret, « Thrillers you might
have missed this summer », dans Globe & Mail, September 13, 2018.
MARCUS, Richard, c. r. dans Seattle
PI, May 24, 2018 [sur le web]
KINGSMILL, Peter
Sunset at 20 h 47
Peter Kingsmill, 2018. [auto-édition]
KIRBY, Peter (1953 -)
Les Justiciers d’Hochelaga : une enquête de
l’inspecteur Luc Vanier
Montréal, Linda Leith,
2018, 361 pages.
Ed. or. : Vigilante Season, 2013
Deuxième volet des enquêtes de
l’inspecteur Luc Vanier, dont l’intrigue se déroule dans le quartier
Hochelaga-Maisonneuve. « À Hochelaga, des trafiquants de drogues et
des prostituées disparaissent, et Luc Vanier soupçonne que la vague
d’embourgeoisement qui atteint ce quartier de Montréal est à l’origine de la
mort des indésirables. Le commandant de police du quartier, qui ne voit
que la diminution du taux de criminalité et l’amélioration de ses perspectives
de carrière, ferme les yeux sur les activités d’une milice locale qui étend de
plus en plus son influence. » [éditeur]
BÉLAIR,
Michel, « HoMa 101 : une intrigue policière
faussée par une milice aux ambitions communaires », dans Le
Devoir, le samedi 5 et dimanche 6 janvier 2019, p. 25.
LATREILLE,
Cindy, « Les libraires craquent », dans les Libraires, no 110, 2018.
KNOWLES,
Mike
Tin Men : A Crime Novel
Toronto,
ECW Press, 2018, 312 pages.
Roman noir. Trois
flics ripoux se liguent pour coincer le meurtrier de leur collègue Julie Owen
avec laquelle chacun a des liens particuliers.
KOETTING,
Alexis
Triple Threat : A Bella James Mystery
Toronto, Iguana
Books, 2018, 250 pages.
2e polar dans la
série. L’actrice Bella James et le sergent détective Andre Jeffers enquêtent
sur le meurtre d’un enseignant très populaire, à Niagara-on-the-Lake. [compte d’auteur]
LaHAY,
Gerald P.
The Bloody City
Scotts,
Valley (CA), CreateSpace Independent Publishing Platform, 2018, 446 pages.
Une enquête du
détective de police Mark Hansen dans la ville de London, en Ontario.
LAPENA,
Shari (1960 -)
Stranger in the House
Toronto,
Doubleday Canada, 2017, 320 pages.
Thriller
psychologique : noir domestique qui pose la question classique :
jusqu’à quel point connaissez-vous votre conjoint ?
ANON, « A stranger in the House has
strong Plot », dans National Post, August 14, 2017.
ANON, c. r. dans Kirkus
Review, June 6, 2017.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, June 19 2018.
YOUNG, Chris, « Q& A with Shari
Lapena », dans
Globe & Mail, August 4, 2017 +
extrait du roman.
An Unwanted Guest
Toronto,
Doubleday Canada, 2018, 304 pages.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, June 25, 2018.
ANON, c. r. dans Kirkus
Review, June 18, 2018.
FLOOD, Alison, c. r. dans The
Guardian, July 17, 2018
HARRISON C. C., c. r. dans New
York Journal of Books, August 6, 2018.
LAUKANNEN,
Owen (1963 -)
Gale Force
New York,
G. P. Putnam’s Sons, 2018, 384 pages.
Un thriller et récit d’aventure dont
l’action se passe en haute mer mettant en scène McKenna Rhodes, une jeune femme
déterminée, qui commande le bateau de sauvetage Gale Force, le long des côtes sauvages de l’Alaska.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, March 26, 2018. [sur le web]
ANON, c. r. dans Kirkus
Review, February 20, 2018. [sur le web]
LAURIN,
Nina (1960 -)
What my Sister Knew
New York
& Boston, Grand Central Publishing, 2018, 371 pages.
Suspense
psychologique (noir domestique) par une auteure de Montréal.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, April 30, 2018 [sur le web]
MEREDITH, D. R., c. r. dans New York Journal of Books [sur le web]
LINDSEY,
Erin
Murder on Millionaire’s Row : A Mystery
New York,
St Martin’s Press (Minotaur Books), 2018, 400 pages.
Premier polar.
Roman policier historique avec des fantômes, de la romance et des agents de
Pinkerton.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, August 6, 2018 [sur le web]
ANON, c. r. dans Kirkus
Review, July 17, 2018 [sur le web]
LITTLE,
Darwin
The God Particle
Tellwell
Publishing, 2018, 350 pages
Le détective privé
Zack Starr a pour mission de protéger un scientifique dont les collègues sont
éliminés de manière systématique.
The Mica
Tellwell Publishing, 2018, 372 pages.
Première aventure
de Zack Starr employé par le CSIS (Canadian Security Intelligence Servive). Son
boulot : repérer les menaces potentielles contres les États-Unis et les
arrêter.
Vostok
Tellwell
Publishing, 2018, 330 pages.
3e volume des
aventures de Zack Starr.
LOHIER, Patrick
Radiant
Night
Los Angeles, Adaptive Books, 2018, 190
pages.
Ludwig Mason, un
vétéran traumatisé, de la guerre l’Irak, accepte de partir à la recherche d’un
jeu de tarot très convoité. [Roman noir]
ANON, c. r. dans Kirkus
Review, September 2, 2018.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, September 24, 2018.
NAGLER, Brooke, « Trauma and Tarot
Intersect in Radiant Night » dans Chicago
Maroon, January 24, 2019.
MACINTYRE,
Linden
The Only Café : A Novel
Toronto,
Vintage Canada, 2017, 464 pages.
MARIAFFI, Elisabeth de
Hysteria
Toronto,
Harper Collins, 2018, 432 pages.
Thriller
psychologique de la variété « noir domestique » avec le thème classique de la vie parfaite
du couple qui se délite quand un enfant disparaît et que le mari s’avère être « différent ». Premier polar.
ANON, c. r. dans Kirkus
Review, November 5, 2018.
CAMERON, Claire, « What a book with
two titles reveals about the way we read », dans Globe and Mail, March
15, 2018. [Elisabeth de Mariaffi’s new book is being sold under different
names in Britain and Canada.]
SANDS BRODOFF, Ami, « Mind Games », dans Quill
& Quire, vol. 84, no 1, March 2018, pp. 32-33
WIERSEMAS, Robert, « Elisabeth de
Mariaffi Hysteria pushes past thriller tropes », dans The Toronto Star,
Friday, March 16, 2018.
MARTIN, Mike
Darkest Before Dawn (A Sgt. Windflower Mystery –7)
Ottawa Press & Publishing, 2018, 266 pages
McCLUSKEY K. L.
A Kayak for One :
A Kirk Lake Camp Mystery
Mulgrave (NS), An Taigh Buidhe air an Lohan
Publishing, 2018, 275 pages.
Les aventures
criminelles d’un ex-flic reconverti en propriétaire d’un lieu de villégiature
dans le nord de l’Ontario.
Two Buckets of Berries : A Kirk Lake Camp
Mystery
Mulgrave
(NS), An Taigh Buidhe air an Lohan Publishing, 2018, 307 pages.
Fore ! In the
Hole
Mulgrave (NS), An Taigh Buidhe air an Lohan
Publishing, 2018, 302 pages.
Un tueur rôde dans
les couloirs de l’Académie Pine. Une affaire pour Molly Parsons.
McKENZIE, Catherine
Les Nouveaux Voisins
Paris, Michel Lafon,
2018, 428 pages.
Ed. or. : Fractured, 2016
Thriller
psychologique (noir domestique) : peut-on faire confiance à ceux qui nous
entourent ?
The Good Liar
Toronto,
Simon & Schuster, 2018, 432 pages
Thriller de
« domestique noir » par une avocate de Montréal dont c’est là le
huitième polar.
CLARE, Kerry, « Secrets and Lies », dans Quill
& Quire, vol. 85, no 4, May 2018, p. 28
McGILLIS, Ian, « Catherine McKenzie
a convincing storyteller in court and on the page », dans Montreal Gazette, March
29, 2018.
MURDOCH, Sarah, « The new nail-biter domestic thrillers will keep you in
suspense from cover to cover » dans Toronto Star, Friday, May 18 2018.
McLACHLIN,
Beverley (1943 -)
Full Disclosure
Toronto,
Simon & Schuster, 2018, 352 pages.
Thriller judiciaire d’une ex-Juge en Chef
du Canada. Jilly Truit, jeune avocate de la défense est aux prises avec une
affaire épineuse. Elle doit défendre la cause d, un homme accusé du meurtre de
sa femme alors que les preuves de sa culpabilité sont accablantes.
MURDOCH, Sarah, c. r. dans The
Toronto Star, Friday, April 27, 2018.
McMILLAN,
Rachel
The White Feathers Murders
Eugene
(OR), Harvest House Publishers, 2017, 224
pages.
Polars historique
mettant en scène Merinda Herringford et Jem Watts à Toronto en 1914, à la
veille de la Grande Guerre.
Murder at the Flamingo
Nashville
(TN), Thomas Nelson, 2018, 352 pages.
Polar historique
dont l’action se situe à Boston, en 1937, avec Hamish Deluca & Regina Van
Buren.
McPHERSON,
Lynn
The Girls Whispered Murder : An Izzy Walsh
Mystery
Parkdale
(OR), Black Opal Books, 2018, 270 pages.
2e polar dans la
série cozy des enquêtes de la détective amateur Izzy Walsh.
MERCER,
Georges
Fat Cats
George
Mercer, 2018. [auto-édition]
Thriller dont l’action se passe dans la
réserve du British Colombia’s Gulf Islands national Park où l’apparition d’un
cougar a des conséquences dramatiques.
MILLER,
Margaret (1915-1994)
The Listening Walls
Soho, 2018
Réédition d’un classique de la grande dame
du polar canadien, dont l’édition originale date de 1959. Traduit en français
en 1961 sous le titre Les Murs écoutent.
MOFINA,
Rick
Last Seen
Toronto,
Harper Collins, 2018, 544 pages.
Mofina se laisse
contaminer par la vague du noir domestique avec cette histoire de disparition
d’enfant.
CANNON, Margaret, « The Best Canadian
suspense books to read at the cottage », dans Globe & Mail, April 12, 2018.
MORITSUGU, Kim
The Showrunner
Toronto, Dundurn Press, 2018, 304 pages
Roman noir comique
dont l’action se déroule à Los Angeles das le monde de la télévision.
MOSS John
Lindstrom Alone
Iguana Books : A Stonewood Imprint, 2018, 253
pages.
Une enquête de Harry Lindstrom, professeur
de philo devenu détective privé qui recherche un meurtrier sur l’île de Färo en
Suède. [1er d’une trilogie]
NIKOLITS,
Lisa (1966 -)
Rotten Peaches
Toronto,
Innana Publications, 2018, 253 pages
ONDAATJE, Michael
(1942 -)
Ombres sur la Tamise
Montréal, du Boréal,
2018, 352 pages.
Ed. or. : Warlight, 2018
Suspense feutré et semblant de
roman d’espionnage dont l’action se déroule à Londres dévastée par les
bombardements de la Seconde guerre mondiale.
DESMEULES,
Christian, « Ombres sur la Tamise : zones grises », dans Le Devoir, le 24 novembre 2018. « Ni roman d’espionnage ni roman
historique, Ombres sur la Tamise est un long roman plutôt atmosphérique, une
sorte de fleuve tranquille dont l’action, si elle comporte quelques rebondissements,
nous laisse aussi un peu sur notre faim. »
WILDER,
Karine, « Un beau roman d’apprentissage », dans Le Journal de Montréal, dimanche 25 novembre 2018.
PASQUELLA,
A. G.
Yard Dog : The Jack Palace Series
Toronto,
Dundurn Press, 2018, 352 pages.
Roman noir : à peine sorti de prison
Jack Palade replonge dans le monde du crime car il a une dette envers le chef
mafieux Tommy qui lui a sauvé la vie.
PENNY, Louise (1953 -)
Maisons de verre
Montréal, Flammarion
Québec, 2018, 464 pages.
Ed. or. : Glass Houses, 2017
13e enquête de l’inspecteur
Armand Gamache dans le village de Three Pines, assisté par l’inspecteur
Beauvoir et Isabelle Lacoste, chef des Homicides.
BORNAIS,
Marie-France, « Dette morale et tension maximum », dans Le Journal de Montréal, samedi le 4 août 2018.
DUMAIS,
Manon, « Il neige sur Three Pines », dans Le Devoir, le samedi 4 et dimanche 5 août 2018 [Lire]. « L’inspecteur Gamache est de
retour dans un récit solidement ficelé de Louise Penny ».
LAMBERT,
Marie-Ève, « L’attrait de Louise Penny », dans Le Droit (Ottawa), le 25 juillet 2018.
SARFATI,
Sonia, « Sonia Sarfati dans l’univers de Louise Penny : là où on se
sent chez soi », dans Les Libraires,
no 109, octobre-novembre 2018, p. 64.
Kingdom of the Blind
New York,
St, Martin’s Press (Minotaur Books), 2018, 386 pages.
14e enquête du
Superintendant Armand Gamache dans le village de Three Pines.
ANON, « Une aimable auteur canadienne avec un
penchant pour le meurtre » [Portrait du samedi], dans New York Times, 27 novembre 2018. [texte en français]
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, September 3, 2018.
CANNON, Margaret, « Author Louise Penny
slays again with her latest Armand Gamache novel », dans Globe & Mail,
December 18, 2018.
CORRIGAN, Maureen, c. r. dans Washington
Post, November 27, 2018.
McCLURG, Jocelyn, « Louise Penny
rediscovers the joy of writing », dans The Hamilton Spectator, December 14,
2018.
McGILLS, Ian, « Louise Penny crafts
a thorough crime scene », dans Montréal Gazette, November 23, 2018.
