Le Roman policier en Amérique française 2021

LE ROMAN POLICIER EN

AMÉRIQUE FRANÇAISE

2021

Par Norbert Spehner

Voici un bref panorama bibliographique, aussi complet que possible, des romans policiers (incluant les thrillers, récits à suspense, d’espionnage et de politique-fiction) pour adultes écrits par des auteurs canadiens de langue française et publiés au cours de l’année 2021, principalement au Québec mais aussi à l’étranger et dans le reste du Canada. À cause de la prolifération des romans auto-édités et/ou à compte d’auteur trop souvent « invisibles » dans les médias et sans promotion, je ne peux pas garantir l’exhaustivité de cette liste.

Les textes de présentation reprennent des informations fournies par les éditeurs dans leur catalogue, sur les quatrièmes de couverture ou sur leur site internet. Comme c’est souvent le cas, plusieurs titres, auto-édités ou à compte d’auteur, souvent introuvables en librairie, n’ont eu droit à aucune recension critique ou présentation. Pour les autres, j’ai retenu une sélection des principaux commentaires critiques parus dans les médias écrits et quelques blogues ou sites webs sélectionnés.

La mention « Recommandé » concerne évidemment des romans que j’ai lus et appréciés. Dans le lot, il y a certainement d’autres titres « recommandables », mais je ne les ai pas tous lus. La mention « Marginalia » caractérise des œuvres qui flirtent avec le genre, notamment le roman noir, sans se réclamer ouvertement de lui. A quelques rares exceptions près, sont exclus de ce panorama, les œuvres étiquetées « horreur ».

Sont exclus les polars pour jeunes, les bandes dessinées, les films et série télé ainsi que la liste des divers prix littéraires (si un roman a été primé, je le mentionne directement).

ADDISON, Marilou  (1979 -)

Post Mortem

Boucherville, Éditions de Mortagne, 2021, 352 pages.

Thriller mâtiné de fantastique.

ALLARD, Francine  (1949 -)

La Mascotte

Québec, Éditions Crescendo, 2021, 206 pages.

[Montréal, les années 70.] « Un homme, qui a subi les contrecoups de sa laideur durant toute sa jeunesse, entreprend de se venger de ceux qui l’ont fait souffrir en commettant des meurtres en séries ; il revêt chaque fois ce costume de mascotte grâce auquel il reçoit désormais l’amour des enfants. » [Claude Desjardins]

DESJARDINS, Claude, « Francine Allard : sur la planche », dans L’Éveil.com, 4 février 2021.

ISENGRIMUS, c. r. sur le site Écrire, lire, penser, 21 juillet 2021. « Quelle corrélation subtile et délétère doit-on établir entre la laideur et la hideur ? Le fait d’être physiquement moche est-il, intrinsèquement et comme fatalement, chevillé au fait de tranquillement basculer dans l’horrible et le répréhensible ? »

BASTIEN, Joanne

Le Secret du marais

Québec, Éditions Crescendo, 2021, 170 pages.

À la suite de l’incendie de sa maison — réduite en cendres par une main criminelle —, Richard Ribbcroft, lieutenant-détective au Service des enquêtes criminelles du Service de police de la Ville de Montréal, se rend à son chalet situé à Montebello avec l’intention de profiter de l’air pur et frais de la campagne pour récupérer. Mais quand au hasard d’une randonnée, dans un boisé non loin de chez lui, il découvre le corps momifié d’une jeune femme dans un marais, le lieutenant est aussitôt propulsé au cœur d’une sordide affaire de meurtre survenue il y a près de cinquante ans. Recommandé.

CALVÉ, Mélanie, « Un premier roman policier pour Joanne Bastien », dans La Voix régionale (Beauharnois-Salaberry), 31 août 2021.

PITRE, Mario, « Joanne Bastien signe un premier roman policier », dans Le Courrier du Sud, 20 août 2021.

SPEHNER, Norbert,  » La mort au fond du marais », page Facebook, 21 décembre 2021.

BEAUDOIN, Philippe  (1963 – )

Laurier-Palace

Québec, Éditions Crescendo, 2021, 286 pages.

Mais quel mauvais vent souffle sur Montréal en cet automne 1929 ? Deux ans après la mort de 77 enfants dans l’incendie du cinéma Laurier Palace, le comédien Thomas Larivière disparaît. Au même moment, le cadavre d’un prêtre, professeur de Thomas, est repêché dans les eaux du port. Puis, c’est la débandade : acte de sabotage au Théâtre Saint-Denis, comédienne attaquée au National, incendie criminel au Loews. Événements fortuits, indépendants les uns des autres ? Recommandé.

SPEHNER, Norbert, « Artistes en péril, tueurs et prêtres dévoyés », page Facebook, 3 janvier 2022.

BÉDARD, Patrice

Détour à Guiding Light : chaque village a ses secrets

Boucherville, Béliveau éditeur, 2021, 420 pages.

BÉGIN, Bertrand  (1949 -)

L’Affaire Adil Dewan

Gatineau, Bertrand Bégin, 2021, 310 pages.

[Série Max le justicier, 2]

BELLEVAL, Éric de  (1950 -)

Les Jours sang

Montréal, Éditions Sémaphore, 2021, 182 pages.

Un bête accident, une balle perdue, un voyou mort. La vie prend souvent d’étranges tournants et les humains, d’étranges décisions. Lorsque Marc-André Lavigne entra dans le Walmart pour acheter des munitions pour sa nouvelle arme de collection, il ne se doutait pas qu’il tuerait Dédé, encore moins que les amis du délinquant, trois jeunes au chemin pavé de misères, prendraient toute sa famille en otage. Recommandé.

SPEHNER, Norbert, « Les jours avec et les jours sang », page Facebook, 4 juin 2021.

BELLO, Jean  (1949 -)

Un assassin en résidence

Montréal, Québec Amérique (Tous Continents), 2021, 240 pages.

Le corps poignardé d’un infirmier est retrouvé dans une respectable résidence pour retraités. Il n’en faut pas plus pour que six membres de cette communauté, de 63 à 94 ans, décident de résoudre le mystère… à leur façon. Aussi savoureux qu’irrévérencieux, ce roman marie les genres – policier, humoristique, érotique.

DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polar, 23 mars 2021. « L’ensemble se lit aisément, un sourire aux lèvres ».

BÉRARD, Cassie  (1987 -)

L’Équilibre

Montréal, La Mèche, 2021, 270 pages.

Roman dystopique – L’action se déroule dans le futur proche d’un Québec dirigé depuis une décennie par le Parti citoyen qui se veut réformateur et démocratique – avec éléments d’enquête policière. Marginalia.

BOILEAU, Josée, « Une cellule dans sa cour », dans le Journal de Montréal, 19 septembre 2021.

« Après tant de suspense, la finale apparaîtra bâclée, mais la belle originalité du récit, elle, perdurera ».

DION, Isabelle, notule brève « Les Libraires craquent », dans Les Libraires.

MIGNEAULT. Richard, c. r. sur le blogue Polar, noir & blanc, 23 septembre 2021.

PRÉVOST, Martin, « L’Équilibre, un roman aux accents orwelliens », sur le site Pieuvre.ca, 27 octobre 2021.

ROBERGE, Michel, c. r. sur son blogue Polars et romans noirs, octobre 2021. « Difficile de qualifier cette fiction de polar ».

TARDIF, Dominic, « La prison partout », dans Le Devoir, samedi, 4 décembre 2021. « Roman d’une érudition foisonnante, qui fascine moins grâce à ses personnages ou à son récit que grâce à la consistance de la réflexion qu’il porte en creux ».

VIGNEAULT, Alexandre, « L’utopie pénitentiaire », dans La Presse +, 30 octobre 2021.

BERNATCHEZ, Pierre Hugo  (1993 -)

Frères contre bandits : dans la peau de Scott Bourque

Rimouski, Pierre Hugo Bernatchez, 2021, 379 pages.

BILODEAU, Evelyne  (1983 -)

Le Culte des Ouroboros

Lanoraie, les Éditions de l’Apothéose, 2021, 289 pages.

