La filière québécoise
Qui sont les auteurs de romans policiers québécois ou canadiens-français ? Pour répondre à cette question, voici quelques fiches signalétiques d’auteurs de thrillers, de romans noirs et de polars de la francophonie nord-américaine, publiés par divers éditeurs. Cette liste est sélective et met en valeur les têtes d’affiche du genre en ce début de XXI e siècle. Pour en savoir plus sur le polar québécois, vous pouvez consulter sur ce site nos listes de parutions mises à jour depuis 2000 ou encore l’essai bibliographique de Norbert Spehner, Le Roman policier en Amérique française (Alire, 2000).
- Luc Baranger
- François Barcelo
- Jacques Bissonnette
- Mario Bolduc
- Camille Bouchard
- Benoit Bouthillette
- Chrystine Brouillet
- François Canniccioni
- Alain Cavenne
- Danielle Charest
- Jacques Côté
- Jean-Pierre Davidts
- Hélène Desjardins
- Benoît Dutrizac
- Marc Fisher
- Jean-Louis Fleury
- Patrick de Friberg
- Maxime Houde
- André Jacques
- Claude Jasmin
- Bruno Jobin
- Michel Jobin
- François Landry
- Laurent Laplante
- Jean Lemieux
- Anne-Michèle Lévesque
- François Lévesque
- Robert Malacci
- André Marois
- Sylvain Meunier
- Lionel Noël
- Stanley Péan
- Jean-Jacques Pelletier
- Maryse Rouy
- Patrick Senécal
- Pierre Turgeon
- Pauline Vincent
Luc Baranger
(France, 1951 -)
Luc Baranger est un autre de ces écrivains de l’Hexagone qui ont trouvé que, sauf en hiver, l’herbe était plus verte au Québec. Né en 1951 au milieu des ardoises de l’Anjou, il a trois passions indéfectibles : le blues, le rock’n roll et les civilisations amérindiennes. Avant de se consacrer à l’écriture et à la traduction (entre autres, les œuvres de Christopher Moore), Baranger a vécu et travaillé en Angleterre, dans l’océan Indien, dans le Pacifique Sud, aux États-Unis, et enfin au Québec. Comme certains des écrivains américains qu’il affectionne, il a pratiqué mille et un métiers dont cireur de parquets, carrossier, loueur de bicyclettes, road manager, éducateur spécialisé, installateur de dispositif d’enseignement à distance, responsable pédagogique, animateur d’ateliers d’écriture, enseignant, directeur d’école, propriétaire et exploitant d’un submersible, conseiller ministériel. Il a écrit des textes pour le bluesman Paul Personne et traduit une vingtaine de romans. Il a publié son premier roman noir en 1996. Auteur de plusieurs nouvelles publiées en recueil ou en revues, il a remporté le prix Alibis de la nouvelle en 2005.
Principaux méfaits :
- Visas antérieurs, Gallimard/ NRF, 1996.
- Éculés sans haine, La Barre du jour (La Réunion), 1998.
- Backstage, Baleine, 2001.
- Dernières nouvelles du blues, L’Écailler du Sud, 2004.
- Tupelo Mississippi Flash, Gallimard /Série Noire, 2004.
- À l’Est d’Eddy, La Veuve noire, 2005.
- Crédit revolver, L’Écaillier du Sud, 2005.
- La Balade des épavistes, Alire, 2006.
- Au pas des raquettes, La Branche, 2009
- Maria, chape de haine, Baleine, 2010
- Tab’arnaques (avec André Marois), Québec Amérique, 2011
François Barcelo
(Montréal, le 4 décembre 1941 – )
Détenteur d’une maîtrise en littérature française de l’Université de Montréal, François Barcelo enseigne de 1963 à 1964, puis devient rédacteur publicitaire au service de plusieurs agences. En 1969, il est nommé vice-président de la compagnie J. Walter Thompson, poste qu’il quitte un an plus tard pour devenir concepteur publicitaire à la pige. Outre les divers romans pour adultes et pour jeunes qu’il publie depuis 1981, il est l’auteur de plusieurs nouvelles, dont certaine réunies en recueil. Résident de Saint-Antoine-sur-Richelieu depuis 1992, il remporte le Grand Prix littéraire de la Montérégie pour l’ensemble de son œuvre en 1999. Premier auteur québécois à entrer dans la prestigieuse Série Noire de Gallimard, il y a signé à ce jour quatre romans noirs. Finaliste du Prix St. Pacôme du roman policier 2008.
Principaux méfaits :
- Moi, les parapluies, Libre Expression, 1996 (réédition : Gallimard / Série Noire, 1999).
- Cadavres, Gallimard / Série Noire, 1998 (réédition : Folio Policier, 2002).
- Chiens sales, Gallimard / Série Noire, 2000.
- L’Ennui est une femme à barbe, Gallimard / Série Noire, 2001.
- Rire noir, XYZ, 2005.
- Chroniques de Saint-Placide-de Ramsay, Fayard, 2007
- Fantasia chez les Plouffe, La Branche, 2010
- Le seul défaut de la neige, XYZ, 2010
Hyperlien(s) : http://www.barcelo.ca.tc
Photo © Ludovic Fremaux
Jacques Bissonnette
(Montréal, 1953 – )
Après avoir amorcé des études universitaires en psychologie, Jacques Bissonnette décroche pour entreprendre, dans l’ordre, un tour de l’Afrique, un travail à la baie James et un retour à la terre en Gaspésie. Revenu dans sa ville natale, il complète des études en informatique et publie entre 1986 et aujourd’hui quatre romans qui lui valent d’être reconnu comme l’un des meilleurs auteurs de romans policiers du Québec.
Principaux méfaits :
- Programmeurs à gages, VLB, 1986.
- Cannibales, XYZ, 1991.
- Sanguine, VLB, 1994 (réédition : Alire, 2002).
- Gueule d’Ange, Libre Expression, 1998 (réédition : Alire, 2001).
- Badal, Libre Expression, 2006 (réédition : Alire, 2007).