The Fenian Season : A Canadian Historical
Thriller
Victoria
(B.C.), The Friesen Press, 2018, 240 pages.
L’action se passe
après la Guerre civile américaine
PIERS, Jan
Eye of the Magpie : A Novel
Scotts
Valley, CreativeSpace Independent Publishing Platform, 2018, 244 pages.
POULSEN,
David A. (1946 -)
Last Song Sung : A Cullen & Cobb
Mystery
Toronto,
ECW Press, 2018, 352 pages
Cullen et Cobb enquêtent sur la disparition
de la chanteuse Ellie Foster, enlevée il y a près de cinquante ans derrière le
Depression, un club de nuit de Calgary.
ANON, dans Kirkus Review,
March 6, 2018 [sur le web]
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, June 18, 2018. [sur le web]
HAWKIN, Wndie, c. r. dans The
Ottawa Review of Books, May 4, 2018.
PRAIRIE,
Katherine
Blue Fire (Alex Graham -2)
Stone Drift
Press, 2018, 368 pages.
Une aventure de la
géologue Alex Graham aux prises avec un gros trafiquant d’armes.
PRENTICE,
Bill
Why Was Rachel Murdered ?
Echo Road,
2018, 300 pages.
À Toronto, le détective privé Neil Walker enquête sur
le meurtre d’une mathématicienne.
[compte d’auteur]
PRICE, Steven (1967 -)
L’Homme aux deux ombres
Québec, Alto, 2018,
736 pages.
Ed. or. : By Gaslight, 2017
« L’Homme aux deux ombres, de l’écrivain canadien Steven Price,
est un polar historique dont l’action se déroule à Londres, en 1885 et aux
États-Unis pendant la Guerre de Sécession. William Pinkerton (fils d’Allan,
créateur de la célèbre agence) est un détective américain à la réputation
sulfureuse qui est venu à Londres dans l’espoir de mettre la main au collet
d’un génie du crime, une ombre insaisissable bien nommée Edward Shade,
soupçonné d’être l’auteur des arnaques les plus crapuleuses. Pour remonter
jusqu’à Shade, Pinkerton n’a qu’une piste : la voleuse de diamants
Charlotte, une amie du bandit. Mais la tête de cette femme vient d’être
repêchée dans la Tamise. Du coup, William doit s’allier au mystérieux Adam
Poole, un gentleman-cambrioleur qui traque aussi Shade. Mais qui est réellement
Edward Shade ? Et s’il ne s’agissait que d’une sorte de légende urbaine ?
Le lecteur est plongé dans un univers de secrets et de faux semblants et les
surprises ne manquent pas. Quant aux personnages tourmentés de ce polar brilant
aux accents gothiques, ils évoluent dans les brumes (et la crasse) d’un Londres
qui rappelle les romans de Wilkie Collins ou de Charles Dickens. Du grand art,
avec dépaysement garanti ! » [N.S.]
DUMAIS,
Manon, « Steven Price des deux côtés de l’ombre », dans Le Devoir, 13 janvier 2018. L’auteur fait se rencontrer
l’Amérique de Mark Twain et l’Angleterre d’Arthur Conan Doyle.
FONTAINE,
Chantal, bref compte rendu dans les
Libraires, no 106, mars-avril 2018. « Une lecture à l’atmosphère
inquiétante ».
SPEHNER,
Norbert, « Meurtres dans les rues de Londres », dans La Presse +, dimanche le 21 janvier 2018.
[Polar
humoristique mettant en scène Jake Constable, un trafiquant de drogue sans
succès mêlé involontairement à une affaire de meurtre]
ANON, c. r. dans Kirkus
Review, April 16, 2018 [sur le web]
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, April 9, 2018.
SANDBORN, Tom, « Bowen Island Author
Graham Reed plays with the Chaiman’s Toys », dans Vancouver Sun, July 4,
2018.
REYNOLDS,
John Lawrence
Murder Among The Pines : A Maxine Benson
Mystery
Victoria (B.C.), Orca
Books Publishers, 2018, 160 pages.
3e roman de
procédure policière dans la série mettant en scène Maxine « Max » Benson devenu chef de police de la petite
ville de Port Ainslie.
ANON, c. r. dans Kirkus
Review, December 2018,
RIPLEY,
Nathan (pseudo. de Naben Ruthnum)
Find You in the Dark
Toronto,
Simon and Schuster, 368 pages
Un père de famille
obsédé par les enquêtes policières, cherche les victimes d’un tueur en série,
avant de devenir la cible du criminel. [premier polar]
ALANG, Navneet, « Nathan Ripley’s
cracking good debut thriller Find you in the Dark », dans Globe and Mail, March
22, 2018.
BEATTIE, Steve, « How Nathan Ripley
subverst genre conventions in his debut thriller Find You in the Dark », dans Quill
& Quire, January 2018.
HENLEY, Tara, « Nathan Ripley’s
debut thriller proves dark, twisted, and utterly absorbing », dans Toronto
Star, Friday, March 2018.
ROBINSON,
Peter (1950 -)
Careless Love
Toronto,
McLelland & Stewart, 2018, 352 pages.
25e polar dans la
série des enquêtes de l’Inspecteur Banks.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, December 17, 2018. [ sur le web]
FORSHAW, Barry, c. r. dans The
Guardian, July 6, 2018.
ROUND,
Jeffrey
The God Game : A Dan Sharp Mystery
Toronto,
Dundurn Press, 2018, 328 pages.
Pour aider un politicien à éviter un
scandale, Dan Sharp est engagé pour retrouver son compagnon compromis dans une
dette de jeu.
ANON, c. r. dans Kirkus
Review, November 28, 2018. [sur le web]
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, January 1, 2018. [sur le web]
SCOTT, Joel
Arrow’s Flight (Offshore Novels -1)
Toronto,
ECW Press, 2018, 440 pages.
Roman d’aventure
et de mystère dont l’action se déroule le long de la côte du Pacifique.
SHORTELL,
Ann
Celtic Knot : A Clara Swift Tale
Victoria
(B, C.), Friesen Press, 2018, 332 pages.
Polar historique : Ottawa, 1868 :
D’Arcy McGee a été abattu. Sa jeune servante Clara Swift enquête pour savoir
qui est le véritable tireur.
ANON, c. r. dans Kirkus
Review, May 18, 2018. [sur le web]
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, December 17, 2018. [sur le web]
SHORTELL, Ann, « In her own Words :
Author Ann Shortell offers a Thomas D’Arcy McGee history with a mystery », dans Ottawa
Citizen, April 6, 2018 et dans National
Post, April 7, 2018.
SMITH,
Alisa Dawn (1971 -)
Speakeasy (Lena Stillman -1)
Madeira
Park (B.C.), Douglas & McIntyre, 2017,
232 pages.
Thriller historique et roman d’espionnage
dont l’action se situe durant la Deuxième Guerre Mondiale et qui met en scène
Lena Stillman, ex-membre d’un gang de voleurs, recyclée en spécialiste de
codes. [premier
polar]
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekley, February 12, 2018.
DUNNING, Stephen, « Promising Debuts », dans Canadian
Literature, A Quarterly of Criticism
and Review, no 233, Summer 2017, pp. 161-162.
VOTH, Catlin, c. r. dans Prairie
Fire : A Canadian Magazine of New Writing, October 12. 2017.
ST. JAMES,
Simone
The Broken Girls
New York,
Berkley Books, 2018, 336 pages.
Suspense et
thriller psychologique avec des éléments fantastiques
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, January 8, 2018
STUART, Amy
Still Water
Toronto,
Simon & Schuster, 2018, 336 pages.
Thriller psychologique (noir domestique).
Clare O’Dey et Malcolm Boon sont à la recherche d’une mère et de son fils tous
les deux disparus dans la ville de High River.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, May 28, 2018
ANON, entretien
télévisé en anglais avec l’auteur :
CANNON, Margaret, « Six mystery novels
to pick up this fall », dans Globe & Mail, September 12, 2018.
CARTER, Sue, « Amy Stuart’s book Still Water
deals with domestic trauma, hope », dans Toronto Star, June 1, 2018.
CLARE, Kerry, « Secrets and Lies », dans Quill
& Quire, vol. 85, no 4, May 2018, p. 28
TAYLOR,
Timothy
The Rule of Stephens
Toronto,
Penguin Random House Canada, 2018, 240 pages.
Roman à suspense dont l’action tourne
autour de survivants d’un crash d’avion embarqués dans une affaire de
conspiration, de fraude et de double (doppelgänger).
ARBONE, Terra, « Even Stephen :
Timothy Taylor’s new novel offers a copromise between king and Hawking », dans The
National Post, March 23, 2018.
BALSER, Erin, c. r. dans CBC
Books, May 31, 2018.
GEE, Dana, « Author Timothy Stephens
tackles survival in new novel » dans Vancouver Sun, March 26, 2018.
GOODS, Alex, « Art, money and the trend of
the Doppelganger », dans Toronto Star, February 2018.
JOSEF, Brett, c. r.
dans Quill & Quire, March 2018.
SMITH, Russel, « CanLit makes a
television turn towarsd thrillers », dans Globe & Mail, March 15, 2018.
4e volume dans la série des enquêtes de
Marc MacNeice, chef de l’escouade des Homicides dans la ville de Dundurn (i. e.
Hamilton, Ontario). Il est aux trousses d’un tueur en série qui fait des mises
en scène sophistiquées inspirées de tableaux de peintres célèbres.
BATTEN, Jack, c. r. dans The
Toronto Star, Friday, December 21, 2018.
ROCKINGHAM, Graham, « Murder, MacNeice
and the Devil’s PunchBowl », dans The Hamilton Spectator, November 26,
2018.
La journaliste
Stella Mosconi enquête sur la mort d’une amie trouvée morte à bord de sa
barque, à Nelson, petite ville nichée dans les montagnes.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, June 25, 2018.
CANNON, Margaret, « Take to the cottage
with this summer’s top Canadian thrillers », dans Globe and Mail, June
26, 2018.
HARRIS, Aleesha, c. r. dans Vancouver
Sun, May 31, 2018.
TUCKER, K. A.
Keep her safe
New York,
Atria, 2018, 448 pages.
Thriller psychologique (noir domestique)
aussi décrit comme étant du genre « romantic mystery ».
ANON, c. r. dans Kirkus
Review, October 31, 2018.
ANON, c. r dans Publisher’s
Weekly, November 6, 2018.
CANNON, Margaret, « The Best Canadian
suspense books to read at the cottage », dans Globe & Mail, April 12, 2018.
WALLACE,
Auralee
Ring in the Year with Murder (An Otter Lake
Mystery -4)
New York,
St. Martin’s Paperbacks, 2017, 297 pages.
Down The Aisle With Murder (An Otter Lake
Mystery -5)
New York,
St. Martin’s Paperbacks, 2018, 297 pages.
Une 5e enquête
d’Erica Bloom. Polar cozy.
WHISHAW,
Iona (1948 -)
It Begins in Betrayal : A Lane Winslow Mystery
Victoria
(B.C.), Touchwood Editions, 2018, 384 pages.
4e aventure de Lane Winslow, une ancienne espionne. Polar historique dont
l’action se déroule en 1940.
ANON, c. r. dans Publisher’s Weekly, June 11, 2018.
ANON, c. r. dans Kirkus Review, February 20, 2018.
A Sorrowful Sanctuary : A Lane Winslow Mystery
Victoria
(B.C.), Touchwood, 2018, 384 pages
5e aventure de Lane Winslow qui enquête avec
l’inspecteur Darling.
ANON, c. r. dans Kirkus Review, July 17, 2018.
ANON, c. r. dans Publisher’s Weekly, October 1, 2018.
KLARE, Kerry, « Iona
Whishaw’s heroine returns to solve another mystery », dans The Toronto Star, October 19, 2018.
WIEBE, Sam
Invisible Dead (A Wakeland Novel -1)
London
(UK), Quercus, 2017, 320 pages.
L’ex-policier Dave Wakeland, de Vancouver, s’est
recyclé en détective privé mais il n’a aucun sens des affaires.
Cut You Down (A Wakeland Novel -2)
Toronto,
Random House Canada, 2018, 368 pages.
Une enquête du détective privé Dave
Wakeland et de l’officier Sonia Drego de la police de Vancouver à la recherche
d’une jeune fille disparue. Une association d’étudiants universitaires
peut-elle servir d’écran pour du blanchiment d’argent ?
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, December 18, 2017.
CANNON, Margaret, « The Best Canadian
suspense books to read at the cottage », dans Globe & Mail, April 12, 2018.
GRUBISIC, Brett
Josef, c. r. dans Vancouver Sun,
March 23, 2018.
HENLEY, Tara, « Vancouver Author
Sam Wiebe’s « excellent novel » a sign of the times », dans The
Toronto Star, July 20, 2018.
WIEBE, Sam
(ed.)
Vancouver Noir
New York,
Akashic Books, 2018, 224 pages.
Recueil thématique
de nouvelles noires : Linda L. Richards, Timothy Taylor,
Sheena Kamal, Robin Spano, Carleigh Baker, Sam Wiebe, Dietrich Kalteis, Nathan
Ripley, Yasuko Thanh, Kristi Charish, Don English, Nick Mamatas, S.G. Wong, and
R.M. Greenaway.
ARCHER, Brett, « Vancouver
Noir, an Anthology that’s long overdue » dans Toronto Star,
December 7, 2018.
ARTHURSON, Wayne, c. r. dans Quill and Quire, vol. 84, no 8,
October 2018, p. 34.
WIKEN,
Linda
Marinating in Murder
New York,
Berkley Books, 2018, 304 pages.
Un polar à recettes mettant en vedette J.
J. Tanner et The Culinary Capers Dinner Club.
3e polar de la série.
WILKSHIRE,
Nick
The Moscow Code
Toronto,
Dundurn Press, 2017, 296 pages.