[Une enquête de l’experte criminelle Sabina Cormier]

BLANCHARD, Jean-Louis  (1957 -)

Le Silence des pélicans

Anjou (Québec), Fidès, 2021, 352 pages.

Quelle raison pousse un jeune enquêteur brillant mais irrévérencieux à seconder un inspecteur médiocre dont on cherche désespérément à se débarrasser ? Et par quel calcul machiavélique a-t-on voulu les réunir ? Ce duo parfaitement incongru se retrouve pourtant au milieu d’une affaire dont personne n’avait soupçonné l’importance. Au cœur d’une intrigue policière ficelée sur fond d’humour et de satire sociale, Bonneau et Lamouche mènent l’enquête, pour le meilleur et pour le pire… Recommandé.

BÉLANGER, Gaetan, c. r. dans Nuit blanche, no 163, 2021 (version web]

BOILEAU, Josée, « Le Silence des pélicans : gros sabots et délicate enquête« , dans le Journal de Montréal, 3 avril 2021.

DUMAIS, Éric, c. r. dans La Bible urbaine, juillet 2021.

NAULT, Sarah-Émilie, « J’écris avec ce que je suis et l’humour fait partie de ma vie », entrevue avec Jean-Louis Blanchard, dans Le Journal de Montréal, samedi, 12 juin 2021.

RECLY, Mathilde, « L’entrevue éclair avec… Jean-Louis Blanchard » dans La Bible Urbaine, 23 mars 2021. « Un polar ficelé sur fond d’humour et de satire sociale ».

ROBERGE, Michel, c. r. sur son blogue Polars et romans noirs, avril 2021. « Un polar « positif », intelligent, sans éclaboussures d’hémoglobine à outrance ni relations malsaines et scènes dégradantes, à des années-lumière d’un certain courant de littérature noire aux relents nauséeux qui font frissonner un certain lectorat. »

ROY, Julie, bref c.r. dans L’Actualité, 10 avril 2021. « Une lecture parfaite pour le premier apéro de la saison ».

SIMARD, Amélie, c.r. dans Les Libraires, no 125, (Les libraires craquent), juin 2021. « Les dialogues sont truculents. Ce duo éclaté apporte un vent de fraîcheur au livre policier. »

SPEHNER, Norbert, c. r. dans le Bulletin de l’AREF, juin 2021.

SPEHNER, Norbert & Isabelle RICHER, présentation dans l’émission Plus on est de fous, plus on lit :  Club Polar, 13 avril 2021.

SPEHNER, Norbert, « La débandade à Bonneau, ou Quand une fine mouche s’invite dans l’enquête », page Facebook, 13 mars 2021.

SYLVESTRE, Paul-François, « Humour et satire dans le premier polar de Jean-Louis Blanchard », dans L’Express.ca, 11 juillet 2021.

BLOUIN, Guy F.  (1961 -)

Covid 19. La Conspiration

Montréal, Éditions La Plume d’or, 2021, 111 pages.

Roman qui mêle une enquête du FBI et des éléments d’anticipation.

BOUCHARD, Roxanne  (1972 -)

Le Murmure des hakapiks : la troisième enquête de Joaquin Moralès

Montréal, Libre Expression, 2021, 258 pages.

Cap-aux-Meules, Îles-de-la-Madeleine. Fin janvier. Alors que le nordet menace, l’agente Simone Lord monte, à titre d’observatrice, sur le Jean-Mathieu, un chalutier en partance pour la chasse au phoque. Elle n’est pas la bienvenue à bord. La météo s’annonce rude. Pour Simone, mais aussi pour Joaquin Moralès, qui retire son alliance comme on arrache un arbre. Déraciné, il embarque avec Érik Lefebvre, en vue d’une semaine de ski aux abords du Saint-Laurent. Recommandé.

Grand Prix Desjardins – Culture de Lanaudière 2021

BERNIER, André, brève notule dans Les Libraires, no 126, septembre-octobre 2021, p. 44.

BORNAIS, Marie-France, « Moralès reprend du service aux îles », dans Le Journal de Québec, samedi, 8 mai 2021. « Cette nouvelle enquête de Moralès est un plaisir de lecture total : tension soutenue, dialogues punchés, psychologie des personnages, suspense, descriptions envoûtantes, métaphores maritimes. »

DUFOUR, Michel, c. r. sur le bloguefranco-québécois Sang d’encre, Polar, 13 mai 2021.

LAPOINTE, Josée, « Polar glacé », dans La Presse +, 2 mai 2021.

MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Avenues.Ca, 30 avril 2021. « Haletant, prenant et superbement bien dosé, ce roman de Roxanne Bouchard est le meilleur de cette série ».

MORRISSETTE, Guillaume,  » Guillaume Morrissette dans l’univers de Roxanne Bouchard » (article), dans Les Libraires, no 125, juin-juillet- août 2021, pp. 82-83.

RIVARD, Mathieu, « Solitude et face à face au cœur de l’hiver », sur le site de L’Action.com, 7 mai 2021.

SPEHNER, Norbert, « Du sang sur la banquise », page Facebook, 14 juillet 2021.

SPEHNER, Norbert, c. r. sur le site de la revue Alibis : polar, noir & mystère.

BOULANGER-RACINE, Éliane  (1993 -)

Le Droit de tuer

Lanoraie, Essor-Livres, 2021, 204 pages.

BOULET, Gilles H. (1951 -)

L’Inconnu du Lac-Frontière

Québec, Crescendo, 2021, 231 pages.

[Série Marie-Félix et François Ouimet -1] Le corps sans vie d’un homme à la peau foncée est retrouvé flottant dans les eaux du fleuve Saint-Jean à Lac-Frontière, une municipalité située dans les Appalaches à 50 kilomètres au sud de Montmagny. Marie St-Félix et son partenaire François Ouimet seront chargés d’une enquête qui les mènera des forêts des territoires non organisés du Maine au refuge d’un groupe survivaliste basé à Notre-Dame-Auxiliatrice-de-Buckland.

Qui a tué l’oie blanche ?

Québec, éditions Crescendo, 2021, 210 pages.

[Série Marie-Félix et François Ouimet -2] Le corps d’une femme inconnue est découvert dans une crevasse de rocher en bordure du fleuve près de Berthier-sur-Mer. L’enquêtrice Marie St-Félix et son partenaire François Ouimet découvriront qu’elle était artiste peintre, qu’elle était virtuellement amoureuse de Jean- Paul Riopelle, qu’elle peignait des oies et se faisait appeler l’Oie Blanche.

BOURASSA, Marie-Eve  (1981 -)

Tout écartillées

Montréal, VLB éditeur, 2021, 438 pages.

Entre deux joints, Georges Kirouac ne fait pas grand-chose, à part se morfondre sur son sort et, parfois, se mettre dans le trouble. En cet été 1976, il accepte tout de même d’enquêter pour le compte de Roxy, serveuse au bar exotique qui lui sert de quartier général. Il part alors à la recherche d’un certain film de fesses qui éveille toutes les convoitises – notamment celles du crime organisé. Pour ne rien arranger, voilà que son ancien partenaire, le lieutenant-détective Raoul Gariépy, ramène un vieux dossier sur la table : Simon St-Amour, ancien felquiste et artisan de tous leurs malheurs, serait de retour au pays.

ANONYME, notule brève dans Les Libraires, no 125, juin-août 2021.

BORNAIS, Marie-France, « Roman noir à l’ère du Québec Love », dans Le Journal de Québec, samedi, 22 mai 2021. « Marie-Ève Bourassa, écrivaine à la voix punchée, audacieuse, s’est lâchée lousse dans cette histoire se déroulant dans ces années qu’elle n’a pas connues ».

DUFOUR, Michel, c.r. mitigé sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polar, 5 mai 2021. « Difficile de croire au sérieux de l’intrigue. On dirait une bande dessinée ».

FONTAINE, Chantal, « Marie-Ève Bourassa, l’écrivaine au long cours », dans Les Libraires, no 125, juin-août 2021, p. 97.

GAGNON-PARADIS, Iris, « Pour l’amour du roman noir », dans La Presse +, dimanche, 2 mai 2021.