Mario Bolduc
(Beauceville, le 27 décembre 1953 -)
Vice-président de la SARTEC, Mario Bolduc travaille dans le domaine du cinéma et de la télévision. Après des études de cinéma à l’université York (Toronto) et quelques années au ministère des Communications et à Téléfilm Canada (Service des coproductions étrangères) il écrit et réalise Repas compris qui remporte le prix du meilleur court-métrage aux rendez-vous du cinéma québécois (1994) et le prix Sartec du meilleur scénario au festival international du court-métrage de Montréal. En 1995, il écrit et réalise L’Oreille d’un sourd, film d’ouverture des rendez-vous du cinéma québécois. À titre de scénariste, il a signé, entre autres, le long-métrage Le dernier tunnel. À la télévision, il a écrit des scénarios pour diverses séries et des téléfilms. Par ailleurs, il anime des ateliers d’écriture à l’école Nationale de théâtre du Canada. Cachemire, son premier polar, met en scène Max O’Brien un escroc professionnel plutôt sympathique engagé dans une aventure rocambolesque qui le mènera aux Indes. Ce roman a été finaliste du prix St Pacôme du roman policier. Dans Tsiganes, Mario Bolduc entraîne son héros en Roumanie dans l’univers des Tsiganes.
Principaux méfaits :
- Cachemire, Libre Expression, 2004. Rééd. Libre Expression (Polar), 2007.
- Tsiganes, Libre Expression (Polar), 2007.
Camille Bouchard
(Forestville, 1955 – )
Tour à tour journaliste, directeur graphique, enseignant, imprimeur, directeur de production, photo-lithographe, directeur de la pré-impression, directeur des communications, Camille Bouchard reste surtout grand amateur de voyages d’aventures. Ses nombreux voyages autour du globe l’ont rendu particulièrement sensible aux problématiques de nombreux enfants défavorisés dans les pays en développement, qu’il intègre dans son œuvre romanesque, dénonçant tour à tour la prostitution juvénile en Indochine, l’esclavage moderne au Soudan et le cas des enfants-soldats.
Après avoir tâté de la bande dessinée, du cinéma et du théâtre, il s’attaque à la nouvelle et remporte, en 1979, le prix Dagon pour une de ses nouvelles de science-fiction. Le 28 septembre 2001, la nouvelle bibliothèque municipale de la ville de Forestville a été inaugurée officiellement « Bibliothèque Camille Bouchard » afin de rendre hommage cet auteur originaire de l’endroit.
Principaux méfaits :
- Les Démons de Bangkok, Stanké, 1998.
- Des larmes mêlées de cendres, Stanké, 2001.
- Les Petits Soldats, Triptyque, 2002.
- Les Enfants de chienne, La Veuve Noire, 2004.
- Une affaire compliquée, La Veuve Noire, 2005.
- L’Agence Kavongo, Alire, 2007
Hyperlien(s) : http://www.chez.com/camillebouchard
Benoit Bouthillette
(Montréal, le 15 décembre 1967 -)
Benoît Bouthillette a fait une entrée remarquée dans le monde du polar québécois avec son premier roman, La Trace de l’Escargot (JCL) à l’hiver de 2005.
Né à Montréal, il a passé une enfance heureuse auprès de sa mère. Il a grandi sous le seuil de la pauvreté dans une banlieue cossue. Excellent élève, doué pour les sports, il a vécu une adolescence épanouie. Au cégep, d’abord étudiant en sciences de la santé, il a changé d’orientation et s’est inscrit en lettres où il a eu affaire à Norbert Spehner (au collège Édouard-Montpetit) qui l’a obligé à lire du roman policier, entre autres… D’un naturel curieux, grand lecteur et amateur de musique, il a voué sa vie à l’art. Cet aspect de sa personnalité transparaît dans son premier roman rempli de références littéraires, musicales et artistiques : son tueur en série s’inspire des oeuvres du peintre Francis Bacon pour accomplir des crimes horriblement cruels et sadiquement esthétiques. De 1998 à 2000, il a été chroniqueur de disques au Magazine 7 jours. Après quoi, il a été embauché par un théâtre montréalais, un cadre idéal pour se consacrer à l’écriture.
La Trace de l’escargot se distingue par un style singulier et percutant. C’est le premier récit d’une série mettant en scène l’inspecteur amérindien Benjamin Sioui un flic anticonformiste, fan de Kurt Cobain, qui, quoique daltonien, en voit de toutes les couleurs dans sa traque d’un serial killer très intelligent. Bouthillette a remporté le Prix St. Pacôme du roman policier 2005 pour La Trace de l’escargot.
Principaux méfaits :
- La Trace de l’escargot, JCL, 2005.
- La Mue du serpent, La Bagnole, 2008.
Chrystine Brouillet
(Loretteville, le 15 février 1958 – )
Bachelière en littérature de l’Université Laval, Chrystine Brouillet publie en 1982 son premier roman, Chère voisine, qui lui vaut le prix Robert-Cliche. Écrivaine prolixe, elle n’a depuis plus cessé de publier pour les jeunes lecteurs, mais aussi pour les adultes. On peut également l’entendre régulièrement à diverses antennes causer de littérature ou de gastronomie, ses deux passions. Auteure de sagas historiques fort prisées du public (Marie Laflamme, Les quatre saisons de Violetta), elle reste néanmoins davantage connue pour sa série de polars mettant en scène l’attachante Maud Graham, inspecteur de police à Québec, incarnée à l’écran par Maude Guérin dans l’adaptation cinématographique du Collectionneur (2002) signée Jean Beaudin.
L’œuvre de Chrystine Brouillet a été récompensée à plusieurs reprises. Elle a, notamment, reçu, le Prix Alvine-Bélisle récompensant le meilleur livre jeunesse de l’année pour Le complot (1985). De plus, elle a obtenu, en 1993 et en 1994, le Prix du Signet d’or désignant l’auteur préféré des jeunes, le prix du public au Salon du livre de Montréal en 1995, ainsi qu’une décoration de l’Ordre de la Pléiade, attribuée la même année par l’Assemblée des parlementaires de langue française. Signalons enfin que depuis août 1997, la bibliothèque municipale de Loretteville porte le nom de Bibliothèque Chrystine-Brouillet pour souligner le travail exemplaire de la prolifique romancière. Elle a remporté le Prix St. Pacôme 2009 du roman policier avec Promesses d’éternité.
Principaux méfaits :
- Chère Voisine, Les Quinze, 1982. (Réédition : Typo, 1993)
- Le Poison dans l’eau, Denoël / Sueurs froides, 1987.
