Une publication annuelle de Norbert Spehner
L’ANNÉE 2018 DU POLAR QUÉBÉCOIS
Romans – BD – Essais – Films/TV
Voici un bref panorama bibliographique, aussi complet que possible, des romans policiers (incluant les thrillers, récits à suspense, d’espionnage et de politique-fiction) écrits par des auteurs canadiens de langue française et publiés au cours de l’année 2018, principalement au Québec mais aussi à l’étranger et dans le reste du Canada. Les textes de présentation entre guillemets reprennent (dans une version parfois légèrement remaniée) les informations fournies par les éditeurs. Comme c’est souvent le cas, plusieurs titres, n’ont eu droit à aucune recension critique ou présentation d’aucune sorte dans la presse écrite. Les critiques des blogues mentionnées ici sont sélectives. Ont aussi été retenues quelques recensions parues en 2017 omises dans la compilation annuelle.
On retrouvera dans la rubrique « Marginalia », quelques romans qui flirtent avec le genre, sans se réclamer ouvertement de lui.
Les polars publiés à compte d’auteurs ou auto-édités sont listés à part (sans commentaires)
La mention « Recommandé » que l’on trouve à la fin de certaines notices est une appréciation personnelle des romans que j’ai lus et bien aimés. Elle n’engage que moi et cela ne signifie nullement que d’autres livres, que je n’ai pas lus, ne sont pas recommandables.
Statistiques 2018 :
Polars adultes (excluant ceux auto-édités ou publiés à compte d’auteur) : 38
Polars adultes auto-édités ou à compte d’auteur : 35
Polars pour adultes « borderline » [Marginalia] : 3
Total des polars pour adultes : 86
Polars jeunesse : 21
ROMANS POUR ADULTES
BÉDARD, Patrice
Vengeance
Boucherville, Béliveau, 2018, 328 pages.
« Rien dans la vie de Robert Kane, directeur à la Royal City Bank de New York, ne l’avait préparé à ce qu’il allait vivre ce matin-là. Une fois arrivé à son bureau, dans sa mallette, un portable caché à l’intérieur sonne. Clic, clic, il l’ouvre… elle renferme assez d’explosifs pour faire sauter tout le bâtiment. À travers intrigues et mystères s’entrecroisent le FBI, une puissante organisation criminelle, des demandes de rançon, des poursuites et des rebondissements totalement imprévisibles. Sa vie prend alors une direction tout à fait inattendue. » [éditeur]. Premier polar.
BERGERON, Guy (1964 -)
Évelyne est morte
Varennes, AdA (Corbeau), 2018, 260 pages.
« Policier à la ville de Québec, Adam a vu sa vie chamboulée autant par la maladie que par le départ de sa conjointe et de son fils. Mais ses propres malheurs ne l’empêcheront pas d’enquêter sur les circonstances particulières de celui qui frappe soudainement son ami Simon. Des fillettes disparues, une voisine au comportement étrange, une belle voyante et de mystérieux chats, autant d’éléments qui conduiront Adam sur les traces d’une troublante organisation. Est-il déjà trop tard pour sauver Simon ? » [éditeur] Premier polar, mâtiné de fantastique.
BOUCHARD, Louise Anne (1965-)
Nora
Genève, Slatkine, 2018, 152 pages.
Roman noir. À Lucerne, Helen Weber, jeune journaliste stagiaire s’intéresse au meurtre de Paul Mutter, un trentenaire au passé trouble ainsi qu’à un accident plus ancien et tout aussi mystérieux : celui de la jeune Nora. Sélection du Prix du Polar Romand 2018. Recommandé
CÉHÈRE, Marie, « Nora : un roman noir au pied des Alpes suisses », dans Causeur.fr, 17 mars 2018.
FOLONIER, Jonas, « Nora : un roman policier en plein cœur de Lucerne », dans Le Regard libre, le 6 mars 2018.
JEANNERET, Pierre, « Un polar qui dévoile la face sombre de Lucerne », dans Gauchebdo, le 12 avril 2018.
VUILLEMIER, LUCAS, « Meurtre dans une Lucerne noire », dans Le Courrier, 8 février 2018.
Tiercé dans l’ordre
Lausanne, BSN Press (Uppercut), 2018, 42 pages.
Mini-roman noir dont l’action se passe dans les coulisses du monde hippique.
BOUCHER, Claudette (1951 -)
Celui qui avance avec la mort dans sa poche
Ottawa, Interligne (Vertige), 2017, 244 pages.
BELU, François, c. r. dans Nuit blanche, no 150, 27 avril 2018 [version web]
BOILEAU, Josée, « Mort et mystère à Stanstead », dans Journal de Montréal, 20 janvier 2018.
BOURASSA, Marie-Ève (1981- )
Le Sentier des bêtes (Red Light -3)
Montréal, VLB, 2018, 368 pages.
« Avec Red Light 3 : Le Sentier des bêtes Marie-Ève Bourassa met un terme à son excellente trilogie mettant en scène l’anti-héros Eugène Duchamp. Physiquement handicapé par une blessure de guerre, cet ex-policier idéaliste a renoncé à jouer les détectives privés pour ne plus mettre en péril ses proches. En ce début des années trente, il s’est recyclé dans la contrebande d’alcool sur une petite échelle. Il a comme complice, Herb Parker, un jeune Noir qui a de très mauvaises fréquentations. Quand la danseuse Carole Morgan, nouvellement couronnée Miss Montréal est retrouvée étranglée, Parker est le principal suspect car il a été vu avec la victime le soir du meurtre et il a disparu depuis. Convaincu de l’innocence de son ami, Duchamp, qui a renoncé à l’opium et à l’alcool, reprend du service et va tenter de le disculper. Ce faisant, il va devoir affronter quelques gangsters notoires dont les frères Laverdure ou le sinistre Harry Davies, ainsi que des flics corrompus qui veulent le liquider. Cette affaire lui donnera peut-être l’occasion de venger enfin le meurtre de son ami Beaudry. Riche en action, ce troisième polar à l’atmosphère plus sombre que les précédents est aussi le meilleur ! » [N.S.] Recommandé.
BORNAIS, Marie-France, « Roman noir au cœur de Montréal », dans Le Journal de Québec, samedi le 17 février 2018. « Marie-Ève Bourassa fait entrer ses lecteurs dans l’atmosphère enfumée des boites de spectacle et dans les dédales du crime organisé des « dirty thirties », les années trente marquées par la Prohibition ».
BOULANGER, Luc, « Ma vie en livres : Marie-Ève Bourassa », dans La Presse +, le dimanche 18 mars 2018, écran 8. [entrevue]
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, 31 janvier 2018.
LUPIEN, Julie, « Le Red Light de Marie-Ève Bourassa », dans La Tribune, Sherbrooke, le 2 mars 2018 & Le Droit, 2 mars 2018.
RODRIGUEZ, Christophe, « Montréal, Le Red Light, voici la surprise ! », dans Journal de Montréal, vendredi 2 février 2018.
SÉVIGNY, Marie-Ève, « Montréal, la nuit sans repos », dans Lettres québécoises, no 169, printemps 2018, p. 44-45. « Quant au personnage d’Eugène Duchamp, il s’inscrit déjà comme l’un des plus attachantes antihéros de notre répertoire ».
SPEHNER, Norbert, « Qui a tué Miss Montréal ? », dans La Presse +, dimanche, 18 février 2018.
BROUILLET, Chrystine (1958 -)
Chambre 1002
Montréal, Druide, 2018, 360 pages.
« Hélène, chef montréalaise mondialement connue, se rend à New York afin d’y recevoir un prestigieux prix culinaire. Sur le chemin du retour, la tragédie frappe : elle est retrouvée inconsciente à la suite d’un brutal accident de voiture. Simple malchance ou acte prémédité ? Les enquêteurs travaillent à éclaircir le mystère, mais les pistes demeurent floues autour de cette femme apparemment sans ennemis. Hélène, plongée dans un profond coma, est veillée par ses amies les plus proches qui, après plusieurs semaines passées sans observer de progrès, mettront en place une ingénieuse stratégie aromatique pour tenter de ramener à la vie celle qui était le pilier de leur groupe. » [éditeur]
BORNAIS, Marie-France, « Revenir au monde grâce aux arômes », dans Le Journal de Montréal, samedi 15 septembre 2018, p. 63.
MORASSE, Catherine, « Les liens sacrés de la table », dans Le Droit, Ottawa, le 1er octobre 2018.
MORASSE, Catherine, « La gourmandise littéraire de Chambre 1002 », dans Le Droit, Ottawa, le 29 septembre 2018.
PELLETIER, Laurence, « Mystère et food porn », dans Lettres québécoises, no 171, automne 2018, p. 53. « Chrystine Brouillet signe avec Chambre 1002 un polar où une tentative de meurtre est le prétexte d’une histoire d’amitié scelle autour de la préparation et de l’échange de recettes ».
PRÉCOURT, Diane, « Les parfums de cuisine de Chrystine Brouillet », dans Le Devoir,
le 21 septembre 2018.
RAINVILLE, Patricia, « Chrystine Brouillet, gourmande femme de lettres », dans le Soleil, Québec, 22 septembre 2018.
ROBERGE, Michel, c. r. sur le blogue Polars et romans noirs, mardi 4 décembre 2018
TOURANGEAU, Jocelyne, c. r sur Planète Québec, le 30 novembre 2018.
CHADRONNET, Florence
Tuer la justice
Rosemère, Pierre Tisseyre, 2018, 144 pages.