ANON, c. r. dans Kirkus
Review, August 21, 2017.
ANON, c. r., dans Publisher’s
Weekly, October 30, 2017.
NAPIER, Jim, c. r. dans The
Ottawa Review of Books, March 31, 2018.
ROBERTS, Jay, c. r. dans Mystery
Scene, no 152, hiver 2017.
Remember Tokyo
Toronto, Dundurn Press, 2018, 334 pages.
3e roman dans la série d’espionnage Foreign
Affaires Mysteries mettant en scène Charlie Hillier, officier consulaire à
Tokyo.
ANON, c. r. dans Publisher’s
Weekly, October 15, 2018
FOWLER, Matt, c. r. dans Mystery
Scene, no 156, 2018.
WILSON,
T. E. (1962 -)
Mezcalero : A Detective Sanchez Novel
Ross
Ferry (Nova Scotia), Boularderie Island Press, 2017,
278 pages. [Compte d’auteur. Ed. or, 2015]
Wild Dogs of Mexico : A Detective Sanchez Novel
Ross
Ferry (Nova Scotia), Boularderie Island Press, 2018, 280 pages. [Compte
d’auteur]
YI,
Melissa
Death Flight : A Hope Sze Medical Thriller
Portland
(OR), Windtree Press, 2018, 264 pages.
6e thriller mettant en scène Hope Sze et le docteur John Tucker et dont
l’action se passe lors d’un voyage en avion avec un tueur à bord.
YOUERS,
Rio
Halcyon ; A Thriller
New
York, St. Martin’s Press, 2018, 384 pages.
Petite île paradisiaque située au milieu du lac
Ontario, Halcyon n’est pas le havre de paix espéré.
Articles, Essais & Références
BOWEN, Gail, Sleuth, Regina, University of Regina
Press, 2018, 144 pages.
Comment écrire un polar en se
basant sur des exemples d’Agatha Christie, Ian ou Louise Penny.
McCAMBRIDGE,
Peter, « Publishing in Quebec 2018 : New Frontiers of Crime
Fiction », dans Publishers
Weekly, September 21, 2018.
MARIAFFI,
Elizabeth de, « Domestic noir and the #MeToo movement », dans Literary Review of Canada,
March 2018.
McGILLIS,
Ian, « Investigating Montreal’s literary crime scene », dans The Montreal Gazette,
February 16, 2018.
SMITH,
Russell, « CanLit makes a television turn toward thrillers », dans The Globe and Mail, March
15, 2018.
Norbert Spehner
Note à propos des critiques
(c. r. = compte rendu) : il s’agit d’une sélection de références
trouvées sur internet ou dans des revues spécialisées. La plupart d’entre elles
sont consultables sur internet.
Voici un bref panorama bibliographique, aussi
complet que possible, des romans policiers (incluant les thrillers, récits à
suspense, d’espionnage et de politique-fiction) écrits par des auteurs
canadiens de langue française et publiés au cours de l’année 2018,
principalement au Québec mais aussi à l’étranger et dans le reste du Canada.
Les textes de présentation entre guillemets reprennent (dans une version
parfois légèrement remaniée) les informations fournies par les éditeurs. Comme
c’est souvent le cas, plusieurs titres, n’ont eu droit à aucune recension
critique ou présentation d’aucune sorte dans la presse écrite. Les critiques
des blogues mentionnées ici sont sélectives. Ont aussi été retenues quelques
recensions parues en 2017 omises dans la compilation annuelle.
On retrouvera dans la rubrique « Marginalia », quelques romans
qui flirtent avec le genre, sans se réclamer ouvertement de lui.
Les polars publiés à compte d’auteurs ou auto-édités sont listés à
part (sans commentaires)
La mention « Recommandé » que l’on trouve à la fin de
certaines notices est une appréciation personnelle des romans que j’ai lus et bien
aimés. Elle n’engage que moi et cela ne signifie nullement que d’autres livres,
que je n’ai pas lus, ne sont pas recommandables.
Statistiques
2018 :
Polars
adultes (excluant ceux auto-édités ou publiés à compte d’auteur) : 38
Polars
adultes auto-édités ou à compte d’auteur : 35
Polars
pour adultes « borderline » [Marginalia] : 3
Total des polars pour adultes : 86
Polars
jeunesse : 21
ROMANS POUR
ADULTES
BÉDARD,
Patrice
Vengeance
Boucherville,
Béliveau, 2018, 328 pages.
« Rien
dans la vie de Robert Kane, directeur à la Royal City Bank de New York, ne
l’avait préparé à ce qu’il allait vivre ce matin-là. Une fois arrivé à son
bureau, dans sa mallette, un portable caché à l’intérieur sonne. Clic, clic, il
l’ouvre… elle renferme assez d’explosifs pour faire sauter tout le bâtiment. À
travers intrigues et mystères s’entrecroisent le FBI, une
puissante organisation criminelle, des demandes de rançon, des poursuites
et des rebondissements totalement imprévisibles. Sa vie prend alors une
direction tout à fait inattendue. » [éditeur]. Premier
polar.
BERGERON,
Guy (1964 -)
Évelyne est morte
Varennes,
AdA (Corbeau), 2018, 260 pages.
« Policier
à la ville de Québec, Adam a vu sa vie chamboulée autant par la maladie que par
le départ de sa conjointe et de son fils. Mais ses propres malheurs ne
l’empêcheront pas d’enquêter sur les circonstances particulières de celui qui
frappe soudainement son ami Simon. Des fillettes
disparues, une voisine au comportement étrange, une belle voyante et de
mystérieux chats, autant d’éléments qui conduiront Adam sur les traces d’une
troublante organisation. Est-il déjà trop tard pour sauver Simon ? »
[éditeur] Premier polar, mâtiné de
fantastique.
BOUCHARD,
Louise Anne (1965-)
Nora
Genève,
Slatkine, 2018, 152 pages.
Roman noir. À Lucerne, Helen Weber, jeune
journaliste stagiaire s’intéresse au meurtre de Paul Mutter, un trentenaire au
passé trouble ainsi qu’à un accident plus ancien et tout aussi mystérieux :
celui de la jeune Nora. Sélection du Prix
du Polar Romand 2018. Recommandé
CÉHÈRE, Marie,
« Nora : un roman noir au pied des Alpes suisses », dans Causeur.fr, 17 mars 2018.
FOLONIER, Jonas,
« Nora : un roman policier en plein cœur de Lucerne », dans Le Regard libre, le 6 mars 2018.
JEANNERET, Pierre,
« Un polar qui dévoile la face sombre de Lucerne », dans Gauchebdo, le 12 avril 2018.
VUILLEMIER, LUCAS,
« Meurtre dans une Lucerne noire », dans Le Courrier, 8 février 2018.
Tiercé dans l’ordre
Lausanne,
BSN Press (Uppercut), 2018, 42 pages.
Mini-roman noir
dont l’action se passe dans les coulisses du monde hippique.
BOUCHER,
Claudette (1951 -)
Celui qui avance avec la mort dans sa poche
Ottawa,
Interligne (Vertige), 2017, 244 pages.
BELU, François, c. r.
dans Nuit blanche, no 150, 27 avril
2018 [version web]
BOILEAU, Josée,
« Mort et mystère à Stanstead », dans Journal de Montréal, 20 janvier 2018.
BOURASSA,
Marie-Ève (1981- )
Le Sentier des bêtes (Red Light -3)
Montréal,
VLB, 2018, 368 pages.
« Avec Red Light 3 :Le Sentier
des bêtes Marie-Ève Bourassa met un terme à son excellente trilogie mettant
en scène l’anti-héros Eugène Duchamp. Physiquement handicapé par une blessure
de guerre, cet ex-policier idéaliste a renoncé à jouer les détectives privés
pour ne plus mettre en péril ses proches. En ce début des années trente, il
s’est recyclé dans la contrebande d’alcool sur une petite échelle. Il a comme
complice, Herb Parker, un jeune Noir qui a de très mauvaises fréquentations.
Quand la danseuse Carole Morgan, nouvellement couronnée Miss Montréal est
retrouvée étranglée, Parker est le principal suspect car il a été vu avec la
victime le soir du meurtre et il a disparu depuis. Convaincu de l’innocence de
son ami, Duchamp, qui a renoncé à l’opium et à l’alcool, reprend du service et
va tenter de le disculper. Ce faisant, il va devoir affronter quelques
gangsters notoires dont les frères Laverdure ou le sinistre Harry Davies, ainsi
que des flics corrompus qui veulent le liquider. Cette affaire lui donnera
peut-être l’occasion de venger enfin le meurtre de son ami Beaudry. Riche en
action, ce troisième polar à l’atmosphère plus sombre que les précédents est
aussi le meilleur ! » [N.S.] Recommandé.
BORNAIS,
Marie-France, « Roman noir au cœur de Montréal », dans Le Journal de Québec, samedi le 17 février
2018. « Marie-Ève Bourassa fait entrer ses lecteurs dans l’atmosphère
enfumée des boites de spectacle et dans les dédales du crime organisé des
« dirty thirties », les années trente marquées par la
Prohibition ».
BOULANGER, Luc,
« Ma vie en livres : Marie-Ève Bourassa », dans La Presse +, le dimanche 18 mars
2018, écran 8. [entrevue]
DUFOUR, Michel, c. r.
sur le blogue franco-québécois Sang
d’encre/Polars, 31 janvier 2018.
LUPIEN, Julie,
« Le Red Light de Marie-Ève Bourassa », dans La Tribune, Sherbrooke, le 2 mars 2018 & Le Droit, 2 mars 2018.
RODRIGUEZ,
Christophe, « Montréal, Le Red Light, voici la surprise ! »,
dans Journal de Montréal, vendredi 2 février
2018.
SÉVIGNY,
Marie-Ève, « Montréal, la nuit sans repos », dans Lettres québécoises, no 169,
printemps 2018, p. 44-45. « Quant au personnage d’Eugène Duchamp, il
s’inscrit déjà comme l’un des plus attachantes antihéros de notre
répertoire ».
SPEHNER, Norbert,
« Qui a tué Miss Montréal ? », dans La Presse +, dimanche, 18 février 2018.
BROUILLET,
Chrystine (1958 -)
Chambre 1002
Montréal,
Druide, 2018, 360 pages.
« Hélène, chef montréalaise mondialement
connue, se rend à New York afin d’y recevoir un prestigieux prix culinaire. Sur
le chemin du retour, la tragédie frappe : elle est retrouvée inconsciente
à la suite d’un brutal accident de voiture. Simple malchance ou acte prémédité ?
Les enquêteurs travaillent à éclaircir le mystère, mais les pistes demeurent
floues autour de cette femme apparemment sans ennemis. Hélène, plongée dans un
profond coma, est veillée par ses amies les plus proches qui, après plusieurs
semaines passées sans observer de progrès, mettront en place une ingénieuse
stratégie aromatique pour tenter de ramener à la vie celle qui était le pilier
de leur groupe. » [éditeur]
BORNAIS, Marie-France,
« Revenir au monde grâce aux arômes », dans Le Journal de Montréal, samedi 15 septembre 2018, p. 63.
MORASSE,
Catherine, « Les liens sacrés de la table », dans Le Droit, Ottawa, le 1er octobre
2018.
MORASSE,
Catherine, « La gourmandise littéraire de Chambre 1002 », dans Le
Droit, Ottawa, le 29 septembre 2018.
PELLETIER,
Laurence, « Mystère et food porn »,
dans Lettres québécoises, no 171,
automne 2018, p. 53. « Chrystine Brouillet signe avec Chambre 1002 un polar où une tentative
de meurtre est le prétexte d’une histoire d’amitié scelle autour de la préparation
et de l’échange de recettes ».
PRÉCOURT, Diane,
« Les parfums de cuisine de Chrystine Brouillet », dans Le Devoir,
le 21 septembre
2018.
RAINVILLE,
Patricia, « Chrystine Brouillet, gourmande femme de lettres », dans le Soleil, Québec, 22 septembre
2018.
ROBERGE, Michel,
c. r. sur le blogue Polars et romans
noirs, mardi 4 décembre 2018
TOURANGEAU,
Jocelyne, c. r sur Planète Québec,
le 30 novembre 2018.
CHADRONNET,
Florence
Tuer la justice
Rosemère,
Pierre Tisseyre, 2018, 144 pages.
Plus thriller psychologique que véritable
polar, ce récit un peu répétitif prend la forme d’un long monologue intérieur
d’un individu déséquilibré par le meurtre et le viol de son épouse et qui
décide de se venger du système judiciaire. Premier meurtre : celui de la
ministre de la Justice.
Le sujet conviendrait mieux à une nouvelle
qu’à un roman [Premier polar]
CHARLAND, Jean-Pierre (1954 -)
Un
seul Dieu tu adoreras : une enquête d’Eugène Dolan
Montréal, Hurtubise, 2018, 408 pages.
Polar historique. A Montréal, en ce début
d’été 1906, Eugène Dolan est enquêteur au poste de police numéro 1. Il
enquête sur un prétendu suicide et devra démêler le vrai du faux. Deuxième
polar dans la série Eugène Dolan.
BORNAIS,
Marie-France, « Séances de spiritisme en 1906 », dans Le Journal de Québec, le samedi 7 avril
2018. « Comme
toujours, Jean-Pierre Charland s’est méticuleusement documenté pour écrire
cette enquête. Le spiritisme, explique-t-il en entrevue, était extrêmement
populaire à l’époque, et les adeptes étaient nombreux. »
CHASSÉ, Denis (1976 -)
Ils
étaient deux
Montréal, Guy Saint-Jean, 2018, 376 pages.