- Préférez-vous les icebergs, Denoël, 1988.
- Le Collectionneur, La courte échelle, 1995.
- C’est pour mieux t’aimer, mon enfant, La courte échelle, 1997.
- Les Neuf vies d’Edward, Denoël, 1998 (réédittion : Folio, 1999).
- Les Fiancées de l’enfer, La courte échelle, 1999.
- Soins intensifs, La courte échelle, 2000.
- Indésirables, La courte échelle, 2003.
- Rouge Secret, Boréal, 2005.
- Sans pardon, La courte échelle, 2006.
- Zone Grise, Boréal, 2007.
- Silence de mort, La courte échelle, 2008
- Promesses d’ éternité, Libre Expression, 2009
- Sous surveillance, La courte échelle, 2010
Hyperlien(s) : http://felix.cyberscol.qc.ca/LQ/ auteurB/brouil_c/brouille.html
Photo © Gilles Langlois.
François Canniccioni
(Marseille, 1928 -)
François Canniccionni a été enfant de troupe à Autun (France) en 1940. L’année suivante il se rend en Tunisie où il assistera à la débâcle allemande. En 1948, il entre à Air France, devient pilote civil, puis militaire. Il participe à des opérations militaires durant la guerre d’Algérie. Successivement chef des opérations aériennes à Marseille, puis chef des réservations en Corse, puis à Paris, il monte une agence de voyages. En 1975, il arrive au Québec et devient berger avant de créer sa propre agence de voyages à Thetford-Mines en 1980. Peintre et romancier, il est détenteur d’un baccalauréat français. Il publie son premier polar en 2003, aux chez la Veuve Noire. Ses récits se déroulent en Corse et mettent en scène l’inspecteur Léonard Agostini.
Principaux méfaits :
- Que ma blessure soit mortelle, La Veuve Noire, 2003.
- Les Larmes du renard, La Veuve Noire, 2004.
Alain Cavenne
(Pseudonyme d’Alain Gagnon)
(Hearst (Ontario), 1952 – )
Alain Cavenne est un auteur de littérature générale qui a commencé à publier des romans policiers en 1994, avec un personnage récurrent, le détective Alain Cavoure. Romancier et nouvelliste, ses récits ont été lus sur les ondes de la chaîne culturelle de Radio-Canada ou publiées dans diverses revues littéraires.
Principaux méfaits :
- L’Art discret de la filature, Québec-Amérique, 1994.
- Cavoure tapi, L’Instant même, 2003.
- Platebandes, L’Instant même, 2004.
Danielle Charest
(Sherbrooke, 1951 -)
Avant de se lancer dans l’écriture, Danielle Charest a exercé divers métiers : chanteuse de folk, cueilleuse de pommes, peintre en usine et en bâtiment, cuistot dans un néfaste-food, chauffeur de taxi, professeure d’équitation pour les enfants, et de français pour adultes. Elle a coréalisé un film documentaire sur les violences faites aux petites filles, publié des nouvelles littéraires et la biographie de Fernande Chartrand. Elle a obtenu le diplôme de l’École des Hautes Études en science sociales pour son mémoire « Littérature et rapports sociaux de sexe » (dans la littérature policière) et un DEA d’histoire sur « Le Traitement des personnages de lesbiennes et d’homosexuels dans la littérature policière ». En 1998, elle est la première auteure québécoise à être publiée dans la collection Le Masque. Ses intrigues mettent en scène « Le groupe », des militantes féministes, lesbiennes et fières de l’être !
Principaux méfaits :
- L’Érablière, Le Masque, 1998.
- L’Échafaudage, Le Masque, 1999
- L’Étouffoir, Le Masque, 2000.
- L’Entrave, le Masque, 2002.
- Conte à rebours, Diesel, 2003
Jacques Côté
(Lévis, le 27 octobre 1959 – )
Détenteur d’un doctorat en littérature de l’Université Laval, Jacques Côté enseigne la littérature au Cégep de Sainte-Foy depuis 1997. Dans les années 80, il séjourne un an et demi à Londres, où il travaille sur des chantiers de construction tout en écrivant son premier roman, Les Montagnes russes, paru en 1988, qui sera plus tard adapté pour la télévision et réédité en 1999. Deux autres romans de littérature générale suivront celui-là avant que Jacques Côté se tourne vers le genre policier avec Nébulosité croissante en fin de journée, qui lui vaudra d’être en lice pour le prix Arthur-Ellis en 1999. Au Salon du livre de Montréal 2001, il remporte le Grand Prix La Presse de la biographie organisé par les Éditions du Boréal et le journal La Presse pour son projet Docteur Wilfrid Derome, pionnier des sciences judiciaires en Amérique, un livre à paraître en 2003 dont on pouvait lire un chapitre en avant-première dans le tout premier numéro de la revue Alibis. Jacques Côté a remporté le Prix Arthur Ellis 2003 pour Le Rouge idéal, et le Prix St. Pacôme 2006 du roman policier pour La Rive noire.
Principaux méfaits :
- Nébulosité croissante en fin de journée, Alire, 1998.
- Le Rouge idéal, Alire, 2002.
- Wilfrid Derome, expert en homicides, Boréal, 2003. [Non-fiction]
- La Rive noire, Alire, 2005.
- Le Chemin des brumes, Alire, 2008
- Dans le quartier des agités (Les Cahiers noirs de l’aliéniste -1), Alire, 2010
Jean-Pierre Davidts
(Liège, le 27 mars 1950 – )
Conteur et romancier d’origine belge, Jean-Pierre Davidts immigre au Québec en 1961 et y poursuit des études classiques au Collège Mont-Saint-Louis de Montréal. En 1970, il entreprend un baccalauréat ès sciences en microbiologie à l’Université de Montréal qu’il abandonne cependant pour des études en traduction, qui lui permettent d’entrer quatre ans plus tard au service du Secrétariat d’État à Ottawa où il travaille comme traducteur jusqu’en 1984, année où il abandonne la fonction publique. Après avoir publié dans plusieurs revues littéraires, il remporte en 1987 le concours du Salon du livre de l’Outaouais pour le conte « Griffedor et le dragon ». Son premier recueil, Contes du chat gris (1995), obtient le Prix Monique-Corriveau de la relève en littérature jeunesse et se trouve parmi les finalistes des Prix littéraires du Gouverneur général. Quoique davantage connu aujourd’hui comme l’auteur du Petit Prince retrouvé (1997), l’un des grands succès de l’édition québécoise des dernières années, Davidts a néanmoins signé plusieurs polars pour les adultes et pour la jeunesse.