Plus thriller psychologique que véritable polar, ce récit un peu répétitif prend la forme d’un long monologue intérieur d’un individu déséquilibré par le meurtre et le viol de son épouse et qui décide de se venger du système judiciaire. Premier meurtre : celui de la ministre de la Justice.
Le sujet conviendrait mieux à une nouvelle qu’à un roman [Premier polar]
CHARLAND, Jean-Pierre (1954 -)
Un seul Dieu tu adoreras : une enquête d’Eugène Dolan
Montréal, Hurtubise, 2018, 408 pages.
Polar historique. A Montréal, en ce début d’été 1906, Eugène Dolan est enquêteur au poste de police numéro 1. Il enquête sur un prétendu suicide et devra démêler le vrai du faux. Deuxième polar dans la série Eugène Dolan.
BORNAIS, Marie-France, « Séances de spiritisme en 1906 », dans Le Journal de Québec, le samedi 7 avril 2018. « Comme toujours, Jean-Pierre Charland s’est méticuleusement documenté pour écrire cette enquête. Le spiritisme, explique-t-il en entrevue, était extrêmement populaire à l’époque, et les adeptes étaient nombreux. »
CHASSÉ, Denis (1976 -)
Ils étaient deux
Montréal, Guy Saint-Jean, 2018, 376 pages.
À la fin de l’année scolaire, David et Léonard ont pour projet de se venger de leur professeur de mathématiques. Mais la petite farce se transforme en tragédie quand par maladresse ils mettent le feu à la maison en faisant deux victimes. David prend la fuite mais Léonard, affolé et paralysé par l’effroi demeure sur place. Condamné à dix ans de prison, il refuse d’impliquer son complice. Alors que Léonard purge sa peine, son ami mène une vie paisible avec sa femme Amélie et leur fille Eva sans jamais communiquer avec lui. Quand Léonard est libéré, il n’a qu’une idée en tête : se venger de celui qui l’a abandonné. Avec l’aide d’un complice, il va tenter de le piéger, mais comme l’écrivait le poète Burns, « les plans les mieux conçus des souris et des hommes souvent ne se réalisent pas » ! Yann Lord, un policier de la Sûreté narcissique et jaloux, qui a toujours soupçonné l’implication de son beau-frère David, va contrecarrer leur funeste projet d’une manière totalement imprévue. Le dénouement sera brutal et totalement inattendu. Habile suspense teinté d’humour noir, Ils étaient deux, d’Éric Chassé mérite d’être découvert malgré des personnages plutôt antipathiques, mais fascinants dans leur côté obscur. [Norbert Spehner] Recommandé.
SPEHNER, Norbert, « Il était une fois, deux petites minables », dans La Presse +, 14, octobre 2018, le dimanche 14 octobre 2018.
SPEHNER, Norbert, « Petits malfrats et coups foireux » dans Le Placoteux, 12 septembre 2018.
DE VAILLY, Sylvie-Catherine (1966 -)
L’Esquive
Montréal, Recto-Verso, 2018, 226 pages.
5e roman de la série mettant en vedette Jeanne Laberge, première inspectrice de police du Québec, dont la fille Marion a été kidnappée. Intrigue parallèle : une femme violentée tue son conjoint : meurtre ou légitime défense ? Trop de « coïncidences heureuses » nuisent à la vraisemblance du récit.
BÉLAIR, Michel, « Les couleurs sombres du polar québécois », dans Le Devoir, les samedi 13 et dimanche 14 octobre 2018, p. 28-29.
BORNAIS, Marie-France, « Jeanne Laberge garde espoir », dans Le Journal de Montréal, samedi, 29 décembre 2018.
ROBERGE, Michel, c. r. sur le blogue Polars et romans noirs, mardi 4 décembre 2018
DRAPER, Michael (1942 -)
Colibri
Montréal, Leméac, 2018, 240 pages.
« Le personnage de Lara O’Malley, alias Lara McCoy, ex-agente à la solde de la CIA est apparu pour la première fois en 2017, dans Le 489 de Michael Draper. On la retrouve dans Colibri, deuxième roman de la série. Après une mission au Mexique qui a bien failli lui coûter la vie, et ayant échoué dans sa tentative d’éliminer le « 489 », alias « Tête de Dragon », chef d’une puissante triade, elle s’est installée en Thaïlande en compagnie de Réal Beauregard, ex-tueur à gages de la mafia montréalaise en exil (il est aussi le héros des premiers thrillers de Draper). Soumise à un chantage par le chef de police de Bangkok, elle accepte une mission à hauts risques : mettre fin une fois pour toutes aux agissements de Leo, alias, la Femme sans nom, cerveau d’une puissante organisation criminelle. En compagnie de Beauregard, qui a plus d’un tour dans son sac, elle entame un périple mouvementé qui la conduit de Bangkok à Singapour et sur les rives laotiennes du Mékong. Que se passera-t-il une fois la cible éliminée ? Lara n’est pas dupe… Écrits dans un style alerte, les thrillers captivants de Michael Draper reflètent ses expériences de grand voyageur et sont riches en couleur locale et en descriptions pittoresques. » Recommandé.
BÉLAIR, Michel, « Une Lara Croft avec un passeport canadien », dans Le Devoir, les samedi 17 et dimanche 18 mars 2018. « Michael Draper signe un thriller géopolitique qui ne fait pas toujours dans la subtilité ».
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, le 11 avril 2018.
MIGNAULT, Alexandra, bref c.r. dans Les Libraires, no 106, mars-avril 2018, p. 65.
SPEHNER, Norbert, « Chasse à l’homme en Asie du Sud-Est », dans Le Placoteux, le 21 février 2018.
SPEHNER, Norbert, « Il faut couper la tête du Dragon ! », dans La Presse +, le dimanche 25 mars 2018.
FAUCON, Benjamin (1983 -)
Le Dossier Météore
Varennes, Ada, 2018, 272 pages.
« Matt Roy regarda une dernière fois la revue d’astronomie qui traînait sur le comptoir de son magasin. Ses yeux fixèrent la photographie de la nova observée le 19 mars 2012 et un large sourire apparut sur son visage. Cette étoile serait le sujet parfait pour son canular ! Au même moment à New York, Robert Owens, directeur des Affaires Particulières de la CIA, rangeait un dossier dans le tiroir de son bureau sans se douter qu’un plaisantin se préparait à en dévoiler le contenu. » [éditeur] Cette invraisemblable et rocambolesque histoire d’espionnage devrait davantage intéresser les ados que les adultes.
G. Sylvie (1972 -)
Femme fatale
Marieville, JCL, 2018, 354 pages.
« Jonathan Serra, enquêteur pour le Boston Police Department, se voit attribuer une nouvelle coéquipière en la personne d’Elisabeth Stevens. Ensemble, ils sont chargés de l’affaire Katriana, cette présumée tueuse en série qui joue la séductrice irrésistible afin d’attirer ses proies. Chaque cas met en scène un homme démontrant un fort attrait pour la luxure ; chaque fois, les lieux du crime sont laissés impeccables. » [éditeur]
GAGNON, Hervé (1963 -)
Adolphus : une enquête de Joseph Laflamme
Montréal, Libre Expression (Expression noire), 2018, 376 pages.
Montréal, octobre 1893. Sixième aventure du journaliste Joseph Laflamme et de ses sympathiques acolytes qui enquêtent sur la mort d’un couple trouvé mort près du chapiteau d’un cirque itinérant. L’assassin s’est inspiré d’un meurtre sordide survenu soixante ans plus tôt. Avec ce polar historique, l’auteur nous fait découvrir l’univers étrange et secret du cirque et des forains. Recommandé.
BÉLAIR, Michel, « Les couleurs sombres du polar québécois », dans Le Devoir, les samedi 13 et dimanche 14 octobre 2018, p. 28-29.
BORNAIS, Marie-France, « Intrigue dans l’univers du cirque », dans Le Journal de Québec, samedi 15 septembre 2018, p. 56.
DUFOUR, Michel, c.r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, le 31 août 2018.
Les Sages de Sion (Vérité -1)
Paris, Hugo et Cie, 2018
Thriller ésotérique dans lequel diverses factions s’affrontent pour mettre la main sur un document susceptible d’ébranler la chrétienté. Le nazi Himmler espère construire la religion nordique du Troisième Reich. Le Vatican les veut à tout prix, alors qu’une puissante société occulte appelée les Sages de Sion et prête à les monnayer. Recommandé.
BORNAIS, Marie-France, « Un thriller ésotérique palpitant », dans Le Journal de Montréal, 1er avril 2018.
DUFOUR, Michel, c.r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, le 31 août 2018.
PERRAUD, Serge, « Nazis contre Vatican », sur le blogue le littéraire.com, 8 juillet 2018.
GAGNON, Pierre-Louis (1950 -)
La Disparition d’Ivan Bounine
Montréal, Lévesque (Réverbérations), 2018, 218 pages.