À la fin de l’année scolaire, David et Léonard
ont pour projet de se venger de leur professeur de mathématiques. Mais la petite
farce se transforme en tragédie quand par maladresse ils mettent le feu à la
maison en faisant deux victimes. David prend la fuite mais Léonard, affolé et
paralysé par l’effroi demeure sur place. Condamné à dix ans de prison, il
refuse d’impliquer son complice. Alors que Léonard purge sa peine, son ami mène
une vie paisible avec sa femme Amélie et leur fille Eva sans jamais communiquer
avec lui. Quand Léonard est libéré, il n’a qu’une idée en tête : se venger
de celui qui l’a abandonné. Avec l’aide d’un complice, il va tenter de le
piéger, mais comme l’écrivait le poète Burns, « les plans les mieux conçus
des souris et des hommes souvent ne se réalisent pas » ! Yann Lord,
un policier de la Sûreté narcissique et jaloux, qui a toujours soupçonné
l’implication de son beau-frère David, va contrecarrer leur funeste projet
d’une manière totalement imprévue. Le dénouement sera brutal et totalement
inattendu. Habile suspense teinté d’humour noir, Ils étaient deux, d’Éric Chassé mérite d’être découvert malgré des
personnages plutôt antipathiques, mais fascinants dans leur côté obscur.
[Norbert Spehner] Recommandé.
SPEHNER, Norbert, « Il était une fois,
deux petites minables », dans La
Presse +, 14, octobre 2018, le dimanche 14 octobre 2018.
SPEHNER, Norbert, « Petits malfrats et
coups foireux » dans Le Placoteux,
12 septembre 2018.
DE VAILLY, Sylvie-Catherine (1966 -)
L’Esquive
Montréal, Recto-Verso, 2018, 226 pages.
5e roman de la
série mettant en vedette Jeanne Laberge, première inspectrice de police du
Québec, dont la fille Marion a été kidnappée. Intrigue parallèle : une
femme violentée tue son conjoint : meurtre ou légitime défense ? Trop
de « coïncidences heureuses » nuisent à la vraisemblance du récit.
BÉLAIR, Michel,
« Les couleurs sombres du polar québécois », dans Le Devoir, les samedi 13 et
dimanche 14 octobre 2018, p. 28-29.
BORNAIS,
Marie-France, « Jeanne Laberge garde espoir », dans Le Journal de Montréal, samedi, 29 décembre
2018.
ROBERGE, Michel,
c. r. sur le blogue Polars et romans
noirs, mardi 4 décembre 2018
DRAPER, Michael (1942 -)
Colibri
Montréal, Leméac, 2018, 240 pages.
« Le personnage de Lara O’Malley,
alias Lara McCoy, ex-agente à la solde de la CIA est apparu pour la première
fois en 2017, dans Le 489 de Michael
Draper. On la retrouve dans Colibri,
deuxième roman de la série. Après une mission au Mexique qui a bien failli lui
coûter la vie, et ayant échoué dans sa tentative d’éliminer le « 489 »,
alias « Tête de Dragon », chef d’une puissante triade, elle s’est
installée en Thaïlande en compagnie de Réal Beauregard, ex-tueur à gages de la
mafia montréalaise en exil (il est aussi le héros des premiers thrillers de
Draper). Soumise à un chantage par le chef de police de Bangkok, elle accepte
une mission à hauts risques : mettre fin une fois pour toutes aux
agissements de Leo, alias, la Femme sans nom, cerveau d’une puissante
organisation criminelle. En compagnie de Beauregard, qui a plus d’un tour dans
son sac, elle entame un périple mouvementé qui la conduit de Bangkok à
Singapour et sur les rives laotiennes du Mékong. Que se passera-t-il une fois
la cible éliminée ? Lara n’est pas dupe… Écrits dans un style alerte, les
thrillers captivants de Michael Draper reflètent ses expériences de grand
voyageur et sont riches en couleur locale et en descriptions pittoresques. »
Recommandé.
BÉLAIR, Michel,
« Une Lara Croft avec un passeport canadien », dans Le Devoir, les samedi 17 et
dimanche 18 mars 2018. « Michael Draper signe un thriller
géopolitique qui ne fait pas toujours dans la subtilité ».
DUFOUR, Michel, c. r.
sur le blogue franco-québécois Sang
d’encre/Polars, le 11 avril 2018.
MIGNAULT,
Alexandra, bref c.r. dans Les Libraires,
no 106, mars-avril 2018, p. 65.
SPEHNER, Norbert,
« Chasse à l’homme en Asie du Sud-Est », dans Le Placoteux, le 21 février 2018.
SPEHNER, Norbert,
« Il faut couper la tête du Dragon ! », dans La Presse +, le dimanche 25 mars
2018.
FAUCON,
Benjamin (1983 -)
Le Dossier Météore
Varennes,
Ada, 2018, 272 pages.
« Matt Roy regarda une
dernière fois la revue d’astronomie qui traînait sur le comptoir de son
magasin. Ses yeux fixèrent la photographie de la nova observée le 19 mars
2012 et un large sourire apparut sur son visage. Cette étoile serait le sujet
parfait pour son canular ! Au même moment à New York, Robert Owens,
directeur des Affaires Particulières de la CIA, rangeait un dossier dans le
tiroir de son bureau sans se douter qu’un plaisantin se préparait à en dévoiler
le contenu. » [éditeur] Cette invraisemblable et rocambolesque histoire d’espionnage
devrait davantage intéresser les ados que les adultes.
G. Sylvie
(1972 -)
Femme fatale
Marieville,
JCL, 2018, 354 pages.
« Jonathan
Serra, enquêteur pour le Boston Police Department, se voit attribuer une
nouvelle coéquipière en la personne d’Elisabeth Stevens. Ensemble, ils sont
chargés de l’affaire Katriana, cette présumée tueuse en série qui joue la
séductrice irrésistible afin d’attirer ses proies. Chaque cas met en scène un
homme démontrant un fort attrait pour la luxure ;
chaque fois, les lieux du crime sont laissés impeccables. » [éditeur]
Montréal, octobre 1893. Sixième
aventure du journaliste Joseph Laflamme et de ses sympathiques acolytes qui
enquêtent sur la mort d’un couple trouvé mort près du chapiteau d’un cirque
itinérant. L’assassin s’est inspiré d’un meurtre sordide survenu soixante ans
plus tôt. Avec ce polar historique, l’auteur nous fait découvrir l’univers
étrange et secret du cirque et des forains. Recommandé.
BÉLAIR, Michel,
« Les couleurs sombres du polar québécois », dans Le Devoir, les samedi 13 et
dimanche 14 octobre 2018, p. 28-29.
BORNAIS,
Marie-France, « Intrigue dans l’univers du cirque », dans Le Journal de Québec, samedi 15 septembre
2018, p. 56.
DUFOUR, Michel,
c.r. sur le blogue franco-québécois Sang
d’encre/Polars, le 31 août 2018.
Les Sages de Sion (Vérité -1)
Paris,
Hugo et Cie, 2018
Thriller ésotérique dans lequel diverses
factions s’affrontent pour mettre la main sur un document susceptible
d’ébranler la chrétienté. Le nazi Himmler espère construire la religion
nordique du Troisième Reich. Le Vatican les veut à tout prix, alors qu’une
puissante société occulte appelée les Sages de Sion et prête à les monnayer. Recommandé.
BORNAIS,
Marie-France, « Un thriller ésotérique palpitant », dans Le Journal de Montréal, 1er avril
2018.
DUFOUR, Michel,
c.r. sur le blogue franco-québécois Sang
d’encre/Polars, le 31 août 2018.
PERRAUD, Serge,
« Nazis contre Vatican », sur le blogue le littéraire.com, 8 juillet 2018.
« Thriller politico-littéraire, La
Disparition d’Ivan Bounine nous entraîne dans les coulisses d’une
institution prestigieuse qui, de toute évidence, n’est pas toujours blanche
comme neige » [éditeur]
GIGUÈRE, Christian
La Disparition de
Kat Vandale
Montréal, Héliotrope (Noir), 2018
« On se souviendra que la collection
Héliotrope noir « propose de tracer, livre après livre, une carte inédite du
territoire québécois, dans laquelle le crime se fait arpenteur-géomètre. »
Ainsi, l’action de La Disparition de Kat
Vandale, de Christian Giguère, se déroule dans certains coins interlopes de
l’est de Montréal, plus précisément à Rivière-des-Prairies, ainsi que dans
certains quartiers résidentiels de la couronne Sud (Boucherville, Longueuil).
L’intrigue est assez mince : Kat Vandal, une actrice porno et travailleuse
du sexe, grande fan de la série Twin
Peaks, a disparu suite à la découverte d’une vidéo incriminante pour ses
proxénètes. Ses amis Mélissa et Widmark, gérants d’une agence d’escortes
espèrent qu’elle a réussi à se mettre à l’abri, mais rien n’est moins sûr !
Au même moment, une attaque au cocktail molotov contre leur lieu d’affaires
laisse croire qu’une guerre de gangs a commencé. Dans ce premier roman noir
plutôt réussi, écrit dans une langue colorée, l’auteur dépeint un univers
foisonnant à l’ambiance glauque, où se côtoient motards, mafieux, prostituées
et dealers, promoteurs de boxe et entrepreneurs véreux, ainsi que quelques
politiciens municipaux corrompus. Un auteur à suivre ! » [ N.S.]
Premier roman. Lauréat du Prix Jacques
Mayer du premier polar (St-Pacôme, 2018). Recommandé.
BÉLAIR, Michel, « La Disparition de Kat Vandale : mourir à tout
prix », dans Le Devoir, le
samedi 7 et dimanche 8 avril 2018, p. 30
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, 17 avril 2018.
DUMAIS, Manon, « La disparition de Kat Vandale : il était une
fois dans l’Est », dans Le Devoir,
le samedi 7 et dimanche 8 avril 2018, p. 30. « Dans son
premier roman, Christian Giguère explore le côté glauque de Rivière-des-Prairies. »
LAROCQUE, Geneviève, « De la young adult literature chez
Héliotrope », dans Artichaut
Magazine, 31 mai 2018.
PELLETIER, Laurence, « De noir et de rose », dans Lettres québécoises, no 107, été
2018, p. 40. « À l’heure où les disparitions de jeunes filles hantent
l’actualité québécoise, le roman noir de Christian Giguère résonne d’un écho
étrangement opportun ».
ROBERGE, Michel, c. c. sur le blogue Polars et romans noirs, le 30 avril 2018.
RODRIGUEZ, Christophe, « Une escorte, la pègre et les gangs de
rue », dans Le Journal de Montréal,
le 16 mars 2018.
SPEHNER, Norbert, « Kat Vandale a disparu ! », dans La Presse +, dimanche 22 avril
2018. [texte ci-dessus]
HOUDE,
Maxime (1973)
La Vie rêvée de Frank Bélair
Lévis,
Alire, 2017, 312 pages.
DUFOUR, Michel,
c.r. sur le blogue franco-québécois Sang
d’encre/Polars, 2018
MARVIER, Morgane,
« Mets ta belle robe, j’t’amène aux vues », c. r. sur le blogue Carnets noirs, le 6 septembre 2017.
JACQUES, André (1947 -)
Ces femmes aux
yeux cernés
Montréal, Druide, 2018, 398 pages
« Ces
femmes aux yeux cernés est
le sixième thriller d’André Jacques mettant en scène Alexandre Jobin, ancien
militaire devenu antiquaire. Quand un cocktail fait éclater la vitrine de sa
boutique et qu’un directeur de galerie avec lequel il faisait affaire est
assassiné, Jobin découvre avec surprise que le tableau d’un maître de l’art
contemporain vendu à un caïd de la mafia russe était un faux, chose qu’il
ignorait ! Pour éviter d’autres représailles (et pour sauver sa peau), il
décide de remplacer le faux tableau par une oeuvre authentique. Seul problème,
l’artiste Jordi Carvalho a disparu de la circulation depuis dix ans. Bien
décidé à le retrouver, Jobin se lance dans une enquête à haut risque qui le
mènera de Montréal à Paris, en passant par Barcelone. A l’occasion de ce
périple mouvementé, il aura l’occasion de retrouver la belle Chrysanthy, le
grand amour de sa vie, ainsi que sa fille Pavie, tueuse à gages impitoyable,
mortellement efficace, qui lui sauvera la mise plus d’une fois ! Ce récit est le meilleur de cette série, avec une écriture soignée, un rythme fluide, une tension dramatique
constante sans violence outrancière, de petites touches d’humour, et un
dénouement jouissif. » [Norbert Spehner]. Recommandé.
BÉLAIR, Michel, « Sauvé par l’ange exterminateur. », dans Le Devoir, les samedi 15 et
dimanche 16 décembre 2018, p. 34. Une enquête sur un trafiquant russe
dévoile des secrets insoupçonnés.
BERGERON, Steve, « André Jacques : arts et métier… d’enquêteur »,
dans La Tribune, Samedi, le 27 octobre
2018.
DUFOUR, Michel, c. r. sur blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, le 18 décembre 2018.
LISON, Cristelle, c. r. sur le blogue Polars, noir et blanc, le 3 décembre 2018.
MAROIS, Daniel, « Le virtuose du polar québécois », sur le blogue
Noirs polars, le 20 novembre 2018.
« Il me prend l’envie de dire que l’auteur québécois est au sommet de son
art, mais puisqu’il parvient à me surprendre d’un roman à l’autre, je soupçonne
que le sommet est repoussé de plus en plus. Vertigineux ! ».
SPEHNER, Norbert, « Alexandre et les tableaux volés », dans La Presse +, dimanche 11 novembre
2018 [texte ci-dessus]
LAMAUTE, Dominique (1957 -)
SHAMI
Montréal, Fidès, 2018, 328 pages.
Thriller. « Quel lien peut bien exister
entre cette jeune femme en quête d’un passeport et Nicolas, l’auteur à succès ?
Il y en a un, mais lequel, quand on sait qu’un abîme sépare ces deux personnes ?