Principaux méfaits :
- Pitié pour les pigeons, Les Intouchables, 2000.
- Délit d’intimité, Les Intouchables, 2001.
Photo © Studio Van Dulong
Hélène Desjardins
(Trois-Rivières, 1965 – )
Après avoir œuvré dans le domaine du marketing et de la publicité, Hélène Desjardins décide à trente ans de se consacrer à l’écriture romanesque. À ce jour, elle a publié deux romans noirs fort bien accueillis par la critique et, en 2002, a cosigné avec Maryse Pelletier, Un ou deux petits meurtres, une comédie policière pour la scène.
Principaux méfaits :
- Suspects, La courte échelle, 1999.
- Le Dernier Roman, La courte échelle, 2001.
Hyperlien(s) : http://membres.lycos.fr/hdesjardins
Benoît Dutrizac
(Montréal, 1961 – )
Diplomé en scénarisation cinématographique de l’UQAM et en journalisme de l’université de Montréal, Benoit Dutrizac faisait ses débuts en tant que journaliste et critique au magazine Québec Rock. Il publie son premier roman en 1987, Une photo vaut mille morts sous le pseudonyme de « Billy Bob Dutrisac » et collabore régulièrement à l’hebdomadaire en tant que journaliste aux actualités et parfois aussi à titre de critique littéraire pour le roman noir et le polar, il abandonne son pseudonyme. Un essai sur le sida au Québec, Sexe, morgue & rock’n’roll (1993) précède son retour au roman noir avec La conciergerie des monstres (1995), qui sera porté à l’écran par Michel Poulette sous le titre La conciergerie (1997). On peut voir Benoît Dutrizac toutes les semaines à l’antenne de TQS.
Principaux méfaits :
- Une photo vaut mille morts, VLB / Cahier noir, 1987.
- Kafka Kalmar : une crucifiction, Québec-Amérique, 1989 (réédition sous le titre La Crucifixion de Kafka Kalmar, Libre Expression, 1998).
- Sarah la Givrée, Québec-Amérique, 1991.
- La Conciergerie des monstres, Libre Expression, 1995.
- Le Karma de Kafka Kalmar, Libre Expression, 1997.
- Meurs, mon amour, meurs, Libre expression, 2003.
- Kafka Kalmar, Crois ou crève, Les Intouchables, 2008
Hyperlien(s) : http://felix.cyberscol.qc.ca/LQ/ auteurD/dutriz_b/dutrizac.html
Marc Fisher
(Montréal, le 13 mars 1953 -)
De son vrai nom Marc-André Poissant, Marc Fisher a fait des études en philosophie et en littérature à l’Université de Montréal de 1972 à 1974. De 1974 à 1978, il est professeur de yoga à l’Université de Montréal, puis devient directeur littéraire aux éditions Québécor. Poissant a adopté le pseudonyme de Marc Fisher afin de faire carrière aux États-Unis, où il a figuré sur la liste des best-sellers. Depuis quelques années, Marc Fisher fait des conférences et anime des ateliers d’écriture, étant de l’avis de cette école anglo-saxonne qui prétend qu’on peut apprendre à devenir romancier ou à raconter des histoires.
Principaux méfaits :
- Sous le nom de M. A. Poissant :
- L’Anniversaire de mariage, Québecor, 1981
- Mariage à Hollywood, Merlin, 1993.
- Sous le pseudonyme de Mark Fisher :
- Le Psychiatre, Québec-Amérique, 1995.
- Miami, Québec-Amérique, 2001.
- Mort subite, Les Intouchables, 2004.
- La Femme rousse, Québec-Amérique, 2006
Jean Louis Fleury
(Sainte-Maure de Touraine, 1946 -)
Jean Louis Fleury est venu au Québec comme coopérant en 1971, à titre d’expert en communications au Ministère des Affaires Intergouvernementales et, comme nombre de ses compatriotes, a décidé de s’installer au pays. Il a été rédacteur, cadre en communication et historien chez Hydro-Québec et auteur dramatique pour Radio-Canada. Il a collaboré avec plusieurs maisons d’édition. Passionné de chasse, il a été chroniqueur occasionnel pour Québec Chasse et pêche. Retraité depuis 2000, il produit aujourd’hui du sirop d’érable et des asperges, cueille des champignons sauvages et chasse un peu partout au Québec. Il publie ses premiers romans policiers en 2010.
Principaux méfaits :
- Bois de justice (Les Marionnettistes -1), Guy Saint-Jean, 2010
- Le Syndrome de Richelieu (Les Marionnettistes -2), Guy Saint-Jean, 2010
Patrick de Friberg
(connu aussi sous les pseudos de Mornevert et de Patrick du Morne vert)
(France, 1964 -)
Après des études tournées vers les langues et la maîtrise des réseaux humains, de Friberg s’est retrouvé travaillant dans les milieux financiers des Pays de l’Est à la fin des années quatre-vingt. Il a vécu de l’intérieur l’effondrement du bloc soviétique, observateur attentif des forces militaires, politiques et économiques de deux époques s’entrechoquant pour créer l’Histoire. Après avoir été cadre dirigeant dans la banque, la finance et l’industrie, il est maintenant à la tête d’un cabinet de consultants internationaux, dont la principale activité est la sécurisation des flux économiques et financiers avec l’ex-bloc soviétique. Vivant dans une petite ville au bord du Saint-Laurent, il partage son temps entre son métier d’auteur, ses voyages professionnels et la plongée sous-marine professionnelle.
Principaux méfaits :
- Mission Oxygène, Filipacchi, 1988. (réédition en Livre de Poche).
- Passerelle Bankowski, Les Portes du monde / Campoamor, 2005.