MIGNAULT, Alexandra, « 10 auteurs de polars à lire ou à relire », dans Les Libraires, no 127, nov-décembre 2021, p. 52.

MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 10 septembre 2021.

RODRIGUEZ, Christophe, c.r. élogieux sur le blogue Polar, noir et blanc, 16 mai 2021.

BRETON, Pierre  (1953 -)

Le Dragon de Saint-Hyacinthe

Montréal, Héliotrope (noir), 2021, 192 pages.

Une maison cossue en bordure du parc Dessaules a été le théâtre d’un violent incendie, et le corps calciné de son propriétaire est retrouvé à l’intérieur. Il s’agit de nul autre que Danny Dragon, célèbre chanteur des Mégavolts, le groupe yéyé de l’heure. Pour Cyrille Carignan, chef de la police de Saint-Hyacinthe, cela signifie deux choses : 1) qu’il peut dire adieu à son week-end de golf ; 2) que sa fille Sylvie, une mégafan des Mégavolts, sera inconsolable. Recommandé.

ANONYME, notule brève dans Les Libraires, no 125, juin-août 2021.

BOILEAU, Josée, « Yé, un polar yéyé », c. r. dans Le Journal de Montréal, samedi, 21 août 2021. « Car même si l’enquête de Carignan lève le voile sur les enjeux sociaux qu’on découvre dans les années 60, Le Dragon de Saint-Hyacinthe n’est pas un drame policier, plutôt un bon divertissement. »

DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polars, 13 juin 2021. »Une intrigue cohérente, un bon sens de l’humour, parfois décapant, des personnages typés qui nous rappellent de joyeux souvenirs des années 60, un inspecteur sympathique, peu habitué aux drames, mais qui tire son épingle du jeu. »

NAULT, Sarah-Émilie, « Pierre Breton, l’art de se coller au réel », [entrevue] dimanche, 11 juillet 2021.

ROBERGE, Michel, c. r. sur son blogue Polars & romans noirs, juin 2021.

RODRIGUEZ, Christophe, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 29 mai 2021.

SPEHNER, Norbert, « Un dragon, un flamant rose et l’émergence du cozy québécois, page Facebook, 23 mai 2021.

SPEHNER, Norbert, « Quand un dragon meurt calciné », dans Le Placoteux, mercredi, 2 juin 2021.

BROUILLET, Chrystine  (1958 -)

Sa parole contre la mienne

Montréal, Druide (Reliefs), 2021, 440 pages.

Myriam est une jeune journaliste assoiffée de justice. Déterminée à révéler au grand jour les agressions sexuelles commises par un animateur vedette dont a été victime l’une de ses amies, elle se lance à la recherche d’autres femmes ayant subi le même sort. Mais en s’intéressant d’un peu trop près au passé et à l’entourage de cet homme, elle découvre de terribles vérités qui la plongent au cœur d’une enquête d’une ampleur inimaginable.

BORNAIS, Marie-France, « Une grande soif de justice », dans le Journal de Québec, samedi, 10 juillet. « Dans ce nouveau roman, Chrystine Brouillet place ses lecteurs face au regard des agresseurs qui sévissent sans pitié ni scrupules ».

DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polars, 19 juillet 2021. « Pas un polar donc, mais un roman important dans le contexte actuel ».

DUMAIS, Manon, « Oser le dire », dans Le Devoir, samedi, 17 juillet 2021. « Chrystine Brouillet signe un roman coup de poing sur la dénonciation d’agressions sexuelles ».

MAALOUF, Laila, « Le roman #moiaussi de Chrystine Brouillet », entrevue avec l’auteur, dans La Presse +, 12 juillet 2021.

MIGNAULT, Alexandra, « 10 auteurs de polars à lire ou à relire », dans Les Libraires, no 127, nov-décembre 2021, p. 52.

MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Avenues.ca, 13 juillet 2021. »Sa parole contre la mienne est un roman noir qui dépeint un problème de société réel, une excellente histoire qui passionnera ceux qui s’y plongeront. Pour les amateurs de polars, il faut lire ce roman pour ses qualités littéraires et son intrigue passionnante. »

CARDINAL, Arthur  (1951 -)

La Filière italienne

Gatineau, Éditions Philéas, 2021, 241 pages.

[Marco Donato, enquêteur] Marco Donato un enquêteur qui a joint Interpol depuis peu, reprend une enquête sur le trafic d’œuvres d’art d’Éthiopie…

CHABOT, Denis-Martin  (1961 -)

Métro Berri-Uqam

Québec Éditions Crescendo, 2021, 158 pages.

Un après-midi gluant, typique d’un été torride montréalais, la station de métro Berri-Uqam écrase d’humidité. Centre nerveux du réseau de métro de la Société de transport de Montréal, c’est ici que tout commence. Et que tout se termine. Une explosion. Qui et pourquoi ? Des personnages qui auraient tous les motifs du monde de perpétrer cet attentat se dévoilent dans les pages.

SHIRLEY, Noël, « Un excellent premier roman de suspense pour Denis-Martin Chabot » sur le site Les Arts Zé, 30 novembre 2021. « Naturellement, le dénouement est complètement inattendu. Tous les scénarios que l’on a échafaudés sont loin de ressembler à ce qui s’est finalement déroulé. Bien joué pour la surprise ! »

CHABOT, Marc-André  (1965 -)

Dis-moi qui doit vivre

Montréal, Libre Expression, 2021, 384 pages.

[Antoine Aubin -2] Quelques mois après la disparition du caïd Sir Chuck, Antoine Aubin se trouve impliqué malgré lui dans l’histoire d’un psychopathe en phase terminale qui veut partir avant de subir son procès pour meurtre. Avec l’assistance du lieutenant-détective Donald McGraw, Antoine tente d’empêcher le monstre d’arriver à ses fins. Recommandé.

BOILEAU, Josée, « A meurtres tordus, polar efficace », dans Le Journal de Montréal, 18 juillet 2021.

BORNAIS, Marie-France, « Un polar teinté d’humour », dans Le Journal de Québec, 10 juillet 2021.

DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polars, 27 mai 2021.

GAGNON-PARADIS, Iris, « Quand un indigné prend la plume », dans La Presse +, dimanche, 23 mai 2021.

ROBERGE, Michel, c. r. sur son blogue Polars & romans noirs, juillet 2021. « Un récit intelligent qui porte à la réflexion du lecteur face à certaines décisions de cour parfois injustes. »

SPEHNER, Norbert, « … Lets Kill all the Lawyers », page Facebook, 24 mai 2021.

CHABOT, Sébastien  (1976 -)

Noir métal

Québec, Éditions Alto, 2021, 272 pages.

Roman de cris et de chuchotements, Noir métal traduit le chant rauque des épinettes et raconte un territoire onirique, voisin de ceux de David Lynch et des seigneurs du chaos où l’antimorale pure n’épargne personne, surtout pas les saints. Marginalia.

ANONYME, notule brève dans Les Libraires, no 125, juin-août 2021.

BORNAIS, Marie-France, « Suspense grinçant en Matapédia », dans Le Journal de Québec, dimanche 9 mai. « C’est un roman policier, mais pas classique, avec un côté un peu métaphysique. »

TARDIF, Dominic, « Noir métal : désolé pour le sang », dans Le Devoir, 29 mai 2021. « Fable glauque et délirante sur la folie propre au pouvoir et sur la putréfaction que provoque le pullulement des mensonges, ce quatrième roman de l’écrivain rimouskois regorge de descriptions aussi ornementées qu’écœurantes… »

CHARLTON, Victoria et Alexandre SOUBLIÈRE  (1985 -)

Et tombent les têtes

Montréal, Éditions de l’Homme, 2021, 248 pages.

[Les enquêtes de Mackenzie.] Créatrice d’un populaire podcast de true crime, Mackenzie Martin s’est donné pour mission de retrouver les têtes cachées des victimes de Robert Sinclair Peters, un tueur en série exécuté avant d’avoir livré tous ses secrets. En compagnie d’Assia, sa productrice, et soutenue financièrement par Jonathan O’Connor, un richissime avocat de Montréal dont l’épouse a été assassinée par celui que l’on surnomme « le Rob S. Pierre de la Nouvelle-Angleterre », la jeune femme se rend au New Hampshire.