Elle… une certaine Shami Rahjah, fille unique et héritière du multimillionnaire
Elihu Rahjah et épouse du cynique prince milliardaire Yyengar Patel. Lui… un jeune
avocat ambitieux qui, en 1986, cherchait à se faire une place dans cette chasse
gardée que sont les puissants cabinets d’avocats de New York. » Premier polar.
LEGAULT, Matthieu (1983 -)
Les
Plaisirs coupables
Marieville, JCL, 2018, 397 pages.
« Chicago, 1931. James Steigner,
le très populaire scénariste et tombeur de ces dames, en a assez qu’on lui
reproche le manque de réalisme dans ses histoires. Après une soirée mondaine
bien arrosée, il fait la connaissance d’un chef de bande célèbre et redoutable.
Ce malfaiteur a tout à lui envier : prestance, charisme, conquêtes… tout, sauf
peut-être le portefeuille. » [éditeur]
LE MANER, Monique
Meurtres
et marées : les enquêtes d’Onésime Gagnon
Rimouski, du Tullinois, 2018, 190 pages.
Quatrième enquête d’Onésime Gagnon, ancien
journaliste de faits divers à Hebdo
Police. Avec son ami, le sergent-détective Turgeon, il enquête sur un
double assassinat lors d’un séjour en Gaspésie.
LESSARD, Patrice (1971 -)
La
Danse de l’ours
Montréal, Héliotrope (Noir), 2018, 172
pages.
Deuxième roman noir de Patrice Lessard
mettant en scène Jacques Tardif, un petit truand au passé douteux, embarqué
dans un coup foireux avec son ex-maîtresse Blanche, une métisse Magoua et Dave,
un colosse d’origine indienne et son partenaire de crime. L’action se passe à
Louiseville à la veille du Festival de la Galette. Recommandé.
DUFOUR, Michel, c. r.
sur le blogue franco-québécois Sang
d’encre/Polars, le 23 septembre 2018.
DUMAIS, Manon,
« Le cow-boy de Louiseville », dans Le Devoir, 6 octobre 2018.
JANNARD, Mélanie,
c. r. dans Voir, vol.3, no 10,
octobre 2018. « Plus qu’un page
turner captivant – ce que ce récit n’est vraiment pas : N.D.L.R. – La Danse de l’ours est une incursion
dans un microcosme maskinongeois. Une expérience sociologique où se côtoient
barbarie et subtilités ».
MIGNAULT,
Alexandra, bref c.r. dans Les Libraires,
no 108, septembre-octobre 2018, p. 62.
PELLETIER,
Laurence, « Ce qu’on attire avec du miel », dans Lettres québécoises, no 171, automne 2018, p. 52. « Tout
s’élabore depuis une « idée qui ne me lâcha plus, une image une
phrase » dans ce suspense qui allie la légende à la paranoïa »
LÉVESQUE, François (1978 -)
Neiges
rouges
Lévis, Éditions Alire, 2018, 244 pages.
2e enquête des flics Vincent Parent et de
son ami Dominic Chartier, dans le Nord Québécois.
L’auteur aborde le thème délicat des rapports difficiles,
voire conflictuels, entre la Sûreté du Québec et les autochtones, ainsi que le
harcèlement et les agressions sexuelles dont sont victimes les femmes de la
région. Le roman commence par une scène choc de poursuite et de confrontation
dans la neige et le froid (une fusillade… entre policiers), et se termine par
un affrontement tout aussi dramatique (mais jouissif !) quand les
criminels sont démasqués.
Dominic Chartier et Vincent Parent recherchent une
fugitive, Kanti, un jeune autochtone tombée enceinte suite à un viol et dont la
mère a été abattue par un flic ripou. Au cours de l’enquête mouvementée qui
suit, ils découvriront un sacré nœud de vipères… Un bon polar que j’aurais
trouvé excellent n’eût été des interminables bitchages (le plus souvent
vulgaires…) entre les deux copains flics. Ces petites joutes verbales trop
fréquentes, finissent par lasser (euphémisme) et ralentissent le rythme de ce
qui aurait pu être un suspense plus prenant. Recommandé.
BOILEAU, Josée,
« Des femmes autochtones si bien vengées… », dans Le Journal de Montréal, dimanche 28 octobre
2018. « Quel drame social sous les cadavres ! ».
DUFOUR, Michel, c. r.
sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars,
le 5 novembre 2018. « L’aspect dramatique est d’ailleurs atténué par
des conversations débridées et des plaisanteries puériles entre les deux amis,
l’ensemble n’est pas déplaisant, mais j’avais trouvé plus convaincante Une maison de fumée ».
HÉBERT-DOLBEC,
Anne-Frédérique, « Abus policiers », dans Le Devoir, les samedi 20 et dimanche 21 octobre 2018. « François
Lévesque signe un suspense haletant inspiré du sort des femmes autochtones de
Val-d’Or »
MARCHAND. Suzanne (1961 -)
Plein
Sud
Laval, Guy Saint-Jean, 2018, 415 pages.
Thriller
psychologique. Marie Leblanc est partie en Floride, laissant derrière elle son
travail, sa vie à Montréal et un conjoint qu’elle ne peut plus supporter. Lors
d’un arrête à une halte routière elle va se faire piéger par un dangereux
criminel. le début d’un cauchemar. [Premier
polar]
BORNAIS,
Marie-France, « Dans les griffes d’un criminel », dans Le Journal de Québec, samedi le 4 juin
2018. « Un thriller psychologique intense, aux accents de bitume et
d’autoroutes américaines, entre le Québec et la Floride ».
MARCOUX, Bernard
La
Mandragore
Candiac, Marcel Broquet (La Mandragore),
2018, 171 pages.
« Suivez
cette magnifique œuvre d’art La Mandragore et vous découvrirez un père. »
Tel un thriller, cette maxime pourrait résumer l’intrigue à la fois policière,
psychologique, artistique et littéraire de ce nouveau roman de Bernard Marcoux.
Un, deux puis trois enlèvements à Radio-Canada mettent les médias en alerte.
Les principaux protagonistes semblent suivre la trace d’une représentation
artistique mystérieuse : celle d’une plante aux pouvoirs souvent
maléfiques, mais bien réels. Qui la détient ? Quel est ce pouvoir auquel
les couples peuvent difficilement résister ? » [éditeur]
MARTINEAU, Maureen
La
Ville allumette : une enquête de Judith Allison
Montréal, VLB, 2018, 392 pages.
« La
Ville allumette est le
quatrième polar de Maureen Martineau mettant en scène la sergente-détective
Judith Allison. On pourrait craindre qu’un roman policier dont la thématique
principale est, selon les dires mêmes de l’auteur, « une réflexion sur le
développement urbain » ne soit pas à priori une lecture très emballante.
Mais en conteuse émérite, Maureen Martineau a su faire de son histoire un récit
captivant dont l’action se passe à Gatineau et au Nunavik. L’activiste Jacob
Lebleu (déjà rencontré dans L’Activiste.
Le Jour des morts 2016) prépare
une série d’attentats contre un promoteur immobilier sans scrupules qui a dans
sa mire l’île de Hull et la destruction de la dernière « maison
allumette ». Par ailleurs, Allison qui traque toujours Lebleu, participe à
une enquête sur le meurtre d’un homme dans le Grand Nord, car l’assassin a des
liens avec le terroriste de Gatineau. Cette partie du roman qui se déroule au
Nunavik est particulièrement saisissante avec sa description d’une nature
grandiose dont la beauté contraste avec les très dures conditions de vie
locale. Plus qu’un simple polar d’enquête, ce récit qui témoigne des
préoccupations sociales de son auteur, est aussi le meilleur de cette excellente
et captivante série. » [Norbert Spehner] Recommandé.
BÉLAIR, Michel,
« Écoterrorisme et spéculation foncière », dans Le Devoir, les samedi 24 et dimanche 25 mars 2018, p. 32.
« Maureen Martineau varlope les profiteurs dans une enquête fascinante au
cœur du Grand Nord ».
BOILEAU, Josée,
« De Hull au Nunavik, quelle enquête brillante », dans Le Journal de Montréal, le 28 avril
2018. « Faire le pont entre l’histoire de Hull et les tragédies vécues
dans le Grand Nord autochtone, c’est déjà un tour de force. Grâce à Maureen
Martineau, ça devient un polar de catégorie supérieure ».
DUFOUR, Michel, c. r.
sur le blogue franco-québécois Sang
d’encre/Polars, le 29 avril 2018.
LAPIERRE, France,
c. r. sur le blogue Polar, noir et
blanc, le 21 novembre 2018.
MIGNAULT,
Alexandra, bref c.r.dans Les Libraires, no 106, mars-avril
106, p. 65.
PICHER, Stéphane,
« Le dernier des terroristes ? », dans Lettres québécoises, no 70, été 2018, p. 41. « Enquête,
roman social ou encore polar écologique ? Les étiquettes n’ont pas d’importance
quand l’ensemble est réussi. »
SPEHNER, Norbert,
« La traque de l’activiste », dans La Presse +, dimanche 25 mars 2018 [Texte ci-dessus]
TOUPIN, Manon,
« La Ville allumette, la 4e
enquête de Judith Allison », dans La
Nouvelle union [Victoriaville], mercredi le 31 janvier 2018
MORRISSETTE, Guillaume (1975 -)
Deux
coups de pied de trop
Laval, Guy Saint-Jean, 2018, 460 pages.
Quatrième roman policier de la série
mettant en scène l’inspecteur Jean-Sébastien Héroux et son équipe. À
Trois-Rivières ils enquêtent sur la mort brutale d’Yves Quessy, tué par Vincent
Brassard dans des circonstances pour le moins troubles lors d’une violation de
domicile. Que s’est-il réellement passé cette nuit-là ? Dommage que le
titre révèle un indice important ! Recommandé.
BORNAIS,
Marie-France, « Meurtre par légitime défense », dans Le Journal de Québec, le 14 avril
2018. Note : Curieux
commentaire qui, comme le titre du roman, donne un indice important, et qui se
mêle dans les personnages, la victime devenant le tueur. Bizarre !
DUFOUR, Michel, c. r.
sur le blogue franco-québécois Sang
d’encre/Polars, 7 mai 2018.
PHILIE, Benoît,
« Une journée dans la tête d’un surdoué inépuisable », dans Le Journal de Montréal, le 21 janvier
2018. [entrevue avec l’auteur]
PAYNE, Suzan (1967 -)
Pour toi mon amour pour
toujours (Annabelle -1)
Moncton, Perce-Neige (Prose), 2018, 192 pages.
Premier volet d’une trilogie :
« Un homme poignardé, une femme défigurée, des chats décapités, un message
perturbant et beaucoup, beaucoup de sang : lorsque l’inspecteur Hamelin
est appelé sur les lieux d’un crime, ce jour-là, il se doute bien qu’il n’a vu
que la pointe de l’iceberg. Alors que les indices semblent pointer dans toutes
les directions et que l’inspecteur commence à se décourager, un coup de chance
l’oriente vers le suspect idéal. Il semble bien que les crimes visant Annabelle
et Valérie soient intimement liés ! Mais tient-il le bon coupable ?
Sa collègue, Joëlle, en doute… » [éditeur]
CÔTÉ-DUPUIS, Alice, « Annabelle de Suzan Payne : le crime
parfait », dans Regroupement des
éditeurs acadiens, 7 novembre 2018.
MOUSSEAU, Sylvie, « Annabelle : chair de poule
garantie », dans Acadie nouvelle,
le 9 novembre 2018.
PELLETIER, Laurence, « Et le destin
frappe à la porte », dans Lettres
québécoises, no 172, hiver 2018, p. 45. Payne réveille chez la
lectrice et le lecteur le sens du doute.
PELLETIER, Jean-Jacques (1947 -)
Radio-Vérité : la
radio du vrai monde
Lévis, Alire, 2018, 384 pages.
L’inspecteur Gonzague Théberge, de la
police de Montréal, enquête sur le kidnapping de Sébastien Cabot, l’animateur
vedette de Radio-V, la chaîne « qui-dit-la-vraie-vérité-au-vrai-monde » !
Il reçoit l’aide de Frédérique Roussel, crack de l’informatique redoutable qui
surveille depuis des mois les « V », les fans irréductibles de Cabot.
« Au-delà de l’intrigue politicère de
qualité, l’auteur se livre dans ce roman à une analyse juste et fine des
répercussions sociales de la radio-poubelle et de la manipulation es masses par
les médias ». [Alire] Recommandé.
BÉLAIR, Michel « Radio-Vérité : les dérives de l’activisme populaire »,
dans Le Devoir, 3 novembre 2018.
BORNAIS, Marie-France, « Répercussions
sociales des radio-poubelles », dans Le
Journal de Québec, dimanche, 16 décembre 2018.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue
franco-québécois Sang d’encre/Polars,
le 3 décembre 2018.
PROVENCHER, Normand, « L’écrivain
Jean-Jacques Pelletier au fond de la radio poubelle », dans Le Soleil, (Québec),et La Presse +, dimanche 23
décembre 2018.
Deux
balles/Un sourire
Montréal, Hurtubise, 2017, 578 pages.
BELAIR, Michel,
« Corruption et lutte de pouvoir au SPVM », dans Le Devoir, les samedi 6 et dimanche 7 janvier 2018, p. 25.
BORNAIS,
Marie-France, « L’écoterrorisme au cœur du thriller », dans Le Journal de Québec, samedi 27 janvier
2018.
PERKINS, Philippe (1961 -)
Sentence
à vie
Candiac, Marcel Broquet (La Mandragore),
2018, 150 pages.
« Jake,
brillant informaticien, se retrouve en prison après avoir commis un acte
criminel dont la sentence est la peine capitale.
A cours de son
incarcération, il fraternisera avec d’autres détenus, en particulier avec Benny
et ses proches. L’obtention de privilèges inhabituels les conduira à
découvrir le triste sort qui leur est réservé. » [éditeur] Premier polar.