- Homo Futuris, Des Idées et des hommes, 2007
- eXogènes, Des Idées et des hommes, 2007
- Le Dossier Déïsis, Le Castor astral, 2009
- Momentum, Goélette, avril 2011
- Homo futuris 2, Publie.net (e-styx), juin 2011
- Tsunami, Publie.net (e-styx), juillet 2011
Hyperlien: http://www.patrickdefriberg.com
Maxime Houde
(Montréal, 1973 – )
Diplômé en traduction à l’université de Montréal, Maxime Houde a depuis occupé différents emplois dans différents domaines, tout en consacrant une grande partie de ses dernières années à la rédaction de romans policiers situés à Montréal au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et mettant en scène le détective privé Stan Coveleski. Le second volume de sa série lui a d’ailleurs valu une mise en nomination au premier Prix du roman policier de Saint-Pacôme en 2002.
Principaux méfaits :
- La Voix sur la montagne, Alire, 2000.
- La Mort dans l’âme, Alire, 2002.
- Le Salaire de la honte, Alire, 2003.
- Le Prix du mensonge, Alire, 2005.
- Le Poids des illusions, Alire, 2008.
André Jacques
(Beaulac-Garthby, 24 décembre 1947 -)
Fils, petit-fils et arrière-petit-fils de marchands généraux, il est né le 24 décembre 1947 à Beaulac-Garthby, village situé aux limites des Cantons-de-l’Est et de la région Chaudière-Appalaches. Une enfance au milieu d’objets étranges et hétéroclites : thé de Chine, sang-de-dragon, clés et verrous. Une adolescence bercée par Tintin, Arsène Lupin, Bob Morane et les personnages de Jules Verne et d’Alexandre Dumas. André Jacques a fait son cours classique au Séminaire de Sherbrooke avant d’entreprendre des études de Lettres à l’Université Laval. Le goût de voir l’Europe l’a amené à s’inscrire à une maîtrise en Lettres modernes à l’Université d’Aix-en-Provence. Sa thèse portait sur Michel Butor et était dirigée par Raymond Jean. En 1971, début de la carrière d’enseignant au Cégep de Thetford Mines. Au total, trente-deux ans d’enseignement où il a dispensé des cours de linguistique, de littérature (y compris sur le roman policier), de cinéma et d’histoire de l’art. Une seule interruption, en 1974-1975, pour une autre année d’études, cette fois au doctorat à Paris. Et puis l’écriture, évidemment, surtout depuis 1995. Jusqu’ici, il a publié deux romans policiers mettant en scène Alexandre Jobin, ancien major de la Sécurité militaire de l’armée canadienne, retraité et devenu antiquaire. Il a aussi publié quelques nouvelles dans les revues Alibis et XYZ. Finaliste du Prix St. Pacôme du roman policier 2008.
Ses projets :
- rédiger quelques autres nouvelles pour des revues et, éventuellement, les réunir et les publier en recueil,
- travailler à l’adaptation cinématographique de La Commanderie.
Principaux méfaits :
- Les Lions rampants, Québec-Amérique, 2001.
- La Commanderie, Québec-Amérique, 2004.
- La tendresse du serpent, Québec-Amérique, 2008.
Claude Jasmin
(Montréal, le 10 novembre 1930)
Homme-orchestre de la culture québécoise, Claude Jasmin est un auteur de littérature générale qui a fait quelques incursions remarquées dans le roman policier, notamment avec sa série de romans mettant en scène l’inspecteur Asselin dans les années 80 et dont le premier titre est Le Crucifié du mont bleu, en 1982. Romancier, dramaturge et critique d’art, il a fait des études au Collège Grasset, à l’École du meuble et à l’Institut des arts appliqués, où il enseigne l’histoire de l’art de 1963 à 1966. Il devient étalagiste avant de donner des cours de peinture au Serive des parcs de la ville de Montréal (1953-1955). Décorateur et scénographe à Radio-Canada depuis 1956, il publie son premier roman en 1960. C’est le début d’une œuvre vaste et variée. Critique d’art au quotidien La Presse de 1961 à 1966, il écrit des textes pour la télévision. Par la suite, il écrit des téléthéâtres et des pièces demeurées inédites. Collaborateur de nombreuses publications, animateur de télévision, chroniqueur de radio, ce pamphlétaire, connu pour son franc-parler, donne l’impression d’avoir vécu plusieurs vies et a reçu de nombreuses distinctions, dont le Prix Duvernay pour l’ensemble de son œuvre.
Principaux méfaits :
- La Corde au cou, Cercle du livre de France, 1960.
- Ethel et le terroriste, Librarie Déom, 1964.
- L’Armoire de Pantagruel, Leméac, 1982.
- Le Crucifié du mont Bleu, Leméac, 1984.
- Une duchesse à Ogunquit, Leméac, 1985.
- Des cons qui s’adorent, Leméac, 1985.
- Alice vous fait dire bonsoir, Leméac, 1986 (Rééd. : BQ, 2004).
- Safari au centre-ville, Leméac, 1987
- Le Gamin, L’Hexagone, 1990
- La Nuit, tous les singes sont gris, Quebecor, 1996.
- Rachel au pays de l’orignal qui pleure, Trois-Pistoles, 2004.
Bruno Jobin
(Québec, 1949 -)
Bruno Jobin est détenteur d’un baccalauréat en littérature française et d’un certificat en enseignement collégial de l’Université Laval. De plus, il possède une maîtrise en administration publique et un diplôme d’Études supérieures spécialisé en administration internationale de l’ÉNAP. Il a travaillé pour la Défense nationale à titre de professeur de langue, spécialiste de l’éducation, coordonnateur de programme, directeur de la recherche et du développement, puis directeur des normes et des tests. En 1998, il commence une série de romans policiers dans lesquels il pratique la réécriture des contes de fées les plus connus (Blanche-Neige, la Belle au bois dormant, Cendrillon, etc.). Nouvelliste, il a publié plusieurs récits dans la revue Alibis dont il est un collaborateur assidu.
Principaux méfaits :
- Le Meurtre de Cendrillon, Québécor, 1997
- L’Assassin au bois dormant, Québécor, 1998.
- Le Crime de Blanche-Neige, Trait d’union, 1999.
- Requiem pour Alicia, Libre Expression, 2002.