CLOUTIER, Pascal  (1967 -)

Mosaïque 1979, 1 : Qui, Boucherville, Béliveau éditeur, 2021, 412 pages.

Premier volet d’une saga : un grand complot la veille d’une pandémie…

CLOUTIER, Richard  (1969 -)

La pluie tombait et la débâcle s’est amorcée

Montréal, Éditions Eucalyptus, 2021, 150 pages.

[Chronique noire de Maisonneuve -1] Roman noir.

L’Étreinte des naufrageurs

Montréal, Éditions Eucalyptus, 2021, 190 pages.

[Chronique noire de Maisonneuve -2] Roman noir.

CORBEIL, Émilie  (1980 -)

L’Enfant du passé

Lanoraie, Les Éditions Première chance, 2021, 526 pages.

CÔTÉ, Jacques  (1961 -)

Crimes à la pièce

Montréal, Leméac, 2021, 240 pages.

Recueil réunissant l’ensemble des textes brefs de l’auteur dont quelques nouvelles inédites et une novella mettant en scène ses enquêteurs fétiches, Daniel Duval et Louis Harel. Recommandé.

CORNELLIER, Louis, »Côté policier », dans le Devoir, 3 juillet 2021. « En nouvelliste, Côté brille donc de tous ses feux. Dans un style simple, efficace, ses histoires noires, toujours tendues mais non dénuées d’humour, racontent que le bien, s’il existe à coup sûr, demeure cerné par le mal. »

CÔTÉ Martine  (1966 -)

L’Affaire Emma Drouin

Lanoraie, Éditions de l’Apothéose, 2021, 156 pages.

CÔTÉ, Richard  (1967 -)

3 et un de plus

Longueuil, Richard Côté, 2021, 601 pages.

[Le lieutenant-détective Christian Émond et la détective Alicia Evans.]

CUSSON, Pierre  (1951 -)

Jeu d’indices

Lachute, Éditions Lo-Ely, 2021, 294 pages.

Mireille Aucoin ne s’attendait pas à ce que « La journée des clowns » dédiée au divertissement des enfants, finisse en affreux drame. Il suffit à peine de quelques minutes d’inattention et sa fille Pauline disparaît sous les yeux de ses deux jeunes frères. Elle a été enlevée par un clown. Luc Genois, le père de la victime, est atterré lorsque le ravisseur le contacte pour lui fournir des pistes pouvant conduire à Pauline.

CUSSON, Stéphanie  (1983 -)

Jeu paradoxal

Québec, Éditions Crescendo, 2021, 161 pages.

Ce roman, dont les deux personnages principaux tiennent la vedette simultanément, présente la vie d’Éllie fugitive et de son amie Ava, policière infiltrée, qui tente de régler la situation. Cependant demeure entre les deux un non-dit qui fera basculer la situation sans précédent.

DALLAIRE, Louis-François  (1971 -)

Le Jour où mon meilleur ami fut arrêté pour le meurtre de sa femme

Boucherville, Éditions de Mortagne, 2021, 297 pages.

DÉCARIE, Andrée  (1960 -)

Intelligence artificielle criminelle

Blainville, Éditions Révolte, 2021, 362 pages.

Comment un tueur en série se sert-il de l’intelligence artificielle pour traquer ses proies ?

DESBOIS, Hervé

L’Enfer sans concession

Montréal, Éditions du Cor au fond des bois, 2021, 568 pages.

DESGAGNÉ, Danny Philippe  (1958 -)

Killers kill killers

Les Éditions du 38, 2021, 425 pages.

DESJARDINS, Charlène  (1998 -)

Fraction

Lanoraie, Éditions Essor-Livres, 2021, 302 pages.

DOUMONT, Jean-Luc  (1974 -)

Je ne suis pas mort, je dors

Québec, Éditions Crescendo, 2021, 291 pages.

[2e dans la série Clark Thompson.] À la veille du sixième débat des primaires qui a lieu à Los Angeles, le candidat Chris Lee est assassiné d’une balle dans la tête lors de son jogging matinal à Central Park. Son amie avocate Clara Lee demande à Clark Thompson d’enquêter avec elle sur l’assassinat de son frère ainsi que du conseiller aux communications, Everett Sullivan.

DUGAS, Sebastyen

La Dame en bois

Éditions Urbanium Media, 2021, 558 pages.

[Série Sergent-Détective Abygaelle Jensen -1]

FONTAINE, Lucie  (1961 -)

Destination funeste

Rimouski, Éditions du Tullinois, 2021, 288 pages.

[Une enquête de la jeune policière Valérie Morin.]

FORD, André  (1949 -)

Terbium : l’Eldorado de glace

Lanoraie, Éditions de l’Apothéose, 2021, 356 pages.

Thriller. Les Chinois convoitent les sous-sols de l’Arctique canadien.

FORTIN, Justine  (1997 -)

Folies du cœur

Lachute, Éditions Lo-Ely, 2021, 336 pages.

GAGNON, Hervé (1963 -)

Crossroads : la dernière chanson de Robert Johnson

Paris, Hugo/Roman, 2021, 530 pages.

Lorsqu’ils reçoivent une lettre de Simone Jackson les invitant à venir la rencontrer pour prendre possession d’objets ayant appartenu au légendaire bluesman Robert Johnson, l’historien Donald Kane et l’anthropologue Virginia Craft n’ont rien de plus en tête qu’une publication universitaire qui contribuera à l’avancement des connaissances sur les origines du blues. Mais le contenu de la boîte en fer-blanc que leur remet la vieille dame change tout. Parmi les objets attendus (un pick et une slide), se trouvent un doigt momifié, une amulette de protection et un carnet dans lequel Johnson a transcrit ses chansons, en plus de notes disparates en apparence anodines. Mais lorsque Kane découvre, caché dans la reliure, le texte de la mythique trentième chanson de Johnson, la légende de son pacte avec le diable prend un nouveau sens. Recommandé.

BORNAIS, Marie-France, « Mystère autour de Robert Johnson », dans Le Journal de Québec, 18 septembre 2021. « Son roman, trempé dans le bourbon, évoque la moiteur des nuits du Sud, les notes lancinantes du blues, les nuits chargées de mystère. Et comme toujours, le surnaturel n’est jamais loin… »

CÔTÉ, Daniel, « Le fantôme de Robert Johnson hantera le Côté-Cour », dans Le Quotidien, 29 septembre 2021.

CÔTÉ, Daniel, « Nouveau roman d’Hervé Gagnon : au pays de Robert Johnson et du hoodoo », dans Le Quotidien, Chicoutimi, 10 octobre 2021.

DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polars, 30 octobre 2021.

JACQUES, Dany, « Hervé Gagnon passe au blues et au russe », dans Le Reflet du lac, 10 octobre 2021.

RODRIGUEZ, Christophe, « Du blues, un vrai thriller et une chanson cachée ! »,c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 27 septembre 2021. « Avec cette brique de 500 pages qui vous tiendra en haleine du début à la fin, Hervé Gagnon a cédé au plaisir coupable de nous faire partager son amour pour Robert Johnson et le blues. »

SPEHNER, Norbert, « Le bluesman et le diable », page Facebook, 27 septembre 2021.

GAGNON, Isabelle (1970 -)

Du sang sur les lèvres

Marseille, Le Mot et le reste, 2021, 115 pages.

Réédition : Héliotrope (Montréal), 2015.

GAGNON, Pierre-Louis (1950 -)

Dix-sept , rue Villagatan, Stockholm

Montréal, Lévesque éditeur (Réverbérations), 2021, 257 pages.

Fin novembre 1929. À Stockholm, une mystérieuse organisation sème la terreur afin que le gouvernement suédois abandonne sa politique de neutralité à l’égard du conflit entre la Russie et la Finlande. La tension est à son comble quand l’ambassade soviétique, située au dix-sept, rue Villagatan, est touchée par un attentat. L’enquête policière piétine et le gouvernement de Per Albin Hansson, qui fait l’objet d’énormes pressions, exige des résultats rapides. Véritable thriller politique, ce roman met en scène l’une des diplomates les plus flamboyantes du XXe siècle.