FOURNIER, Gilles
A., « Un polar signé par un chirurgien orthopédiste suscite l’intérêt au
Madawaska », dans L’Acadie Nouvelle,
le lundi 26 novembre 2018.
ROUSSEAU, Simon (1993 -)
La
Bête originelle
Varennes, AdA (Corbeau), 2018, 327 pages.
« Le cadavre d’une
femme est découvert dans son appartement, sa tête remplacée par celle d’un
grand chien noir. Parallèlement, une patiente souffrant de schizophrénie
paranoïde dessine avec obstination des corps mutilés, munis de parties
animales. Des hybrides. Le lieutenant-détective Marc Vézina mène l’enquête. »
[éditeur]
SAUVES, Magali (1961 -)
160, rue Saint-Viateur
Ouest
Montréal, Mémoire d’encrier, 2018, 312 pages.
« 160 rue
Saint-Viateur Ouest est l’histoire tumultueuse de Mathis Blaustein, Juif
hassidique élevé dans le quartier du Mile-End à Montréal. Renié par sa famille
et sa communauté ultra-orthodoxe à cause de son homosexualité, Mathis va devoir
tracer lui-même son chemin. Seule Yocheved, sa mère, continue à le fréquenter
clandestinement. Lieutenant de la Sûreté du Québec, il mène une enquête sur la
mort suspecte de l’ingénieur Georges Jalabert qui, par ses rebondissements, le
conduit à fouiller dans l’histoire cachée de sa famille. » [Premier polar]
BIGONESSE, David, c. r. dans La Bible urbaine, le 20 septembre
2018.
BOILEAU, Josée. « Un oiseau rare pour
détective », dans Le Journal de
Montréal, samedi 19 mai 2018.
GIGUÈRE, Nicholas, « Qui trop
embrasse, mal étreint », dans Lettres
québécoises, no 171, automne 2018, p. 43. […un roman morcelé et
épars qui, sans être mauvais, n’est pas une réussite]
GOSSELIN, Janie, c.r. dans La Presse +, le 13 mai 2018. [Arts]
LÉVY, Elias, « Magali Sauves signe un
thriller policier haletant », dans The
Canadian Jewish News, le 11 mai 2018.
MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le
blogue Avenues.ca, le 27 avril
2018.
TARDIF, Dominic, « Hassidique, gai et
policier », dans Le Devoir, les samedi 28
et dimanche 29 avril 2018, p. 30. « Magali Sauves dévoile un visage
inédit de la communauté hassidique de Montréal ».
« Dans ce deuxième opus
mettant en scène la détective montréalaise Rinzen Gyatso et son collègue Luc
Paradis, Johanne Seymour nous propose une intrigue modulée en quatre volets.
Élément central : l’enquête sur le meurtre d’une jeune Mexicaine. Éléments
secondaires : les problèmes existentiels de son supérieur, le lieutenant
Desautels, les amours tumultueuses de Luc et de son amant Thomas, victime d’une
agression homophobe, et les appels
inquiétants d’Adam Petit (voir Rinzen et
l’homme perdu). Avec son découpage quasi-télévisuel (série en vue ? –
alternance de petits chapitres de 3 ou quatre pages), cette histoire (très
psychologique) habilement tricotée – malgré les nombreux fils, on ne se perd
jamais – sait ménager la tension dramatique jusqu’à la fin. Avec un « cliffhanger »
qui présage d’une suite… que l’on attend avec intérêt. » [N.S.] Recommandé.
BÉLAIR, Michel,
« Les couleurs sombres du polar québécois », dans Le Devoir, les samedi 13 et
dimanche 14 octobre 2018, p. 28-29.
BORNAIS, Marie-France, « Quand les
fantômes intérieurs surgissent », dans Le
Journal de Québec, samedi le 27 octobre 2018.
LAPIERRE, France, c. r. sur le blogue
québécois Polar, noir et blanc, le 9 octobre
2018. « Un très bon roman qu’on aurait plaisir à relire ».
PICHER, Stéphane, « Le premier polar
zen ? », dans Lettres
québécoises, no 172, hiver 2018, p. 43. Un roman qui réussit à
nous faire réfléchir à des problématiques modernes incontournables sans parvenir
à véritablement nous émouvoir.
SPEHNER, Norbert, « En quête de la
fille laide », dans La Presse +,
dimanche le 20 janvier 2019.
SIMONCELLI-BOURQUE, Éloïse (1976 -)
Poudreries
Montréal, Fidès, 2018, 272 pages.
« Un
hiver à glacer le sang… Un neuropsychiatre meurt assassiné dans sa luxueuse
résidence nichée au cœur du mont Saint-Bruno. À proximité, on découvre des
carcasses de chevreuil sanguinolentes. Non loin de là,
dans la métropole, la fille de l’inspecteur Scolvic sombre dans la toxicomanie
et fugue un soir de poudrerie. Au cours de ces jours d’hiver, la
journaliste Élisa Morinelli, à peine sortie d’une sévère dépression,
s’intéresse à l’univers trouble de l’industrie pharmaceutique… Pour ajouter à
sa morosité, son couple bat de l’aile. Et pourtant, malgré eux, elle et son conjoint
se trouveront bientôt mêlés à l’enquête sur le meurtre du
neuropsychiatre. »
[éditeur]
[deuxième enquête de la journaliste d’investigation Élisa Morinelli]
BÉLAIR, Michel,
« Ça sent la bordée de neige », dans Le Devoir, les samedi 24 et dimanche 25 février 2018.
BLONDEAU,
Dominique, « Un hiver, des hommes et des femmes en détresse », c. r.
sur le blogue Mage littéraire :
Dominique Blondeau, lundi 9 avril 2018.
BOILEAU, Josée,
« Un meurtre et ses enjeux », dans Le Journal de Montréal, dimanche 25 février 2018. « L’intrigue
est si touffue qu’il serait facile de se perdre dans les poudreries annoncées
dans le titre. Mais l’auteure tient son récit bien en main avec, dans le rôle
principal, un policier qui soulève de vrais enjeux de société. »
MIGNAULT,
Alexandra, bref c.r. dans Les Libraires,
no 106, mars-avril 2018, p. 65.
RODI, Frank Jr,
« Le roman d’hiver d’Éloïse Simoncelli-Bourque », dans Les Versants (Saint Basile/Saint Bruno),
samedi 31 mars 2018.
SYLVESTRE,
Paul-François, « Quand la réalité dépasse les fictions les plus
cinglées », dans L’Express,
Toronto, 1er avril 2018.
STE-MARIE, Richard (1945 -)
De
ton fils charmant et clarinettiste
Lévis, Alire, 2018, 320 pages.
Près de la retraite, l’inspecteur Marcel
Blanville au passé de délinquant et aux méthodes plus que douteuses enquête à
Limoilou sur les meurtres sordides de prêtres associés à des actes pédophiles.
Pour ce faire, il s »associe à Charles McNicoll, un tueur à gages mélomane
de son état.
Les « coïncidences heureuses » de
la dernière partie viennent un peu gâcher le plaisir de la lecture. Recommandé.
BÉLAIR, Michel,
« Les fantômes du passé », dans Le
Devoir, les samedi 28 et dimanche 29 avril 2018, p. 30.
« Richard Ste-Marie fait surgir un passé religieux sombre dans une enquête
à la trame complexe ».
BOILEAU, Josée.
« Policier ripou contre clergé pourri », dans Le Journal de Montréal, samedi 23 juin 2018. «
BORNAIS,
Marie-France, « Exposer les dérives du clergé », dans Le Journal de Québec, samedi le 21 avril
2018.
DUFOUR, Michel, c. r.
sur le blogue franco-québécois Sang
d’encre/Polars, le 31 août 2018.
PICHER, Stéphane,
« Pourri mais pas très goûteux », dans Lettres québécoises, no 70, été 2018, p. 42. « Richard
Ste-Marie s’aventure dans le polar sans son protagoniste habituel Francis Pagliaro.
Un noble risque aux résultats mitigés ».
SYLVESTRE, Catherine (1964 -)
La Vieille Fille et le photographe
Lévis, Alire, 2018, 334 pages.
« Ça commence à la veille de
la rentrée scolaire par la visite de Phil Auclair, un copain éditeur, et de sa
consœur Bernadette Vaillancourt… qui me demande de retrouver son bon mari, le célèbre photographe Antoine Gélinas. L’ennui,
c’est que si je me fie aux témoignages de l’entourage du couple, le mari de la
dame n’a pas vraiment disparu : il ne veut tout simplement plus la
voir ! Or,
ce que j’estime n’être qu’une banale histoire de divorce prend une tournure
dramatique quand j’apprends que Brieg Ledet, le coauteur des ouvrages d’Antoine
Gélinas, est mort dans un incendie suspect. » [éditeur] [deuxième enquête
de Catherine Sylvestre]
SÉVIGNY,
Marie-Éve, « Fouine en mal de disparition », dans Lettres québécoises, no 169,
printemps 2018, p. 46 « Sous le pseudonyme de Catherine Sylvestre, la
romancière Francine Pelletier redonne vie à sa sympathique « vieille
fille » par une histoire aux nombreux possibles, qui aurait toutefois
nécessité un meilleur travail éditorial ».
TREMBLAY, François-Bernard (1970 -)
Sutures :
une enquête de Nick Jarvis
Boucherville, de Mortagne, 2018, 344 pages.
« Montréal connaît des heures sombres.
Après être disparus quelques jours, des gens refont surface… un organe en
moins. Ils ne se souviennent de rien, et le mystère plane sur ce qui a pu leur
arriver. Nick Jarvis et sa collègue Julie Montpetit héritent d’une enquête qui
les transporte dans un univers qu’ils méconnaissent : hôpitaux, médecins,
transplantations… Forcés de plonger dans l’enfer du trafic humain et du marché
noir des organes, ils n’ont pas fini d’être surpris par les nouveaux
Frankenstein de l’horreur. » [éditeur] Premier polar.
TURCOT, Laurent (1979 -)
L’Homme
de l’ombre (Québec 1770, tome 1)
Montréal, Hurtubise, 2018, 330 pages.
Polar historique dont l’action se déroule à
Québec, le 17 février 1770, au cœur d’un hiver rigoureux. Principal
suspect d’un meurtre, Pierre Dubois va tenter de se disculper à l’aide d Peter
O’Sullivan, un ami, officier de la Royal Artillery, et de Madelon, une
prostituée. Premier polar.
BÉLAIR, Michel, « Meurtre
mystère », dans Le Devoir, Les
samedi 13 et dimanche 14 octobre 2018. « C’est bien là le charme
de ce genre littéraire : un zeste de fiction sur un canevas de
réalité »
BORNAIS, Marie-France, « Intrigue à
l’arrivée du régime britannique », dans Le Journal de Québec, dimanche 30 septembre 2018.
BOURGOING-ALARIE, Geneviève, « Une
enquête au cœur du 18e siècle », dans L’Hebdo
Journal, Trois-Rivières, le 28 septembre 2018. [Entrevue]
LAROCHELLE, Samuel, « Premier roman
policier historique pour Laurent Turcot », dans HuffPost Québec, le 20 octobre 2018. [Entretien]
VINCENT, Diane (1952 -)
Le
Paon, le cobra et la sorcière
Montréal, Tryptique (Policier), 2018, 330
pages.
Sixième roman des aventures de Josette
Marchand, massothérapeute patentée et de Vincent Bastianello, inspecteur au
Service de police de la ville de Montréal.
BOILEAU, Josée,
Corps sous influence », dans Le
Journal de Montréal, dimanche, le 13 janvier 2019.
PAQUETTE, Valérie,
« Diane Vincent signe un polar bien ficelé », dans InfoPortneuf.com, 5 octobre 2018.
PAQUIN, Denis,
« Un sixième polar pour Diane Vincent », dans Le Courrier de Portneuf, 13 décembre 2018.
PICHER, Stéphane,
« Sauver sa peau », dans Lettres
québécoises, no 171, automne 2018, p. 50. « Un polar qui
évite les dispositifs obligatoires du genre et qui est d’autant plus réussi ;
une enquête qui nous mène à l’intérieur de nous même ».
MARGINALIA & CURIOSA
Polar
ou pas polar ? Telle est la question…
Où
nicher ces œuvres « borderline » et/ou hybrides qui ont tendance à se
multiplier année après année ? L’élément « criminel » est présent
mais ces romans ne sont pas publiés sous l’étiquette « polar », encore
moins dans les collections spécialisées. A chaque lecteur de se faire une idée…
BRAULT, Vincent (1978 -)
La
Chair de Clémentine
Montréal, Héliotrope, 2017, 172 pages.
« Gustave est un
jeune homme qui ne craint pas la mort. Au contraire. Il aime ces moments où
toutes sortes de gens et d’animaux viennent mourir entre ses bras. Ce n’est pas
normal. Gustave adore aussi le froid. Tant mieux. Car le mercure descend chaque
jour davantage. Clémentine serait d’ailleurs morte en plein hiver. Mais qui
est-elle ? Et que s’est-il passé ? Un policier dépressif cherche à
comprendre. » [éditeur]
LESSARD, Ariane (1990 -)
Feue
Montréal, La Mèche, 2018, 192 pages.
Répertorié
ici uniquement parce qu’une chroniqueuse zélée a cru bon de faire un compte-rendu
de ce livre (qui n’est pas un roman policier) dans la rubrique
« Polar » de Lettres
québécoises. Pendant ce temps, de « vrais » polars de qualité attendent
d’être présentés au public !
MAROIS, André (1959 -) & Pierre PRATT
L’Œuvre incomplète
d’Amilca Torpp
Montréal, Somme Toute, 2018, 164 pages.