« Thriller politico-littéraire, La Disparition d’Ivan Bounine nous entraîne dans les coulisses d’une institution prestigieuse qui, de toute évidence, n’est pas toujours blanche comme neige » [éditeur]
GIGUÈRE, Christian
La Disparition de Kat Vandale
Montréal, Héliotrope (Noir), 2018
« On se souviendra que la collection Héliotrope noir « propose de tracer, livre après livre, une carte inédite du territoire québécois, dans laquelle le crime se fait arpenteur-géomètre. » Ainsi, l’action de La Disparition de Kat Vandale, de Christian Giguère, se déroule dans certains coins interlopes de l’est de Montréal, plus précisément à Rivière-des-Prairies, ainsi que dans certains quartiers résidentiels de la couronne Sud (Boucherville, Longueuil). L’intrigue est assez mince : Kat Vandal, une actrice porno et travailleuse du sexe, grande fan de la série Twin Peaks, a disparu suite à la découverte d’une vidéo incriminante pour ses proxénètes. Ses amis Mélissa et Widmark, gérants d’une agence d’escortes espèrent qu’elle a réussi à se mettre à l’abri, mais rien n’est moins sûr ! Au même moment, une attaque au cocktail molotov contre leur lieu d’affaires laisse croire qu’une guerre de gangs a commencé. Dans ce premier roman noir plutôt réussi, écrit dans une langue colorée, l’auteur dépeint un univers foisonnant à l’ambiance glauque, où se côtoient motards, mafieux, prostituées et dealers, promoteurs de boxe et entrepreneurs véreux, ainsi que quelques politiciens municipaux corrompus. Un auteur à suivre ! » [ N.S.] Premier roman. Lauréat du Prix Jacques Mayer du premier polar (St-Pacôme, 2018). Recommandé.
BÉLAIR, Michel, « La Disparition de Kat Vandale : mourir à tout prix », dans Le Devoir, le samedi 7 et dimanche 8 avril 2018, p. 30
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, 17 avril 2018.
DUMAIS, Manon, « La disparition de Kat Vandale : il était une fois dans l’Est », dans Le Devoir, le samedi 7 et dimanche 8 avril 2018, p. 30. « Dans son premier roman, Christian Giguère explore le côté glauque de Rivière-des-Prairies. »
LAROCQUE, Geneviève, « De la young adult literature chez Héliotrope », dans Artichaut Magazine, 31 mai 2018.
PELLETIER, Laurence, « De noir et de rose », dans Lettres québécoises, no 107, été 2018, p. 40. « À l’heure où les disparitions de jeunes filles hantent l’actualité québécoise, le roman noir de Christian Giguère résonne d’un écho étrangement opportun ».
ROBERGE, Michel, c. c. sur le blogue Polars et romans noirs, le 30 avril 2018.
RODRIGUEZ, Christophe, « Une escorte, la pègre et les gangs de rue », dans Le Journal de Montréal, le 16 mars 2018.
SPEHNER, Norbert, « Kat Vandale a disparu ! », dans La Presse +, dimanche 22 avril 2018. [texte ci-dessus]
HOUDE, Maxime (1973)
La Vie rêvée de Frank Bélair
Lévis, Alire, 2017, 312 pages.
DUFOUR, Michel, c.r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, 2018
MARVIER, Morgane, « Mets ta belle robe, j’t’amène aux vues », c. r. sur le blogue Carnets noirs, le 6 septembre 2017.
JACQUES, André (1947 -)
Ces femmes aux yeux cernés
Montréal, Druide, 2018, 398 pages
« Ces femmes aux yeux cernés est le sixième thriller d’André Jacques mettant en scène Alexandre Jobin, ancien militaire devenu antiquaire. Quand un cocktail fait éclater la vitrine de sa boutique et qu’un directeur de galerie avec lequel il faisait affaire est assassiné, Jobin découvre avec surprise que le tableau d’un maître de l’art contemporain vendu à un caïd de la mafia russe était un faux, chose qu’il ignorait ! Pour éviter d’autres représailles (et pour sauver sa peau), il décide de remplacer le faux tableau par une oeuvre authentique. Seul problème, l’artiste Jordi Carvalho a disparu de la circulation depuis dix ans. Bien décidé à le retrouver, Jobin se lance dans une enquête à haut risque qui le mènera de Montréal à Paris, en passant par Barcelone. A l’occasion de ce périple mouvementé, il aura l’occasion de retrouver la belle Chrysanthy, le grand amour de sa vie, ainsi que sa fille Pavie, tueuse à gages impitoyable, mortellement efficace, qui lui sauvera la mise plus d’une fois ! Ce récit est le meilleur de cette série, avec une écriture soignée, un rythme fluide, une tension dramatique constante sans violence outrancière, de petites touches d’humour, et un dénouement jouissif. » [Norbert Spehner]. Recommandé.
BÉLAIR, Michel, « Sauvé par l’ange exterminateur. », dans Le Devoir, les samedi 15 et dimanche 16 décembre 2018, p. 34. Une enquête sur un trafiquant russe dévoile des secrets insoupçonnés.
BERGERON, Steve, « André Jacques : arts et métier… d’enquêteur », dans La Tribune, Samedi, le 27 octobre 2018.
DUFOUR, Michel, c. r. sur blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, le 18 décembre 2018.
LISON, Cristelle, c. r. sur le blogue Polars, noir et blanc, le 3 décembre 2018.
MAROIS, Daniel, « Le virtuose du polar québécois », sur le blogue Noirs polars, le 20 novembre 2018. « Il me prend l’envie de dire que l’auteur québécois est au sommet de son art, mais puisqu’il parvient à me surprendre d’un roman à l’autre, je soupçonne que le sommet est repoussé de plus en plus. Vertigineux ! ».
SPEHNER, Norbert, « Alexandre et les tableaux volés », dans La Presse +, dimanche 11 novembre 2018 [texte ci-dessus]
LAMAUTE, Dominique (1957 -)
SHAMI
Montréal, Fidès, 2018, 328 pages.
Thriller. « Quel lien peut bien exister entre cette jeune femme en quête d’un passeport et Nicolas, l’auteur à succès ? Il y en a un, mais lequel, quand on sait qu’un abîme sépare ces deux personnes ? Elle… une certaine Shami Rahjah, fille unique et héritière du multimillionnaire Elihu Rahjah et épouse du cynique prince milliardaire Yyengar Patel. Lui… un jeune avocat ambitieux qui, en 1986, cherchait à se faire une place dans cette chasse gardée que sont les puissants cabinets d’avocats de New York. » Premier polar.
LEGAULT, Matthieu (1983 -)
Les Plaisirs coupables
Marieville, JCL, 2018, 397 pages.
« Chicago, 1931. James Steigner, le très populaire scénariste et tombeur de ces dames, en a assez qu’on lui reproche le manque de réalisme dans ses histoires. Après une soirée mondaine bien arrosée, il fait la connaissance d’un chef de bande célèbre et redoutable. Ce malfaiteur a tout à lui envier : prestance, charisme, conquêtes… tout, sauf peut-être le portefeuille. » [éditeur]
LE MANER, Monique
Meurtres et marées : les enquêtes d’Onésime Gagnon
Rimouski, du Tullinois, 2018, 190 pages.
Quatrième enquête d’Onésime Gagnon, ancien journaliste de faits divers à Hebdo Police. Avec son ami, le sergent-détective Turgeon, il enquête sur un double assassinat lors d’un séjour en Gaspésie.
LESSARD, Patrice (1971 -)
La Danse de l’ours
Montréal, Héliotrope (Noir), 2018, 172 pages.
Deuxième roman noir de Patrice Lessard mettant en scène Jacques Tardif, un petit truand au passé douteux, embarqué dans un coup foireux avec son ex-maîtresse Blanche, une métisse Magoua et Dave, un colosse d’origine indienne et son partenaire de crime. L’action se passe à Louiseville à la veille du Festival de la Galette. Recommandé.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, le 23 septembre 2018.
DUMAIS, Manon, « Le cow-boy de Louiseville », dans Le Devoir, 6 octobre 2018.
JANNARD, Mélanie, c. r. dans Voir, vol.3, no 10, octobre 2018. « Plus qu’un page turner captivant – ce que ce récit n’est vraiment pas : N.D.L.R. – La Danse de l’ours est une incursion dans un microcosme maskinongeois. Une expérience sociologique où se côtoient barbarie et subtilités ».
MIGNAULT, Alexandra, bref c.r. dans Les Libraires, no 108, septembre-octobre 2018, p. 62.
PELLETIER, Laurence, « Ce qu’on attire avec du miel », dans Lettres québécoises, no 171, automne 2018, p. 52. « Tout s’élabore depuis une « idée qui ne me lâcha plus, une image une phrase » dans ce suspense qui allie la légende à la paranoïa »
LÉVESQUE, François (1978 -)
Neiges rouges
Lévis, Éditions Alire, 2018, 244 pages.
2e enquête des flics Vincent Parent et de son ami Dominic Chartier, dans le Nord Québécois.
L’auteur aborde le thème délicat des rapports difficiles, voire conflictuels, entre la Sûreté du Québec et les autochtones, ainsi que le harcèlement et les agressions sexuelles dont sont victimes les femmes de la région. Le roman commence par une scène choc de poursuite et de confrontation dans la neige et le froid (une fusillade… entre policiers), et se termine par un affrontement tout aussi dramatique (mais jouissif !) quand les criminels sont démasqués.
Dominic Chartier et Vincent Parent recherchent une fugitive, Kanti, un jeune autochtone tombée enceinte suite à un viol et dont la mère a été abattue par un flic ripou. Au cours de l’enquête mouvementée qui suit, ils découvriront un sacré nœud de vipères… Un bon polar que j’aurais trouvé excellent n’eût été des interminables bitchages (le plus souvent vulgaires…) entre les deux copains flics. Ces petites joutes verbales trop fréquentes, finissent par lasser (euphémisme) et ralentissent le rythme de ce qui aurait pu être un suspense plus prenant. Recommandé.