GAZAILLE, Anna Raymonde

Secrets boréals

Montréal, Leméac, 2021, 296 pages.

Réédition : Marseille, Le Mot et le reste, septembre 2021, 308 pages.

Aux confins de la forêt boréale québécoise, dans un village où elle est venue se réfugier, Brigit tente de fuir un passé marqué par la violence. Mais le malheur semble la poursuivre même dans cette petite communauté repliée sur ses méfaits, lorsque, dans un ravin à la frontière de ses terres, elle découvre le cadavre d’une jeune fille récemment portée disparue. Kerouac, un inspecteur de la capitale, est chargé de l’affaire, et Brigit, tiraillée entre l’exigence de taire ses secrets et son implication dans l’enquête, voit ressurgir ses démons et les événements tragiques de son ancienne vie. Recommandé.

ANONYME, « La mort dans les bois », dans Livres-Hebdo, [avant-critiques], no 14, novembre 2021, p. 114.

BÉLAIR, Michel, « De quelques survivances attardées », dans Le Devoir, samedi, 17 juillet 2021.

LAPIERRE, France, c. r. sur le blogue Polars, noir et blanc, 20 septembre 2021.

SPEHNER, Norbert, « Les disparues du Lac Noir », dans Le Placoteux, mercredi, 16 juin 2021.

GAZAILLE, Anna Raymonde, « Meurtres et mystères au Lac Noir », page Facebook, 6 juin 2021.

GÉLINAS, Ariane  (1984 -) & Maureen MARTINEAU

Criminelles

Lévis, Alire, 2021, 233 pages.

[Recueil de nouvelles] Nous avons aussi en commun, depuis nos premiers écrits, la propension à camper nos histoires en région, en milieux ruraux ou en territoires peu densément habités. Nous souhaitions, dans ce recueil, cartographier le Québec et, par-delà, proposer des escales tant en Gaspésie qu’en Mauricie, en Chaudière-Appalaches et dans le Bas-Saint-Laurent. Continuer à élaborer une toponymie du crime…(…) dans toutes les nouvelles, des femmes seraient mêlées à des méfaits de différentes manières, les « signeraient » ou en seraient parfois les témoins.

[Extrait de l’avant-propos] Recommandé.

ALARIE, Kim, « Criminelles : deux auteurs et treize lunes », dans Le Nouvelliste (Trois-Rivières), 7 novembre 2021.

DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue Sang d’encre, Polars, 19 novembre 2021.

LAPIERRE, France, c. r. sur le blogue Polars, noir et blanc, 19 octobre 2021.

MIGNAULT, Alexandra, « Le crime au féminin pluriel » dans Les Libraires, no 127, nov-décembre 2021, p. 65.

SPEHNER, Norbert, « Elles boivent, elles fument, elles baisent et elles tuent », page Facebook, 14 novembre 2021.

GOSSELIN, Aline

Éclipse totale

Saint-Malachie, Aline Gosselin, 2021, 203 pages.

GOUDRON, Robert

Complot inquiétant à Montréal

Québec, Éditions Crescendo, 2021, 133 pages.

[Sous-titré : mission : Laertnom, code 1783.]

Jean Dubois, agent secret d’infiltration, est chargé d’enquêter sur la complexité irrégulière d’un transporteur canadien possédant une flotte de camions et parcourant les ports internationaux. L’ordre de mission sera de débusquer les transports frauduleux de stupéfiants ou autres dans cette entreprise, surtout d’en comprendre la gestion ainsi que son processus d’opération.

GRAVELLE, Julien  (1979 -)

Les Cowboys sont fatigués

Montréal, Leméac, 2021, 184 pages.

Réédition : Paris, Seuil (noir), janvier 2022, 208 pages.

« Dans la forêt boréale québécoise, Rozie vit seul dans son laboratoire clandestin entouré du froid et de ses chiens. Son job : assurer la fabrication d’amphétamines pour des trafiquants locaux pittoresques. Seulement Rozie est las, et voudrait bien passer à autre chose, se ranger. Mais les dieux semblent en avoir décidé autrement, l’assassinat d’un gros bonnet va chambouler sa petite vie tranquille de chimiste. Son passé le rattrape, lui et sa véritable identité. » Recommandé.

BOULIANNE, Cédrick, « Succès d’estime pour le plus récent roman de Julien Gravelle », dans Nouvelles Hebdo, 29 avril 2021.

DESBIENS, Shannon, « Les libraires conseillent », brève notule élogieuse dans Les Libraires, no 126, septembre-octobre 2021, p. 44.

PÉTRIN, Guillaume, « Un quatrième livre pour Julien Gravelle », dans Le Quotidien (Chicoutimi), 25 avril 2021. « L’auteur avoue avoir puisé tant dans son expérience personnelle que professionnelle pour la création de son roman et de ses personnages ».

GAGNON-PARADIS, Iris, « Un dernier rodéo », dans La Presse +, le 18 avril 2021.

PAOTRSAOUT (sic), c. r. élogieux sur le site français Nyctalopes, 21 janvier 2022.

SPEHNER, Norbert, « Le blues des illusions perdues », dans Le Placoteux, mercredi, 29 mai 2021.

SPEHNER, Norbert, « I am a poor lonesome narco, far away from home », page Facebook, 11 mai 2021.

HAVENDEAN, Cynthia (1987 -)

Dans l’ombre de Zachary, t. 1

Delson, Ediligne, 2021, 198 pages.

Dans l’ombre de Zachary, t. 2

Delson, Édiligne, 2021, 218 pages

Slasher

Delson, Édiligne, 2021, 264 pages.

Psychothrillers : histoires de psychopathes et de tueurs en série.

HERMANT, Benoît

Gatineau noir

Independently Published, 2021, 516 pages.

HOUDE, Maxime  (1973 -)

L’Évaporée du Red Light

Lévis, Alire, 2021, 234 pages.

Un matin, Stan Coveleski (8e de la série), a la surprise de trouver à son bureau une fort jolie cliente. Loretta Lamour, danseuse au cabaret Full Moon, veut l’engager pour retracer son amie Gisèle ― elles logent dans la même pension ―, cigarette girl de son état, qui a mystérieusement disparu quelques jours plus tôt. Grâce à un contact dans la police et à un privé que Stan engage de temps à autre pour de petits boulots, le détective commence par interroger les personnes ayant côtoyé Gisèle. Sans grand succès.

DUFOUR, Michel, c.r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polar, 25 mars 2021. « Le travail de recherche de Houde est impeccable : c’est vraiment comme ça que ça se passait à l’époque du Red Light ».

MIGNAULT, Alexandra, « 10 auteurs de polars à lire ou à relire », dans Les Libraires, no 127, nov-décembre 2021, p. 52.

NOËL, Shirley, « L’Évaporée du Red Light, de Maxime Houde, un polar captivant, une plume affinée, des dialogues désopilants », sur le site Les ArtsZé, 18 mars 2021.

RODRIGUEZ, Christophe,  » Montréal la nuit, Montréal des années 40″, sur le blogue Polar, noir et blanc, 28 mars 2021.

VACHON, Christian, brève notule dans Les Libraires, no 125. « Raffiné romancier, Maxime Houde sait restituer, dans ses séries, les riches saveurs du bouillant polar à la mode Chandler. »

JACQUES, André  (1947 -)

Les Gouffres du Karst

Montréal, Druide (Reliefs), 2021, 416 pages.

[7e aventure d’Alexandre Jobin.] Lorsqu’une opération visant à démanteler un réseau de trafics d’armes et d’œuvres d’art tourne mal, le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) place ses espoirs en Alexandre Jobin, antiquaire et retraité de l’armée canadienne, pour reprendre les rênes de la mission. Celui-ci, d’abord réticent, se retrouve bien vite impliqué dans une enquête qui dépasse les frontières canadiennes, alors que tout indique que le chef de cette organisation n’est nul autre qu’un ancien ennemi auquel il a eu affaire lors d’une mission militaire menée quelques années plus tôt dans les Balkans. Recommandé.