Un illustrateur, qui a vécu à Lisbonne, a
imaginé des couvertures de polars avec des titres portugais, et l’auteur André
Marois a décidé de coller de courtes histoires à ces dessins. Cela donne cet
objet étrange et insaisissable dont Fabien Deglise a écrit dans Le Devoir que « c’est étrange et
brillant à la fois. C’est ludique et bien ficelé, mais au final, c’est surtout
aussi mystérieux comme objet que le destin du personnage qui en occupe le
centre ». Sans doute un bel exercice de style, mais l’amateur de
« vrais » polars n’y trouvera pas son compte !
COMPTES D’AUTEUR ET AUTO-ÉDITION
[Avec quelques titres omis dans la recension de 2017]
ARSENEAU,
Réginald (1949 -)
Trahison
Montréal,
de l’Étoile de mer, 2018, 172 pages.
AUBIN,
Marc (1966 -)
La Joute mortelle (La Justicière -2)
Lanoraie,
de l’Apothéose, 2018, 426 pages.
AUBRY,
Richard (1949 -) & Chantale BRASSARD
Confrontation à Riga
Gatineau,
Richard Aubry, 2018, 171 pages.
AUGER,
Réjean (1955 -)
Mémoire inversée (Les Enquêtes Rigo -1)
Sherbrooke,
Pont Littéraire, 2018.
BÉLIL,
Michel (1951 -)
Qui avaient des âmes en panne (Les Cinq
Saisons de l’avenir -1)
Lanoraie,
de l’Apothéose, 2018, 328 pages. [SF + polar]
Jeux de cache-cache : une enquête de
Delphine Marquis
Chicoutimi,
Ghislain Boucher, 2018, 254 pages.
BROCHU,
Christine (1979 -)
M pour Métal
Montréal,
La Plume d’or, 2018, 139 pages.
BRUNELLE,
Élizabeth Lise (1959 -)
Le Temps d’un rêve : roman suspense
Saint-Norbert
d’Arthabaska, Les Carnets de Dame Plume, 2018, 215 pages.
COURNOYER,
Luc (1960 -)
L’Héritier obscur
Lanoraie,
Première Chance, 2018, 470 pages.
DÉCARIE,
Andrée (1960 -)
Nom de Code, Cheval de Troie
Saint-Anicet,
Révolte (Furtive), 2018, 320 pages.
DIONNE,
François (1966 -)
Souillures
Val-des-Monts,
Globulia, 2018.
DROPAÔTT,
Papartchu (1953 -)
La mort aux dents : les vents Gilles
seuls ont ceint Matthieu/une aventure de Papartchu Dropaôtt
Québec,
François-Marie Gérin, 2018, 158 pages.
DROUIN,
Daniel (1953 -)
L’Impitoyable
Lanoraie,
de l’Apothéose, 2017, 208 pages.
ÉTHIER,
Benoît (1950 -)
La Montagne du Diable
Lanoraie,
de l’Apothéose, 2018, 381 pages.
FORESTER,
A. G. (1961 – )
La Vérité sur le mort d’Edward Johnson
Gatineau,
Danube, 2018, 128 pages.
FORGET,
Jonathan (1982 -)
La Malédiction de Blackwood
Mont-Tremblant,
Jonathan Forget, 2018, 105 pages.
FRADETTE,
Marie-Stéphanie (1995 -)
Le Virus Marbourg (Pathogène -1)
Saint-Adèle,
KLEMT, 2018.
FRENCH,
Daniel (1971 -)
Que Dieu te protège
Montréal-Est,
Autre chose, 2017, 234 pages.
Préface
de Denis-Martin Chabot.
G.,
Sylvie (1972 -)
Les Échangistes
Saint-Jean-sur-Richelieu,
Les Éditeurs réunis, 2018, 379 pages.
GAUMOND,
Jessy (1985 -)
Sans retour
Duparquet,
Capteuse de rêves. 2018, 263 pages.
Version
révisée et définitive de Recherché
jusqu’en Enfer(2016)
GAXOTTE,
Marcel
Pièges dans la taïga : le Grand Nord
québécois
Montréal,
Société des écrivains : Néopol inc., 2018, 225 pages.
GODRO,
Fred & Vincent LEMAY
Les Cavaliers de l’apocalypse
Saint-Cyrille
de Wendover, Sans pitié, 2018, 191 pages.
GUAY,
Micheline (1959 -)
Le Dernier Chapitre
Lanoraie,
de l’Apothéose, 2017, 193 pages.
HUOT,
Gilles (1948 -)
Le Myope
Lanoraie,
Première Chance, 2017, 290 pages.
JOLY-ROBILLARD,
Rose (1933 -)
Meurtre à l’école Sainte-Marie
Lanoraies,
Essor-Livres, 2018, 143 pages.
LACOURSIÈRE,
William E. (1999 -)
Les Enfants de Virginia Beach
Saint-Agathe
des Monts, William E. Lacoursière/William Emmanuel Douyon, 2017, 246 pages. [troisième édition brochée] La
première enquête de l’Inspecteur Jack Fillion.
LAHAIE,
Xavier (1965 -)
Horreur Boréale : la fille du Nunavik
Saint-Denis,
Edilivre, 2017, 31 pages.
Baroudeur
Saint-Denis,
Edilivre, 2017, 102 pages.
LANGLOIS,
Jocelyne (1951 -)
Puzzle
Lanoraie,
de l’Apothéose, 2018, 439 pages.
LAPLANTE,
Josianne (1991 -)
Transfert
Saint-Adèle,
KLEMT, 2018, 306 pages.
LIRETTE,
Paul E. (1947 -)
Les Complices du mascaret
Paul E.
Lirette, 2018, 180 pages.
MANITOUABE8ICH,
Jon (1977 -)
Aneznuzzen
Laval,
Kizos, 2018, 373 pages.
MARKUS
(1970 -)
L’Homme de Griffintown
Montréal,
La Plume d’or, 2018 [trois volumes]
MARSOLAIS,
Lucie (1941 -)
L’affaire S.A.D. : Mylène Solène enquête
Montréal,
du Marais, 2018, 301 pages.
MAYOUX,
Sébastien (1987 -)
Al Baas : l’ennemi de l’intérieur
Montréal,
Sébastien Mayoux, 2018, 293 pages.
McLAUCHLAN,
Mike (1954 -)
Enaid : péripéties policières dans la
Province : affaires de cœur et d’honneur(1903-2003)
Orford,
Mike McLauchlan, 2016, 377 pages.
NOËL,
Mathieu
Liaison défendue
Ville-Marie,
Dernier Mot, 2018, 331 pages.
PHANEUF,
Louise (1953 -)
Max et moi
Montréal,
Société des écrivains, 2017, 207 pages.
PLOUFFE,
Richard (1948 -)
La Crise
Lanoraie,
Première Chance, 2018, 155 pages.
POIRIER,
André-Claude (1949 -)
Sans scrupules
Montréal,
Claude-André Poirier, 2018 402 pages.
RICHARD,
Lorraine (1949 -)
Non coupable
Lanoraie,
de l’Apothéose, 2018, 254 pages.
RIVARD,
Jérémie (1989 -)
Chairs
Ville-Marie,
Dernier Mot, 2018, 191 pages.
RODRIGUE,
Gaétane
Ls Obsessions de Charlotte
Lanoraie,
de l’Apothéose, 2018, 448 pages.
VANI,
Théo (1996 -)
Et vous, quelle devrait être votre réalité
pour que le meurtre devienne une nécessité ?
Lanoraie,
de l’Apothéose, 2018, 145 pages.
POLARS JEUNESSE
(Romans policiers et d’aventures pour jeunes lecteurs
et ados)
ARCHAMBAULT,
Audrée
S’il te mord, t’es mort (Sarah-Lou détective
très privée -1)
Montréal,
de la Bagnole, 2018, 194 pages.
DAVID, Frédérique,
c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 2,
2018, p. 49.
Napoléon est mort ! (Sarah-Lou détective
très privée -2)
Montréal,
de la Bagnole, 2018, 216 pages.
CHIASSON, Pascale,
c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 3,
hiver 2019, p. 38
VIGNEAULT SKELLING,
Marie-Ève, c. r. dans Lurelu,
vol. 41, no 2, 2018,p. 63.
MIGNEAULT,
Richard (dir.)
Mystères à l’école
Montréal,
Druide, 2018, 278 pages.
Recueil de 15 récits policiers destinés à
la jeunesse. Avec la participation de Chantal Beauregard, Geneviève Blouin,
Simon Boulerice, Laurent Chabin, Évelyne Gauthier, Karine Lambert, Martine Latulippe, André Marois, Richard Migneault, Suzanne
Myre, Julie Rivard, Sonia Sarfati, Robert Soulières, Chloé
Varin et Pierre-Yves
Villeneuve.
LEBLANC, Renée, c. r.
dans Lurelu, vol. 41, no 3, hiver
2019, p. 55
PAQUIN,
Nicolas (1977 -)
Après-bal
L’Île
Bizard, du Phénix (Ado), 2017, 292 pages.
Illustrations :
Jocelyne Bouchard.
CASSIVI, Audrey,
c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 2,
2018, p. 65.
OLSEN,
Karen (1962 -)
La Rançon d’Atahualpa
Ottawa, David
(14/18), 2018, 242 pages.
DAOUST LOISELLE,
Kim, c. r. dans Lurelu, vol. 41,
no 2, 2018, p. 64
ROYER,
Louise (1957 -)
Téléportation et tours jumelles
Ottawa, David
(La zone 14/18), 2018, 196 pages.
[SF +
polar]
SÉNÉCHAL,
Jean-François (1976 -)
L’Enquête secrète du trésor perdu
Montréal,
Jules la Mouche (Les enquêteurs de la ruelle), 2017,
64 pages.
[Photographies
de Julie Durocher]
L’Enquête secrète du fantôme de l’école
Montréal,
Jules la Mouche (Les enquêteurs de la ruelle), 2018, 64 pages.
[Photographies
de Julie Durocher]
COURCHESNE,
Danièle, « Des enquêtes et des enfants », dans Lurelu, vol.41, no 1, printemps-été 2018, p. 69-70.
[Article]
GIRARD, Alexandra,
c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 2,
2018, p. 70.
VENDRAMME,
Estelle (1981 -)
Alerte aux espions
Montréal,
Bayard Canada (Œil de lynx), 2018, 118 pages.
MATHIEU, Justine,
c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 2,
2018, p. 71.
BANDES DESSINÉES
CATHON
(1990 -)
Les Ananas de la colère
Montréal,
Pow Pow, 2018, 132 pages.
« Lorsqu’une ancienne
championne de limbo est retrouvée morte dans son appartement, la police déclare
qu’il s’agit d’une banale intoxication au piña colada. Mais Marie-Pomme,
voisine de la victime, croit pour sa part que celle-ci a été assassinée – et
puisque les forces de l’ordre sont occupées par leur épluchette de blé d’Inde
annuelle, c’est à elle de le prouver ! Les ananas de la colère est un
hommage au kitsch tiki se déroulant dans le fameux quartier hawaïen de
Trois-Rivières – fruit (exotique) de l’imaginaire débordant de Cathon. Avec ce
récit rappelant notamment les traductions françaises Agatha Christie et le ton
décalé de The Big Lebowski, elle revisite tout un pan de la culture populaire
jugée de « mauvais goût » et redonne ses lettres de noblesse aux
allées de quilles, aux romans policiers bon marché et aux drinks tropicaux
décorés d’un petit parasol. » [éditeur]
RIOUX SOUCI,
Maude, « Mai tai et cigarettes », dans Le Devoir, samedi le 29 et dimanche le 30 décembre 2018, p. 24.
« Cathon allie polar et culture tiki, manière Jarmusch ou Anderson ».
VIAU, Michel
(1961 -) & Ghyslain DUGUAY (1965 -)
MacGuffin et Alan Smithee : Mission Expo
67
Shawinigan,
Perro, 2017, 64 pages.
Montréal, été
1967. Alors que l’Expo 67 bat son plein, l’équilibre mondial est en danger. Un
scientifique menace de diffuser les plans d’une nouvelle bombe atomique. Tandis
que les îles Notre-Dame et Sainte-Hélène grouillent d’espions, les agents
spéciaux MacGuffin et Alan Smithee doivent récupérer ces plans avant qu’il ne
soit trop tard. [éditeur]
LAMONTAGNE,
Jacques (1961 -)
Le Spectre de l’Adriatic (Shelton &
Felter –2)
Loverval,
Kennes, 2018, 48 pages.
Pauvre
Felter ! Il doit se rendre aux obsèques de sa soeur en Angleterre, de
l’autre côté de l’Atlantique. Pour cela, pas le choix, il doit prendre le
bateau. Lui qui souffre tellement du mal de mer… Heureusement, Shelton se
propose de l’accompagner ! Mais le voyage sera loin d’être calme, avec une
nouvelle enquête qui se profile à l’horizon pour notre duo de choc… En effet,
dans la cabine B215, un passager vient de mettre fin à ses jours. Enfin, c’est
ce que tout le monde croit avant que Felter, entre deux nausées, n’arrive et ne
remarque certains détails troublants… [éditeur]
ESSAIS – ARTICLES – ENTREVUES
AMYOT, Linda, « Aline
Apostolska : la passion de l’altérité », dans Nuit blanche, no 153, hiver 2019, pp. 20-23.
CHARTRAND, Sébastien, « La
série « Notdog : osciller entre réalisme et surnaturel », dans Lurelu, vol. 41, no 2, automne 2018
pp. 95-96.
CORNELLIER, Louis, « Le
médecin malgré lui », dans Le Devoir,
le samedi 17 et le dimanche 18 novembre 2018. [À propos du livre autobiographique
de l’auteur et médecin Jean Lemieux, Une
sentinelle sur le rempart : parcours d’un médecin, Montréal Québec
Amérique, 2018, 216 pages.