BOILEAU, Josée, « Des femmes autochtones si bien vengées… », dans Le Journal de Montréal, dimanche 28 octobre 2018. « Quel drame social sous les cadavres ! ».
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, le 5 novembre 2018. « L’aspect dramatique est d’ailleurs atténué par des conversations débridées et des plaisanteries puériles entre les deux amis, l’ensemble n’est pas déplaisant, mais j’avais trouvé plus convaincante Une maison de fumée ».
HÉBERT-DOLBEC, Anne-Frédérique, « Abus policiers », dans Le Devoir, les samedi 20 et dimanche 21 octobre 2018. « François Lévesque signe un suspense haletant inspiré du sort des femmes autochtones de Val-d’Or »
MARCHAND. Suzanne (1961 -)
Plein Sud
Laval, Guy Saint-Jean, 2018, 415 pages.
Thriller psychologique. Marie Leblanc est partie en Floride, laissant derrière elle son travail, sa vie à Montréal et un conjoint qu’elle ne peut plus supporter. Lors d’un arrête à une halte routière elle va se faire piéger par un dangereux criminel. le début d’un cauchemar. [Premier polar]
BORNAIS, Marie-France, « Dans les griffes d’un criminel », dans Le Journal de Québec, samedi le 4 juin 2018. « Un thriller psychologique intense, aux accents de bitume et d’autoroutes américaines, entre le Québec et la Floride ».
MARCOUX, Bernard
La Mandragore
Candiac, Marcel Broquet (La Mandragore), 2018, 171 pages.
« Suivez cette magnifique œuvre d’art La Mandragore et vous découvrirez un père. » Tel un thriller, cette maxime pourrait résumer l’intrigue à la fois policière, psychologique, artistique et littéraire de ce nouveau roman de Bernard Marcoux. Un, deux puis trois enlèvements à Radio-Canada mettent les médias en alerte. Les principaux protagonistes semblent suivre la trace d’une représentation artistique mystérieuse : celle d’une plante aux pouvoirs souvent maléfiques, mais bien réels. Qui la détient ? Quel est ce pouvoir auquel les couples peuvent difficilement résister ? » [éditeur]
MARTINEAU, Maureen
La Ville allumette : une enquête de Judith Allison
Montréal, VLB, 2018, 392 pages.
« La Ville allumette est le quatrième polar de Maureen Martineau mettant en scène la sergente-détective Judith Allison. On pourrait craindre qu’un roman policier dont la thématique principale est, selon les dires mêmes de l’auteur, « une réflexion sur le développement urbain » ne soit pas à priori une lecture très emballante. Mais en conteuse émérite, Maureen Martineau a su faire de son histoire un récit captivant dont l’action se passe à Gatineau et au Nunavik. L’activiste Jacob Lebleu (déjà rencontré dans L’Activiste. Le Jour des morts 2016) prépare une série d’attentats contre un promoteur immobilier sans scrupules qui a dans sa mire l’île de Hull et la destruction de la dernière « maison allumette ». Par ailleurs, Allison qui traque toujours Lebleu, participe à une enquête sur le meurtre d’un homme dans le Grand Nord, car l’assassin a des liens avec le terroriste de Gatineau. Cette partie du roman qui se déroule au Nunavik est particulièrement saisissante avec sa description d’une nature grandiose dont la beauté contraste avec les très dures conditions de vie locale. Plus qu’un simple polar d’enquête, ce récit qui témoigne des préoccupations sociales de son auteur, est aussi le meilleur de cette excellente et captivante série. » [Norbert Spehner] Recommandé.
BÉLAIR, Michel, « Écoterrorisme et spéculation foncière », dans Le Devoir, les samedi 24 et dimanche 25 mars 2018, p. 32. « Maureen Martineau varlope les profiteurs dans une enquête fascinante au cœur du Grand Nord ».
BOILEAU, Josée, « De Hull au Nunavik, quelle enquête brillante », dans Le Journal de Montréal, le 28 avril 2018. « Faire le pont entre l’histoire de Hull et les tragédies vécues dans le Grand Nord autochtone, c’est déjà un tour de force. Grâce à Maureen Martineau, ça devient un polar de catégorie supérieure ».
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, le 29 avril 2018.
LAPIERRE, France, c. r. sur le blogue Polar, noir et blanc, le 21 novembre 2018.
MIGNAULT, Alexandra, bref c.r.dans Les Libraires, no 106, mars-avril 106, p. 65.
PICHER, Stéphane, « Le dernier des terroristes ? », dans Lettres québécoises, no 70, été 2018, p. 41. « Enquête, roman social ou encore polar écologique ? Les étiquettes n’ont pas d’importance quand l’ensemble est réussi. »
SPEHNER, Norbert, « La traque de l’activiste », dans La Presse +, dimanche 25 mars 2018 [Texte ci-dessus]
TOUPIN, Manon, « La Ville allumette, la 4e enquête de Judith Allison », dans La Nouvelle union [Victoriaville], mercredi le 31 janvier 2018
MORRISSETTE, Guillaume (1975 -)
Deux coups de pied de trop
Laval, Guy Saint-Jean, 2018, 460 pages.
Quatrième roman policier de la série mettant en scène l’inspecteur Jean-Sébastien Héroux et son équipe. À Trois-Rivières ils enquêtent sur la mort brutale d’Yves Quessy, tué par Vincent Brassard dans des circonstances pour le moins troubles lors d’une violation de domicile. Que s’est-il réellement passé cette nuit-là ? Dommage que le titre révèle un indice important ! Recommandé.
BORNAIS, Marie-France, « Meurtre par légitime défense », dans Le Journal de Québec, le 14 avril 2018. Note : Curieux commentaire qui, comme le titre du roman, donne un indice important, et qui se mêle dans les personnages, la victime devenant le tueur. Bizarre !
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, 7 mai 2018.
PHILIE, Benoît, « Une journée dans la tête d’un surdoué inépuisable », dans Le Journal de Montréal, le 21 janvier 2018. [entrevue avec l’auteur]
PAYNE, Suzan (1967 -)
Pour toi mon amour pour toujours (Annabelle -1)
Moncton, Perce-Neige (Prose), 2018, 192 pages.
Premier volet d’une trilogie : « Un homme poignardé, une femme défigurée, des chats décapités, un message perturbant et beaucoup, beaucoup de sang : lorsque l’inspecteur Hamelin est appelé sur les lieux d’un crime, ce jour-là, il se doute bien qu’il n’a vu que la pointe de l’iceberg. Alors que les indices semblent pointer dans toutes les directions et que l’inspecteur commence à se décourager, un coup de chance l’oriente vers le suspect idéal. Il semble bien que les crimes visant Annabelle et Valérie soient intimement liés ! Mais tient-il le bon coupable ? Sa collègue, Joëlle, en doute… » [éditeur]
CÔTÉ-DUPUIS, Alice, « Annabelle de Suzan Payne : le crime parfait », dans Regroupement des éditeurs acadiens, 7 novembre 2018.
MOUSSEAU, Sylvie, « Annabelle : chair de poule garantie », dans Acadie nouvelle, le 9 novembre 2018.
PELLETIER, Laurence, « Et le destin frappe à la porte », dans Lettres québécoises, no 172, hiver 2018, p. 45. Payne réveille chez la lectrice et le lecteur le sens du doute.
PELLETIER, Jean-Jacques (1947 -)
Radio-Vérité : la radio du vrai monde
Lévis, Alire, 2018, 384 pages.
L’inspecteur Gonzague Théberge, de la police de Montréal, enquête sur le kidnapping de Sébastien Cabot, l’animateur vedette de Radio-V, la chaîne « qui-dit-la-vraie-vérité-au-vrai-monde » ! Il reçoit l’aide de Frédérique Roussel, crack de l’informatique redoutable qui surveille depuis des mois les « V », les fans irréductibles de Cabot.
« Au-delà de l’intrigue politicère de qualité, l’auteur se livre dans ce roman à une analyse juste et fine des répercussions sociales de la radio-poubelle et de la manipulation es masses par les médias ». [Alire] Recommandé.
BÉLAIR, Michel « Radio-Vérité : les dérives de l’activisme populaire », dans Le Devoir, 3 novembre 2018.
BORNAIS, Marie-France, « Répercussions sociales des radio-poubelles », dans Le Journal de Québec, dimanche, 16 décembre 2018.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, le 3 décembre 2018.
PROVENCHER, Normand, « L’écrivain Jean-Jacques Pelletier au fond de la radio poubelle », dans Le Soleil, (Québec),et La Presse +, dimanche 23 décembre 2018.
Deux balles/Un sourire
Montréal, Hurtubise, 2017, 578 pages.
BELAIR, Michel, « Corruption et lutte de pouvoir au SPVM », dans Le Devoir, les samedi 6 et dimanche 7 janvier 2018, p. 25.
BORNAIS, Marie-France, « L’écoterrorisme au cœur du thriller », dans Le Journal de Québec, samedi 27 janvier 2018.
PERKINS, Philippe (1961 -)
Sentence à vie
Candiac, Marcel Broquet (La Mandragore), 2018, 150 pages.
« Jake, brillant informaticien, se retrouve en prison après avoir commis un acte criminel dont la sentence est la peine capitale.
A cours de son incarcération, il fraternisera avec d’autres détenus, en particulier avec Benny et ses proches. L’obtention de privilèges inhabituels les conduira à découvrir le triste sort qui leur est réservé. » [éditeur] Premier polar.
FOURNIER, Gilles A., « Un polar signé par un chirurgien orthopédiste suscite l’intérêt au Madawaska », dans L’Acadie Nouvelle, le lundi 26 novembre 2018.