BÉLAIR, Michel, « Un passé très présent », dans Le Devoir, samedi, 16 octobre 2021. « André Jacques est un as de l’intrigue complexe et son tout récent Les Gouffres du Karst vient encore une fois en faire la preuve ».

BERGERON, Steve, « André Jacques : les gouffres intérieurs », Sherbrooke, La Tribune, 18 septembre 2021. [Article et entrevue]

BRIÈRE, Marie-Andrée, « Les Gouffres du Karst ou les gouffres intérieur d’Alexandre », dans Le Cantonnier, 28 octobre 2021. « Un livre qui mérite qu’on s’y arrête. C’est un polar enlevant. »

DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polars, 9 novembre 2021.

MIGNAULT, Alexandra, « André Jacques : les cauchemars du passé », dans Les Libraires, no 126, septembre-octobre 2021. [Entrevue]

MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 1er octobre 2021.

SAUR, Marie, « Règlements de compte dans les Balkans », dans LQ (Lettres québécoises), no 183, 2021, p. 55.

SPEHNER, Norbert, « Duel à mort en Croatie », dans Le Placoteux, mercredi, 3 novembre 2021.

SPEHNER, Norbert, « Duel à mort en Croatie », page Facebook, 20 octobre 2021.

JEAN, Maurice ( 1960 – )

Le Retour du Cabotin

Québec, Éditions Crescendo, 2021, 264 pages.

Montréal 1979. Investissements Baker et Associés, une société de placements qui connaît un essor incroyable depuis quelques années, ferme ses portes du jour au lendemain. Plus de 300 millions de dollars disparaissent, des milliers d’investisseurs perdent tout. Frustré devant l’absence de résultats, le directeur général de la police de Montréal confie les rênes de l’enquête au lieutenant-détective Henri Patenaude. Quelques jours plus tard, ce dernier découvre avec stupéfaction que plusieurs éléments sont identiques à une fraude dont son père a été victime vingt ans auparavant et qui était l’œuvre d’un criminel surnommé le Cabotin. Recommandé.

SPEHNER, Norbert, « Chasse à l’escroc », page Facebook, 7 décembre 2021.

JOHNSON, Sylvain (1973 -)

Article 810

Varennes, Éditions Corbeau [AdA], (Un roman dont vous êtes la victime), 2021.

Un groupe armé fait irruption, en pleine nuit, dans une clinique psychiatrique. Il élimine une partie du personnel, en garde une autre en otage. Ces hommes cherchent quelque chose. Ou quelqu’un. Mélissa Boisvert survit à la fusillade. Elle sait ce que les brutes recherchent. Le temps presse et elle seule peut les empêcher d’atteindre leur objectif.

JOLI, Margot  (1948 -)

Tu m’appartiens

Regina (Saskatchewan), La Nouvelle Plume, 2021, 222 pages.

[Série du caporal Sylvain Trudel -2]

LACERTE, Darcie (pseudo. de Josée Bellemare)

Au-delà de la preuve

Montréal, La Plume d’or, 2021, 304 pages.

LACHAPELLE, Étienne  (1962 -)

Chapitre 3: on peut ramener tout le monde à la vie

Éditions de l’Apothéose, 2021, 390 pages.

LEFEBVRE, Robert (1945 -)

Le Fils retrouvé

Québec, Éditions Crescendo, 2021, 235 pages.

Corruption, kidnapping et trafic d’organes d’enfants constituent la trame de fond de ce roman.

LAFLAMME, Steve  (1974 -)

Sans la peau

Montréal, Éditions de l’Homme, 2021, 352 pages.

[Série Xavier Martel, 3] Protéger ceux qu’on aime implique parfois de faire souffrir les autres. Tandis que le détective Xavier Martel tente de camoufler l’acte terrible qu’il a commis, un ressortissant russe est trouvé mort dans un conteneur au port de Montréal. Qui est-il ? Et pourquoi la structure atomique du Krokodil, cette drogue dévastatrice surnommée l’héroïne des pauvres, est-elle tatouée sur son corps ? Forcé de reprendre du service comme freelance à la demande de la GRC, Martel mène l’enquête tel qu’il l’entend et doit se frotter à la dangereuse mafia russe montréalaise. Recommandé.

BÉLAIR, Michel, « Et encore des Russes… », c. r. dans Le Devoir, samedi, 15 mai 2021. « Comme à l’habitude, le texte de Laflamme roule sur les chapeaux de roue, tout aussi prenant que sanguinolent, même si ses personnages sont souvent si typés qu’ils frôlent la caricature ».

BÉLANGER, Gaetan, c. r. dans Nuit Blanche, no 163, été 163, p. 41. « Sans la peau est un thriller aux nombreux rebondissements et au rythme extrêmement soutenu. Il transporte les lectrices et lecteurs dans l’univers criminel de la mafia russe montréalaise ».

BORNAIS, Marie-France, « Au cœur de la mafia russe montréalaise », dans le Journal de Québec, 4 juillet 2021. « Ayant eu accès à des informations privilégiées, Steve Laflamme dévoile la face méconnue et très violente de la mafia russe montréalaise dans un polar particulièrement féroce ».

GRAVELINE, Rachel, « Entrevue : bienvenue dans l’antre de Steve Laflamme, auteur de roman noir », dans Les Rives littéraires  (Magazine culturel), 18 octobre 2021.

HUDON, Denis, « Steve Laflamme prolonge le plaisir », dans L’Étoile du Lac, 29 mars 2021.

KRIEK, Christelle, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 18 juin 2021.

SPEHNER, Norbert, « Du rififi chez les Ruskoffs, ou Quand Xavier Martel s’en prend à la Bratva », page Facebook, 3 avril 2021.

Cam : policière sans limites

Varennes, Éditions Corbeau (AdA), (Contes interdits), 2021, 315 pages. Polar + horreur.

Barbe Bleue

Varennes, Éditions Corbeau (AdA), (Contes interdits), 2021, 216 pages. Polar + horreur.

LAPOINTE, Roland  (1965 -)

Déroute

Montréal, Michel Quintin, 2021, 204 pages.

[Série Vincent & Cassandre -1]

LATOUR, K.  (1980 -)

Le Chalet

Salaberry-de-Valleyfield, Karine Latour, 2021, 216 pages.

LAVOIE, Claude  (1970 -)

Félix Ioussoupov

Québec, Éditions Crescendo, 2021, 155 pages.

Ce détective privé, de moins en moins privé, tente de faire la lumière sur un meurtre crapuleux — comment un meurtre peut-il être qualifié autrement ! — à la demande d’une famille endeuillée mais, surtout, légèrement déjantée. Ses techniques d’enquête, somme toute peu orthodoxes, s’inspirent de la psychanalyse, et elles vous entraînent dans la psyché de chacun des suspects.

LE MANER, Monique  (1946 -)

L’Ankou : une enquête d’Onésime Gagnon en terre bretonne

Rimouski, Éditions du Tullinois, 2021, 204 pages.

[Série Onésime Gagnon -6]

MARMEM, Catherine

Le Chalet du rang 4

Mascouche, Les Éditions 100 façons, 2021, 302 pages.

[Série Michelle Beaudry et Mathieu Grégoire, policiers à Rimouski]

MAROIS, André  (1959 – )

Irrécupérables

Montréal, Éditions Héliotrope, (Héliotrope noir), 2021, 252 pages.

Réédition : Marseille, Le Mot et le reste, 2021, 188 pages.

[Fait suite à Bienvenue à Meurtreville, 2016.] Depuis des jours, à la même heure et au même endroit sur son terrain, le sergent-détective Mazenc trouve une canette de boisson énergisante. En bon protecteur de la bucolique région mandevilloise, Mazenc se met en tête de pincer le pollueur, s’attendant à trouver un vulgaire vandale à sermonner, sans plus. Mais la forêt abrite des criminels bien plus dangereux…

BERNIER, André, brève notule élogieuse dans Les Libraires, 12 avril 2021. »Voilà, tout est en place pour un polar décoiffant où on n’a vraiment pas le temps de s’ennuyer. »

BOILEAU, Josée, « De petits dérapages aux gros dégâts », dans Le Journal de Montréal, dimanche, 30 mai 2022.