Michel Jobin
(Chicoutimi, 1968 – )
Détenteur d’un baccalauréat en actuariat de l’Université Laval, Michel Jobin travaille quelques années dans ce domaine avant de s’intéresser à l’informatique et de fonder une petite boîte de consultation. Se décrivant volontiers comme un spécialiste des choses inutiles, la F1, le vélo et les livres le passionnent, Michel Jobin partage sa vie entre Montréal, les cantons de l’Est et la destination de son prochain voyage quelque part sur la planète. Son premier roman, La trajectoire du pion, lui a valu le Prix littéraire du Salon du livre du Saguenay – Lac Saint-Jean, dans la catégorie fiction en 2002.
Principaux méfaits :
- La Trajectoire du pion, Alire, 2001.
- La Nébuleuse iNSIEME, Alire, 2005.
François Landry
(Estrie, le 7 juin 1960 -)
Adolescent, François Landry, un écrivain originaire de l’Estrie, est allé se recueillir sur la tombe d’Edgar Allan Poe à Baltimore. Probablement influencé par l’esprit du grand écrivain américain, c’est à ce moment-là et à cet endroit précis qu’il a décidé de se consacrer à l’écriture. François Landry a fait ses études à l’Université de Sherbrooke. Il a décroché un baccalauréat en théâtre en 1987, puis une maîtrise en littérature. Depuis 16 ans maintenant, il enseigne la littérature au Cégep de Sherbrooke en plus de consacrer ses loisirs à l’écriture. Il a publié son premier polar, le Comédon, en 1993, roman pour lequel il a reçu Le Grand Prix de la Ville de Sherbrooke en 1994. Membre de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois, il a obtenu le deuxième prix du Concours de l’Académie Québécoise de Pataphysique en 1994 pour sa définition du mot « hallucination ». Moonshine, son deuxième roman noir est paru au début de 2007.
Principaux méfaits :
- Le Comédon, ou les aventures de William Roschildren, Tryptique, 1993.
- Moonshine, La courte échelle, 2007.
Laurent Laplante
Chargé de cours dans diverses universités québécoises, surtout en science politique et en communication, éditorialiste ou rédacteur en chef dans différents quotidiens, analyste ou animateur de bon nombre d’émissions d’affaires publiques soit à la radio soit à la télévision, Laurent Laplante a publié une douzaine de livres sur des sujets aussi diversifiés que le suicide, la police, l’information, l’université, la gestion, l’olympisme, la démocratie. À titre de conférencier, il demeure en contact constant avec les milieux de l’éducation, de la justice, des affaires sociales. Il a reçu en 1996 le prix de journalisme Olivar-Asselin et le prix Genève-Montréal en 1998. Sa première incursion dans le monde romanesque, Des clés en trop, un doigt en moins, lui a valu prix Saint-Pacôme du roman policier 2002.
Principaux méfaits :
- Des clés en trop, un doigt en moins, L’instant même, 2001.
- Les Mortes du Blavet, Éditions JCL, 2004.
- Vengeances croisées, Éditions JCL, 2006.
- La Filère Carlotta, JCL, 2007
Hyperlien(s) : http://www.cyberie.qc.ca/dixit
Photo © Daniel Lessard, Assemblée nationale
Jean Lemieux
(Iberville, le 21 janvier 1954 -)
Jean Lemieux a fait ses études secondaires et collégiales à Saint-Jean-sur- Richelieu. Sa carrière littéraire commence à seize ans quand il écrit un premier roman refusé par les éditeurs. Il collabore au Canada-français, chante dans les cafés avant de compléter des études en médecine à Montréal. De 1980 à 1982, il pratique son métier aux Îles-de-la Madeleine, qui seront le décor principal de deux de ses polars. En 1983, il voyage en Californie, en Australie, en Asie et en Europe. L’année suivante, il retourne aux îles et se remet à écrire. Il y restera jusqu’en 1994. Romancier (pour adultes et pour la jeunesse) et nouvelliste, Jean Lemieux s’est mérité de nombreux prix, dont le prix Arthur-Ellis 2004 pour le meilleur polar francophone, avec On finit toujours par payer, qui a aussi été choisi parmi les finalistes du Prix Saint-Pacôme du roman policier en 2003. Son premier roman, Lune rouge, a été publié au Canada anglais par Cormoran Books. Jacques Lemieux a remporté le Prix Arthur Ellis en 2006 ainsi que le Prix Philippe Rosillon de l’Association France-Québec pour On finit toujours par payer.
Principaux méfaits :
- La Lune rouge, Québec-Amérique, 1991.
- On finit toujours par payer, La courte échelle, 2003.
- Le Mort du chemin des Arsène, La courte échelle, 2009
Anne-Michèle Lévesque
(Val d’Or, le 29 mai 1939)
Romancière, nouvelliste et poète, Anne-Michèle Lévesque a fait des études universitaires. Elle a eu une carrière comme secrétaire juridique en plus de travailler comme pigiste en traduction et en révision de textes. Elle a dirigé une école de ballet pendant six ans. Passionnée par l’écriture sous toutes ses formes, elle débute en 1987 en raflant le premier prix du concours du prix littéraire d’Abitibi-Temiscamingue pour une nouvelle intitulée « La Coquille ». Soucieuse de la relève, elle est membre du Conseil de la culture, anime le groupe les Aventuriers de la plume et fonde le Prix littéraire jeunesse Télé-Québec en 2001. Elle a publié son premier polar, À la recherche d’un salaud, en 1995. En 2002, elle remporte le Prix Arthur-Ellis du meilleur polar francophone décerné par l’Association Crime Writers of Canada. Elle a remporté le Prix Arthur Ellis 2002 pour son polar Fleur invitait au deuxième.
Principaux méfaits :
- À la recherche d’un salaud, D’ici et d’ailleurs, 1995.
- Meurtres à la sauce tomate, Vents d’Ouest, 1999.
- Rapt, Beaumont., 2000.
- Fleur recevait au troisième, Vents d’Ouest, 2001.
- Crapules et compagnie, Z’ailées, 2008 (avec Gilles Massicotte)
Site web : http://www3.cablevision.qc.ca/aml/
François Lévesque
(Abitibi-Témiscamingue, 1978 -)
Dès son plus jeune âge François Lévesque est fasciné par les arts en général et le cinéma en particulier. C’est en préparant une maîtrise en Études cinématographiques qu’il s’est découvert une passion pour l’écriture. Il publie ses premières nouvelles en 2007 et 2008 dans les revues Alibis et Solaris. En 2009, il publie un premier roman, Matshi, l’esprit du mal, une œuvre pour la jeunesse avec laquelle il remporte le prix Cécile-Gagnon 2009. Critique de cinéma au journal Le Devoir et à l’agence de presse mediafilm.ca, il prend le virage du roman noir en 2009, avec Un automne écarlate, premier volet des Carnets de Francis, qui reçoit un bon accueil critique.