ROUSSEAU, Simon (1993 -)
La Bête originelle
Varennes, AdA (Corbeau), 2018, 327 pages.
« Le cadavre d’une femme est découvert dans son appartement, sa tête remplacée par celle d’un grand chien noir. Parallèlement, une patiente souffrant de schizophrénie paranoïde dessine avec obstination des corps mutilés, munis de parties animales. Des hybrides. Le lieutenant-détective Marc Vézina mène l’enquête. » [éditeur]
SAUVES, Magali (1961 -)
160, rue Saint-Viateur Ouest
Montréal, Mémoire d’encrier, 2018, 312 pages.
« 160 rue Saint-Viateur Ouest est l’histoire tumultueuse de Mathis Blaustein, Juif hassidique élevé dans le quartier du Mile-End à Montréal. Renié par sa famille et sa communauté ultra-orthodoxe à cause de son homosexualité, Mathis va devoir tracer lui-même son chemin. Seule Yocheved, sa mère, continue à le fréquenter clandestinement. Lieutenant de la Sûreté du Québec, il mène une enquête sur la mort suspecte de l’ingénieur Georges Jalabert qui, par ses rebondissements, le conduit à fouiller dans l’histoire cachée de sa famille. » [Premier polar]
BIGONESSE, David, c. r. dans La Bible urbaine, le 20 septembre 2018.
BOILEAU, Josée. « Un oiseau rare pour détective », dans Le Journal de Montréal, samedi 19 mai 2018.
GIGUÈRE, Nicholas, « Qui trop embrasse, mal étreint », dans Lettres québécoises, no 171, automne 2018, p. 43. […un roman morcelé et épars qui, sans être mauvais, n’est pas une réussite]
GOSSELIN, Janie, c.r. dans La Presse +, le 13 mai 2018. [Arts]
LÉVY, Elias, « Magali Sauves signe un thriller policier haletant », dans The Canadian Jewish News, le 11 mai 2018.
MIGNEAULT, Richard, c. r. sur le blogue Avenues.ca, le 27 avril 2018.
TARDIF, Dominic, « Hassidique, gai et policier », dans Le Devoir, les samedi 28 et dimanche 29 avril 2018, p. 30. « Magali Sauves dévoile un visage inédit de la communauté hassidique de Montréal ».
SEYMOUR, Johanne
Rinzen : la beauté intérieure
Montréal, Libre Expression (Expression noire), 2018, 272 pages.
« Dans ce deuxième opus mettant en scène la détective montréalaise Rinzen Gyatso et son collègue Luc Paradis, Johanne Seymour nous propose une intrigue modulée en quatre volets. Élément central : l’enquête sur le meurtre d’une jeune Mexicaine. Éléments secondaires : les problèmes existentiels de son supérieur, le lieutenant Desautels, les amours tumultueuses de Luc et de son amant Thomas, victime d’une agression homophobe, et les appels inquiétants d’Adam Petit (voir Rinzen et l’homme perdu). Avec son découpage quasi-télévisuel (série en vue ? – alternance de petits chapitres de 3 ou quatre pages), cette histoire (très psychologique) habilement tricotée – malgré les nombreux fils, on ne se perd jamais – sait ménager la tension dramatique jusqu’à la fin. Avec un « cliffhanger » qui présage d’une suite… que l’on attend avec intérêt. » [N.S.] Recommandé.
BÉLAIR, Michel, « Les couleurs sombres du polar québécois », dans Le Devoir, les samedi 13 et dimanche 14 octobre 2018, p. 28-29.
BORNAIS, Marie-France, « Quand les fantômes intérieurs surgissent », dans Le Journal de Québec, samedi le 27 octobre 2018.
LAPIERRE, France, c. r. sur le blogue québécois Polar, noir et blanc, le 9 octobre 2018. « Un très bon roman qu’on aurait plaisir à relire ».
PICHER, Stéphane, « Le premier polar zen ? », dans Lettres québécoises, no 172, hiver 2018, p. 43. Un roman qui réussit à nous faire réfléchir à des problématiques modernes incontournables sans parvenir à véritablement nous émouvoir.
SPEHNER, Norbert, « En quête de la fille laide », dans La Presse +, dimanche le 20 janvier 2019.
SIMONCELLI-BOURQUE, Éloïse (1976 -)
Poudreries
Montréal, Fidès, 2018, 272 pages.
« Un hiver à glacer le sang… Un neuropsychiatre meurt assassiné dans sa luxueuse résidence nichée au cœur du mont Saint-Bruno. À proximité, on découvre des carcasses de chevreuil sanguinolentes. Non loin de là, dans la métropole, la fille de l’inspecteur Scolvic sombre dans la toxicomanie et fugue un soir de poudrerie. Au cours de ces jours d’hiver, la journaliste Élisa Morinelli, à peine sortie d’une sévère dépression, s’intéresse à l’univers trouble de l’industrie pharmaceutique… Pour ajouter à sa morosité, son couple bat de l’aile. Et pourtant, malgré eux, elle et son conjoint se trouveront bientôt mêlés à l’enquête sur le meurtre du neuropsychiatre. »
[éditeur]
[deuxième enquête de la journaliste d’investigation Élisa Morinelli]
BÉLAIR, Michel, « Ça sent la bordée de neige », dans Le Devoir, les samedi 24 et dimanche 25 février 2018.
BLONDEAU, Dominique, « Un hiver, des hommes et des femmes en détresse », c. r. sur le blogue Mage littéraire : Dominique Blondeau, lundi 9 avril 2018.
BOILEAU, Josée, « Un meurtre et ses enjeux », dans Le Journal de Montréal, dimanche 25 février 2018. « L’intrigue est si touffue qu’il serait facile de se perdre dans les poudreries annoncées dans le titre. Mais l’auteure tient son récit bien en main avec, dans le rôle principal, un policier qui soulève de vrais enjeux de société. »
MIGNAULT, Alexandra, bref c.r. dans Les Libraires, no 106, mars-avril 2018, p. 65.
RODI, Frank Jr, « Le roman d’hiver d’Éloïse Simoncelli-Bourque », dans Les Versants (Saint Basile/Saint Bruno), samedi 31 mars 2018.
SYLVESTRE, Paul-François, « Quand la réalité dépasse les fictions les plus cinglées », dans L’Express, Toronto, 1er avril 2018.
STE-MARIE, Richard (1945 -)
De ton fils charmant et clarinettiste
Lévis, Alire, 2018, 320 pages.
Près de la retraite, l’inspecteur Marcel Blanville au passé de délinquant et aux méthodes plus que douteuses enquête à Limoilou sur les meurtres sordides de prêtres associés à des actes pédophiles. Pour ce faire, il s »associe à Charles McNicoll, un tueur à gages mélomane de son état.
Les « coïncidences heureuses » de la dernière partie viennent un peu gâcher le plaisir de la lecture. Recommandé.
BÉLAIR, Michel, « Les fantômes du passé », dans Le Devoir, les samedi 28 et dimanche 29 avril 2018, p. 30. « Richard Ste-Marie fait surgir un passé religieux sombre dans une enquête à la trame complexe ».
BOILEAU, Josée. « Policier ripou contre clergé pourri », dans Le Journal de Montréal, samedi 23 juin 2018. «
BORNAIS, Marie-France, « Exposer les dérives du clergé », dans Le Journal de Québec, samedi le 21 avril 2018.
DUFOUR, Michel, c. r. sur le blogue franco-québécois Sang d’encre/Polars, le 31 août 2018.
PICHER, Stéphane, « Pourri mais pas très goûteux », dans Lettres québécoises, no 70, été 2018, p. 42. « Richard Ste-Marie s’aventure dans le polar sans son protagoniste habituel Francis Pagliaro. Un noble risque aux résultats mitigés ».
SYLVESTRE, Catherine (1964 -)
La Vieille Fille et le photographe
Lévis, Alire, 2018, 334 pages.
« Ça commence à la veille de la rentrée scolaire par la visite de Phil Auclair, un copain éditeur, et de sa consœur Bernadette Vaillancourt… qui me demande de retrouver son bon mari, le célèbre photographe Antoine Gélinas. L’ennui, c’est que si je me fie aux témoignages de l’entourage du couple, le mari de la dame n’a pas vraiment disparu : il ne veut tout simplement plus la voir ! Or, ce que j’estime n’être qu’une banale histoire de divorce prend une tournure dramatique quand j’apprends que Brieg Ledet, le coauteur des ouvrages d’Antoine Gélinas, est mort dans un incendie suspect. » [éditeur] [deuxième enquête de Catherine Sylvestre]
SÉVIGNY, Marie-Éve, « Fouine en mal de disparition », dans Lettres québécoises, no 169, printemps 2018, p. 46 « Sous le pseudonyme de Catherine Sylvestre, la romancière Francine Pelletier redonne vie à sa sympathique « vieille fille » par une histoire aux nombreux possibles, qui aurait toutefois nécessité un meilleur travail éditorial ».
TREMBLAY, François-Bernard (1970 -)
Sutures : une enquête de Nick Jarvis
Boucherville, de Mortagne, 2018, 344 pages.
« Montréal connaît des heures sombres. Après être disparus quelques jours, des gens refont surface… un organe en moins. Ils ne se souviennent de rien, et le mystère plane sur ce qui a pu leur arriver. Nick Jarvis et sa collègue Julie Montpetit héritent d’une enquête qui les transporte dans un univers qu’ils méconnaissent : hôpitaux, médecins, transplantations… Forcés de plonger dans l’enfer du trafic humain et du marché noir des organes, ils n’ont pas fini d’être surpris par les nouveaux Frankenstein de l’horreur. » [éditeur] Premier polar.