GAGNON-ROBERGE, Sophie,
« Aventures et découvertes », dans les Libraires, no 106, 9 avril 2018. [littérature
jeunesse]
LAPOINTE, Bruno, « Exorciser
ses peurs grâce à l’écriture : Patrick Senécal affronte ses phobies et ses
angoisses à l’aide de ses romans », dans Le Journal de Montréal, mardi, 30 octobre 2018.
McCAMBRIDGE,
Peter, « Publishing in Quebec 2018 : New Frontiers of Crime Fiction »,
dans Publishers Weekly, september 21
2018. « Les
auteurs anglo-québécois se taillent la part du lion dans cet article qui ne
néglige pas pour autant les écrivains québécois » Sont mentionnés : Jacques
Côté, Jean-Jacques Pelletier, Patrick Senécal, Maxime Houde, François Lévesque,
Richard Ste-Marie, Chrystine Brouillet, Guillaume Morrissette, Martin Michaud,
et Roxanne Bouchard.
TARDIF, Dominic, « Aux
frontières de l’identité avec Andrée A. Michaud », dans Le Devoir, le samedi 7 et le dimanche 8 avril 2018, p. 28-29.
« Visite à la campagne chez la plus philosophe des auteures québécoises de
polars» [Entrevue]
FILMS NOIRS ET POLICIERS
SÉRIE TÉLÉVISÉES
FILMS
Pervers
ordinaire
Réalisation : Roger Boire
Scénario : Roger Boire et Valérie Pouyanne.
Distribution : Pier
Noli (Inspecteur Martel), Martin Boileau (Steve Jolicoeur), Josée Rivard
(Sergent Gagnon), Mariflore Véronneau (Béatrice), Marion Van Bogaert Nolasco
(Alice), Christine Foley (Delphine), Marie-Claude Hénault (La psychologue), etc.
L’inspecteur Martel enquête sur la
mort d’un animateur de radio qui est aussi un séducteur pervers.
La
Chute de l’empire américain
Réalisation et scénario : Denys Arcand
Distribution : Alexandre
Landry (Pierre-Paul Daoust), Maripier Morin (Aspasie/Camille Lafontaine), Rémy
Girard (Sylvain « the brain » Bigras), Louis Morissette (Pete
LaBauve), Maxim Roy (Carla McDuff), Pierre Curzi (Me Wilbrod Taschereau),
Vincent Leclerc (Jean-Claude), Patrick Émmanuel Abellard (Jacmel Rosalbert),
Florence Longpré (Linda), Eddy King (Vladimir François), Geneviève Schmidt
(Nicole), Paul Doucet (Dr Pierre-Yves Maranda), Denis Bouchard (Gilles
Sainte-Marie), etc.
« Inspiré d’un fait
divers survenu il y a plusieurs années à Montréal, le film se propose d’aborder
sous l’angle du thriller l’« omnipuissance de l’argent » qui découle
de notre dépendance avec les États-Unis, un empire qui se meurt et dont les
convulsions nous touchent brutalement » [Films du Québec]
Identités
Réalisation
et scénario : Samuel Thivierge
Distribution : Samuel
Thivierge (Christopher Bégin), Samy Naceri (Roger), Gilbert Sicotte (Raymond
Morency), Léa Girard Nadeau (Gabrielle Morency), Jacynthe René (Laura Bégin),
Frédéric Gilles (Richard), Ginette Boivin (Marie Morency), Jean-Carl Boucher
(Fred), Joseph Bellerose (Notaire), Christian Paul (Enquêteur local), Nathalie
Cavezzali (Agente de Probation), Danielle Fichaud (Juge), etc.
« Dans ce suspense inspiré d’une histoire vraie, un jeune
homme de bonne famille se transforme sous l’impulsion d’un mentor aux idées
louches en un fraudeur habile et séduisant, détruisant au passage les vies de
ceux qui l’entourent. » [Films du Québec 2018]
Pas de nouvelles séries
télévisées policières en 2018
Prix littéraires, festivals et autres activités criminelles
Crime Writers of Canada
Prix Arthur Ellis
Le Prix Arthur Ellis 2017 a été
décerné à Marie Saur pour son polar Les
Tricoteuses (Héliotrope noir).
Les finalistes étaient Maxime
Houde, La Vie rêvée de Frank Bélair (Alire),
Jean Lemieux, Les Clefs du silence (Québec
Amérique), Maryse Rouy, La Mort en bleu
pastel (Druide).
SAINT-PACÔME 2018
Président d’honneur du Gala du 6 octobre 2018
Norbert Spehner
Prix Saint-Pacôme du roman policier
Le Prix Saint-Pacôme 2018 du
meilleur roman policier québécois a été remporté par Jean-Jacques Pelletier, Deux Balles, un sourire (Hurtubise).
Les deux autres finalistes étaient
Maureen Martineau, La Ville allumette
(VLB) et Guillaume Morrissette, Deux Coups
de pied de trop (Guy Saint-Jean).
Membres du jury : Daniel
Marois, Lise Audet-Lapointe et Robert Laplante.
Prix Jacques Mayer du meilleur premier roman policier
Le Prix a été remporté par Christian
Giguère avec La Disparition de Kat
Vandale, (Héliotrope)
Prix jeunesse du meilleur roman policier
Non décerné en 2018
Prix Coup de cœur
Décerné par le grand public (vote
sur internet) ce prix a été attribué à J.D. Kurtness pour De Vengeance (l’Instant même)
Prix international du roman policier
Décerné conjointement avec les
Librairies indépendantes du Québec, ce prix est allé à Zygmunt Miloszewski pour
Inavouable (Fleuve noir).
Les deux autres finalistes étaient
Jorn Horst, Fermé pour l’hiver (Série
noire), et John Le Carré, L’Héritage des
espions (Seuil).
Prix de la Rivière Ouelle (nouvelle policière)
Dans la catégorie Senior, le
premier prix est allé à Caroline Émond, avec un texte intitulé « Un plat
qui se mange froid ».
Les auteurs de polars québécois en traduction
André K.
Baby a publié le thriller The Jaws of
the Tiger, Ebound Canada, 2018, 332 pages. [directement publié en anglais]
Le polar Nous étions le sel de la mer, de Roxanne Bouchard(VLB) a été publié sous le titre We Were The Salt of the Sea, à Londres,
chez Orenda Books, 358 pages.
Patrick Senécal fait son entrée
chez Simon & Schuster avec deux traductions : Les Sept jours du talion et
5150, rue des ormes.
Nos polars continuent à traverser l’Atlantique.
Parmi les titres publiés en Europe
en 2018, mentionnons :
CÔTÉ, Jacques, Et à l’heure de votre mort (Les Cahiers
noirs de l’aliéniste), Arles, Actes Sud, (Babel noir), 2018, 526 pages.
GAGNON, Hervé, La Légende de Jack, Paris, 10/18 (Grands
détectives), 2018, 432 pages.
Et le grand gagnant du Prix Alibis pour sa nouvelle « Le Cri des fillettes morts », est Pierre-Luc Lafrance !!! L’auteur se mérite une bourse de 1000$, ainsi qu’un « Alibis en béton » gravé à son nom !
Félicitations à Pierre-Luc, et merci à tous les participants !
Voici un numéro qui souffre d’une belle surcharge pondérale. En témoignent le sommaire, qui peine à tenir dans sa colonne habituelle, et cette présentation, écourtée à une seule page. Mais qui s’en plaindra, outre la direction qui a dû se couper le cheveu en quatre pour faire tenir tout ça dans son format habituel ? Au menu, donc, sept fictions, deux entrevues… et un imposant bloc critique qui nous a forcés à dématérialiser « Camera oscura ». La chronique de Christian Sauvé, bien entendu incluse dans les versions numériques – pdf, epub et mobi – du numéro, sera disponible sur le site Internet pour ceux qui lisent la version papier. Ouf !
Le volet fiction s’ouvre avec force grâce à Maureen Martineau, que nous sommes heureux d’accueillir une première fois en nos pages. « Marie-Marthe », le personnage féminin qu’elle nous présente, ne vous laissera pas indifférent, nous en sommes persuadés. Luc Dagenais suit avec « Mon cher Rémi », un texte touchant, alors qu’Estelle Valls de Gomis, notre invitée européenne, propose un regard désabusé sur « La Vie très banale de Meredith Poissard ». « Azad », de François-Bernard Tremblay, présente de l’intérieur, pourrait-on dire, le difficile sujet de la traite des femmes ; « La Mort de Capitaine Amérique », de Geneviève Blouin, fait de même pour le monde de la boxe, tandis que Rick Mofina nous offre ni plus ni moins qu’une tranche de procès dans « Jusqu’à ce que la mort nous sépare ». Enfin, Camille Bouchard livre une de ces novelettes dont il a le secret, « L’Horreur ! disait Kurtz », véritable plongée sombre dans une Afrique que vous ne verrez jamais sur les cartes postales.
Vous avez peut-être entendu dernièrement la nouvelle aux infos : la fameuse cage, dans laquelle celle que l’on connaît sous le nom de La Corriveau fut exposée, a été retrouvée et authentifiée. L’historienne Catherine Ferland, qui a travaillé à cette authentification, nous offre, en répondant aux questions de Martine Latulippe, un éclairage nouveau sur l’un des mythes les plus fascinants du Québec. Quant à Chrystine Brouillet, notre grande dame du polar québécois, c’est à celles de Pascale Raud qu’elle répond avec la passion – et la gourmandise – qu’on lui connaît.
Et il me reste juste à dire que si vous vous fiez à notre équipe critique, vous aurez beaucoup de livres à acheter ce trimestre-ci !
Mine de rien, nous sommes en 2016 et ce numéro ouvre la quinzième année d’existence du seul périodique francophone à offrir un lieu de création réservé essentiellement aux littératures policières.
Lorsque Stanley Péan, Jean-Jacques Pelletier, Norbert Spehner et moi avons décidé à la fin de l’année 2000 de lancer Alibis, notre but était de favoriser l’émergence d’un « milieu » polar au Québec, un peu comme la revue Solaris avait permis, dans les années 70, de fédérer celui de la science-fiction et du fantastique québécois. Pour ce faire, deux éléments nous apparaissaient alors incontournables : il fallait assurer aux auteurs (accomplis ou en devenir) un espace conséquent où publier le fruit de leur travail, mais aussi proposer à nos futurs lecteurs – oui, vous qui me lisez présentement ! – un solide volet critique sur ce qui paraît chaque trimestre dans nos domaines de prédilection.
Mine de rien, nous sommes en 2016 et vous constaterez, à la lecture des articles d’André Jacques, « L’Année 2015 du polar québécois », et de Norbert Spehner, « Le Polar québécois : bilan de santé objectif, diagnostic critique subjectif », que le but que nous nous étions fixé est manifestement atteint !
Bien entendu, si le polar québécois se porte bien, ce n’est pas en raison de nos seuls efforts. D’autres intervenants ont mis l’épaule à la roue, je pense entre autres aux organisateurs du Prix Saint-Pacôme du roman policier, à la dynamique équipe qui assure le succès des Printemps meurtriers de Knowlton, et je m’en voudrais d’oublier ces libraires qui, telle Morgane Marvier, qui fait partie de notre équipe de critiques, ont propagé la bonne parole et fait en sorte que si le rayon polar des librairies a toujours été l’un des plus performants, la proportion de polars québécois qui s’y vend a plus que décuplé au cours de la dernière décennie.
Quant à Alibis, un regard dans le rétroviseur me démontre que la direction littéraire (Martine Latulippe, Pascale Raud et moi, Stanley Péan ayant quitté après six ans de bons et loyaux services) a réussi à composer, numéro après numéro, des sommaires riches en fictions de grande qualité. Le volet « articles et essais » n’a pas été en reste, merci à Jean-Jacques Pelletier et Norbert Spehner, mais aussi à plusieurs autres spécialistes des littératures policières. Quant au volet « recensions », au regard des nombreux extraits qui se retrouvent en évidence dans les dossiers de presse des éditeurs de toute la francophonie, voire sur des quatrièmes de couverture, il est clair que nos critiques, avec l’infatigable Norbert en tête de peloton, accomplissent un travail tout aussi professionnel que rigoureux.
Est-ce à dire que tout va bien dans le meilleur des mondes ? Eh non ! Car malgré la pertinence de notre volet critique, à l’exception d’Alire et de Libre Expression, deux éditeurs qui n’ont jamais hésité à promouvoir l’excellence de leurs auteurs en nos pages, bien peu de maisons publiant de la littérature policière ont voulu s’exposer dans ce périodique que pourtant toutes considèrent comme essentiel. Autre élément qui nous rend quelque peu perplexes : le peu de fictions que nous recevons (à titre de comparaison, Solaris reçoit cinq fois plus de textes que nous). Attention : cela ne signifie pas que la rédaction manque de matériel pour étoffer ses sommaires, mais que : 1) il semble y avoir beaucoup moins d’auteurs en devenir dans le « milieu » polar que dans celui des littératures de l’imaginaire ; 2) la majorité des auteurs de polars établis privilégient la forme longue (le roman) à la forme courte.
Fort de ce constat, considérez que cette cinquante-septième livraison vous offre les exceptions qui confirment la règle puisque vous y trouverez des fictions de Maude Gosselin-Lord et Julie Marcil, deux auteures qui en sont à leurs premières publications, un habitué, Hugues Morin, qui incidemment était au sommaire du premier numéro de la revue, un transfuge des littératures de l’imaginaire, Alain Bergeron, qui n’en est pas à sa première nouvelle noire, sans oublier deux talentueux auteurs de romans policiers, Jean Charbonneau et François Leblanc.
Je vous ai déjà parlé des articles d’André et de Norbert, tout simplement passionnants ; quant au volet critique, s’il est moins volumineux qu’à l’habitude, manque de place oblige, il saura vous guider face à la quantité toujours impressionnante de nouveaux titres qui apparaissent sur les tablettes de nos libraires.
Et je n’ai plus d’espace sinon pour vous souhaiter une très bonne lecture !