Principaux méfaits :
- Un automne écarlate (Les Carnets de Francis -1), Alire, 2009
- Les Visages de la vengeance (Les Carnets de Francis -2), Alire, 2010
Robert Malacci
(Pseudonyme de Jean-Pierre Liccioni)
(Tunisie, 1942 – )
Robert Malacci a fait ses études en France avant de venir s’établir au Québec. Réalisateur, concepteur et scénariste, il a travaillé pour la plupart des chaînes de télévision francophones et a mérité plusieurs distinctions dans ses diverses fonctions. En 1994, il a publié le premier d’une série de romans policiers mettant en scène… Malacci, son propre pseudonyme, un personnage truculent qui est un peu à l’image de son créateur. Robert Malacci (le personnage) est âgé de 34 ans et travaille comme photographe pour Écho-Matin, une feuille de choux sensationnaliste sous les ordres du détestable Pouliot. Malacci se nomme lui-même « l’immigrant de service ». Il a le chic pour mettre son nez dans des affaires louches.
Principaux méfaits :
- La Belle au gant noir, Alire, 2008.
- Les Filles du juge, Alire, 2008.
- Lames soeurs, Alire, 1997.
- Ad Nauseam, Alire, 1999.
- Sac de nœuds, Alire, 2002.
André Marois
(Créteil, 1959 – )
Né dans la banlieue parisienne en 1959, André Marois a commencé à Paris une carrière de concepteur-rédacteur publicitaire en 1983, avant d’émigrer en 1992 à Montréal dont il n’est jamais reparti. Installé sur le Plateau Mont-Royal avec sa famille reconstituée, il écrit des romans noirs pour les adultes, des polars pour les enfants, des nouvelles pour le plaisir et de la publicité pour gagner sa vie.
Principaux méfaits :
- Accidents de parcours, La courte échelle, 1999.
- Tête de pioche, Les Allusifs, 2001.
- Trente-huit morts dont neuf femmes, Trait d’union, 2001.
- Les Effets sont secondaires, La courte échelle, 2003.
- Du cyan plein les mains, La courte échelle, 2006.
- Passeport pathogène, Héliotrope, 2007.
- Sa propre mort, La courte échelle, 2010.
- 9 ans, pas peur, La courte échelle, 2010.
- Tab’arnaques, (avec Luc Baranger) Québec Amérique, 2011.
- Petit Feu, La courte échelle, 2011.
Hyperlien(s) : http://www.andremarois.com .
Photo © Marie-Reine Mattera
Sylvain Meunier
(Lachine, le 10 mai 1949 – )
Détenteur d’un baccalauréat en Études françaises de l’Université de Montréal comportant un sujet mineur en Éducation. Spécialisé en adaptation scolaire, Sylvain Meunier enseigne depuis plus de vingt ans dans diverses écoles. Parallèlement à cette carrière dans l’enseignement, il a publié une dizaine de titres en littérature pour la jeunesse et en littérature générale, dont quelques polars. Sylvain Meunier a remporté le Prix de St. Pacôme 2008 pour son polar L’Homme qui détestait le golf.
Principaux méfaits :
- Enquête sur la mort d’une vierge folle, Québec-Amérique, 1997.
- Enquête sur le viol d’un Père Noël, Québec-Amérique, 1998.
- Meurtre au bon Dieu qui danse le twist, Vents d’ouest, 2000.
- La Dernière Enquête de Julie Juillet, Vents d’ouest, 2002.
- L’Homme qui détestait le golf, La courte échelle, 2008
Lionel Noël
(Bruxelles, 1961 – )
Lionel Noël a grandi près des Ardennes belges, entouré d’un grand-père germanophone et d’une grand-mère francophone marqués par les déchirements de la Seconde Guerre mondiale, une période qui le fascine et qu’il étudie avec passion. Après des études houleuses, terminées à Spa dans une école hôtelière qui fera de lui un cuisinier, il parcourt le monde et s’établit finalement au Québec où il commence une carrière de romancier. Son premier roman d’espionnage, Louna, malheureusement ignoré par la critique, a pourtant remporté le premier prix Arthur-Ellis du livre policier francophone canadien en 2000. Son deuxième roman, Opération Iskra, mélange de roman historique et de thriller d’espionnage, a été salué comme étant un des bons récits policiers de 2004.
Principaux méfaits :
- Louna, Beaumont, 1999.
- Opération Iskra, Alire, 2004.
Stanley Péan
(Port-au-Prince, 1966 -)
Romancier et nouvelliste, animateur d’émissions culturelles et littéraires, grand amateur de jazz, de fantastique et de polars, Stanley Péan collabore aussi à des nombreuses revues littéraires et culturelles. Il a grandi au Québec, plus précisément à Jonquière (ce qui lui permet de parler créole avec l’accent québécois !) où ses parents ont immigré l’année de sa naissance. Très actif dans le milieu littéraire, il a participé à de nombreux colloques et animé plusieurs rencontres avec d’autres écrivains, ainsi que des ateliers d’écriture pour jeunes et moins jeunes au Québec et en France. Il a remporté plusieurs prix et, depuis 2004, il est le Président de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois. Il est aussi le rédacteur en chef du journal Le Libraire et de la revue Alibis, consacrée à la littérature policière. Il est l’un des rares auteurs québécois dont un polar ait été republié en France, chez J’ai lu.
Principaux méfaits :
- Le Tumulte de mon sang, Québec-Amérique, 1991
- Zombi blues, La courte échelle, 1996 (réédition chez J’ai lu, 1999).