TURCOT, Laurent (1979 -)
L’Homme de l’ombre (Québec 1770, tome 1)
Montréal, Hurtubise, 2018, 330 pages.
Polar historique dont l’action se déroule à Québec, le 17 février 1770, au cœur d’un hiver rigoureux. Principal suspect d’un meurtre, Pierre Dubois va tenter de se disculper à l’aide d Peter O’Sullivan, un ami, officier de la Royal Artillery, et de Madelon, une prostituée. Premier polar.
BÉLAIR, Michel, « Meurtre mystère », dans Le Devoir, Les samedi 13 et dimanche 14 octobre 2018. « C’est bien là le charme de ce genre littéraire : un zeste de fiction sur un canevas de réalité »
BORNAIS, Marie-France, « Intrigue à l’arrivée du régime britannique », dans Le Journal de Québec, dimanche 30 septembre 2018.
BOURGOING-ALARIE, Geneviève, « Une enquête au cœur du 18e siècle », dans L’Hebdo Journal, Trois-Rivières, le 28 septembre 2018. [Entrevue]
LAROCHELLE, Samuel, « Premier roman policier historique pour Laurent Turcot », dans HuffPost Québec, le 20 octobre 2018. [Entretien]
VINCENT, Diane (1952 -)
Le Paon, le cobra et la sorcière
Montréal, Tryptique (Policier), 2018, 330 pages.
Sixième roman des aventures de Josette Marchand, massothérapeute patentée et de Vincent Bastianello, inspecteur au Service de police de la ville de Montréal.
BOILEAU, Josée, Corps sous influence », dans Le Journal de Montréal, dimanche, le 13 janvier 2019.
PAQUETTE, Valérie, « Diane Vincent signe un polar bien ficelé », dans InfoPortneuf.com, 5 octobre 2018.
PAQUIN, Denis, « Un sixième polar pour Diane Vincent », dans Le Courrier de Portneuf, 13 décembre 2018.
PICHER, Stéphane, « Sauver sa peau », dans Lettres québécoises, no 171, automne 2018, p. 50. « Un polar qui évite les dispositifs obligatoires du genre et qui est d’autant plus réussi ; une enquête qui nous mène à l’intérieur de nous même ».
MARGINALIA & CURIOSA
Polar ou pas polar ? Telle est la question…
Où nicher ces œuvres « borderline » et/ou hybrides qui ont tendance à se multiplier année après année ? L’élément « criminel » est présent mais ces romans ne sont pas publiés sous l’étiquette « polar », encore moins dans les collections spécialisées. A chaque lecteur de se faire une idée…
BRAULT, Vincent (1978 -)
La Chair de Clémentine
Montréal, Héliotrope, 2017, 172 pages.
« Gustave est un jeune homme qui ne craint pas la mort. Au contraire. Il aime ces moments où toutes sortes de gens et d’animaux viennent mourir entre ses bras. Ce n’est pas normal. Gustave adore aussi le froid. Tant mieux. Car le mercure descend chaque jour davantage. Clémentine serait d’ailleurs morte en plein hiver. Mais qui est-elle ? Et que s’est-il passé ? Un policier dépressif cherche à comprendre. » [éditeur]
LESSARD, Ariane (1990 -)
Feue
Montréal, La Mèche, 2018, 192 pages.
Répertorié ici uniquement parce qu’une chroniqueuse zélée a cru bon de faire un compte-rendu de ce livre (qui n’est pas un roman policier) dans la rubrique « Polar » de Lettres québécoises. Pendant ce temps, de « vrais » polars de qualité attendent d’être présentés au public !
MAROIS, André (1959 -) & Pierre PRATT
L’Œuvre incomplète d’Amilca Torpp
Montréal, Somme Toute, 2018, 164 pages.
Un illustrateur, qui a vécu à Lisbonne, a imaginé des couvertures de polars avec des titres portugais, et l’auteur André Marois a décidé de coller de courtes histoires à ces dessins. Cela donne cet objet étrange et insaisissable dont Fabien Deglise a écrit dans Le Devoir que « c’est étrange et brillant à la fois. C’est ludique et bien ficelé, mais au final, c’est surtout aussi mystérieux comme objet que le destin du personnage qui en occupe le centre ». Sans doute un bel exercice de style, mais l’amateur de « vrais » polars n’y trouvera pas son compte !
COMPTES D’AUTEUR ET AUTO-ÉDITION
[Avec quelques titres omis dans la recension de 2017]
ARSENEAU, Réginald (1949 -)
Trahison
Montréal, de l’Étoile de mer, 2018, 172 pages.
AUBIN, Marc (1966 -)
La Joute mortelle (La Justicière -2)
Lanoraie, de l’Apothéose, 2018, 426 pages.
AUBRY, Richard (1949 -) & Chantale BRASSARD
Confrontation à Riga
Gatineau, Richard Aubry, 2018, 171 pages.
AUGER, Réjean (1955 -)
Mémoire inversée (Les Enquêtes Rigo -1)
Sherbrooke, Pont Littéraire, 2018.
BÉLIL, Michel (1951 -)
Qui avaient des âmes en panne (Les Cinq Saisons de l’avenir -1)
Lanoraie, de l’Apothéose, 2018, 328 pages. [SF + polar]
BÉLISLE, Denise L. (1945 -)
Le Lac
Saint-Hyancinthe, Denise Bélisle L., 2017, 457 pages.
BELLEMARE, Alain (1955 -)
The hit : code name « The Big Event »
Rigaud, Alain Bellemare, 2018, 221 pages.
BICHE (1966 -) [Pseudo de Alain Des Groseillers]
Le Fils du laitier
Montréal, Alain Des Groseillers, 2018.
BOUCHER, Ghislain
Jeux de cache-cache : une enquête de Delphine Marquis
Chicoutimi, Ghislain Boucher, 2018, 254 pages.
BROCHU, Christine (1979 -)
M pour Métal
Montréal, La Plume d’or, 2018, 139 pages.
BRUNELLE, Élizabeth Lise (1959 -)
Le Temps d’un rêve : roman suspense
Saint-Norbert d’Arthabaska, Les Carnets de Dame Plume, 2018, 215 pages.
COURNOYER, Luc (1960 -)
L’Héritier obscur
Lanoraie, Première Chance, 2018, 470 pages.
DÉCARIE, Andrée (1960 -)
Nom de Code, Cheval de Troie
Saint-Anicet, Révolte (Furtive), 2018, 320 pages.
DIONNE, François (1966 -)
Souillures
Val-des-Monts, Globulia, 2018.
DROPAÔTT, Papartchu (1953 -)
La mort aux dents : les vents Gilles seuls ont ceint Matthieu/une aventure de Papartchu Dropaôtt
Québec, François-Marie Gérin, 2018, 158 pages.
DROUIN, Daniel (1953 -)
L’Impitoyable
Lanoraie, de l’Apothéose, 2017, 208 pages.
ÉTHIER, Benoît (1950 -)
La Montagne du Diable
Lanoraie, de l’Apothéose, 2018, 381 pages.
FORESTER, A. G. (1961 – )
La Vérité sur le mort d’Edward Johnson
Gatineau, Danube, 2018, 128 pages.
FORGET, Jonathan (1982 -)
La Malédiction de Blackwood
Mont-Tremblant, Jonathan Forget, 2018, 105 pages.
FRADETTE, Marie-Stéphanie (1995 -)
Le Virus Marbourg (Pathogène -1)
Saint-Adèle, KLEMT, 2018.
FRENCH, Daniel (1971 -)
Que Dieu te protège
Montréal-Est, Autre chose, 2017, 234 pages.
Préface de Denis-Martin Chabot.
G., Sylvie (1972 -)
Les Échangistes
Saint-Jean-sur-Richelieu, Les Éditeurs réunis, 2018, 379 pages.
GAUMOND, Jessy (1985 -)
Sans retour
Duparquet, Capteuse de rêves. 2018, 263 pages.
Version révisée et définitive de Recherché jusqu’en Enfer(2016)
GAXOTTE, Marcel
Pièges dans la taïga : le Grand Nord québécois
Montréal, Société des écrivains : Néopol inc., 2018, 225 pages.
GODRO, Fred & Vincent LEMAY
Les Cavaliers de l’apocalypse
Saint-Cyrille de Wendover, Sans pitié, 2018, 191 pages.
GUAY, Micheline (1959 -)
Le Dernier Chapitre
Lanoraie, de l’Apothéose, 2017, 193 pages.
HUOT, Gilles (1948 -)
Le Myope
Lanoraie, Première Chance, 2017, 290 pages.
JOLY-ROBILLARD, Rose (1933 -)
Meurtre à l’école Sainte-Marie
Lanoraies, Essor-Livres, 2018, 143 pages.
LACOURSIÈRE, William E. (1999 -)
Les Enfants de Virginia Beach
Saint-Agathe des Monts, William E. Lacoursière/William Emmanuel Douyon, 2017, 246 pages. [troisième édition brochée] La première enquête de l’Inspecteur Jack Fillion.
LAHAIE, Xavier (1965 -)
Horreur Boréale : la fille du Nunavik
Saint-Denis, Edilivre, 2017, 31 pages.
Baroudeur
Saint-Denis, Edilivre, 2017, 102 pages.