MIGNAULT, Alexandra, « André Marois : les nuances du noir », dans Les Libraires, no 124, 12 avril 2021. « Avec Irrécupérables, André Marois propose un polar efficace et captivant qui sonde la noirceur pouvant se tapir en chacun de nous. Entretien avec le prolifique auteur. »

NAULT, Sarah-Émilie, « C’est le Québec qui m’a inspiré » [entretien avec André Marois], dans Le Journal de Montréal, dimanche, 18 avril 2021.

MARTEL, Marie-Claude  (1976 -)

La Morsure : une enquête disciplinaire

Québec, Éditions Crescendo, 2021, 236 pages.

MARTINEAU, Maureen  (voir Ariane Gélinas)

MEUNIER, Sylvain  (1949 -)

Le Crime de Madame Moïse

Montréal, Québec Amérique, 2021, 200 pages.

Tout accuse Madame Moïse, une enseignante estimée de tous, d’avoir attaqué un jeune homme à coups de marteau. Chargé de l’enquête, le lieutenant Cipiletti convoque l’aspirante policière Lovelie D’Haïti, une ancienne élève de l’accusée. La jeune femme reconnaît en la victime son premier et unique amour, Chomsky Deshauteurs, délinquant déporté en Haïti neuf ans plus tôt. Ce polar écrit sous forme de roman choral nous plonge au cœur des défis qui confrontent la jeunesse montréalaise issue de l’immigration. Recommandé.

SPEHNER, Norbert, « Le blues de Madame Moïse », page Facebook, 19 novembre 2021.

MICHAUD, Martin (1970 -)

Jusqu’au dernier cri : une enquête de Victor Lessard

Montréal, Libre Expression, 2021, 304 pages.

[Série Victor Lessard -6] Dans une mine de Matagami, un homme retient huit otages après une transaction de drogue qui a mal tourné – trois membres d’un puissant cartel de trafiquants d’opium ont été assassinés. Seule personne à qui le preneur d’otages accepte de parler, Victor se rend sur les lieux à la demande de la GRC, mais rien ne se passe comme prévu. Avec Jacinthe Taillon, il se retrouve catapulté sur les traces de l’auteur du triple meurtre. Recommandé.

BÉLAIR, Michel, « Un peu trop », dans Le Devoir, samedi, 21 novembre 2021. « Écrite à un rythme hallucinant, cette histoire compactée livre quand même quelques personnages fort bien définis surfant sur une histoire impossible… comme on en voit dans les séries télé ».

BERT, Didier, « Un nouveau roman pour cet ancien avocat d’affaires » sur le site de Droit-inc, 29 octobre 2021.

BORNAIS, Marie-France, « Chasse à l’homme effrénée », dans le Journal de Québec, 16 octobre 2021.

DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polars, 21 octobre 2021. « Un thriller dans lequel les rebondissements se bousculent ».

MAALOUF, Laïla, « L’enquête nordique de Victor Lessard », dans La Presse +, 16 octobre 2021. « Même s’il ne nous réserve pas de grande surprise ou de rebondissement spectaculaire, Jusqu’au dernier cri reste un roman policier captivant où l’on se plaît, en bonne compagnie, à retrouver une forme de justice dans un monde empreint de noirceur. »

RODRIGUEZ, Christophe, « Victor dans la tourmente et le froid », sur le blogue Polar, noir et blanc, 17 octobre 2021. « Martin Michaud nous offre un roman achevé, poignant, dynamique et qui fait réfléchir ».

SPEHNER, Norbert, « Morrissette & Michaud : deux ténors du polar québécois », dans Le Placoteux, mercredi, 10 novembre 2021.

SPEHNER, Norbert, « Victor et Jacinthe dans le blizzard », page Facebook, 22 octobre 2021.

MONGEAU, Michel

L’Odeur du mal

Saint-Maure-des-Fossés, Éditions Jets d’encre, 2021, 252 pages.

Une enquête de Stéphane Maltais, de la SQ de Montréal, et Pascale Dumoulin-Thornby, de la SQ de Lanaudière.

ANONYME, « Un auteur de Rawdon publie un polar sombre et intrigant », dans L’Action.com, 12 mai 2021.

MORRISSETTE, Guillaume  (1975 -)

Conduite dangereuse

Laval, Saint-Jean éditeur, 400 pages.

[La suite de L’Affaire Mélodie Cormier.] Terrée depuis trois ans dans le quartier chinois de Toronto après s’être enfuie du Québec pour échapper à la justice et surtout à l’inspecteur Jean-Sébastien Héroux, une criminelle voit sa vie basculer lorsqu’une touriste québécoise la reconnaît. Incapable de se résigner à repartir en cavale, elle opte plutôt pour un compromis avec la justice : elle se livrera à la police, mais seulement après avoir négocié une entente avec un avocat réputé de Trois-Rivières. Recommandé.

ALARIE, Kim, « La force d’un personnage », dans Le Nouvelliste (Trois-Rivières), samedi, 20 novembre 2021.

SPEHNER, Norbert, « Morrissette & Michaud : deux ténors du polar québécois », dans Le Placoteux, mercredi, 10 novembre 2021.

SPEHNER, Norbert, « Le retour de Marie-Claude », page Facebook, 29 octobre 2021.

OUIMET, Michèle  (1954 -)

L’Homme aux chats

Montréal, Boréal (noir), 2021, 349 pages.

Montréal est en état de choc. C’est la quatrième femme qu’on retrouve dans une ruelle, morte, sauvagement torturée. Manifestement, il s’agit de l’œuvre d’un tueur appliqué, minutieux, perfectionniste, qui obéit à un rituel immuable. Mais ni la police ni les journalistes n’arrivent à trouver une seule piste qui les mènerait vers l’assassin. La journaliste Marie Pinelli se voit pressée par Jean-Marc, son patron, d’obtenir un scoop. Pourquoi l’enquête policière piétine-t-elle ?

MAALOUF, Laila, « L’homme aux chats : un roman noir signé Michèle Ouimet », dans La Presse +, 30 octobre 2021.

PAQUET, William Roy

Daimon

Québec, Éditions Crescendo, 2021, 283 pages.

Un enquêteur du service de police de Montréal se fait entraîner dans une affaire qui dépasse rapidement son champ d’expertise ; une pièce à l’aura cérémoniale, emplie de cadavres, et dont l’unique indice se résume à l’étrange symbole dissimulé sur les lieux.

PINEAULT, Norman

Lumière au bout du Charon

Montréal, La Plume d’or, 2021, 317 pages.

PLOUFFE, Yves  (1948 -)

Les Dessous prennent le dessus

Lanoraie, Essor-Livre éditeurs, 2021, 172 pages.

Ce roman a pour point de départ l’assassinat sordide de l’épouse du ministre des Affaires extérieures du Canada. L’enquête est confiée à l’équipe de Hercule Holmes, composée d’Agatha Pion, de Georges Larrivée et de James Bondel. [éditeur]

RIVARD, Julie  (1977 -)

L’Affaire Lily X

Paris, Hugo Roman (New Romance), 2021.

[Série Léane Cohen & Henrik Hansen -3] Une jeune femme est retrouvée morte dans les eaux stagnantes d’un marais du Bayou Sauvage, à La Nouvelle-Orléans. Le lieutenant Wilcox de la Louisiana State Police sollicite aussitôt l’aide de Léane Cohen, enquêtrice à Montréal. Lily Xekarfotos, déjà incarcérée pour des délits perpétrés aux côtés des motards criminels, se trouvait au cœur d’une scabreuse affaire dont s’était occupée l’enquêtrice Cohen. Sans l’ombre d’une hésitation, celle-ci monte à bord du premier avion pour se rendre sur les lieux du crime. Henrik, confrère et amoureux de passage pour des vacances, apportera fièrement son soutien et sa nouvelle expertise en entomologie forensique, tout en faisant vivre à Léane d’autres émotions fortes… Recommandé.