Jean-Jacques Pelletier
(1947 – )
Professeur de philosophie depuis plusieurs années au Cégep Lévis-Lauzon, Jean-Jacques Pelletier est un écrivain aux horizons et aux intérêts multiples, ainsi qu’en témoigne sa bibliographie hétéroclite. Auteur d’un livre de référence sur la gestion financière des caisses de retraite (en collaboration avec Carmand Normand) et d’œuvres explorant l’univers du fantastique (L’Homme à qui il poussait des bouches, L’Assassiné de l’intérieur), il doit néanmoins sa réputation de ténor du thriller au Québec aux ambitieux romans d’intrigues internationales qu’il publie depuis 1987. Son roman Blunt – Les Treize Derniers Jours a été repris en feuilleton dans La Presse en 1997-1998. Jean-Jacques Pelletier a remporté le Prix St. Pacôme 2004 du roman policier, avec Le Bien des autres.
Principaux méfaits :
- L’Homme trafiqué, Le Préambule, 1987 (réédition en version définitive : Alire, 2000).
- La Femme trop tard, Québec-Amérique / Sextant, 1994 (réédition en version définitive : Alire, 2001)
- Blunt – Les treize Derniers Jours, Alire, 1996.
- Série « Les Gestionnaires de l’Apocalypse » :
- La Chair disparue, Alire, 1998.
- L’Argent du monde, Alire, 2001.
- Le Bien des autres, Alire, vol. 1, 2003, vol. 2, 2004
- La Faim de la Terre, Alire, 2009
Maryse Rouy
(Saint-Laurent-sur-Save, le 4 novembre 1951 -)
Originaire du sud de la France, Maryse Rouy s’est établie au Québec en 1975. Elle a exercé divers métiers avant d’obtenir un baccalauréat en enseignement, après quoi elle entreprend une carrière au primaire. Elle a rédigé un mémoire de maîtrise sur la poésie des troubadours à l’Université de Montréal, le Moyen Âge étant sa période préférée et son champ de spécialisation. Auteure pour adultes, romancière pour la jeunesse, elle a écrit plusieurs romans historiques, dont deux ont des intrigues policières. Son roman Au nom de Compostelle remporte le prix Saint-Pacôme du roman policier en 2003. Grande lectrice de polars, elle est membre du jury de ce même prix en 2004 et 2005.
Principaux méfaits :
- Les Bourgeois de Minerve, Québec-Amérique, 1999.
- Au nom de Compostelle, Québec-Amérique, 2003.
- Un jeune femme en guerre, Québec-Amérique, 2009
Patrick Senécal
(Drummondville, le 20 octobre 1967 -)
Patrick Senécal détient un baccalauréat en études françaises de l’Université de Montréal ainsi qu’un certificat d’enseignement de l’Université du Québec à Montréal. Il enseigne la littérature et le cinéma au cégep de Drummondville depuis 1994. Sa première pièce de théâtre, Les Aventures de l’inspecteur Hector a été jouée au Théâtre de la Licorne en 1997. Membre d’un groupe humoristique appelé les Sauf-Pantalons, de 1989 à 1993, il y occupait les fonctions de coauteur, de comédien et de co-metteur en scène. En 1994, il commence sa carrière de romancier et, en l’espace de quelques années, il devient l’un des auteurs les plus populaires du Québec. Spécialisé dans le récit d’horreur et le fantastique, Patrick, Senécal, nommé parfois « le Stephen King québécois », a écrit plusieurs romans noirs de bonne facture. En 1998, il a scénarisé son thriller fantastique Sur le seuil qui a été porté à l’écran par Éric Tessier. Senécal a remporté le Prix St. Pacôme 2007 du roman policier pour Le Vide.
Principaux méfaits :
- 5150, rue des Ormes, Guy Saint-Jean, 1994 (réédition en version définitive, Alire, 2001).
- Le Passager, Guy Saint-Jean, 1995 (réédition en version définitive, Alire, 2003).
- Sur le seuil, Alire, 1998.
- Aliss, Alire, 2000.
- Les Sept jours du talion, Alire, 2002.
- Oniria, Alire, 2004.
- Le Vide, Alire, 2007.
- Hell.Com, Alire, 2009.
- Contre Dieu, Les 400 coups (Coups de tête), 2010.
Site internet : www.patricksenecal.net
Pierre Turgeon
(Québec, le 9 octobre 1947 -)
Romancier, essayiste et éditeur, Pierre Turgeon a obtenu un baccalauréat au Collège Sainte-Marie en 1967. De 1968 à 1975, il est journaliste à Perspective et critique littéraire à Radio-Canada. En 1969, il fonde L’Illettré avec d’autres écrivains. De 1975 à 1978, il est président fondateur des éditions Quinze. Il devient directeur adjoint des Presses de l’Université de Montréal en 1978, puis directeur général des éditions du groupe Sogidès de 1979 à 1982. En 1985, il est chroniqueur littéraire et journaliste à L’Actualité, puis devient rédacteur en chef de la revue Liberté en 1987. À partir de 1988, il est scénariste et romancier à plein-temps. En 1999, il fonde les éditions Trait d’union et Beaumont et, en 2003, Cantos Publishing. Pierre Turgeon a reçu de nombreuses distinctions et prix littéraires prestigieux. Il a notamment été deux fois lauréat du Prix du Gouverneur général (1980, 1992).
Principaux méfaits :
- Prochainement sur cet écran, Le Jour, 1973.
- La Première Personne, Les Quinze, 1980.
- Le Bateau d’Hitler, Boréal, 1988.
- Un dernier blues pour octobre, Libre Expression, 1990.
Site internet : www.pierreturgeon.net/home.htm
Pauline Vincent
(Montréal, le 21 décembre 1943 -)
Pauline Vincent travaille dans le monde des communications depuis plus de trente ans. Romancière, conférencière, journaliste, elle a pendant quelques années occupé diverses fonctions dans les relations publiques pour de grandes agences de publicité et pour la ville de Montréal. Elle a agi comme attachée de presse et conseillère en communications de plusieurs ministères fédéraux et du Premier ministre avant de devenir directrice des communications de la ville de Montréal. Boursière du Conseil des arts et des lettres du Québec en 2002, elle a reçu plusieurs distinctions honorifiques. Très impliquée dans le monde littéraire depuis plus de vingt-cinq ans, elle a écrit deux romans avec des intrigues policières et d’espionnage bien accueillis par la critique.
Principaux méfaits :
- L’Imposture, Libre Expression, 1995.
- La Femme de Berlin, Libre Expression, 2004.
Salut Alibis . Ce serait bien de remettre à jour les informations, ici plus haut. Si c’est possible, bien sûr.