LANGLOIS, Jocelyne (1951 -)
Puzzle
Lanoraie, de l’Apothéose, 2018, 439 pages.
LAPLANTE, Josianne (1991 -)
Transfert
Saint-Adèle, KLEMT, 2018, 306 pages.
LIRETTE, Paul E. (1947 -)
Les Complices du mascaret
Paul E. Lirette, 2018, 180 pages.
MANITOUABE8ICH, Jon (1977 -)
Aneznuzzen
Laval, Kizos, 2018, 373 pages.
MARKUS (1970 -)
L’Homme de Griffintown
Montréal, La Plume d’or, 2018 [trois volumes]
MARSOLAIS, Lucie (1941 -)
L’affaire S.A.D. : Mylène Solène enquête
Montréal, du Marais, 2018, 301 pages.
MAYOUX, Sébastien (1987 -)
Al Baas : l’ennemi de l’intérieur
Montréal, Sébastien Mayoux, 2018, 293 pages.
McLAUCHLAN, Mike (1954 -)
Enaid : péripéties policières dans la Province : affaires de cœur et d’honneur (1903-2003)
Orford, Mike McLauchlan, 2016, 377 pages.
NOËL, Mathieu
Liaison défendue
Ville-Marie, Dernier Mot, 2018, 331 pages.
PHANEUF, Louise (1953 -)
Max et moi
Montréal, Société des écrivains, 2017, 207 pages.
PLOUFFE, Richard (1948 -)
La Crise
Lanoraie, Première Chance, 2018, 155 pages.
POIRIER, André-Claude (1949 -)
Sans scrupules
Montréal, Claude-André Poirier, 2018 402 pages.
RICHARD, Lorraine (1949 -)
Non coupable
Lanoraie, de l’Apothéose, 2018, 254 pages.
RIVARD, Jérémie (1989 -)
Chairs
Ville-Marie, Dernier Mot, 2018, 191 pages.
RODRIGUE, Gaétane
Ls Obsessions de Charlotte
Lanoraie, de l’Apothéose, 2018, 448 pages.
VANI, Théo (1996 -)
Et vous, quelle devrait être votre réalité pour que le meurtre devienne une nécessité ?
Lanoraie, de l’Apothéose, 2018, 145 pages.
POLARS JEUNESSE
(Romans policiers et d’aventures pour jeunes lecteurs et ados)
ARCHAMBAULT, Audrée
S’il te mord, t’es mort (Sarah-Lou détective très privée -1)
Montréal, de la Bagnole, 2018, 194 pages.
DAVID, Frédérique, c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 2, 2018, p. 49.
Napoléon est mort ! (Sarah-Lou détective très privée -2)
Montréal, de la Bagnole, 2018, 216 pages.
CHIASSON, Pascale, c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 3, hiver 2019, p. 38
AUGER, Caroline
Les Sacrifiées de Lomé
Montréal, Bayard Canada (Crypto), 2018, 296 pages.
VIGNEAULT SKELLING, Marie-Ève, c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 2, 2018, p. 49.
BEAUREGARD, Chantal (1959 -)
Dangereuse poursuite
Montréal, Hurtubise (Atout), 2018, 220 pages.
DAOUST LOISELLE, Kim, c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 3, hiver 2019, p. 39.
BOUCHARD, Camille (1955 -)
5 cadavres
Montréal, Bayard Jeunesse (Oser lire), 2018, 45 pages.
Ce vide au-dessus de nos têtes
Montréal, Québec Amérique (Magellan 14 +), 2018, 232 pages.
CHABIN, Laurent (1957 -)
Chassé-croisé
Montréal, Hurtubise (Atout), 2017, 175 pages.
À tombeau ouvert
Montréal, Hurtubise (Atout), 2018, 168 pages
MAYRAND, Rachel, c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 3, hiver 2019, p. 42
CHARLAND, Ariane (1979 -)
Princesse Lavette (La Double Vie de Rosalie -3)
Waterloo, Michel Quintin, 2018, 328 pages.
CASSIVI, Audrey, c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 2, 2018, p. 53.
CHOUINARD, Carolyn
Les Gardiens du trésor 1
Montréal, Hurtubise, 2018, 256 pages.
CORNU, Jim (1956 -)
Le Cambrioleur invisible
Lorraine, Joey Cornu, 2017, 210 pages
SERNINE, Daniel, c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 1, printemps-été 2018, p. 47.
DESCAMPS, Olivier
Le Dévoreur d’esprit (Division occulte -1)
Montréal, Bayard Canada, 2018, 424 pages.
GIRARD, Alexandra, c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 3, hiver 2019, p. 44.
DESROSIERS, Sylvie (1954 -)
Notdog et le cheval de feu (Notdog -19)
Montréal, La Courte échelle, 2018, 140 pages.
Illustré par Daniel Sylvestre.
CHARTRAND, Sébastien, c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 2, 2018.
CHARTRAND, Sébastien, « La série Notdog : osciller entre réalité et surnaturel », dans Lurelu, vol 41, no 2, 2018, pp. 95-96 [article]
DUBÉ, Pierrette (1952 -)
Flic et Agatha – Petits chiens et grosse moustache
Montréal, Québec-Amérique, 2017, 80 pages.
Illustrations : Jean-Luc Trudel
DUSSAULT, Sandra (1972 -)
Le Programme
Montréal, Québec-Amérique (Magellan), 2018, 440 pages.
MAYRAND, Rachel, c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 2, 2018, p. 56
SANSFAÇON, Vicky, c. r. Lettres québécoises, no 171, octobre 2018, p. 78.
G. Sylvie (1972 -)
Qui sacrifier ? (Évasion -1)
Marieville, JCL, 2018, 360 pages
Fuir ou mourir (Évasion -2)
Marieville, JCL, 2018, 360 pages.
GERVAIS, Sylvie
Route 175
Montréal, Héritage (Frissons), 2018, 318 pages.
THIBEAULT, Francis, c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 3, Hiver 2019, p. 46.
LAFLAMME, Sonia K. (1969 – )
Scène de crime
Montréal, Bayard Canada (Oser lire), 2018, 71 pages
MATHIEU, Rebecca (1991 -)
Ouroboros
Lorraine, Joey Cornu, 2018, 306 pages.
VIGNEAULT SKELLING, Marie-Ève, c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 2, 2018,p. 63.
MIGNEAULT, Richard (dir.)
Mystères à l’école
Montréal, Druide, 2018, 278 pages.
Recueil de 15 récits policiers destinés à la jeunesse. Avec la participation de Chantal Beauregard, Geneviève Blouin, Simon Boulerice, Laurent Chabin, Évelyne Gauthier, Karine Lambert, Martine Latulippe, André Marois, Richard Migneault, Suzanne Myre, Julie Rivard, Sonia Sarfati, Robert Soulières, Chloé Varin et Pierre-Yves Villeneuve.
LEBLANC, Renée, c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 3, hiver 2019, p. 55
PAQUIN, Nicolas (1977 -)
Après-bal
L’Île Bizard, du Phénix (Ado), 2017, 292 pages.
Illustrations : Jocelyne Bouchard.
CASSIVI, Audrey, c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 2, 2018, p. 65.
OLSEN, Karen (1962 -)
La Rançon d’Atahualpa
Ottawa, David (14/18), 2018, 242 pages.
DAOUST LOISELLE, Kim, c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 2, 2018, p. 64
ROYER, Louise (1957 -)
Téléportation et tours jumelles
Ottawa, David (La zone 14/18), 2018, 196 pages.
[SF + polar]
SÉNÉCHAL, Jean-François (1976 -)
L’Enquête secrète du trésor perdu
Montréal, Jules la Mouche (Les enquêteurs de la ruelle), 2017, 64 pages.
[Photographies de Julie Durocher]
L’Enquête secrète du fantôme de l’école
Montréal, Jules la Mouche (Les enquêteurs de la ruelle), 2018, 64 pages.
[Photographies de Julie Durocher]
COURCHESNE, Danièle, « Des enquêtes et des enfants », dans Lurelu, vol.41, no 1, printemps-été 2018, p. 69-70. [Article]
TURGEON, Elizabeth (1951 -)
Trafic fatal
Montréal, Bayard Canada (Crypto), 2018, 320 pages.
GIRARD, Alexandra, c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 2, 2018, p. 70.
VENDRAMME, Estelle (1981 -)
Alerte aux espions
Montréal, Bayard Canada (Œil de lynx), 2018, 118 pages.
MATHIEU, Justine, c. r. dans Lurelu, vol. 41, no 2, 2018, p. 71.
BANDES DESSINÉES
CATHON (1990 -)
Les Ananas de la colère
Montréal, Pow Pow, 2018, 132 pages.
« Lorsqu’une ancienne championne de limbo est retrouvée morte dans son appartement, la police déclare qu’il s’agit d’une banale intoxication au piña colada. Mais Marie-Pomme, voisine de la victime, croit pour sa part que celle-ci a été assassinée – et puisque les forces de l’ordre sont occupées par leur épluchette de blé d’Inde annuelle, c’est à elle de le prouver ! Les ananas de la colère est un hommage au kitsch tiki se déroulant dans le fameux quartier hawaïen de Trois-Rivières – fruit (exotique) de l’imaginaire débordant de Cathon. Avec ce récit rappelant notamment les traductions françaises Agatha Christie et le ton décalé de The Big Lebowski, elle revisite tout un pan de la culture populaire jugée de « mauvais goût » et redonne ses lettres de noblesse aux allées de quilles, aux romans policiers bon marché et aux drinks tropicaux décorés d’un petit parasol. » [éditeur]
RIOUX SOUCI, Maude, « Mai tai et cigarettes », dans Le Devoir, samedi le 29 et dimanche le 30 décembre 2018, p. 24. « Cathon allie polar et culture tiki, manière Jarmusch ou Anderson ».