GRUSON, Perrine, « L’entomologie judiciaire dans le dernier polar de Julie Rivard », dans Métro Québec, 25 octobre 2021. « L’auteure arrive maintenant avec L’affaire Lily X, un roman policier où l’enquête captive, mais où la romance n’est pas en reste, comme dans ses deux précédents romans policiers mettant en scène l’inspecteur Henrik Hansen. »

MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 17 novembre 2021.

SPEHNER, Norbert, « Meurtres et passions dans les bayous de la Louisiane », page Facebook, 14 octobre 2021. « Julie Rivard est une excellente conteuse qui manie avec dextérité l’art du suspense et les ficelles d’un bon polar. »

ROUSSEAU, Simon  (1993 -)

Le Prince pourpre

Varennes, Éditions Corbeau, (Un roman dont vous êtes la victime), 2021, 200 pages.

Rive-du-Roy, en Gaspésie. Le 5 novembre 2005, Carolanne Limoges s’est volatilisée. La dernière fois qu’elle a été vue, c’était au théâtre de marionnettes où elle travaillait. Les efforts de la police n’ayant mené à rien, ses parents engagent Samuel Demers. Un an jour pour jour après la disparition de Carolanne, le détective privé assiste à la pièce Le Prince pourpre. Obscurément, l’œuvre semble monopoliser l’intérêt des locaux…

ROY, Suzanne  (1975 -)

Dons & Malédictions Tome 1 – Enquêtes

Candiac, Victor et Anaïs, 2021, 188 pages.

Dons et malédictions – Tome 2 – Prédictions

Candiac, Victor & Anaïs, 2021, 188 pages

Dons et malédictions – Tome 3 : Sacrifices

Candiac, Victor & Anaïs, 2021, 188 pages.

SENÉCAL. Patrick  (1967 -)

Les 7 jours du Talion

Paris, Pocket (thriller), 2021, 376 pages.

Réédition : Alire, 2002.

SOUBLIÈRE, Alexandre  (voir Victoria Charlton)

ST-ANDRÉ, Geneviève

Jack : la clé anglaise

Montréal, La Plume d’or, 2021, 250 pages.

STE-MARIE, Richard (1945 -)

Stigmates

Lévis, Éditions Alire, 2021, 348 pages.

Cinquième enquête de Francis Pagliaro. Quelques jours après avoir demandé à voir le sergent-détective Francis Pagliaro, Gaétan Rivard, un détenu de la prison de Donnacona condamné à perpétuité pour avoir tué Florence Lussier et son fils Jérémie, a tenté de se suicider. Francis, déjà affairé à élucider une pénible histoire de féminicide impliquant un policier, accepte néanmoins la demande de son supérieur de découvrir ce qui a poussé l’ancien pharmacien à poser un tel geste, car, lors de leur rencontre, Rivard lui avait remis une feuille sur laquelle il avait reproduit un dessin très enfantin tout en ajoutant : « Gardez ça, ça vous sera utile à présent. » Recommandé.

BORNAIS, Marie-France,  [entrevue] « Intrigue auprès d’un détenu », dans Le Journal de Québec, 16 octobre 2021. « L’écrivain à succès présente une enquête enlevante, mais aussi une exploration de la nature humaine dans tout ce qu’elle a de déconcertant ».

MIGNAULT, Alexandra, « 10 auteurs de polars à lire ou à relire », dans Les Libraires, no 127, nov-décembre 2021, p. 52.

MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 13 octobre 2021.

SPEHNER, Norbert & Isabelle RICHER, présentation dans l’émission littéraire Plus on est de fous, plus on lit, Club Polar, du 5 octobre 2021.

VACHON, Christian, notule brève, « Les Libraires craquent », dans Les Libraires.

TAGGART, Marie-Françoise  (1968 -)

Elizabethville

Montréal, Éditions Mains libres, 288 pages.

Un diplomate mis sur la touche accepte le mandat de retrouver une jeune femme portée disparue dans une petite ville tranquille et fleurie de l’Ouest canadien. En échange de l’accomplissement de cette mission, on lui fait miroiter la possibilité de reprendre son poste à l’étranger. Même après deux semaines sans nouvelles, le diplomate incline à croire que la jeune femme est toujours vivante. Ne serait-elle pas partie de son plein gré ? Il n’a aucune raison de penser qu’il en serait autrement.

Elizabethville est la capitale de l’île du New Shetland. Située à l’extrémité la plus absolue, la plus éloignée, la plus fleurie, la plus conservatrice, la plus religieuse et la plus ennuyante du Canada, la ville cache, dans ses plates-bandes, plus d’un jeu de pouvoir et plus d’un mystère non résolu. Recommandé.

SPEHNER, Norbert, « L’affaire du diplomate et de la jeune femme disparue », page Facebook, 12 décembre 2021.

SPEHNER, Norbert & Isabelle RICHER, présentation dans le cadre de l’émission littéraire Plus on est de fous, plus on lit : Club Polar, du mardi 18 janvier 2021.

TREMBLAY, Dominique

L’Échiquier de la folie

Québec, Éditions Crescendo, 2021, 234 pages.

Si la vie est une partie d’échecs, celle qui s’amorce entre l’écrivain névrosé Carlos Prud’homme et l’inquiétant Damien Cyr, apiculteur de son métier et sociopathe de son état, ne sera pas sans renverser quelques pièces sur l’échiquier. Lorsque des événements étranges surviennent, Carlos se retrouve malgré lui dans le rôle de premier suspect. Les circonstances l’amènent à faire la rencontre de Bianca, une séduisante policière au flair redoutable et à la recherche d’un défi à sa mesure.

TOUCHETTE, Daniel  (1967 -)

Ulla

Lanoraie, Éditions de l’Apothéose, 2021, 230 pages.

TURCOTTE, Denis

La Cache

Québec, Éditions Crescendo, 2021, 206 pages.

José Lamothe Nunes, agent infiltré au sein des Devil One sous la tutelle du SD Réjean Ducharme, apprend à la suite de nombreuses péripéties, l’existence d’une banque où le club de motards, trafiquants de drogue avec les Dominicains, cache ses millions de dollars.

VIAU, Marcel  (1948 -)

Le Carcajou du Mont-Royal

Québec, Marcel Viau, 2021, 342 pages.

[Une enquête de Silas Robinon]

VILLERET, Graeme  (1979 -)

Nous sommes des loups

Nimes, Éditions Nombre 7, 2021.

[Sous-titré : … et vous êtes la proie]

KRIEK, Christelle, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, 21 août 2021.

VINCENT, Diane (1952 -)

Jeux d’été

Montréal, Triptyque, 2021, 290 pages.

Un meurtre sordide a été commis au parc Baldwin. Le sergent-détective Vincent Bastianello mène l’enquête, à la recherche de l’assassin de Sara Landrieau, une jeune violoniste française qui était de passage à Montréal pour une tournée.

Pour résoudre ce mystère, Vincent et sa fidèle amie, la massothérapeute Josette Marchand, retracent les dernières heures de la musicienne et remuent son passé, découvrant des secrets que sa famille pensait pourtant relégués aux oubliettes.

Recommandé.

Mention d’excellence du Prix du roman 2021 des écrivains francophones d’Amérique.

BOILEAU, Josée, « L’horreur, d’hier à aujourd’hui », dans Le Journal de Montréal, 15 mai 2021.

DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre, Polars, 3 avril 2021.

MIGNAULT, Alexandra, « 10 auteurs de polars à lire ou à relire », dans Les Libraires, no 127, nov-décembre 2021, p. 52.

SAUR, Marie, « Du rififi dans la fachosphère », dans LQ, no 181, été 2021, p. 66. « Jeux d’été est un bon polar dont on tourne les pages en voulant connaître la suite, car c’est une traque, avec juste ce qu’il faut de mal et de peinture sociale ».

SPEHNER, Norbert, « Libarté !, ou alerte à la peste brune », page Facebook, 15 juillet 2021.

À PARAÎTRE EN MARS 2022

Le Roman policier en Amérique française

2011 – 2020

Éditions Alire

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