VIAU, Michel (1961 -) & Ghyslain DUGUAY (1965 -)
MacGuffin et Alan Smithee : Mission Expo 67
Shawinigan, Perro, 2017, 64 pages.
Montréal, été 1967. Alors que l’Expo 67 bat son plein, l’équilibre mondial est en danger. Un scientifique menace de diffuser les plans d’une nouvelle bombe atomique. Tandis que les îles Notre-Dame et Sainte-Hélène grouillent d’espions, les agents spéciaux MacGuffin et Alan Smithee doivent récupérer ces plans avant qu’il ne soit trop tard. [éditeur]
LAMONTAGNE, Jacques (1961 -)
Le Spectre de l’Adriatic (Shelton & Felter –2)
Loverval, Kennes, 2018, 48 pages.
Pauvre Felter ! Il doit se rendre aux obsèques de sa soeur en Angleterre, de l’autre côté de l’Atlantique. Pour cela, pas le choix, il doit prendre le bateau. Lui qui souffre tellement du mal de mer… Heureusement, Shelton se propose de l’accompagner ! Mais le voyage sera loin d’être calme, avec une nouvelle enquête qui se profile à l’horizon pour notre duo de choc… En effet, dans la cabine B215, un passager vient de mettre fin à ses jours. Enfin, c’est ce que tout le monde croit avant que Felter, entre deux nausées, n’arrive et ne remarque certains détails troublants… [éditeur]
ESSAIS – ARTICLES – ENTREVUES
AMYOT, Linda, « Aline Apostolska : la passion de l’altérité », dans Nuit blanche, no 153, hiver 2019, pp. 20-23.
CHARTRAND, Sébastien, « La série « Notdog : osciller entre réalisme et surnaturel », dans Lurelu, vol. 41, no 2, automne 2018 pp. 95-96.
CORNELLIER, Louis, « Le médecin malgré lui », dans Le Devoir, le samedi 17 et le dimanche 18 novembre 2018. [À propos du livre autobiographique de l’auteur et médecin Jean Lemieux, Une sentinelle sur le rempart : parcours d’un médecin, Montréal Québec Amérique, 2018, 216 pages.
GAGNON-ROBERGE, Sophie, « Aventures et découvertes », dans les Libraires, no 106, 9 avril 2018. [littérature jeunesse]
LAPOINTE, Bruno, « Exorciser ses peurs grâce à l’écriture : Patrick Senécal affronte ses phobies et ses angoisses à l’aide de ses romans », dans Le Journal de Montréal, mardi, 30 octobre 2018.
McCAMBRIDGE, Peter, « Publishing in Quebec 2018 : New Frontiers of Crime Fiction », dans Publishers Weekly, september 21 2018. « Les auteurs anglo-québécois se taillent la part du lion dans cet article qui ne néglige pas pour autant les écrivains québécois » Sont mentionnés : Jacques Côté, Jean-Jacques Pelletier, Patrick Senécal, Maxime Houde, François Lévesque, Richard Ste-Marie, Chrystine Brouillet, Guillaume Morrissette, Martin Michaud, et Roxanne Bouchard.
TARDIF, Dominic, « Aux frontières de l’identité avec Andrée A. Michaud », dans Le Devoir, le samedi 7 et le dimanche 8 avril 2018, p. 28-29. « Visite à la campagne chez la plus philosophe des auteures québécoises de polars» [Entrevue]
FILMS NOIRS ET POLICIERS
SÉRIE TÉLÉVISÉES
FILMS
Pervers ordinaire
Réalisation : Roger Boire
Scénario : Roger Boire et Valérie Pouyanne.
Distribution : Pier Noli (Inspecteur Martel), Martin Boileau (Steve Jolicoeur), Josée Rivard (Sergent Gagnon), Mariflore Véronneau (Béatrice), Marion Van Bogaert Nolasco (Alice), Christine Foley (Delphine), Marie-Claude Hénault (La psychologue), etc.
L’inspecteur Martel enquête sur la mort d’un animateur de radio qui est aussi un séducteur pervers.
La Chute de l’empire américain
Réalisation et scénario : Denys Arcand
Distribution : Alexandre Landry (Pierre-Paul Daoust), Maripier Morin (Aspasie/Camille Lafontaine), Rémy Girard (Sylvain « the brain » Bigras), Louis Morissette (Pete LaBauve), Maxim Roy (Carla McDuff), Pierre Curzi (Me Wilbrod Taschereau), Vincent Leclerc (Jean-Claude), Patrick Émmanuel Abellard (Jacmel Rosalbert), Florence Longpré (Linda), Eddy King (Vladimir François), Geneviève Schmidt (Nicole), Paul Doucet (Dr Pierre-Yves Maranda), Denis Bouchard (Gilles Sainte-Marie), etc.
« Inspiré d’un fait divers survenu il y a plusieurs années à Montréal, le film se propose d’aborder sous l’angle du thriller l’« omnipuissance de l’argent » qui découle de notre dépendance avec les États-Unis, un empire qui se meurt et dont les convulsions nous touchent brutalement » [Films du Québec]
Identités
Réalisation et scénario : Samuel Thivierge
Distribution : Samuel Thivierge (Christopher Bégin), Samy Naceri (Roger), Gilbert Sicotte (Raymond Morency), Léa Girard Nadeau (Gabrielle Morency), Jacynthe René (Laura Bégin), Frédéric Gilles (Richard), Ginette Boivin (Marie Morency), Jean-Carl Boucher (Fred), Joseph Bellerose (Notaire), Christian Paul (Enquêteur local), Nathalie Cavezzali (Agente de Probation), Danielle Fichaud (Juge), etc.
« Dans ce suspense inspiré d’une histoire vraie, un jeune homme de bonne famille se transforme sous l’impulsion d’un mentor aux idées louches en un fraudeur habile et séduisant, détruisant au passage les vies de ceux qui l’entourent. » [Films du Québec 2018]
Pas de nouvelles séries télévisées policières en 2018
Prix littéraires, festivals et autres activités criminelles
Crime Writers of Canada
Prix Arthur Ellis
Le Prix Arthur Ellis 2017 a été décerné à Marie Saur pour son polar Les Tricoteuses (Héliotrope noir).
Les finalistes étaient Maxime Houde, La Vie rêvée de Frank Bélair (Alire), Jean Lemieux, Les Clefs du silence (Québec Amérique), Maryse Rouy, La Mort en bleu pastel (Druide).
SAINT-PACÔME 2018
Président d’honneur du Gala du 6 octobre 2018
Norbert Spehner
Prix Saint-Pacôme du roman policier
Le Prix Saint-Pacôme 2018 du meilleur roman policier québécois a été remporté par Jean-Jacques Pelletier, Deux Balles, un sourire (Hurtubise).
Les deux autres finalistes étaient Maureen Martineau, La Ville allumette (VLB) et Guillaume Morrissette, Deux Coups de pied de trop (Guy Saint-Jean).
Membres du jury : Daniel Marois, Lise Audet-Lapointe et Robert Laplante.
Prix Jacques Mayer du meilleur premier roman policier
Le Prix a été remporté par Christian Giguère avec La Disparition de Kat Vandale, (Héliotrope)
Prix jeunesse du meilleur roman policier
Non décerné en 2018
Prix Coup de cœur
Décerné par le grand public (vote sur internet) ce prix a été attribué à J.D. Kurtness pour De Vengeance (l’Instant même)
Prix international du roman policier
Décerné conjointement avec les Librairies indépendantes du Québec, ce prix est allé à Zygmunt Miloszewski pour Inavouable (Fleuve noir).
Les deux autres finalistes étaient Jorn Horst, Fermé pour l’hiver (Série noire), et John Le Carré, L’Héritage des espions (Seuil).
Prix de la Rivière Ouelle (nouvelle policière)
Dans la catégorie Senior, le premier prix est allé à Caroline Émond, avec un texte intitulé « Un plat qui se mange froid ».
Les auteurs de polars québécois en traduction
André K. Baby a publié le thriller The Jaws of the Tiger, Ebound Canada, 2018, 332 pages. [directement publié en anglais]
Le polar Nous étions le sel de la mer, de Roxanne Bouchard(VLB) a été publié sous le titre We Were The Salt of the Sea, à Londres, chez Orenda Books, 358 pages.
Patrick Senécal fait son entrée chez Simon & Schuster avec deux traductions : Les Sept jours du talion et 5150, rue des ormes.
Nos polars continuent à traverser l’Atlantique.
Parmi les titres publiés en Europe en 2018, mentionnons :
CÔTÉ, Jacques, Et à l’heure de votre mort (Les Cahiers noirs de l’aliéniste), Arles, Actes Sud, (Babel noir), 2018, 526 pages.
GAGNON, Hervé, La Légende de Jack, Paris, 10/18 (Grands détectives), 2018, 432 pages.
MICHAUD, Andrée A., Lazy Bird, Paris, Payot/Rivages (Rivages/noir) 2018, 471 pages.
MICHAUD, Andrée A., Rivière tremblante, Paris, Payot/Rivages (Rivages/noir) 2018, 365 pages.
SENÉCAL, Patrick, Les Sept jours du talion, Paris, Fleuve noir, 2018, 360 pages.